"La téléréalité recourt à la manipulation mentale"
Comment va la télé d'aujourd'hui ? Mal, si l'on en croit deux livres tout récents, qui s'attaquent à la télévision publique pour l'un, aux chaînes privées pour l'autre. Dans un réquisitoire contre France Télévisions (que nous avons lu), Francis Guthleben dresse un panorama sans concession, et manquant parfois de preuves, des nombreuses fuites financières qui risquent de faire couler le paquebot France Télé. Notamment dans sa ligne de mire : les syndicats. Jean-François Téaldi, secrétaire général de la CGT de l'audiovisuel public, est sur notre plateau pour répondre à ces accusations (l'auteur a décliné notre invitation). Philippe Bartherotte, lui, raconte dans une longue confession comment il a travaillé pendant des années dans les soutes de la téléréalité : "Ile de la tentation", "Pékin Express"... Il dénonce la "manipulation mentale", le mépris des productions envers leurs candidats-cobayes et les trucages, nécessaires pour fabriquer les fleurons de TF1 et M6. Il est notre second invité.
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Derniers commentaires
Première partie très molle, et pour tout dire je n'ai pas tout suivi, même si je partage l'avis de M Tealdi, le débat france2-france3 étant pour moi perdu d'avance, le gouvernement ayant la main mise sur les chaines publiques, quand a se mobiliser pour les sauver, c'est trop tard, les contenus de qualité qu'ils disent ne plus pouvoir faire, je ne les ait pas vu quand je regardais encore la télévision (ce qui n'est plus le cas depuis 5-6 ans) Désolé pour eux.
Par contre la seconde partie m'a reveillé, mais impossible de prendre position, entre une Judith un peu trop emportée pour tomber dans l'émotionnel (des faits ! du journalisme !) et un jeune homme sympatique au demeurant, mais s'embourbant dans ses propres contradictions pour finir sur des citations apprises par coeur ... un pauvre type quoi, qui essait de se faire passer pour ce qu'il n'est pas, un arriviste, un profiteur, un hypocrite, il a malheureusement raison quand il dit que c'est l'image médiatique dominante, mais son faible niveau ne justifiait justement pas l'emportement de judith, qui avec des propos calmes et raisonnés comme il lui arrive d'en faire aurait pu le démolir très vite, ça aurait été même trop facile, finalement, justine en quelques remarque y a réussi.
Moi aussi j'aurai aimé un approfondissement des coulisses de la télérealité, c'est le but d'arret sur image, décrypter l'image, j'ai cru qu'on allait y venir quand DS dit :"j'ai appris plein de choses interessantes dans ce livre" mais quoi ?? on en saura rien ...
Sa remarque :"je ne suis pas cocainomane hein, je prends de la cocaine de temps en temps ... je suis machiste mais très romantique" : ))) excellent !
J'ai adoré le début d'émission sur C.kelly et C.Laborde, c'est fort quand même, jusqu'aux photos de vacances avec des membres du gouvernement et Fillon, on a plutot l'impression de voir sa maitresse, surtout devant sa mine génée ... en effet, on savoure, merci asi.
Et vu qu'on est dans la connivence journalistique, et vu qu'on a aperçu Carole Gaessler au début de l'emission, @si a t'elle des informations concernant ce fameux parc à montrouge concédé a la journaliste par le maire ?
Et deux remarques:
@ notre bien aimé Mr Scotto: c'est super lourd à charger, pour les vieux z'ordis, un jour sera t-il possible de faire des pages de genre 100 posts et clic en bas sur suite?...
@ notre bien aimée Judith Bernanrd qui dit ceci
".Ce que presque tous ici jugent comme une explosion de colère me paraît, moi, un exercice de self control plutôt concluant, où pas une insulte ne sort. Pas une." => je suis parfaitement d'accord, et je pense l'avoir dit qqpart, (mais flemme de chercher) que justement un homme dans cette même situation serait félicité pour son sang froid et la légitimité de sa colère, là où une femme sera de toute façon taxée de non maîtrise de soi et d'incompétence sur le sujet, d'une façon ou d'une autre(double standard comme d'hab).
Ce petit coq ne méritait pas tout ce temps d'antenne sur @si de toute façon. Ni tant de posts.. son nombril doit être ravi.
Ha zut ça fait 3 remarques...
J'ai regarder une fois "Pekin Express" pour l'aventure également. J'ai arrêté quand j'ai vu les candidats parler aux chinois qui ne les prenaient pas en voiture ou ne les comprenaient pas!!
Mais je suis content de savoir aujourd'hui que tout ça est bidonné par la production. Là ou je suis plus perplexe c'est de savoir si les productions vont arrêter de truquer leurs programmes suite à ce livre????
Enfin, par rapport au comportement de Judith je regrette son attaque du personnage plus que l'analyse du livre. On parle du livre et de la télé réalité pas de Mr ... C'est un peu comme avec Péan ou Daniel S. a ressorti tous ses livres pour défendre son point de vu sur l'antisémitisme alors que Péan a dit que s'il avait su que le mot "Cosmopolite" allait être source de pb il ne l'aurait pas utilisé. Parfois je me demande si votre but est d'analyser le livre ou l' écrivain même si une connaissance de l' écrivain est nécessaire pour comprendre son raisonnement.
Je reste convaincu qu'une attaque trop violente ou trop tortueuse (je me rappelle l'émission avec Jofrin) peu tuer le débat et lui faire perdre tout intérêt et surtout il faut accepter la réponse de l'auteur. Ensuite nous sommes assez grand pour nous faire notre propre opinion.
Daniel et Judith vous étes l'opposé des interviews grands publics qui ne posent pas les bonnes questions et ne relancent pas les réponses bidons. C'est pour cela que je suis abonné. Par contre il ne faut aller trop loin.
Je n'ai pas la télé depuis 10 ans, n'ai jamais regardé un programme de téléréalité, juste aperçu quelques extraits, et je trouve ça abject.
Certes. Mais votre réaction a été pour le moins infructueuse. Je pense que vous êtes un peu trop "cérébral". Ou plutôt non, pas assez "sensible".
Je m'explique, "l'intelligence n'est pas juste dans la tête mais aussi dans le corps" , c'est à dire que cela prend en compte les émotions, les peurs, les forces et les faiblesses humaines. Certains l'appelle intelligence émotionnel ou intelligence sensible. C'est ce qui permet de rendre humain et positif notre tête, et donc d'harmoniser notre intelligence cérébral (désolé, je n'ai pas de terme plus juste et suis un priètre écrivain) avec le monde exterieur. Elle se subsitue aux convictions autoritaires qui refusent la reflexion global et le débat, et qui vous ont amené à avoir un comportement fermé. Vous avez rejeté l'invité, et la réalité des faits, ce qui est contradictoire avec une démarche de journaliste. C'est aussi contradictoire avec les qualités humaines de gauche que vous semblez défendre (et je vous approuve), mais pour défendre l'humain, on ne le repousse pas, on le respecte, et l'accepte (ce qui ne veut pas dire être en accord avec lui ou qu'on l'excuse).
On devrait, donc, je pense, essayer de se servir de sa sensibilité pour comprendre l'autre, pour "sentir" la position de l'autre, sinon, la sensibilité peut devenir de la sensiblerie, puis se transformer en conviction, puis en jugement, alors elle peut devenir négative, et finalement contradictoire. On se retrouve dans le mode binaire et idiot du bien et du mal.
Une personne avec qui j'ai beaucoup parlé de l'Afrique lorsque j'ai fait un voyage au mali et burkina, me disait:
"Vous croyez, en occident, que le cerveau est dans la tête, mais en réalité, il est dans le ventre". Il résumait merveilleusement bien ce que j'ai essayé de vous dire ci-dessus.
J'espère que vous ne prendrez pas cela comme un jugement, mais comme une envie de faire avancer le débat.
Bien à Vous.
M. Philippe Bartherotte refait des siennes. Cette fois-ci sur Canal Plus où il était l'invité samedi de Thierry Ardisson.
On en a appris un peu plus que dans l'émission d'@SI sur l'origine des méthodes utilisées sur "L'île de la tentation"; mais surtout, les téléspectateurs ont eu droit à de nouvelles autorités littéraires !
Je pense qu'il recharge ses batteries le week end et veille un peu sur Wikipédia à la recherche de quelques plumes pour ponctuer ses phrases. Bref, ce soir-là, les heureux élus étaient donc ... tada: Dostoïevski et H.G. Wells pour "L'île du docteur Moreau".
C'est dommage qu'il se sente obligé d'en passer par là: il est flagrant qu'il essaie de singer les codes de la bourgeois pour paraît crédible, mais le fait avec une telle maladresse... Et surtout face à des Judith Bernard ou des Daniel Schneidermann, son déguisement ne pouvait pas faire long feu.
Dès que ça partait dans les motifs profonds on partait dans un salmigondis rebutant de propos creux, arf, insupportable. Par contre quand il lâchait du lourd sur le fonctionnement de la télé réalité de l'autre côté du miroir ça c'était bien.
Quant au plaidoyer du procureur Bernard, ça l'a visiblement (un peu) soulagée mais bon c'était pas bien productif. Il y avait d'autres façons plus fines et plus percutantes de le mettre dans ses contradictions que cette logorrhée débitée dans une apnée mayolesque.
je trouve surtout triste que DS qui est journaliste n'est pas sus remettre, le débat au niveau ou il aurais du. il ya poutant des angles d'attaques qu'il n'a pas saisi. on parle des motivation qui peuvent pousser à travaillé pour la télé réalité, et il laisse l'intervenant parler de ses lecture du moments, il auraisput lui demander de parlé de ses collègue de cequ'il savait de leur parcours.
on perd du temps du temps à parlé de la moral du témoin et on oublie d'évoquer celle, des producteurs, des difuseurs, et des spectateur de ces émissions. on veut savoir si il étais macho d'origine, ou si il le devient par son travaille pour moi le vrais sujet est qu'elle image des femmes et des relations hommes, femmes, ces émission transmettre. on passe rapidemment quand le témoin dit que le concepte de "l'ile de la tentation" est tellement fort qu'il n'est pas besoin de tricher ou de scénariser, à part la surprise de DS on fouille pas. car c'est vrais ces émissions on un concepts un but.
voila c'est la première émission du site que je trouve nul et ou on n'apprend rien. si! JB méprise la télé réalité, et toutes les personnes en lien avec ce type d'émission. mais je l'avais compris en 5 minutes. je ne comprend pas pourquois les deux journalistes de l'émission on laissé la chroniqueuse mener le débat.
je pense qu'il y avais des choses à dire et à faire comprendre sur le sujet tanpis.
Mais derrière le bonhomme carnaval, le système reste fort et obscur. La violence de l'attaque ne permettait pas que l'on revienne à l'analyse de ce système pour pouvoir mieux le critiquer. Le "suppot" de la téléréalité avait été si violemment invectivé qu'il se sentait maintenant en territoire ennemi et ne pouvait plus nous faire partager son expérience. Il ne restait plus à Daniel d'essayer de le retenir sur le plateau ("c'est bientôt fini").
Ce qui est aussi génant est que cela fait une grande publicité pour le livre. J'en sais trop peu de ce qu'il y avait à l'intérieur et si cela était digne d'être lu. Trop peu pour essayer de raisonner mon instinct consumériste (enfin heureusement j'arrive assez souvent à le détourner vers des achats plus utiles).
Il me semble que l'on aurait pu organiser l'émission autrement. Mettre au pilori son auteur et en déduire qu'il faut mettre au pilon son oeuvre est pour moins assez frustrant intellectuellement. Par contre discuter de l'oeuvre PUIS assurer un éclairage sur les motivations de l'auteur et la raison de sa démarche, là cela devient intéressant. Et il me semble que c'est c'est comme cela que l'on devrait procéder en cours de littérature... et en analyse des médias.
Peut-être Judith auriez-vous dû tenter de dépasser votre colère et traiter ce cas sur le mode de l'ironie. N'est-ce pas ainsi que vous l'auriez fait à la Tv ( sans vouloir vous y ramener...) ? On n'aime pas les femmes en colère dans ce monde. D'ailleurs, la colère a -t-elle sa place à l'écran?
cela fait plusieurs émissions que je trouve que judith n'apporte que mauvaise polémique et hystérie au débat,
qui du coup dégrade la qualité de l'émission...
désolé judith, mais avec votre attitude, il y a moins de place à la réflexion et l'information, donc l'émission ne m'intéresse plus...
cordialement,
Dans les inrockuptibles de cette semaine, on peut lire un entretien avec le sociologue Christian Laval dont j'extrais ce passage :
"Le néolibéralisme n'est pas seulement la politique économique procapitaliste que l'on sait [...] elle assujettit les individus à une norme de la performance et de la réussite, elle les oblige à se transformer eux-mêmes en entreprise de soi [...] C'est le travail obligatoire de transformation de soi en petit agent opportuniste et cynique obsédé par la croissance de son "capital-humain". Certains jeux de télé-réalité, comme Koh-Lanta, illustrent parfaitement ce nouvel horizon anthropologique." (Les Inrockuptibles, n°688, p.26).
Heureusement, il ajoute qu'on peut aussi lutter contre cette dérive...
yG
Je ne trouve pas dans cette émission de quoi s'écharper comme on le fait ici.
Le syndicaliste je l'ai trouvé ennuyeux.
Pour en venir au vif du sujet, ce n'est pas Judith qui met le sujet de la morale sur la table c'est Bartherotte lui-même avec une certaine provocation. Je ne trouve pas la colère de Judith tellement excessive, il était très facile pour elle de se placer sur le plan de la morale, l'autre lui tend la perche. Bon OK. de toutes façons elle l'aurait fait, et à juste titre. Je n'ai pas trouvé sa colère si démesurée, je m'attendais à la voir hurler pendant l/4 d'heure sur un pauvre mec qui n'aurait pas pu ouvrir la bouche ..... Il n'en est rien, il a pu s'expliquer et largement. Judith ayant remballé dans son sac tout ce qu'elle n'a pas dit en définitive.
La question que je me pose et à laquelle Bartherotte n'a pas répondu : pourquoi ce livre ? Il dit être sorti du système mais il en rit (jouit) encore, c'est visible. Il n'est en aucun cas repenti. Je ne crois pas que ce soit juste alimentaire d'avoir écrit ce bouquin.
Il est très décontracté, arrive en retard sur le plateau maquillé comme une gourgandine, ça va bien avec le sujet, tout à fait à l'aise partout à mon avis, sans complexe, A aucun moment je ne le vois se transformer en victime accablée sous les cris de Judith. Il s'en sort très bien tout seul.
Je n'ai pas envie de le plaindre. Il a fait ce boulot parce qu'il en avait envie, (il le valait bien), mais en aucun cas pour bouffer comme ça été dit ici et là. Pourquoi ce choix, il l'a dit, il aime les femmes, il a du culot, il a réussi à se faire embaucher, il a gagné beaucoup d'argent, il a eu des vacances sous les cocotiers gratuites avec de jolies pépées. Il en est encore tout émoustillé. Il s'est peut-être fait viré, par la productrice "mal baisée", il se venge et m'est avis aussi qu'il a très envie de passer dans les médias pour satisfaire son ego. Il a profité du système qui l'a peut-être rejeté, d'une certaine façon il en profite encore.
J'ai vu Judith plongée dans le bouquin pendant toute l'émission ... sa colère je l'ai plutôt vue rentrée. Les propos du mec sur le plateau sont-ils en rapport avec ce qu'il a écrit ?
Bref, il ne m'est si sympathique ni antipathique. Sa démarche n'est pas très claire. J'ai appris de quelle manière les participants de l'Ile sont manipulés, je n'en suis pas plus étonnée que cela malheureusement. Je ne crois pas qu'il y avait à apprendre davantage pour ceux qui pensent que le petit garçon n'a pas pu s'expliquer complètement. Achetez le livre !
La question maintenant, c'est que son livre devrait être lu par les futurs participants pour peut-être y regarder à deux fois avant de s'inscrire à l'Ile. A moins qu'ils ne soient pas plus scrupuleux ni plus décents que ce mec, et qu'ils imaginent résister aux manipulations, aux mauvais traitements (privation de sommeil, alccolisation forcée) sont bien contents de se faire offrir des vacances au risque dêtre cocus et ridicules ?
Pour moi le problème est là , c'est bien au niveau des participants et de ceux qui regardent. (l'émission est déconseillée au moins de 10 ans), même si cette précaution n'est que pure hypocrisie, les téléspectateurs sont quand même prévenus q'ils regardent et laissent regarder leurs enfants, un spectacle érotique et (ou) violent.
Très franchement qui ? peut imaginer qu'il n'y a pas manipulation, trucages ou scénarisation dans ce genre d'émission.
Une autre question quand même, si un candidat (e) s'apercevant qu'il est maltraité (e) par la prod .... n'a-t-il ou elle aucun moyen de partir du "jeu", ou est-il, est-elle retenu(e) en otage ?
La première année que j'ai vu cette daube arriver sur Tf1, la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est effectivement "IMMORAL", "DEGUEU" pour moi ça relève quasiment du proxénétisme, je n'ai pas attendu les "révélations" du petit don juan pour m'en rendre compte. Je ne suis ni coincée, ni bigote, ni mal b ......
Pourquoi aller mettre délibérément son couple en danger, (les tentaions sont aussi dans la vraie vie) et le montrer à (presque) la France entière, si on n'est pas un peu ouf dans sa tête, exibitioniste et j'en passe ... Ces personnes ne sont pas amenées, tirées par les cheveux par la télévision, (manipulées avant même le "jeu") que je sache où le font-elles aussi pour bouffer, s'étaler au soleil, épater les copains ?
Encore une question : les participants sont-ils payer pour leur "prestation", avec une prime supplémentaire chaque fois qu'ils "fautent". J'ironise ... mais ?
Dernière question : Il n'y a que les hommes qui sont "tentés" ou les femmes aussi ? Souci d'égalité ! Sont-elles condamnées seulement à se demander ce que font, ne font pas les hommes ? JEU CRUEL, SADO-MASO ! VRAIE OU FAUSSE NAIVETE DES CANDIDATS, DES VOYEURS-TELESPECTATEURS ?
PROBLEME DE LA SOCIETE TOUTE ENTIERE !!!
Merci pour cette émission .
Cette émission est ratée, c'est certain : sujets brinquebalants, Judith Bernard dont on avait du mal à voir l'intérêt de la présence ("le livre, le bonhomme et le sujet ne m'intéressent pas...".
Ceci dit :
- Quel plaisir grinçant de voir sur un plateau cette catégorie de "journalistes" qui hantent en grande partie les équipes des diverses émissions débiles de télé-réalité, divertissement, etc... Il n'est pas rare (en tout cas dans le petit milieu parisien), d'avoir un ami Rastignac tentant sa chance dans ce milieu, nous expliquant que de toute façon le monde est pourri, "les gens" attendent du trash, blablabla.
Le prototype de l'émission est à l'image de cette pléthore d'idiots qui contribuent à la perte de crédibilité de la télévision.
J'ai le souvenir dans mon activité professionnelle (une association d'aide aux étrangers), d'appels de "casteurs" de C'a se discute, me demandant une famille malienne, "pas moche", avec 2 enfants "bons à l'école", vivant "dans le 93" et dont le mari bossait "si possible" dans un restaurant huppé. il m'a fallu moins de 15 secondes pour raccrocher le téléphone avant d'envoyer chier ce genre de gogos.
- Bravo à Justine Brabant, dont c'est la première incartade dans le débat de l'émission et qui prend de plus en plus d'aisance au plateau.
Faut pas lui dire qu'elle est canon, la siffler dans la rue ou qu'elle est roulée comme... sinon c'est la claque assurée!
En fait il se ruinait tout seul son "satan" d'en face , il n'y avait qu'à le laisser causer et l'achever avec humour ...
J'aimerais être fort comme Judith à pouvoir s'indigner de tout ; çà me rappelle simone Veil qui affirme que tout le monde peut se revolter et avoir le choix de sa conduite en toutes circonstances
je pense que ce n'est pas si évident , tout le monde n'a pas cette force de caractère ou de moyens, sans parler de fausses excuses ou de lacheté
Vautré sur sa chaise, macho, grossier, se haussant sur de pauvres auteurs célèbres qui ne lui ont pourtant rien fait pour montrer qu'il a de la culture quand Judith Bernard fait la démonstration de sa noirceur crasse et de sa vulgarité, consommant de temps en temps de la cocaïne mais pas cocaïnomane (je ris ou je pleure ?), cherchant à se racheter une virginité avec des révélations à vomir, jouant son grand prince... Il est hallucinant !
J'ai adoré le "no comment" de Melle Bernard : c'était trop classe ! Bravo !
Je sais bien que bon nombre vont crier à la censure, mais les forums ressemblent de plus en plus à un HP de jour...
Pour ce qui me concerne, mais je crains de ne pas être isolé, je ne lis quasiment plus rien, sauf quelques messages de ci de là!
@+ sur d'autre forum, cloturons celui-là, tout a été dit.
...c'est normal le "prout" à 1minutes 42 secondes (environ) dans la dernière vidéo (acte 5) ?
En tout cas, c'est très drôle, et ça tombe très bien avec ce qui est dit.
Prout.
Judith, avez vous vu le film d’Yves Boisset « Le Prix du danger », basé sur la nouvelle de Robert Sheckley, « The Prize of Peril »…
Depuis que j’ai lu cette nouvelle (meilleur que le film), chaque fois que je voie un jeu télévisé, je pense à cela…
…truquer l’émission pour conserver l’audimat !
…tricher pour gagner de l’audimat de l’argent !
Le Joueur n’est qu’un pion…
Le téléspectateur n’est qu’un otage des réalisateurs…
Un bonus-track (à lire absolument [traduit par Boris Vian]):
« Le Monde des ? » et sa suite « Les Joueurs du ? » [? se prononce non A] de Alfred E. van Vogt, où le héro [qui n’est qu’un pion] s’appelle « Gilbert GOSSEYN [go say, celui qui veut savoir] »
Jacques SADOUL
D'après ce que j'ai pu comprendre d'Arrêt sur images, c'est un site qui s'intéresse à la construction de l'image, figée ou dynamique, et à celle du discours politique, publicitaire et démagogique, présent avant tout à la télévision.
Le site a donc vocation à révéler des mécanismes, et/ou à montrer comment une vérité primordiale et/ou des faits tangibles sont déformés pour séduire et manipuler. ASI analyse, donc. Et pour cela, il faut soit une connaissance interne des coulisses de ces élaborations médiatiques, soit une formation de critique artistique. Judith, c'est la littérature ; Alain, c'est la peinture et la photographie.
Daniel (lui journaliste), Judith et Alain ont tous trois tendance, parfois, à juger. C'est tentant, après avoir analysé. Néanmoins, je serais tenté de répondre à ce comportement qu'un site comme Acrimed le fait très bien : un socle moral et une vocation éthique, parfois pesants, s'y font sentir. Ils ont leur mérite. Mais juger, c'est clore le débat. Dénoncer, c'est dire qu'on pense avoir raison. (Et je passe sous silence presque sans prétériter la complexité de la question morale dans une société dans l'ensemble laïcisée : ayant moi-même renoncé à la plupart de mes idéaux pour leur substituer des croyances morales sans cesse remises en question, je peux vous affirmer qu'en toute conscience, je ne partage pas toujours les principes au fondement des discours de Judith, quoique je les respecte.)
ASI doit ouvrir le dialogue. Un commentateur, sur le forum, parle de débat au bout du compte peu virulent, dans cette émission. Certes : mais un débat n'est pas constructif, il vise à faire triompher des points de vue. ASI, en tant qu'expérience journalistique, me semble plutôt orienté vers la construction, le questionnement constant, l'écoute. ASI ne devrait ainsi pas perdre de vue son objet : par exemple, Judith et Alain seraient bien placés pour mener une réflexion sur les marges des élaborations médiatiques et artistiques (pourquoi ASI n'a-t-il de cesse de relever comme des erreurs des choses qui sont monnaie courante, légitimes et valorisées en art, etc.). Ce questionnement serait instructif, et salutaire pour la "ligne éditoriale" du site. Comme une charte évitant les débordements tels que ceux de la présente émission.
Parce qu'au bout du compte, après cette émission, on a beaucoup appris, mais pas sur l'élaboration de la télé-réalité, ni sur les coulisses de France Télévision : sur Judith, ses idées, son caractère, ses combats, ses obsessions ; sur Daniel, paternel et bien intentionné, mais qui a parfois la manie, ou plutôt la déformation professionnelle, de vouloir faire dire des choses croustillantes, ou d'interrompre quelqu'un quand il a ferré quelque chose. ASI n'est pas là pour chasser, mais pour observer. Laissez parler les gens, vos invités, avec courtoisie, d'autant que cette fois, ils vous écoutaient et vous laissaient parler (les réflexes de Daniel et de Judith peuvent être salutaires, mais face à des politiques ou des responsables comme Joffrin). C'était l'intérêt initial de l'émission sans durée fixe, il me semble.
Enfin, pour ce qui est du jeune homme, il n'est pas abject. Même pas amoral. Même pas bête, par rapport à la moyenne des gens. Il a peut-être même un goût sincère pour la lecture, même s'il n'a pas eu la chance d'en avoir eu un apprentissage suffisamment cadré. Il ne mérite pas le mépris. Il a dû partir remonté, et ne reviendra pas. Et il aura raison. S'il avait pu dialoguer, il aurait peut-être réfléchi à certaines choses. Une prof de français peut-elle se permettre de marginaliser, d'exclure du corps social des membres qu'elle considère comme nocifs? Ne faîtes pas le métier de Besson : intégrez. Dialoguez. Analysez sans préjugés. Se construire des adversaires, c'est bon pour partir en Irak.
Pardon pour les analogies discutables et la concision toute relative. Et pour la clarté, à la relecture. Et pour ma naïveté, à laquelle je tiens pourtant, par humanisme, pour ne voir aucun homme comme un monstre. En espérant voir une émission constructive vendredi, et pas un remake de "Très chasse", ou une tératologie en marche, pour reprendre un grand mot.
Marc BUKWA
Et ce soir, venant faire un tour, je découvre ce sujet "La téléalité recourt à la manipulation mentale". Étudiant en psychologie, je m'intéresse de près aux techniques d'influence et de manipulation (et ASI n'est pas pour rien dans cet intérêt puisque je vous regardais déjà bien avant d'entrer en études supérieures) qui me semblent être monnaie courante de nos jours, parfois même par des personnes qui trouvent la pratique "tout à fait éthique".
Je regarde donc l'émission, en entier pour une fois... mais quelle déception ! Où parles-t-on du livre ? Certes, vous mettez en avant des apories ou certaines "mauvaises-foi" de l'auteur Philippe Bartherotte ... mais je ne consulte pas ASI pour obtenir des critiques de bouquins ou des procès d'auteurs.
Judith Bernard, exaspérée, estime qu'il est normal "de faire un procès" à M. Bartherotte... pour ma part, ce procès m'a été particulièrement ennuyeux. Je ne venais pas pour constater les manipulations de l'auteur mais celles faites par la télé-réalité (et certains exemples filtrent tout de même, comme la façon dont les "journalistes" obtiennent de l'émotionnel de la part des candidats).
Je comprend bien l'exaspération de Mme Bernard, mais il ne s'agissait pas de parler du témoin mais du témoignage (sa critique aurait pu être exprimée en fin d'émission, rapidement pour mettre en garde les lecteurs). Ce qu'elle met en évidence a été vu, revu, re-revu...
Beigbeder était tout aussi ignoble dans son "99 Francs", où comment des années plus tard on en vient à raconter la honte du boulot de créatif dans une agence de pubs pour finalement ne renier que le travail, sans renier ce que l'on a fait soi-même ("je ne suis pas cocaïnomane, je prend de la cocaïne de temps en temps" rassure M. Bartherotte... pour avoir eu des cours d'addictologie permettez-moi de glousser).
Par contre j'aurais estimé que parler des techniques de manipulation utilisées par les créateurs de "L'île de la tentation" eut été bien plus constructif.
ASI n'a-t-il pas au moins en partie pour vocation d'apprendre aux spectateurs à se méfier des images qu'ils regardent en montrant un minimum comment fonctionnent les images de télévision ?
En tout cas, belle déception que cette émission. Si ASI aspire à être un média d'information un minimum objectif, commencez peut-être par écarter les dichotomies politiques (j'ai beau ne pas voter à droite, voir un plateau où l'on s'extasie devant la photo d'une journaliste qui traine avec Fillon, ou un syndicaliste qui n'a de cesse de cracher sur la droite en louant la gauche m'ennuie profondément... croyez-vous que je laisse mes opinions de côté alors que je fréquente des gens qui ne sont pas du même avis politique que moi ?), et surtout, recadrez ! Imposez-vous un minimum de traiter du sujet précis et non de vous emporter dans des considérations qui tiennent bien plus de l'émotionnel que de l'intellectuel.
Je ne vais pas revenir sur le colère de Judith qui m'a agacée au plus au point, je l'avoue, mais étant moi-même du genre à me laisser dépasser par mes émotions, je ne lui jette pas la pierre. Tout était de trop, et si la lecture du livre lui était si insupportable, il aurait été plus raisonnable, pour le bien de l'émission, et pour la tension de Daniel, de déléguer ça à quelqu'un d'autre.
Ce qui m'a le plus choquée finalement, c'est qu'avec cette emission, @si a cumulé les erreurs de débutants. Je m'explique.
Inviter cette personne, pourquoi pas, je ne suis pas non plus dans un dénie de télé-réalité, je l'ai vu naître alors que j'avais 16-17 ans, je la connaît bien, elle m'interesse toujours autant, et comme dirait Céline...non je rigole. En revanche, cet individu est connu des plateaux. Nous avons pu voir un extrait de sa mise en scène grotesque dans "Revu et Corrigé" avec les candidates de Pekin express, il y a surement d'autres exemples, alors comment avez-vous pu vous laisser avoir par son jeu? sa manie de répéter la question avant d'y répondre, ses citations débiles, ses excuses larmoyantes, etc. Vous invitez délibéremment un jeune écrivain maudit avec de la cocaine jusqu'au bord des yeux, et vous ne prenez pas la précaution de cadrer les choses avant, de cadrer vos chroniqueurs (et chroniqueuse qui par ailleurs en disant vouloir "défendre les femmes" nous fait passer pour des hystériques, merci Judith), et de préparer un peu mieux vos questions. Un invité comme ça, quelque soit le crédit qu'on lui accorde, quand on décide de l'inviter, on se prépare, ou bien on le laisse faire et ça donne ce que nous avons pu voir, une foire d'empoigne.
De plus, l'intervention du jeune homme occupe les 3/4 de l'emission (à la louche)! Est-ce que c'était prévu comme ça? ou bien avez-vous délibéremment passer sur d'autres choses prévues, pour le laisser parler? ou simplement vous êtes-vous laissés déborder?
Daniel qui est à deux doigts de s'excuser de la réaction de Judith, ça ne l'aide pas la pauvre. Et Justine qui se fait remballer dès qu'elle ouvre la bouche. Le blabla autour de la tératologie et des freaks, où on court tous à nos dictionnaires et on se dit "ah bah finalement il avait raison", alors que franchement c'est pas le propos, mais comme l'émission nous saoule on a que ça à faire. Bon voilà, je m'énerve et je me laisse déborder, j'avais prévenu.
Alors on va vous pardonner pour cette fois, mais la prochaine, n'oubliez pas que vous n'êtes pas des amateurs, ni le service public, ni le privé, vous êtes autre chose, et c'est pour ça qu'on vous regarde. L'amour de ses asinautes n'est jamais acquis, il s'entretien, comme chacun sait.
J'ai du arrêter avant la moitié tellement le ton m'a exaspérée.
Le syndicaliste qui est censé répondre à des questions précises qui dilue dans un discours archétypal, sans répondre...C'est manichéen dans le schéma méchant patron qui veut faire des bénéfices (je n'ai pas de sympathie particulière pour lui, surtout après lecture de l'article de Dan Israel) et le gentil syndicaliste qui défend tous les salariés : il n'y aurait pas la place pour un discours un peu équilibré, des fois ??
Par exemple, j'ai bien compris pourquoi il fallait deux régies à France 3, je suis d'accord, vu comme ca, mais ca m'explique pas pourquoi il faut qu'il y en a une qui fasse le déplacement de Strasbourg ou ailleurs tous les jours...
Et Daniel énervé qui coupe sans arrêt.
Bref une catastrophe.
Je n'ai même pas entendu la voix de Judith, j'avais arrêté avant
C'est pourtant bien la première fois
En tant que spectateur, je n'ai pas du tout besoin d'être pris par la main par une chroniqueuse moralisatrice.
Il est assez désagréable de voir quelqu'un voulant faire du journalisme et en oublier l'un des fondements : laisser la place à l'esprit critique du récepteur de l'information. On se croirait revenu au temps de Séverine et de N.Bly...
De plus, dans le cadre d'une critique de bouquin, il est impensable de s'en prendre à l'auteur pour ce qu'il est. La critique peut être virulente mais doit se limiter à la production intellectuelle et non au comportement morale ou non de son auteur !
J'avouerai que c'est la première fois que je regarde une émission en entier... J'espère sincèrement que ce n'est pas le ton général de votre chaine...
AS
Cela dit, l'emission m'a a la fois garde a l'ecoute et decu. garde a l'ecoute car ca m'a fait marrer de voir ce petit gars s'en prendre plein sa jolie petite tete. Et puis, on avait envie qu'il s'en sorte, tout en connaissant sa fatalite.... Il y avait du drame et de la tragedie, c'etait amusant.
Mais decu car une idee tres interessante a ete formulee et il semble que personne, a part Daniel S., ne voulait en parler. Je parle de l'idee de la scenarisation dans les emmissions televisees. J'aurais vraiment aime que soit developpee la relation entre dispositif et scenarisation, le choix des personnalites des candidats, voire meme des references aux recherches (nombreuses !) sur la manipulation et le methodes d'entretien. Encore une fois Daniel y a fait reference, mais trop brievement.
J'ai ete etonne car Judith avait esquisse une discussion avec Nauleau sur ce theme, finalement bien Barthesien. En quoi le langage est-il fasciste tout comme le dispositif est implacable. comment pourtant, il faut tenter d'en sortir par tous les moyens. En quoi le dispositif est-il suffisant pour manipuler les gens. Pourquoi, quoi qu'ils disent ou fassent, ils ne sortiront pas de la telerealite. en quoi la realite n'est-elle qu'une histoire de circonstances bien etablies a priori, dont Les Producteurs connaissent les effets, meme et surtout les effets grossiers (les pleurs, les rires, les bons sentiments, la honte, et la depravation finalement).
C'est pour cela que je ne crois pas a ces propos sur la teratologie... pas du tout meme. n'importe qui s'y laisserait pieger au jeu de ces programmes bien construits et pervers par essence. et c'est pour cela que je suis d'accord dans le fond avec les arguments de Judith et son degout.
Un autre theme que j'aurais aime voir aborde et qui est en lien avec le precedent est le plaisir que suscite ces emmissions. est-ce un plaisir sadique ? une partie de la population se reconnait-elle dans les personnages de ces emmissions ? prennent ils au contraire du plaisir a la fiction ? La fiction n'est-elle pas une realite poussee a bout ? c'est vrai qui a t'il de reel a pousser les gens a bout ? des questions de cet ordre.
Pour finir le petit mec qui etait invite m'a fait pense a un repenti d'apres guerre; je pourrais exagerer mon propos, car sa facon de parler des personnes a quelque chose d'un peu degueu... pourtant on sent qu'il veut en sortir... son personnage m'a touche un peu aussi.
Bref une emission rigolote, mais qui manquait un peu de fond.
* "vendre ses confession est une démarche commerciale", et donc mal puisque l'argent c'est immoral - Cela veut il dire que vous n'inviterez plus jamais un auteur qui vient de sortir un livre ? On est garant de la moralité ou on ne l'ai pas, c'est pas juste quand ça arrange, hein...
Oui Judith, les hommes font des erreurs, ils sont même contradictoires, et non, le choix n'est juste qu'une illusion que l'on pétrie soi même de liberté et de volonté pour les plus chanceux d'entre nous afin de se donner de la constance - mais il est vrai que c'est plus simple de tout diviser en un choix manichéen - ça permet de brûler des sorcières, et c'est toujours joli les soirs d'hiver.
Et après me diriez vous ? Et après au lieu de tabasser quelqu'un psychologiquement pour ses erreurs, on aurait peut être pu avoir quelques idées à brasser, même une seule aurait suffit, et pourtant, avec tout ce qu'a pu dire l'invité pendant les brefs intervalles ou il a tenté de donner une cohérence à sa démarche aussi injustifiable soit elle à vos yeux, y'avait de quoi de faire, encore aurait-il fallu l'écouter, en tout cas ça aurait été certainement plus intéressant que le passage ou le gars se sent du coup obligé de raconter sa vie ou de savoir s'il est machiste ou pas, car franchement je m'en fout - et j'espère que la plupart des gens aussi (sinon @SI prendrait une drôle de tournure).
Et donc Judith, peut être qu'au lieu de ne jamais regarder la télé réalité et du coup juger d'emblée une chose dont on a pas vraiment idée (faudra me dire comment vous faites, je n'y suis jamais arrivé, enfin sauf quand je mentais), peut-être auriez vous pu au moins vous y intéresser de plus prêt ne serait ce que pour savoir en quoi cela est si populaire et par extension et pour coller à l'invité et le débat qu'il était sensé amener avec lui, dans quel état d'esprit les concepteurs de ces émissions sont pour devoir/pouvoir le faire - la place de ce genre de show dans la société, et même les concepts moraux qui tournent autour, si la morale vous tient tant à coeur pourquoi pas.
Mais bon, si j'ai bien compris votre point de vu ce genre est tellement inintéressant et immoral, qu'il ne faudrait même pas en parler (vers 48" ou vous l'insinuez complètement après que DS pointe l'intérêt d'un tel témoignage, car finalement rare), la politique de l'autruche en somme, pourquoi pas, je pratique souvent moi même, c'est efficace, mais à partir de la pourquoi êtes vous venue faire le plateau ?
Enfin bref, j'en ai juste les pattes sciées - j'ai même du repasser plusieurs fois certain passage pour être sur de ne pas avoir halluciné, pour voir ce genre de chose il faut quand même aller bien bas si ce n'est au plus profond de la fange audiovisuelle je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'@SI y plonge les pieds joints, la prochaine fois, j'espère qu'on aura aussi droit au publique qui siffle l'invité, ça fera bon ton...
Personnellement, aucun des arguments que j'ai pu lire ne m'a convaincu sur ce point. Cela reste une mise en scène ayant un but divertissant, une pièce de théâtre tentant vainement de convaincre les spectateurs de la véracité de la représentation. Ce n'est d'ailleurs pas très honnêtes d'accuser de perversion ce genre de programmes oubliant que ce n'est que la conséquence de notre propre absence de morale que certains regrettent.
C'est ce point de vue assez libérale que je défends pour ma part, l'homme dans son individualité a plus de responsabilités et d'obligations que son œuvre.
J'ai alors l'impression que votre invité et Judith se trompent de combat, autant de haine cristallisé contre l'œuvre devrait être plutôt destiné au Créateur.
La partie concernant les œuvres de Philippe Bartherotte m'a été très douloureuse et m'a plongé dans un profond désarroi. C'est dit.
Mais rien n'est jamais tout à fait inutile : j'ai trouvé que Justine avait été admirable d'insistance face au personnage de Bartherotte, en citant notamment, courageusement car la tâche était d'ampleur (le "scanner" de Bartherotte n'a pas connu la crise), cette phrase : "La productrice me met des bâtons dans les roues parce que c'est une mal baisée", afin d'exposer le machisme du personnage. La réponse cinglante, appuyée par les fameux sourcils en W : "Et alors ?". C'était un grand moment, et c'est Justine qui, par son insistance précisément journalistique (pitié, pas de "C'est-à-dire ?" avec Bartherotte...), nous l'a offert !
Ce type remplaçait Guthleben dans l'urgence ?
Benjamin, "attéré sans plus"
je préfère m'autocensurer
jba
pourquoi accorder une émission a un sujet qui n’en mérite pas tant ? comme vous l’avez suggéré à le fin de l’émission, le livre a fait augmenter l’audimat de ces émissions, Asi ne participe t - elle pas, elle aussi, a en faire une –certes mauvaise – publicité en invitant cet écervelé sur le plateau ?
le traitement de la grève du 29 janvier n’aurait-il pas pu occuper à lui seul toute une émission beaucoup plus intéressante ? n’était-il pas plus d’UTILITE PUBLIQUE et NECESSAIRE de montrer et démontrer comment la désinformation et le vocabulaire employés visaient à ne faire passer cette journée de revendications fortes pour un « jour sans transport »
Je suis déçue et en colère. Bien plus que vous Judith, ce petit c… n’en vaut pas la peine, la manipulation de l’opinion sur nos droits sociaux si ! ! ! ! ! !
Rien à foutre de la télé réalité, c'est un support qui ne pourra jamais rien révéler d'intéressant, la cause est perdue d'avance. Discuter sur du vide n'engendra que du vide, et si c'est pour démontrer que c'est du vide, on le sait déjà !
Durant cette semaine très importante de contestation sociales ou les médias tentent d'infantiliser les mécontents et contestataires, des grands forum mondiaux de Davos et de Belém, de manifestation de la gauche au sein même de l'assemblée, vous n'avez rien trouvé de mieux à débattre !!!
N'ayant jamais regardé ce genre d'émission infantilisantes dites de "réalité" mais n'ayant rien à voir avec "La Réalité", je ne regarderai donc pas la votre.
Franchement déçu !!!!
M. Bartherotte, non content de se présenter comme "une victime du système" (alors qu'il en a été l'acteur libre et consentant), met en oeuvre dès le début de l'émission, non sans un certain aplomb, les techniques de manipulation mentale qu'il a développé dans les émissions de télé-réalité et tente de s'attirer la bienveillance des journalistes sur le plateau :
1 - par une critique acerbe sur le bouquin de Francis Guthleben (les absents ont toujours tort, non?)
2 - par une remarque démagogique sur les "milliards des banques" (ça ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas?)
Ah, le bel escroc ! Ah, la belle illustration du cynisme contemporain qui nous est offerte à travers cette sinistre pantalonnade !
En résumé, la méthode est la suivante : je participe au système et à l'exploitation des pauvres gens et, lorsque le tour est découvert et que le filon est épuisé, je continue à me faire de l'argent en participant à la curée contre un "système" grâce auquel je me suis rempli les poches, si possible en tentant de faire pleurer dans les chaumières sur ma propre infortune ! Sidérant.
Pour la première fois je n'ai pas pu suivre jusqu'au bout votre "émission". Pourquoi parler de la merde télévisuelle? Je vais avoir du mal à m'en remetrre. M. Schnederman aurait-il été subjugué par les pseudo-sirènes qu'il nous étale en début de programme? J'espère qu'il va se reprendre.
S'il conttinue dans cette voie ignoble, j'aurai beaucoup de mal à renouveler mon adhésion l'année prochaine.
D. Humbert: daniel.humbert3@wanadoo.fr
Mais en-dehors de ces considérations, je ne comprend tout de même pas comment vous pouvez faire vos émissions sur ce type de sujet. Sans rire n'importe quel sujet évoqué dans les brèves aurait été plus digne d'être traité lors d'un débat contradictoire. J'espère ne pas me tromper, et je regrette de devoir ajouter ma voix à un reproche déjà souvent formulé sur se forum (que je consulte pourtant de façon assez épisodique) : "Votre public n'est plus celui qui suivait votre émission à la télé". Vous vous êtes fait les gorges chaudes de ce qui caractérise une grande partie de votre ancienne audience : qui a la flemme de payer pour ce qui était gratuit sur le hertzien, ne participe généralement pas très activement à la vie de la "communauté" (entendre le débat autour des sujets traités), invisible au radar jusqu'au moment du désabonnement etc...
Pour autant que je sache, la différence fondamentale entre votre activité "à la télé" et celle que vous exercez maintenant n'est pas tant que "sur internet c'est génial, on a tout le temps qu'on veut pour traiter les sujets!", "on peut faire pareil qu'une vraie chaine de télé avec des moyens dérisoires", ou ce genre de choses dont vous vous faites régulièrement l'écho. Pour autant que ces caractéristiques sont importantes, vous en omettez une qui a mon avis touche au cœur de votre activité de journaliste : Votre public actuel (je suppose), et en tous cas votre public "potentiel" (celui qui vous manque pour que l'émission soit pérenne) se distingue totalement de ce qu'il était sur France 5 par au moins trois aspects.
1) Il est généralement politisé voir "engagé" (sans pour autant que cet engagement soit forcément structuré).
2) Il est déjà bien informé avant de consulter le contenu de votre site.
3) Il est plus critique que celui qui tenait la zapette.
Ce que j'essaie de dire par là, c'est que vos sujets d'émission restent formatés "télé" et que vos invités ne sont qu'exceptionnellement issus de médias ayant un discours critique (je pose la question une deuxième fois mais à quand des journalistes d'Acrimed ou du monde diplo sur le plateau ?). On s'en tient effectivement le plus souvent à "décrypter l'actualité" en compagnie de ceux qui la font. Je pense que ce concept doit évoluer puisque ce travail de décryptage est souvent déjà effectué en amont par les internautes suffisamment motivés pour s'abonner a votre site.
Bref, ce qui conditionnera mon intérêt pour votre site, ce sera votre capacité à porter le débat un peu au-delà de cet espèce de jeu de dupe où à chaque fois on a l'impression d'apprendre ce qu'on savait déjà... ça passe par d'autres sujets, d'autres invités.
Eric
Je trouve que Judith a été extrêmement calme face à ce personnage, malgré la tempête que l'on voyait affleurer. Et le sac plein final qui reste fermé, je pense que j'ai à peu près le même ici. Colère maîtrisée de Judith...
Et colère partagée : j'en ai vraiment ras-le-bol de ces gens qui font de la merde, sont nuisibles, et trouvent toujours un tas d'excuses, de justifications ou de raisons pour se dédouaner.
Plus de responsabilité, plus de remise en cause.
Regardez l'attitude de P. B., regardez ses petits coups d'œil, ses sourires narquois, son assurance, regardez l'émission de Amar, sa gestuelle...
Une rédemption ? Une volonté de témoigner fidèlement ? Qui peut y croire ?
Maintenant, les crétins qui se prêtent à ce genre d'émission, en y participant, sont-ils à plaindre ? Non. Pas de candidats, pas d'émission. Pas d'émission, pas de tristes sires auto-proclamés journalistes (je rêve...).
Le but de tout ça ? Le pognon, la "gloire", l'ego, à n'importe quel prix, quitte à perdre sa dignité, le respect de soi, la qualité de son ego, d'un côté comme de l'autre, manipulateurs et manipulés.
Et le pognon (oui, je sais, ça fait deux fois).
Bien sûr, la phrase de Warhol sur la célébrité trouve dans la "tv trash" (j'ai du mal à lui attribuer la notion de réalité) sa plus "belle" incarnation.
Lire ça, aussi :
"Au XXe siècle, le problème de la production avait été résolu. Ensuite, ce fut le problème de la consommation qui affligea l'humanité. Dès 1950-1960, les produits fermiers et manufacturés s'empilèrent dans le monde occidental. On en donna autant que possible, mais cela constituait une menace pour le marché libre. En 1980, la solution momentanée fut d'en brûler pour des milliards de dollars, semaine après semaine.
Tous les samedis, citadins et citadines s'attroupaient en une foule sombre et rancunière pour regarder l'armée arroser d'essence [...].
Les jeux avaient un tout petit peu amélioré la situation. Les gens qui ne pouvaient acheter les coûteuses marchandises pouvaient au moins espérer les gagner. [...]
Graduellement, les prix que l'on pouvait gagner aux jeux passèrent des simples objets matériels à des "marchandises" plus réalistes : le pouvoir et le prestige. [...]
La désintégration du système socio-économique fut lente, progressive et profonde. À tel point que les hommes refusèrent de croire en l'exactitude des lois naturelles. Plus rien n'était stable ; l'univers était un flux perpétuel. Nul ne savait ce qui suivrait. Nul ne pouvait compter sur quoi que ce fut. La prédiction statistique devint populaire... Le concept de causalité disparut de la pensée humaine."
Philip K. Dick, Loterie Solaire, 1955 (!)
Quant aux déçus d'ASI, qui menacent de quitter le site ou/et de se désabonner à longueur de posts (interminables, pour la plupart, et très chiants, du reste, du style "je veux absolument avoir raison, et si vous n'êtes pas d'accord avec MOA, vous êtes un C..." ), mais qu'ils le fassent !!!
Je ne comprends pas très bien, s'ils sont si déçus que ça, qu'ils continuent à écrire, à écrire ... Surtout pour dire tous la même chose, ça ne fait guère avancer le débat...
P. S. : Navré de voir ici le nombre de personnes qui se laissent distraire par des abstractions et qui ne parviennent pas à retrouver le chemin du réel. Les belles âmes qui vont jusqu'à se draper dans leur Nietzsche ou leur Spinoza, au prétexte qu'il s'agit non pas de rire, de pleurer ou de maudire mais de comprendre, feraient bien de relever leur nez de leurs classiques ou de les relire sérieusement !
Bien que nous nous soyons déjà tous forgés un avis sur ce type d'émissions, je pense que oui.
c'est comme les films avec Louis de Funès, je ne les regarde plus car ils ne m'amusent plus. Mais je veux que les nouvelles générations puissent les découvrir.
Les nouvelles générations qui découvrent la télé réalité méritent d'être informées.
Et puis ce matin quand j’ai ouvert @si j’ai été littéralement « saisi » en haut et à droite de la page d’accueil, par ce visage de jeune femme exprimant toute la détresse du monde…. Et ça m’a brusquement rappelé une autre photo, au début de l’anti-manuel de français de Claude Duneton (je crois..) montrant « Une Belle Arrivée ». On y voyait ( j’écris de mémoire) un jeune noir courant, poitrine en avant et bras légèrement écartés.. Mais la page suivant nous montrait la même photo, câdrée plus large, sur laquelle on voyait qu’en fait la posture du jeune était le résultat de ll'impact de la balle qu’un blanc ( un policier ?) venait de lui tirer dans le dos…
Voilà. C'est tout.
Bon dimanche à tous.
Très complémentaires dans l'émission la mise à jour de ces techniques dans la « télé-réalité » et la déculottée qu'a pris ce minable pervers.
Je suggère pour continuer sur ce thème d'inviter « Le Président » lui-même – je ne parle pas du camambert, non, mais de celui qui s'est fait élire comme tel --. Daniel, l'interrogera poliment sur l'infinitif de son slogan « Travailler plus pour... » et lui demandera comment il fait pour bombarder les autres de son "amour", Justine lui rappellera au passage ci ou ça, l'air de rien, histoire de... et Judith... ah !.. je n'ose même pas en rêver.
En tout cas, bravissimo !
P. S. : Je ne comprends pas bien ceux qui ratiocinent sur l'inconvenance qu'il y a à défendre le respect de la personne et sa liberté, bref la possibilité d'une société humaine. Vous pouvez m'expliquer ?
Je ne m'intéresse pas à ce que pense Judith ou Daniel de l'invité, mais à ce que lui a à nous dire. Et il y avait des débats qui auraient mérité d'être approfondis au lieu de toute cette colère : qu'est-ce que le journalisme (pourquoi lui se sent-il journaliste ? Pourquoi faut-il avoir fait l'Ecole de journalisme et une carte pour en être ?), la tele-realite sur le service public (l'invité tente d'en parler mais ce qu'il dit est trop (in)acceptable et méprisé par Judith : se moquer de la connerie plutôt que de la misere) ? Pourquoi les candidats décident-íls de participer à ces émissions ?
"J'espère que vous avez pu vous faire une opinion par vous-même" conclut Daniel. Euh pourquoi ai-je l'impression que l'on a tendu vers le contraire pendant toute l'émission ? Pourquoi avais-je déjà grimacé en lisant la newsletter qui présentaint l'invité par un "quoiqu'on pense de lui"... Ce n'est pas la question.
ps : travailler dans le "journalisme" sans carte, à la pige, peut oui c'est vrai relever d'un statut précaire. Cela ne justifie rien mais le la vision élitiste du journalisme sous-jacente à l'émission fut un peu énervante...
"-Vous connaissez parfaitement les coulisses de france television, je pense que dans ce petit monde, s'il roulait pour quelqu'un vous le sauriez.
petit rictus, baisse les yeux, prend son stylo comme pour se donner une contenance "alors y'en a un je dois vérifier je me garderais bien d'en parler..."
-Soit on sait quelque chose soit on sait rien, si on le sait on le dit si on ne sait pas on ne dit pas"
Zut !
C'était le moment ou jamais de tester la technique secrète du 'c'est à dire?' !!
Et puis cela donne l impression que vous vous acharnez sur un petit maillon du systeme. J aimerai vous voir comme ca face au grand salaud du systeme, le probleme c est que bien souvent ils sont traites avec un certain respect ou vous n etes pas presentes sur le plateau.
Enfin sur le passage de la rencontre avec son amie, le fameux 1er regard, j ai du mal quand meme a imaginer que vous n avez jamais eut de telles pensees en voyant passer un homme. D ailleur je note l ironie puisque vous parlez de feminismes, mais bon nombres d entre elles revendiquent justement ce meme droit au 1er regard. Donc tout n est pas toujours aussi simple, mais encore une fois j apprecis votre moral.
Par contre j aimerai la voir s exprimer plus souvent sur le plateau d asi. Et sur des sujets autrement plus interessants, j ai l impression que l on vous donne la parole toujours pour apporter votre moral, sur des sujets de moral deja convenu a l avance par bien des gens. J ai notament souvenir de l emission sur la visite de Sarko/Carla en angleterre et le traitement ridicule des JT, bonne critique mais tellement convenu et evidente a bien des gens.
Pourquoi n etes vous pas presente par exemple, lors de l emission sur le traitement mediatique de gaza ? ou pour la venue de l ex patron de paris match ? ou celle sur Yves Bertrand ? Votre morale derange t elle pour ces emissions ?
J aimerai vous voir plus souvent sur des sujets plus importants, face a des personnes bien plus moralement coupables, donc ne pernez pas ca comme une attaque a votre encontre.
Maintenant sur le fond de l histoire, je trouve que tous ce debat sur la tele realite est un ecran de fume. Il permet de faire croire que l on peut denoncer les manipulations, que la critique est permise, et que la democratie s exprime. La on veut bien nous expliquer que les candidats sont filmes en gros plans, les yeux dans les yeux, musique pour faire couler la larme, et autres manipulations.
Bien sur, faire un arret sur images, par exemple d un des reportages de france television sur le 11 september dans complement d enquete : http://reopen911.info/11-septembre/la-croisade-de-france2-contre-l-internet-une-insulte-a-l-intelligence-et-un-pietinement-de-la-deontologie/ ou encore de decortiquer l affaire mediatique de dieudonne, et le racourcit que les JT en ont fait, la il n y a plus personne.
Continuons d ecouter Daniel nous dire, on est sur internet on peut tous se permettre, en ce disant c est genial... critiquons tous ensemble la tele realite, nous sommes libres, super!
Restons discrets sur les attaques constantent dans tous les medias qui sont faits a internet continuellement.
Le cas du reportage du JT de France 2 sur dofus est "exemplaire" a ce sujet, un jeu aux nombres de membres en plus assez anecdotiques, pour encore diaboliser internet.
Ils n ont meme pas le courage, dans leurs malhonnetes, de le faire avec un jeu comme World of Warcraft. Et les denonciateurs de ces faux semblants de manipulations pourront a l occasion sortir leurs drapeaux pour denoncer un tel reportage, tout en avalant des pilules bien plus amer sans que jamais on ne les enttendent s exprimer. Et continuous d avoir ce faux senblant de liberte critique...
Chez ASI aura t on le courage d allez plus loin, nous sommes beaucoup a attendre depuis un moment deja que l emission pousse plus loin son concept, dans les sujets, dans sa forme, mais surtout dans le fond! Et le forum reflete bien souvent cela. J imagine qu une grande partie des abonnes a asi sont des decus des medias traditionelles. Et comme vous le savez tres bien, quand nous sommes decus, ou pas satisfaits, on n hesite pas a allez voir ailleurs, ce qui a bien remplit votre fond de commerce. En ces temps ou ont aime a nous dire que Sarko est roi, il ne faudrait pas que vous oubliez qui a le vrai pouvoir, l abonne aussi est Roi! ;)
J ai conscience que la critique est dure, mais au moins elle est argumentee un minimum. En esperant revoir judith dans des emissions avec plus d importance morales.
Ca m'a de suite rappelé les réactions que j'ai eu quand j'ai interviewé le journaliste Arnaud Sagnard qui a écrit un livre où il dénonce le monde de la hype et la tyrannie des branchés pour le webzine Discordance. J'ai halluciné en lisant certaines réactions qui ont suivi, à croire que certains avaient tout lu en diagonale:
Arnaud Sagnard à propos de son livre Vous êtes sur la liste? Enquête sur la tyrannie des branchés
Enfin cela m'attriste un peu aussi de voir le représentant de la CGT par ailleurs toujours intéressant et clair, défendre la pub sur le service public qui est le moteur principal de cette course à l'audience qui abouti à des ignominies telles que l'île de la tentation. Ces émissions trash ne tombent pas du ciel ! Il y a un système qui les engendre.
Et pourquoi éviter le choc frontal, même si l'autre essaie malinement -eh oui Satanas- de se présenter en victime du doigt dans l'engrenage, comme le dit Judith, il avait parfaitement la possibilité de se désengager, d'ailleurs il le fait quand le rapport qualité-coût devient défavorable, coût moral et coût climatique (on ne sait quel est celui qui l'emporte).
J'interrogerais plus volontiers le choix de faire passer ce livre sur le plateau, certes il débine, mais sa posture est assez tordue, fallait-il l'inviter et se mettre ainsi dans le forçage moraliste ? DS joue un peu au marionnettiste dans ce contexte.
http://anthropia.blogg.org
Et si j'en crois une réaction de judith (un peu plus haut) Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales).
Dommage que ça ne soit pas passé sur le plateau, qu'on n'ait pas pointé ce phénomène récurrent. Que ce monsieur ait tout simplement utilisé ce joker de carrière comme tant d'autres l'ont fait. Moyen pour lui de subsister au rude hiver télévisuel et d'avoir une actualité (un printemps). Montrer sa gueule pour être grossier. Enfin, c'est une impression.
Quant au lynchage par Judith. Ah bon ? Je dois avoir une certaine empathie. Je suis habitué. Et j'ai trouvé ça relativement soft par rapport à d'autre occasions, surtout qu'ici on a affaire à quelqu'un qui plaide coupable. Mais je suis d'accord que ça s'enflamme un peu vite et que du coup on a peu le temps de vraiment creuser l'analyse.
Je suis choquée de vous avoir entendu dire "tirer un coup", semblant adhérer si rapidement aux représentations de cet invité.
Je sais dans quel monde nous vivons mais n'y a t-il pas d'autre expression disponible ? Et d'ailleurs quel besoin d'appuyer cet aspect sea sex sun and drugs en le traitant de manière superficielle et rigolarde, alors qu'il s'agit d'un sujet sensible et socialement fondamental ?
Par ailleurs je ne vois pas ce qu'il y a d'intéressant dans son bouquin, il suffit de regarder 1 fois l'ile de la tentation pour voir la technique du "c'est à dire", les ficelles sont bien grosses, le montage est transparent. Il faut qu'avec 12 jours de tournage ils arrivent à faire une dizaine d'émissions ! Il me semble que c'est une caricature du genre, et qui a pour cela quelque chose de fascinant.
Non seulement son bouquin n'apprend pas grand chose, mais sa présence sur le plateau non plus. Au lieu de lui poser des questions jusqu'à faire sortir quelque chose d'intéressant -ceci dit vu son black out suite à la question "êtes vous cocaïnomane et macho?", je comprends que vous vous soyez désespérés d'en tirer quelque chose- vous êtes restés focalisés sur sa personne. Il doit en être bien content.
PS : dans son délire de citations, peut être aurait-il fallu questionner la référence du titre à houellebecq, autre grand témoin-penseur de son temps ;) et nettement plus appropriée
J'ai appris au detour d'une reponse du syndicaliste que TF1 avait un cahier des charges, que celui-ci n'etait pas respecté, et que la concession devait etre renouvellée bientot, ou laisser place a un appel d'offre:
en voila de l'info ! ca meriterait qu'on en parle, non ?
Sinon il y a eu un petit tas de remarques inexplicites à un moment sur le mot "journaliste", mais le filmeur de reality-show a continué a se présenter comme journaliste jusqu'a la fin de l'emission.
Ca aurait sans doute mérité de creuver cet abces en definissant vraiment ce qu'etait un journaliste (ok, au dela de la carte de presse), et surtout en lui demandant en quoi il pensait cette definition appropriée pour son cas.
A part ça, Judith etait tres remontée, meme en se contenant. Je comprend l'idee de dire en bloc ce qu'on reproche pour laisser ensuite (mais apres) le contradicteur repondre (pour eviter que ca parte dans tous les sens). Mais vu les flammes de Judith, elle a du bol de tomber sur un petit gars poli, et pas un malotru fier et aguérri (comme Joffrin), incapable d'attendre serainement la fin de l'assaut !
Bref, dans ces circonstances, ou il faut reussir a lisser (enlever l'ad hominem pour se cantonner au non-émotif), ou il faut enregistrer l'analyse, ou alors il y aura d'autres itérations du syndrome Judith-Joffrin, frustrantes pour elle comme pour le spectateur (meme si ce coup ci s'est bien passé, et si dans le cas Joffrin la réaction adverse était innapropriée).
En tant que femme - je déplore d'ailleurs l'absence d'interventions de la gente féminine sur un des sujets où elles devraient être les premières à réagir - j'ai été touchée de vous voir affronter un des ces machos manipulateurs qui fait de son immoralité un commerce et je ne vois vraiment pas pourquoi on ne devrait pas lui faire un procès. Il faut croire que la plupart des gens ignorent l'influence des émissions de télé-réalité sur les jeunes téléspectateurs (dont les plus gros consommateurs sont les 15-24 ans).
Judith, Je rêve un jour de vous voir affronter BHL dit "l'empereur de LA MORALE aux habits neufs", réussir à le mettre face à ses mensonges (de ses rencontres avec Massoud, sa ceinture noire de judo, comment en Géorgie, il a pu écrire des affabulations sur des lieux où l ne s'était jamais rendu, etc.... etc....)
Oui, affronter cet "intellectuel universaliste" qui évoque bien souvent LA MORALE pour BROUILLER LES CARTES et pour des desseins peu dignes. J'imagine comme vous seriez capable de lui démontrer que sa soi-disant MORALE n'en est pas une et que même il devrait être jugé pour apologie de crimes de guerre.
Parce que, même si j'admire votre façon d'attaquer ce jeune immoral, il en est de bien plus terrible que lui et bien plus dangereux car sur les plus grands problèmes (ceux des guerres, par exemple,) on entend que leur son de cloche qui nous martèle et pour ceux qui ne sont pas avisés et qui finissent bien malgrè eux à être imprégnés de leurs discours manipulateurs, cela représente un bien plus grand danger.********** Leur immoralité est camouflée.*********
Et moi qui n'ai pas encore eu le temps de regarder l'émission!
Il y en a pour deux heures à lire tout ça.
Et la moindre des choses quand on écrit ici, c'est tout de même d'avoir lu ceux qui vous précèdent, non?
Le repentir sincère? je ne sais pas moi...une partie des bénéfices de son bouquin qui vont à une association ou même tout !
Mais les pseudo regrets mercantiles ça me faire ricaner.
Je regarde jamais les émissions trash,et lorsque que je lis mon programme de télévision préféré, je zappe dés les premier mots de présentation...
En lisant les première lignes sur LOST, j’ai mis mon veto sur cette série l’assimilant dans mon subconscient à « L’île de la Tentation », peut-être simplement parce que diffusée le samedi soir sur TF1 en prime time !
Heureusement j’ai pu voir les 88 épisodes, des 4 première saisons, en HD sur Free Home Vidéo, et j’attends avec impatience la saison 5.
- 1e partie: M. Téaldi "balance" une pique sur l'auteur du livre sur France Télévision, en disant "quand il était directeur de France 3 Alsace, il dépassait régulièrement les devis". Réaction de Daniel: "Et pan! Bon ben, il avait qu'à venir..."
J'ai beaucoup ri.
- 2e partie: ce qui "rabat son caquet" au 2e invité, ce n'est pas tant la réaction de Judith, qu'une certaine réplique de Daniel. Alors que notre M. Bartherotte nous fait croire qu'il est cultivé en balançant des noms célèbres (la culture c'est comme la confiture, et un type qui confesse être entré dans ce système par facilité pour devenir "journaliste", donc sans faire d'études... Bon, s'il était intelligent et cultivé, il n'aurait pas eu besoin de ça, à mon humble avis).
Daniel - "Après Paul Valéry, Céline, Obama, ça fait du lourd pour le plateau...
L'invité (qui ne comprend pas le second degré) - Je peux encore: Albert Camus, Saint-Exupéry...
Daniel - Allez encore... Non mais c'est pas la peine, on n'en a pas besoin, franchement!"
Sinon, j'ai trouvé pertinent de mettre les 2 invités et les 2 livres en parallèle: ou comment, d'un côté, s'offusquer que l'on paie des chaussures de montagne aux journalistes faisant un reportage sur le terrain, et de l'autre, dépenser des mille et des cent à produire des horreurs pareilles! Mais où est le gaspillage à votre avis?
Dernière remarque: en parlant de l'île de la tentation, dommage de ne pas avoir reparlé de ce sujet-là et de la question du statut des candidats, "chair à canon" de la télé-réalité. Après tout, s'il fallait vraiment les payer, ce serait peut être la fin de ce concept, plus sûrement que le livre de M. Bartherotte...
Invitez plus souvent des monstres, ça donne du piment. Car pour mettre une croix sur les belles nanas, le soleil, et le pognon facile faut vraiment être bizarre. Puis j'aime bien quand JB fait ses gros yeux. C’est juste des programmes de TV divertissants un peu nuls, très lucratifs, et sans effet nocif, je pense, pour ceux qui regardent (un peu plus pour ceux qui participent)
Le livre a au moins le mérite de montrer les méthodes employées au plus grand nombre, ainsi chacun peut regarder ces émissions pour ce qu'elles sont vraiment, du «divertissement».
Les personnes volontaires à ce genre d'émission que je ne regarde pas, il s'en trouvera toujours et toujours plus, si vous voyez ce que je veux dire, la crise aidant, l' argent se trouvera pour ce type de télévision ! L'audience est de toute manière au rendez-vous ! Alors pourquoi se priver de recettes publicitaires dont le montant diminue dans les budgets des sociétés de télévision.
sarko nous montre où il ne faut pas regarder, le fourbe voit bien l'intérêt représenté pour lui même par ce genre système, où les personnes placées en concurrence avec l' appât du gain, une forme de notoriété vite éphémère ensuite, sont les explorateurs de ce nouveau monde d'où Fraternité, égalité, liberté sont les premières victimes.
Que j'ai vu ce matin tres ( trop, sans doute ) tot, seule periode un peu calme...
Ne m'attendant jamais a rien de precis, je ne peux qu'etre surpris a chaque emission, et la, non seulement la surprise etait au rendez-vous, mais sur un sujet concernant la tele-realite et la manipulation, je suis suis fait completement manipule.
Heureusement, vu l'heure tardive, puis surtout le nombre de messages systematiques de yannick G., je n'ai pas eu l'energie de repondre.
En passant, ce que je trouve le plus enervant avec les messages de yannick G., c'est que leur systematisation et leur nombre detruit totalement le sens profond qui se trouve etre proche de ce que je pense egalement, mais maintenant des que je vois ce nom en titre du message, je suis tout aussi systematique, et je skip completement, au risque de passer a cote d'idees interessantes.
La repetition ne fonctionnant generalement ( et encore, pas toujours ), que dans le genre comique.
Ceci etant dit, revenons en au fait.
Premiere partie de l'emission : classique, tres bine, meme si les @sinautes qui visitent le site regulierement avaeint deja eu connaissance des sujets traites. Par contre, la presentation tele de ces sujets donne toujours un cote nouveau et tres dynamique.
Seconde partie : Du grand @SI classique, ayant un interlocuteur connaissant le sujet, sachnat s'exprimer et presentant des faits dont nous ne sommes pas forcement au courant. Seulle ombre au tableau : l'auteur du bouquin ayant refuse l'invitation, cette partie a due etre ecourtee, et je suis personnellement reste assez sur ma faim, car cette partie aurait tres bien pu durer une heure et continuer a etre passionante.
Troisieme et derniere partie : C'est la que je n'ai pas compris ce qui se passait reellement, et heureusement que j'ai ete oblige de faire un second visionnage.
On nous presente un sujet sur les dessous de la tele-realite, et nous nous attendons donc a apprendre certaines choses sur les fonctionnements de cette tele-realite. Je pense que 99% des @sinautes sont tout a fait conscients du danger de cette tele realite. Je me dis "chouette, on va peut-etre apprendre un peu plus les mechanismes utilises, ce qui va nous permettre de combattre encore mieux cet outil d'abrutisation".
Petit montage classique @SI, quelques premieres explications sur des mechanismes de base, alcool, larme, manipulation de candidats choisis justement en fonction de leur impossibilite a se defendre contre la suggestion, plutot qu'une ecriture des episodes etc.
Et tout d'un coup intervention de Judith
Et nous apprenons que :
1. Philippe Bartherotte se considere serieusement comme un journaliste. ca commence a m'agacer,
2. Qu'il se compare a un "enfant abuse". La je sors franchement de mes gonds, dois meme fair "pause" aller prendre un verre avant de continuer.
Je me calme, je continue. Et la, c'est la que je ne fais pas gaffe : au lieu de garder a l'esprit que le jeune homme en question vient d'avouer son plaisir a manipuler d'autre etres, son manque evident dans les premieres minutes de remords par rappord a ses "victimes" ( et justement que sait-il vraiment de l'etat de "victime" apres l'extrait lu par Judith ? )
Et voila que l'emission ressemble a une mise a mort personnelle, on a l'impression que cela derape, que c'est en dehors du sujet du traitement des medias, qu'il n'est pas si mechant que ca apres tout : il s'est fait avoir par les "lumieres" du show biz : ca peut arriver a beacoup, puis il est sympa : il est tellement "mal a l'aise" qu'il doit se "forcer" a essayer de montrer qu'il n;est pas si bete que ca : il va donc donner de malheureuses references litteraire etc. Et le clou : on n'oublie surtou pas d'annoncer en vitesse avant que l'emission se termiine que en plus il prend des drogues, et donc vraiment qu'est-ce qu'il n'est pas bien. Et puis qu'est ce que l'equipe d'@SI ne fait pas pour le descendre.
Apres tout il a quand meme bien denonce certains mauvais cotes de cette tele realite qui pourri notre societe, non ?
non ? !?
fin du premier visionnage.
Un peu perdu, perplexe par rapport a ce que je viens de voir.
Pas le moment de dire ce que je pense.
Je vais lire le bouqin que je viens finalement de trouver.
Ce matin, je veux partager ce que je pense.
Mais comme ce qui me reste du visionnage est assez flou, je decide de re-visionner l'emission.
Et c'est la que je m'apercois qu'en fait : j'ai ete totalement manipule par Bartherotte qui a fait ce qu'il sait faire de mieux apparement. Et il me semble que de maniere incroyable a certains moments Justine, Judith, et Daniel se sont en fait egalement "fait avoir".
Ce message est deja trop long pour que j'aille dans les details : mais Bartherotte a en fait "controle" l'emission de maniere parfaite pour justement retourner la situation et faire croire qu'il etait ce que Judith tres justement mettais en cause : une victime.
A tous ceux qui ont ete "choques" par la "violence" de l'attaque contre Bartherotte, regardez une seconde fois l'emission, avec un peu de distance, et vous risquez d'etre assez surpris.
Tres fort Bartherotte !!
Malheureusement
Mais émission très intéressante cependant! Elle m'a fait réagir de bout en bout, et m'a effectivement appris pas mal de choses. Je suis donc bien content 1- que vous ayez maintenu l'invitation au syndicaliste de France2/France 3 pour tout de même évoquer le premier livre 2- que vous ayez eu l'idée d'inviter l'autre auteur et 3- que vous ayez choisi Judith pour lui faire face (même si elle eut pu être un peu moins directe).
Vivent les émissions bancales (tant qu'elles ne le sont pas systématiquement!)
« Que serait Kubrick ou Godard sans le montage ? »
Justement c’est l’absence de montage qui fait l’originalité de cette émission.
D’ailleurs Daniel le rappelle souvent aux invités « c’est une émission SDF [Sans Durée Fixe] », ce qui permet de donner la parole aux invités et de les laisser s’exprimer sans contrainte.
Le montage est justifié lorsque l’émission est formaté dans le temps. Ce qui était le cas sur France 5, mais pouvait créer des hésitations dans l’esprit du téléspectateur. Pour cela l’émission était visible sur france5.fr en intégralité.
Le montage fait toute la différence entre une émission sincère et une émission racoleuse (je pense à Mireille Dumas et à son émission dont j’ai oublié le nom).
Quelques trucs [s]pour faire un bon montage[/s] racoler large.
- Supprimez les réponses des invités pas favorables à l’animateur
- Transformez complètement les propos de l’invité
- Permettre à l’animateur de développer son ego
- Ajouter des inserts, soit d’images prisent à un autre moment, soit tournées spécifiquement pour cette occasion… par exemple le public qui rit à une blague de l’animateur est montré comme réaction à un propos sérieux de l’invité
- Enregistrer des question perso, pour faire croire à un interview alors qu’il s’agit d’une conférence de presse (cf. PPDA et Castro)
Cela pourrait faire l’objet d’une émission d’asi.
Un autre truc pour les émission en public (surtout les débats politiques), placer derrière l’invité (ministre ou député).
- Pour le camps adverse, placer des figurants qui vont hocher la tête négativement et prendre un air offusqué ou de mépris
- Pour le propre camps de l’invité, placer des amis qui vont hocher la tête positivement et prendre un air rassuré et confiant.
Pour ces raisons je regarde rarement ces émissions.
Stan 1000g
J'arrête de lire les comm à partir du tiers, mais une constante tout de même: Judith aurait perdu son calme.
Come ce n'est pas ce que j'ai vu moi, mais bien qqune qui maîtrise son agacement (et plus) je pense immédiatement au double standard:d'un homme on aurait parlé d'une légitime indignation, argumentée etc.(cf Royal qui sort un bouquin de scuds, elle en prend -encore- pour son grade)
Quant à l'animatuer dont le livre était discuté, ce dernier reflétant exactement les états d'âme (mais faut il la perdre pour gagner mammon?)de son auteur, il le dit lu-même, il était fatal que sa personnalité vînt sur la table.
Qu'il ait été et soit toujours macho est une évidence: sa pratique conversationnelle dans un débat où se trouvent des femmes contradictrices le trahit, sans même parler du fond, ses pseudos arguments d'autorité, son honnêteté/véracité, sa référence au monde pourri, blah blah, bref exploitation de son narcissisme.
A part ça, je ne suis pas sûre que ce bonhomme méritait tout une moitié d'émission d'@si.
Quant au bouquin sur la 'gabegie' dans France Tele, ma foi, il y en a ailleurs, pourquoi pas là?
Mais une telle artillerie lourde à ce moment ci pose question quant aux motivations (enfin non, n'en pose pas..) et en effet, mérite enquête et établissement de vérité, j'espère.
Si Daniel Schneidermann a invité Philippe Bartherotte c'est parce que ce genre de témoignage (qui a pris la forme d'un livre) est rare, et qu'il peut être intéressant que l'invité s'exprime afin de mieux comprendre la fabrication, les coulisses, d'une émission de télé réalité.
Le problème c'est que, en face de l'invité, il y a Judith Bernard -que j'apprécie- qui a lu un livre qui lui a manifestement déplu.
D'un côté, Daniel Schneidermann s'intéressant à la fabrication d'images de télévision et de l'autre, Judith Bernard, s'en prenant à l'auteur d'un livre que visiblement elle n'aime pas.
Dans cette affaire, moi, simple téléspectateur, je peux suivre quand il est question de l'émission de télé réalité mais je ne peux être que désappointé quand il est question du livre, de son contenu ou de savoir si l'auteur est macho ou pas. Le livre ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse c'est la parole de quelqu'un sur son travail. En l'occurrence, la télé réalité.
C'est dommage que cette émission ait pris cette tournure.
C'était, si j'ose dire, Le masque et la plume alors que j'attendais Combien ça coûte…
Pour moi, émissions très intéressante et très instructive.
J’ai failli ne pas la regarder à la télé après avoir lu les commentaires et regarder des extraits.
Comme Daniel, j’ai appris des trucs que j’ignorais…
Comme Daniel, je croyait ce type d’émission scénarisés (mais je l’ai jamais regardé) me souvenant de la première émission de télé réalité du PAF « Loft Story » en 2000 sur M6.
Pensant faire une étude psychologique et sociologique, je m’étais abonné pour la regarder 24h/24 afin de mieux comprendre les mécanisme piskologique in-situ.
Inutile de vous préciser que je n’ai regardé que 3 fois pour me faire une opinion et regretter ma contribution financière et ma participation à ce type de programmes.
Alors, Daniel, si vous êtes surpris, surprenez-moi, surprenez-nous, et continuez ces émisions d’analyse qui sont bien conforme à l’esprit ASI.
Daniel continuez à nous parler de la bible (sans B majuscule).
« Dans la terminologie des séries télévisées, une bible est un document réunissant l'ensemble des informations concernant les personnages d'une série donnée (biographies, profils psychologiques, habitudes vestimentaires, évolutions possibles des protagonistes, etc.). La bible sert à consigner par écrit toutes ces informations afin que chaque scénariste puisse écrire des épisodes qui soient en accord avec l'univers fictif où évolue l'histoire, et sans erreur de continuité. »
Daniel poursuivez votre quête du Saint Graal audiovisuel.
Mais attention « Nul n’est prophète en son pays. »
Stan 1000g
Vous parlez d "un agent du système", "confession", "bassesse morale", "expiation", "adouber", "ne pas se tromper d'ennemi", "immoralité", "je n'ai pas à montrer de l'indulgence", "je venge les femmes, je l'assassine" ...
Quelle est votre conception de votre travail sur ce plateau: juge ? inquisiteur ? militante ? Quelle élément d'analyse intéressants pour le spectateur apportez-vous ? Ainsi, vous considérez les invités comme des ennemis à assassiner. Et l'opportunité qui vous est offerte de vous exprimer sur ce plateau serait une tribune pour venger les femmes ?
Tout ceci est à mon sens exactement ce qu'ASI devrait ne pas faire et je me demande s'il ne faut trouver là une explication toute simple à l'hémorragie d'abonnements.
Je tiens donc, en mon microscopique statut d'abonné à trente balles, à me DESOLIDARISER ce cette conception du "journalisme" (que je tiens pour un anti-journalisme) et inciter la direction d'ASI à redresser la barre vers un vers travail d'information, d'analyse et d'enquête.
Sur ce, à vous Cognac-Jay, pardon yannick G.
Juste que j'ai bien rigolé à la vision rousseauiste du "journaliste" PB : l'individu seul est bon, mais en groupe sous contrat audimat qu'est-ce qu'on peut devenir cons ! En tout cas, on voit tout suite sur ce forum ceux qui pensent qu'il a eu raison d'en profiter ou abuser, contre les dogmatiques moralistes.
Quant à ceux qui voudraient en savoir plus sur les techniques de torture des candidats, je me pose un peu des questions, en tout cas on a eu suffisamment d'échantillons il me semble : en clair, pas besoin de tout connaître des pratiques de Guantanamo pour fermer le camp, rien que de savoir qu'il est situé dans une zone de non-droits devrait être suffisant... Mais je m'égare.
Enfin un débat tranché! Car pour moi, France Télévision Global International Broadcasting ferait mieux de passer de temps en temps "le procès de Nuremberg" plutôt que de participer à la grande mécanique de lessivage "tous coupables" en espérant éviter les foudres de quelques personnes pour qui le siècle des Lumières nous a remis sur le droit chemin : il y a un moment où la gestion actuelle de la pénurie des crédits publics doit savoir s'arrêter. Tout n'est pas excusable, si ?!
Cela étant dit je continue à penser qu'il y a des sujets beaucoup plus intéressants.
NB. Il y a un truc que je ne comprends pas (ou ne sait pas) : n'y a-t-il pas de montage des émissions ? Pourquoi ne pas couper PLUS, enlever le gras ? Pourquoi ne pas filmer plus longtemps, faire sortir et rentrer des invités (si le plateau est trop petit pour les contenir tous) et garder le meilleurs ? Le montage n'est pas forçément mauvais en soi, c'est l'utilisation qui en est faite qui peut être perverse. Que serait Kubrick ou Godard sans le montage ?
LE fait que chaque post donne son propre score du "match" montre que l'émission est partie à l'envers : il n'aurait pas du y avoir de match. On aurait pu avoir un match avec un des producteurs, mais pas avec un pion du système qui arrive en plus en ayant déjà tout raconté.
Lui faire son procès à 3 contre un sans même un avocat pour le défendre n'était pas du meilleur goût. Moi j'avais plutôt envie de dire "paix à son âme". Parce qu'à le voir se tortiller sur sa chaise et passer de la guerre en Irak à Camus et Celine dans la même phrase on se dit que la poudre blanche n'est pas si occasionelle que ça. Mais où qu'elle soit ça le regarde et heureusement qu'il a refusé de vous dire s'il était cocainomane avant la téléréalité sinon votre plateau devenait téléréalité.
Bref, cette émission n'est pas la meilleure mais comme on vous aime, vous êtes déjà pardonnés.
Je suis abonné depuis le début à @si, pour avoir accès à des analyses sur le fonctionnement de l'information. Je ne prétends pas vous imposer ma conception de l'étude des médias, mais je tenais à vous dire, comme beaucoup d'abonnés je crois, que la perspective adoptée lors de cette émission me semble improductive et inintéressante.
Je ne regarde pas votre émission pour assister des indignations ni à des jugements moraux mais pour entendre des réflexions les plus objectives possibles. Même si je conçois que votre projet implique un engagement, avoir passé un temps si long à discuter de la moralité de votre invité a empêché que le fonctionnement de la télé-réalité soit exposé aussi précisément qu'il aurait pu l'être.
Par ailleurs, je trouve votre travail excellent. Bon courage.
Je plains Judith qui a été « tourneboulé » par la lecture du livre.
Mais bravo continuez ce combat contre Holopherne.
C’est pas la première fois que je la voie monter la voix sur des sujets socio-humanitaires.
J’ai l’impression qu’elle est trop sensible et pas préparée aux dures réalités de cette Vie et la connaisance de la faune la composant.
Il faut connaître le BIOTOPE des téléacteurs, et être plus Ethologue que Sociologue ou Psychologue.
Ne pas confondre Téléréalité et Teletubbies, bien que ces émissions antipodiques obéissent aux mêmes lois pyskologiques.
Pour information Philippe Bartherotte,est bien une victime expiatoire lui même victime du Syndrome de Stockholm.
Le Syndrome de Stockholm n’est qu’une reformulation du Triangle infernal ou Triade victime-sauveur-persécuteur de la Soumission à l’autorité.
« De Persécuteur, il est passé à Victime, mais au lieu de se placer en victimes qui ne fait qu’obéir aux ordres (cf. le Procès de Nuremberg), il veut, sincèrement, expier son erreur et devient ainsi la Sauveur [par son livre] des Victimes… mais devenant ainsi le Persécuteur des Persécuteur précédent qui deviennent Victime (comme M6 qui veut lui faire un procès en diffamation).
Comme il se croit journaliste son côté expiatoire passe par la phase mercantile… pourquoi lui en vouloir.
Souhaitons lui une longue carrière conforme à ses espérances et à son éthique de journaliste auto-proclamé. »
Attention il y à loin de la coupe aux lèvres et de la théorie à la réalité, statistiquement les Judith sont nées en 1970, année où ce prénom a été le plus donné, soit 326 fois.
Stanley MILGRAM
Je ne regarde plus ces émissions depuis que j’ai vue (et compris) comment Jean-Luc Delarue c’est transformé en passant de Canal+ à Antenne2 de Sauveur en Persécuteur.
D’une émission « familiale » La Grande Famille à une émission de télé-trash « Ça se Discute »
(Je mets Mireille Dumas dans le même lot)
La « manipulation mentale » est le fond de commerce de ses téléacteurs.
Stan 1000g
Peu de chose à rajouter, mais je constate que de nombreux @sinautes et nombreuses @sinautes pensent comme moi (ou que je pense comme eux), et disent avec plus de facilité ce que j’ai du mal à exprimé correctement.
Luru
« Ce serait bien si on pouvait avoir des émissions de journalisme et pas des leçons de morale. Ca sert à quoi d’inviter un témoin/faiseur de téléréalité si c’est pour le mettre en posture d’accusé et ne laisser aucune place au contenu ? On s’en fiche de ce que vous pensez de la téléréalité et de ce gars, on est assez grand pour fonder notre propre opinion. Ce qui nous intéresse c’est que vous rendiez intelligibles les mécanismes qui sont derrière le sujet que vous prétendez traiter.
Je précise que je n’ai jamais regardé aucune émission de téléréalité. La manipulation et les fonds de poubelle ne m’intéressent pas, pas plus que la posture de juge supérieur drapé dans sa vertu de Judith Bernard. »
Laurent
« En fait, je me moque aussi de la télé-réalité. Il suffit de 2 secondes de réflexion pour comprendre que tout ça n’est que manipulation et exploitation de la connerie.
Pour le reste, lisez des bouquins de psychologie [comme ceux de Stanley MILGRAM] si cela vous amuse, mais, s’il vous plaît, épargnez-nous,cette moralisation visqueuse !
L’affiche était toute écrite ! Il faudrait faire un jour un décryptage d’asi... »
Yannick G
Un exemple anthologique de la pensée hérétique d’Arthur (pas celui de la télé…).
Une seule remarques de ma part :
« Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
Stan 1000g
J'ai regardé et écouté la première partie de l'émission avec plaisir et intérêt. En revanche, je n'ai pas pu aller au bout de l'émission. L'auteur de ce livre m'a tapé sur les nerfs. J'ai arrêté là.
Je ne sais pas si M Bartherotte est un macho, mais ce qui est sûr, c’est que c’est un jouisseur.
On le perçoit très bien, rien qu’à son débit de parole, véritable diarrhée verbale.
Un jouisseur intelligent d’ailleurs, mais sans retenue ni limite.
Il ne sait pas s’arrêter.
A la question de savoir pourquoi il est passé du camp de l’adhésion à celui de la dénonciation, la réponse est qu’il n’a pas changé de camp.
Il est dans la continuité de sa jouissance, peu importe le terrain.
Quelque part, Judith s’est fait avoir en pensant le mettre sur le banc des accusés.
C’était participer activement à sa jouissance.
A la question de savoir si les participants de ces jeux télévisés sont des victimes ou non, la réponse est de même nature.
Peu importe qu’ils aient été manipulé et peu importe leurs intentions affichés, vertueuses ou non.
Ils sont venus, comme M Bartherotte, pour en jouir et exhiber leur jouissance.
Je ne crois pas qu’il n’y ait là ni victimes, ni bourreaux.
Pas davantage d’ailleurs, chez le téléspectateur qui décide de regarder.
Il y a juste un théâtre qui a besoin de croire en des victimes et des bourreaux.
Je pense que Judith a fait l’erreur d’y ajouter la pièce manquante : le juge.
Et cela, peu importe qu’elle ait raison ou non sur le fond.
Bon, ok, elle s’est fait piéger, mais tout ceci n’est pas bien grave, hormis peut-être une atteinte à son amour-propre.
Qu’on le veuille ou non, il existera toujours des gens pour qui l’attrait de la jouissance leur fera prendre des risques inconsidérés, au-delà de toute réalité et de toute prudence.
Ce qui est plus ennuyeux, c’est bien sûr que tout ceci puisse se retrouver sur le service public.
Il n’est pas fait pour ça.
Cordialement,
Kahef.
je suis un peu déçu aussi comme de nombreux webspectateurs de votre émission. Je vous suis depuis le début des aventures et je dois dire que je suis surpris pour la première fois d'un tel manque de discernement entre le procès d'une personne et l'objet du débat. Seule une personne s'en sort bien... le syndicaliste de France Télé, pro de la langue de bois. Avec la position que vous tenez dans l'espace médiatique et l'oxygène que vous nous donnez, je trouve qu'il est normal qu'on vous le fasse partagez (enfin Je du moins...).
A bientôt pour la suite.
Guillaume
Je suis musicien Intermittent du spectacle depuis plus de dix ans, avec un bon paquet d'employeurs différents, associations, mairies, centres culturels etc. Il est très difficile pour nous de réussir à se faire déclarer au moins 43 fois en 10 mois et demie, on nous a sans cesse mis des bâtons dans les roues pour faire diminuer le nombre d'intermittents dans le spectacle vivant.
Comment peut-on supporter que les entreprises de l'audiovisuel détourne à ce point l'argent de la solidarité interprofessionnelle pour que des types embauchés par un seul employeur toute l'année, qui devraient de ce fait être en CDI, se la coule douce sous les palmiers ?
Une émission sur le détournement du système d'intermittence par TF1 et consorts, avec les mêmes intervenants serait surement plus palpitante, et jetterait un beau pavé dans la mare.
Mais vraiment.
J'ai trouvé cette émission très décevante, et même frustrante.
On nous annonce 2 sujets, qui auraient pu être intéressants. 1er problème : les 2 sujets n'ont absolument rien à voir, on pressent que ça va être difficile de faire dialoguer les intervenants. Et au final, on a bien une émission coupée en 2 entre les 2 thèmes, sans lien, sans fil conducteur.
1ère partie : Jean-François Tealdi et la critique du livre de Francis Guthleben. Durée : à peine 15 minutes. En regardant cette partie, on voit surtout un Daniel très pugnace, qui coupe son invité à chacune de ses réponses sans le laisser finir son raisonnement. Quel est l'intérêt d'inviter quelqu'un, de lui poser des questions, si c'est pour ne pas le laisser répondre ensuite ? Incompréhensible. Au bout des 15 minutes, je suis frustrée car je n'ai pas appris grand chose et la coupure pour le moins abrupte de Daniel vers sa seconde partie me laisse vraiment sur ma faim.
Et là une magnifique transition quand Philippe Bartherotte annonce qu'il veut commenter cette première partie et que Daniel lui répond avec son air jubilatoire : "Oui mais allez-y on est sur Internet vous pouvez tout dire..." (je ne suis pas certaine que Jean-François Tealdi ait vraiment eu ce ressenti lors de son intervention). Philippe Bartherotte s'emballe alors un peu, et Daniel l'arrête avec un : "Non non non on va pas partir dans... Bon d'accord, faut pas déconner. Alors, votre livre...". Alors, faudrait savoir !
On est sur internet et on peut tout dire, ou pas ? Daniel, par pitié, arrêtez d'essayer de nous faire croire que votre émission est une espace de liberté de parole extraordinaire, vous qui ne cessez de couper vos invités ou qui les empêchez de développer leurs idées lorsqu'elles ne sont pas compatibles avec les votres. Les @sinautes ne sont pas dupes et pourraient bien sanctionner cette manipulation un jour ! (Demandez à ceux qui ne se sont pas réabonnés...)
2ème partie d'émission : monsieur Bartherotte et son témoignage sur la téléréalité. Cette fois, c'est aas loin de 40 minutes de plateau qui sont consacrées au sujet. Est-ce à dire que les coulisses de la téléréalité sont 2,66 fois plus intéressantes que celles de france télévision ? Allez savoir. Cette fois l'invité peut parler, longuement, et déballer son plan com' en long, en large et en travers. Son contradicteur : la pauvre Judith, absolument pas dans son élément, qui a du pour préparer l'émission se taper un bouquin sur un univers qu'elle exècre. Elle essaie alors de faire ce qu'elle a l'habitude de faire, et dans lequel elle excèle : une critique littéraire, qui se transforme assez vite en critique de l'auteur.
Malheureusement, une critique littéraire d'un livre de témoignage, ça n'a jamais vraiment grand intérêt, ce type de livre étant écrit pour véhiculer des idées et pas des figures de style.
Quant à la critique de l'auteur, Judith est trop en colère pour que ce soit constructif. Il était intéressant de mettre monsieur Bartherotte devant ses contradictions, de montrer que dénoncer la téléréalité est avant tout un moyen pour lui de se mettre en avant, bien qu'il s'en défende. Mais le ton virulent de Judith empêche tout débat. Peut-être qu'un autre chroniqueur aurait été plus à sa place pour travailler sur ce sujet, laissez à Judith des sujets plus intéressants, elle les traite beaucoup mieux.
Finalement on retient de cette partie qu'il y a eu un clash (ça nous rappelle l'émission avec Naulleau),qu'on a beaucoup parlé de la vie sexuelle de Philippe Bartherotte (et pourtant, qu'est-ce qu'on s'en fout qu'il se tape des "bombes" et qu'il soit tombé amoureux de Jeanette !) et qu'on a eu un magnifique plan com' et une super pub pour son livre. Pas de décorticage du fonctionnement de la téléréalité, pas d'analyse de la com' de Philippe Bartherotte. On se serait presque cru chez Ruquier, les rires du public en moins. Est-ce que ça méritait vraiment d'en faire un sujet d'émission ???
Conclusion : une première partie sur un sujet intéressant, mais bâclée et improductive parce qu'on ne laisse pas l'intervenant s'exprimer, une deuxième partie qui n'a rien à faire sur @si parce qu'on n'y analyse pas grand chose, avec une des meilleures chroniqueuses du site forcée de s'exprimer sur un sujet qui lui sort par les yeux.
Vous avez bien fait, cher Daniel Schneidermann, de couper court si rapidement à l'émission. A quelques secondes près, j'ai vraiment craint pour le petit pseudo journaliste qu'il fit face à une Judith Bernard tératologisée en Hydre de Lerne!
Plus sérieusement, je m'interroge sur l'intérêt d'inviter ce genre d'invité dans le dispositif que vous mettez en place: celui-ci n'avait aucune légitimité à vos yeux, et ce avant même qu'il ait pu ouvrir la bouche. A partir de là, il est difficile pour lui de vous (et de nous par-dessus votre épaule) apporter quelque chose d'intéressant.
Le petit gaillard à la rhétorique assurée du départ a, en effet, très vite laissé place à un petit m*****, forcé par la déesse de la vertu (et quelle déesse!) à se retrancher derrière Albert, Paul et Jacques. Cela ne lui laissait aucune chance de nous parler d’autre chose de plus intéressant que de son machisme avéré ou non, de sa vision du monde où Obama, Ben Laden et les publicités pourrissent notre conscience morale.
Une émission pour rien en somme. D’autant plus qu’à la fin de celle-ci, j’ai personnellement un peu oublié ce que racontait le premier invité. A quoi bon donc convier deux personnes si le discours de l’un détourne du discours de l’autre ?
Amok.
Quant à l'intervention de Judith, oui, il était nécessaire de rappeler que l'invité avait été du côté des bourreaux et cela pendant 7 ans. Le problème est qu'à force de se focaliser sur ça, on en a oublié le sujet (on a peu parlé de la téléréalité finalement après son intervention, ce qui était peut-être son but vu qu'elle déclarait en préambule qu'elle ne voulait même pas en entendre parler).
Ceci dit, il a eu une réponse intéressante qui consistait à demander à Judith si il était exclu à vie pour avoir fait ce qu'il a fait. J'y vois plus personnellement un type qui n'ayant pas fait d'étude et pleins d'images de réussites stéréotypées (belles femmes, belles voitures) voit un moyen rapide et facile de se faire de l'argent et d'accéder au succès. Quitte à jouer le rôle du salaud et à s'y complaire. Si on ne donne pas la parole à ces gens-là, on risque de passer à côté de beaucoup de choses quant aux mécanismes qui les fait faire ce qu'ils ont fait. Pour ce qui est est des mécanismes qui fait adhérer les gens à ce genre de spectacle, il faudra attendre une autre émission.
SInon, "La tératologie est bel et bien l'étude des monstruosités physiques. " Oui, c'est aussi ce que me dit le Robert, il n'était donc peut-être pas nécessaire d'employer ce mot que personne ne comprendrait. Surtout que la distinction entre "freak" (anglais) et tératologie était plutôt vaseuse. Mais bon, à côté de ça, l'invité a essayé de citer tous les auteurs qu'il connaissait d'un air de dire: oui, moi aussi, j'ai de la culture : )
il ne faut pas shooter les whistleblowers (au moins si l'on est intéressé de connaître la réalité plus que de conforter ses préjugés)
J'étais habitée par une noire colère, c'est vrai : j'avais lu, intégralement, le livre de Bartherotte, ce qui peut plonger dans des états peu recommandables. J'avais devant moi un agent du système - celui de "l'exploitation de la connerie, voire de la misère" - qui a prêté ses forces, son habileté, son sens de la manipulation, son air faussement angélique à cette grande machine décérébrante qu'est la télé-réalité (un vrai crime contre l'humanisme, à mes yeux).
Certains jugent son repentir "courageux et sincère". Courageux ? Il ne dénonce le système que parce qu'il en est rejeté, n'y a plus sa place pour avoir pété les plombs (pour des raisons "amoureuses" - il faudrait nuancer, et non morales) - comme il le dit lui même : il était "carbonisé" à la télé. Sincère ? Quand il décrit maintes fois dans son texte comme il trompait, manipulait, dupait ses "candidats" ? Comme il "pleurait" même, parfois, "pour les faire pleurer"... Il a réussi dans ce système en vertu de cette stupéfiante duplicité, de sa capacité à mimer l'empathie alors qu'il n'éprouvait, il le confesse lui-même, aucune émotion face aux candidats qu'il dupait.
J'avais devant moi un individu qui avait fait commerce de la bassesse morale, pour aucune autre raison qu'il trouvait ça, je le cite "bandant" (le soleil, la dope, la baise), "jouissif" (de "pouvoir pénétrer dans le cerveau de quelqu'un"). Qui programmait aussi son expiation, sur le mode le plus cynique qui soit ("se racheter une conduite, un jour, en faisant des documentaires, pour le service public") : quand nous l'avons en plateau, il est toujours dans ce programme, et nous en devenons complices. Pas question pour moi de l'adouber : il veut sa place au soleil, a juste changé de soleil, je lui refuse celui sous lequel je me tiens, moi, depuis toujours : celui de la morale.
Oui, donc, et on me le reproche aussi, je parle au nom de la morale, au nom de la vertu. Je n'en ai pas honte, ne considère pas que ce soit une faute, une erreur, un dérapage. Je pense que c'est une forme de rigueur intellectuelle que de n'en pas rabattre sur les exigences de la morale, et de ne pas se tromper d'ennemi. Quand j'ai en face de moi un individu qui s'est fait l'agent d'un système immoral, à la faveur de sa propre immoralité, revendiquée, je n'ai pas à montrer de l'indulgence et de la compréhension. J'ai à rappeler certains principes, intraitables, auxquels je me tiens, comme un très grand nombre de personnes - dont Bartherotte ignore tout, affirmant à plusieurs reprises dans son livre que de toute façon, quel que soit le métier "tout le monde ment, manipule" - je réponds que non.
Sur la forme, on peut juger mon attitude improductive - j'ai fait, je m'en rends compte, du "Naulleau" : attaquant au tank dès l'ouverture. Ça m'a échappé, ce n'est pas ce que je voulais ; la colère, en effet, m'a peut-être un peu débordée. Une colère probablement liée au sexisme du personnage, autre aspect (enfin autre : toujours la même chose, finalement : instrumentalisation d'autrui, et surtout du féminin) de Bartherotte. Pas facile, quand on est femme, de lire un tel bouquin, de lui faire face, en connaissant sa procédure "scanner", estimation automatique des mensurations, du degré de baisabilité et de la jouissance qu'on peut tirer de la chose qu'on tient pour une pièce de viande sur l'étal du boucher. Donc, je suis face à lui, je suis femme, je suis pour lui cette pièce de viande. Je le refuse, viscéralement. Non seulement je m'en défends, mais même, au fond, je me venge : je venge les femmes. Je l'assassine, artillerie lourde, très lourde, ne pas lui laisser le temps de souffler, et surtout, qu'il n'ose même plus me regarder. Il y avait du Despentes, version cérébrale, dans ce passage à tabac verbal. Voilà, c'est dit. Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu le choix.
où il a appris plein de trucs.....( il le fait drôlement bien )
Il va falloir l'abonner à une revue de bricolage.....
Pas facile d'être un collabo sur le chemin de la rédemption.
Ce fumeux Philippe Bartherotte a pris un ascenseur social qui passait
à portée de main.
Petit pouvoir, petit costard, petites pépées, nous connaissons l'histoire.
Bon Judith à la tribune d'un tribunal d'inquisition....ça ne doit pas ronfler.
Pauvre Lucien, il aurait été fusillé sur le champ....
Ayant été convoqué à être juré d'assises, comme tout citoyen peut l'être,
nous avions été invité à ne pas condamner à l'avance le prévenu,
malgré la noirceur de son crime.....et qui était d'un autre calibre
que ce cynique repenti corrompu....suffisamment sympathique pour être insignifiant.
Allons Judith, il faut en garder sous la semelle pour le jour où
vous allez rencontrer Staline ou un vrai méchant loup.
Quant à ce masque funéraire ulcéré que vous portez, il ne mets pas en valeur votre bonté d'âme,
à croire qu'elle a presque disparue....
Barthelotte est sans doute médiocre mais malheureusement sincère y compris lorsqu'il se ment à lui même.
Bien que recadré mollement par Daniel, le combat était inégal.
Même face à ce genre d'individu, en public, on doit respecter la dignité de la personne. On tire pas sur une ambulance.
Judith, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
je trouve que judith se décridibilise (télé réalité lus un autre reportage dont je ne me rappelle plsu)) de plus en plus
elle a un côté agressif qui se voit de plus en plus sur son visage
elle manque de retenue
elle n'avait pas ce visage auparavant
mais en tout cas j'en apprends tous les jours avec elle
alors dites lui de faire atetntion
merci de lui faire passer le message
pascal
Une remarque sur le fonctionnement du forum : il est très agréable de pouvoir s'exprimer sans être censuré mais il faudrait pouvoir éviter le parasitage des discussions. Je m'explique : certains versent dans le "spam", impossible de lire une demi-page sans tomber sur leur prose (toujours la même...) pour la n-ième fois. Que faire ? Une charte du bon contributeur déconseillant de monopoliser la moitié de l'espace de discussion ? (Je sais qu'il y a a priori de la place pour tout le monde, mais au niveau de la fréquence, on peut difficilement lire plus d'une intervention sans tomber sur Yannick G. dans ce fil de discussion.)
Au demeurant, Yannick G., je doute que votre attitude rende service à Judith Bernard. Il est tellement flagrant que vous êtes là, à l'affût de la moindre critique à son endroit et prêt à la défendre quels que soient les arguments avancés (or @si est aussi un espace de réflexion, de débat et d'échange, ou alors je n'ai rien compris), que vous risquez d'irriter les @sinautes. On sent que vous n'êtes pas là pour débattre, du moins dans ce fil de discussion. Vous êtes là pour défendre Judith Bernard, manifestement mû par une espèce d'automatisme - contre-attaquer aveuglément à la moindre critique sur JB. Sans vouloir vous blesser, votre rôle me rappelle fâcheusement celui du petit flic de Sarkozy (j'ai oublié son nom) chargé de surveiller ce qui se dit sur son patron sur la Toile. Or j'ai peine à imaginer que Judith Bernard vous ait chargé d'une telle mission, et surtout je pense qu'elle est tout à fait de taille à se défendre seule !
Coïncidence amusante, cela rejoint en partie le débat lancé plus haut sur l'émission : je trouve les arguments de Judith Bernard judicieux mais la forme trop péremptoire, et les attaques ad hominem vont trop loin. C'est un peu le même problème ici, on s'attend à trouver un débat de fond et voilà, on retombe dans "pour ou contre Judith Bernard" (en schématisant bien sûr). Quoi qu'il en soit, il est agaçant que vous cherchiez d'une certaine manière à contrôler ce qui se dit ici : je me suis abonnée à @si pour mobiliser moi-même mes méninges sur les débats et non pour lire plusieurs fois les arguments de quelqu'un qui cherche à imposer à tout prix son point de vue. Tout le monde n'est pas de votre avis et comme toujours, on entend différents sons de cloche sur @si, c'est plutôt une bonne chose, non ?
Sans télé, de www.maquis-doxygene.org
La condition de la compréhension d’un problème est antinomique avec l’accusation. La posture d’imputation (vous êtes coupable car responsable de vos fautes) est d’un héritage chrétien culpabilisant. A perdre du temps en jérémiades sur l’abjection de la télé-réalité et se répandre en procès d’intention, on manque complètement la possibilité d’un gain d’intelligibilité sur la question.
Vive les douceurs de la raison : ne jamais dire aux hommes ou des hommes qu’ils sont mauvais, ni en général ni autrement. Ca ne sert à rien. Spinoza anticipait la critique de l’attitude du prêtre par Nietzsche (en plus paisible et en plus radical), contre la pompe et le discours d’importance des vertueux indignés, lorsqu’il ouvrait son ouvrage de jeunesse (Court Traité) par l’espoir de « fermer la bouche à ceux qui se vantent et font recevoir et serrer dans la main, par les simples, leur fiente et leur ordure comme de l’ambre gris ; pour qu’ils cessent de salir ce qu’ils ne connaissent pas encore, savoir : l’entraide en vue de la santé de l’âme ; et pour guérir enfin ceux qui sont malades en leur entendement par l’esprit de douceur et de patience. » Et ceci dans l’Ethique, IV, ch.XXV : « Dans les conversations, on évitera de rappeler les vices de l'homme et aura le souci de ne parler qu'avec ménagement de l'impuissance humaine, mais amplement de la vertu et de la jouissance de l'homme... ». C’est la condition de la joie, corrélative de l’exercice de la raison : ce n’est pas en vociférant sur un individu qu’on l’aidera. Les aphorismes de Nietzsche vont droit au but : « Qu'appelles-tu mauvais? - celui qui veut toujours faire honte. » (Gai savoir).
Bref, une émission qui aurait pu être intéressante, mais gâchée par trop d’attaques personnelles sur ce Philippe, qui en devient sympathique en creux : il se prend des rafales qui relèvent typiquement de la violence symbolique (mal maîtrisée : fausse définition de la tératologie, qui est proprement l’analyse des difformités physiologiques) et son bégaiement de références lettrées signale un réflexe défensif maladroit face au mépris dégoûté qui s’abat sur lui.
lynchage bof, y a pas mort d'homme non plus.
et c'est justement que ce garçon n'a pas changé d'un iota, qu'il sort de l'émission dans le même état qu'il y est entré: sans une blessure ni même une égratignure à son petit âme (qui en a vu et en verra d'autre).
PS: merci Yannick G. d'avoir démonté point par point ce post infecte qui mélange les infirmières avec les traders, les enseignants avec les politiciens....
Je crois que l'argument du débat pourrait se résumer au principe de responsabilité. Principe qui est invoqué par Judith Bernard - avec raison et avec sévérité - , pour disqualifier les propos victimistes de Philippe Bartherotte, mais aussi, de façon confuse et contradictoire, par Philippe Bartherotte lui-même. Tantôt revendique-t-il le statut de témoin objectif, rigoureux, nous délivrant une "vérité" dérangeante mais nécessaire, tantôt semble-t-il vouloir expliquer à demi-mot son parcours par la téléologie : l'encrapulement de l'âme (Céline, c'est bien, Rimbaud c'est mieux !), une expérience des limites. Bon, n'est pas Céline ni crapule qui veut, mais d'accord, ça se tient. Problème : il faut alors assumer non pas une responsabilité accidentellement individuelle et passée mais une responsabilité présente et librement choisie.
Que Bartherotte ne soit pas à la hauteur des penseurs et écrivains qu'il cite avec autant de complaisance que de bonne foi (je crois), c'est évident. Qu'il ne soit pas assez fin pour saisir que sa position n'est pas défendable, je ne pense pas.
Bref, j'ai écouté cette partie de l'émission comme le procès non pas d'un individu (finalement prévisible) mais d'une pensée fuyante et inconséquente. C'est une autre paire de manches que de s'astreindre à une rigueur, une cohérence intellectuelles, plutôt que de se flageller superficiellement en balançant de petites cruautés anecdotiques sur son compte.)
Bravo Judith et surtout ne changez pas. Restez toujours authentique. Que ceux qui peuvent apprendre apprennent...
Judith a tranché...
L'émission a perdu alors tout son interêt...
Face à un tel idiot convaincu, difficile de rester détachée....
Personne n'avait besoin de ce jeune-génération-TF1 pour comprendre comment la force du spectacle capitalistique manipule socialement et psychologiquement non seulement des " volontaires", mais aussi des équipes professionnelles "techniciennes" et des "journalistes" pour fabriquer ce genre de merde, effectivement très représentative d'un certain monde... Sans parler de code du droit du travail....
Vous savez, arrêt-sur-images, nous n'avons pas besoin d'un tel sujet d'une heure pour ne pas s'y intéresser, et de mettre Judith dans l'embarras de devoir argumenter face à un tel monceau de connerie où Bourdieu, Freud ou même Adam Smith (Camus, Valéry, Céline) auraient déserté face à la simple détresse qu'un mec romantique frustré exerce pour exister - le beau gosse...
à jouer de trop près la critique des medias on se brûle (= enfoncer des portes ouvertes en y perdant de l'énergie)
Bien à Vous
Cordialement,
Yves
Une critique, ce n'est pas dire j'aime ou j'aime pas. Critique vient du grec, crinein, qui signifie juger. Quand Kant écrit au 18e la Critique de la raison pure, il crée un tribunal de la raison. Donc, non, monsieur Bartherotte, juger un travail n'est pas différent d'en faire une critique. Tant qu'il y a des arguments, il n'y a aucune raison de se braquer.
Mais pour sa défense, je pense que Judith n'a pas appliqué le conseil qu'elle donnait à Naulleau, d'y aller doucement pour permettre d'amener à une critique plus en profondeur. L'agression donne à Bartherotte le rôle de la victime qui légitime sa défense figée par la suite. Alors qu'en fait il a à répondre de sa démarche, qui me semble assez opportuniste, quelle que soit la pureté des intentions qu'il brandit.
il me semble également que le sieur Bartherotte cite allègrement et avec fierté, j'ai comme la sensation qu'en fait il essaie d'asseoir un statut d'écrivain subversivo-rebelle au grand coeur et que c'est la même soif de reconnaissance envers et contre tout qu'il vend. Il a fait de la télé-réalité pour l'argent facile, maintenant il dénonce la télé-réalité pour une place au soleil. on n'en sort pas vraiment... C'est un peu triste.
Voir DS se démener pour calmer le jeu vis-à-vis de Bartherotte assommé par la charge de Judith, ça a été .....étonnant.
Personnellement, je trouve qu'après deux émissions ron ron, et très intéressantes, celle-ci avait du punch. Mais s'est un peu perdue dans les méandres du jugement et de la moralité béate.
Je dois dire que je regarde rarement la télé-réalité, et ce que je regarde, c'est pour me faire une idée, voir si ça me plaît. (C'est ainsi que j'ai vu une demi-émission de l'Ile de la Tentation).
Et si je n'aime pas, ce n'est pas parce que je juge cela immoral, mais tout simplement que je trouve ça très ennuyeux. Et je n'ai pas de jugement à émettre sur cela. C'est un spectacle comme un autre. Simplement inintéressant. Et comme certaines de mes connaissances, que je juge très respectables, aiment, je n'ai rien de plus à en dire.
Et je trouve que si l'éthique ou la moralité n'ont rien à y voir, c'est parce que les candidats qui se retrouvent dans ces jeux sont totalement volontaires. Personne ne les a obligés. La preuve, c'est que la plupart d'entre nous n'irions jamais y participer, je ne pense pas me tromper en l'affirmant.
Dès lors, la qualification de bourreau ou de victime n'a pas de sens. Une victime est par définition quelqu'un qui n'a rien demandé et qui se retrouve à devoir subir des avanies qu'elle n'a pas réclamées et dont elle ne se doutait pas. Or, personne ne me fera croire que les volontaires n'en avaient pas une idée relativement précise.
Si ce genre d'émission flatte l'exhibitionnisme de certains, et qu'ils sont prêts à subir des désagréments pour cela, en plus de se retrouver dans des endroits paradisiaques à faire des choses géniales, grand bien leur fasse, Et je me demande d'ailleurs si ne se mêle pas chez eux un certain masochisme. Mais je refuse de les considérer comme des victimes.
Et si une partie de ces désagréments, tels que la façon dont ils sont manipulés, leur sont cachés, ce n'est qu'une avanie de plus, S'ils ne sont pas contents, ils peuvent faire un procés. D'ailleurs, je crois qu'ils ne s'en privent pas pour d'autres raisons. Et on ne pourra pas dire que les prochains ne seront pas prévenus, et pourtant, il se trouvera de nouveau des candidats.
Je comprends que Judith ne supporte pas la légèreté et la superficialité de son interlocuteur et de son livre (totalement à l'image de ce genre d'émission), mais c'est lui faire honneur en le chargeant ainsi, et surtout de le laisser placer le débat sur le terrain de la victime et du bourreau, totalement inadéquat, mais fertile émotionnellement. Et comme elle trouve ce genre d'émission immorale, en plus, ça n'arrange pas les choses.
D'autant plus que comme elle le fait remarquer en préambule, elle n'avait rien demandé, elle.
Mais pour en revenir au sujet, je ne crois pas que ce que dit la Tentation de l'Île soit une révélation.
Je crois que dès la première saison, certains candidats s'étaient plaints d'avoir été manipulés, surtout par les images qu'on leur montrait au feu de camp, et de ma faible expérience de la demi-émission que j'ai vue, il ne me semblait pas qu'il y avait un scénario joué, que leurs interrogations et leur douleur n'était pas feintes.
Et cette émission d'@SI ne me semble pas une des meilleures, mais passable.
Il est resté certes 7 années dans le système de la télé réalité, maintenant il a tourné la page et il témoigne sur ce qu'il a vécu et ce qu'il a fait. Il ne se dédouane pas et raconte les manipulations auxquelles il a pris part. Judith ferait mieux de faire un peu moins de morale et être un peu plus objective, mais il est vrai que ce n'est pas trop son fort.
Donc en lisant les commentaires ci-dessus, il est beaucoup question de jugement. Mais rien n'a été jugé ! Et Judith qui habituellement nous expose des réflexions intéressantes et construites ne nous a pas permis de visiter les causes de ce qu'elle condamne. Pourquoi ? Parce qu'elle a jugé une personne et non pas ses actes. Certes, elle les a dénoncés mais au lieu d'essayer de comprendre pourquoi de tels actes sont commis, elle juge la personne qui en est le véhicule. Or un jugement ce n'est pas ça. Ce à quoi s'est prêté Judith est, comme l'a dit l'un des commentateurs ci-dessus, un lynchage. Le lynchage d'un petit soldat, vrai ou faux repentir, alors que le donneur d'ordre est épargné. A l'issue de l'exaspération de Judith on a l'impression que la solution passe par l'éradication des personnages tel que Philippe Bartherotte. Le coup fait tomber la chaise mais pas de chance, l'artisan du système n'est pas celui y qui était assis.
Daniel n'est pas en reste, il ne s'attache aussi qu'à la personne du dit Philippe qu'il maintien lié et indissociable des faits dont il témoigne. Ce n'est pas la téléréalité qui a été jugé mais bien ce Philippe Fusible. Même certains commentateurs ici s'y sont mis de façon directe tel que "pédant." Et alors ? Est-ce que le fait d'être pédant est la cause de ce qui est dénoncé ? Est-ce que le fait de dire comme Judith que le "repentir est tardif" ou que "sept ans c'est bien long pour prétendre dénoncer un système" ou encore Philippe "avait le choix de ne pas faire de la téléréalité" apporte une réflexion constructive chez nous spectateur passif ? Et bien non. Tout ce qui a été dit dans ce sujet a au contraire inhibé la réflexion.
Je m'attendais à ce que Judith utilise son ressenti de chroniqueuse pour mettre en question la relation entre les faits dénoncés et leur moteur. Car il faut bien qu'il y ait un public de masse pour que ce genre d'émission de télé-réalité soit rentable et puisse perdurer. Alors certes, les participants à ces émissions sont soit conditionnés ou manipulés mais le spectateur de ces émissions poubelles il faut bien le trouver et en masse encore ; il faut bien que ce public soit préparé à recevoir ces émissions pour qu'il les acceptent et même pour qu'il finissent pas les désirer. Cette préparation se fait en amont. Quel est cet amont ? voilà le questionnement que j'aurai aimé voir sur le plateau et je pense qu'il aurait été possible d'interroger aussi bien Philippe Bartherotte que Jean-François Téaldi sur ce questionnement. Philippe ayant été au coeur du système télé-réalité avait peut-être une vision intéressante sur les artères qui alimentent ce coeur, sur la nature du sang qui y circule et qui lui sont extérieurs. Jean-François avec son ancienneté au sein de la télé publique avait peut être quelque chose à dire sur cette genèse.
L'émission ne les a pas orienté sur cette voie, dommage. Une séance de rattrapage ?
M. Téaldi était clair et rigoureux. J'ai appris qu'il y avait au sein de France Télévision des syndicalistes qui disaient: les émissions comme celles de Delarue n'ont rien à faire sur le service public...
vous pouvez le redire encore une fois?
s'il vous plait, juste pour le plaisir
Bref, merci pour votre émission et pour ce vous faites. Je ne regrette pas de m'être abonné. Il paraît qu'il existe des émissions de merde faites par des gens "biens". Avec vous, on sait que pour faire une émission "bien", il faut des gens vraiment biens!! Continuez et bon courage.
Marc Joly