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La "petite armée véreuse" de Trump surveille des journalistes

Pour avoir publié des mémos non classifiés sur la surveillance de manifestants Black Lives Matter à Portland (Oregon), des journalistes américains font l'objet de fiches de renseignement par le ministère de l'Intérieur (Department of Homeland security, DHS). Une pratique qui inquiète jusqu'au ministre et aux spécialistes du renseignement.

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Il est illusoire d'imaginer un chef d'état se priver de ce genre de privautés : c'est aussi pour ça que l'état existe, c'est le revers de sa médaille - si tant est qu'on lui en accordât une.


Plus près de nous, la France s'est faite une spécialité de c(...)

ce n'est pas en France qu'on verrait un journaliste d'un grand quotidien mainstream faire peur au pouvoir par une enquête...

Rien que de très habituel, non ?


Pratique normale chez nous (normale = la norme).


Vous croyiez vraiment qu'aucun président américain ni service de renseignement américain ne fichait les journalistes ni ne les intimidait ? Hé bé...  On dirait que l(...)

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« [...] participent à la plus américaine des actions : manifester pacifiquement contre le gouvernement. »
De mémoire, en revenant 1 siècle en arrière, les plus américaines des actions furent la destabilisation ou le bombardement de pays aux politiques non alignées, l’utilisation massive de défoliant, la mise en place d’un système de torture durant les années 2000, ou encore la mise en place d’un système mondial de surveillance. Ou encore l’extra-territorialité des lois US.

Ca, ce sont des exclusivités américaines en faisant « les plus américaines des actions » (d’ailleurs peu peuvent rivaliser avec les USA sur ces points).

Manifester contre son gouvernement quand le peuple  est mécontent, au contraire, c’est la plus partagée des actions (évidemment quand la population n’est pas réprimée, ce qui est quand même le cas à portland et autres villes, suffit de prendre Kenosha comme exemple). 

Le problème est qu’en France, ça ne choque personne que les journalistes soient fichés.

Rien que de très habituel, non ?


Pratique normale chez nous (normale = la norme).


Vous croyiez vraiment qu'aucun président américain ni service de renseignement américain ne fichait les journalistes ni ne les intimidait ? Hé bé...  On dirait que les péripéties Assange-Manning-Greenwald sont d'un autre siècle (pour ne citer que les plus connues). 


Pour le coup, Obama ou Trump, même combat (c'est bien Obama qui était aux manettes lors des affaires Assange et Manning - ou je me trompe ?).

ce n'est pas en France qu'on verrait un journaliste d'un grand quotidien mainstream faire peur au pouvoir par une enquête...

Faire peur, je ne sais pas. Mais l'affaire Benalla (sortie par Le Monde) a quand même bien emmerdé la Macronie. Plus ancienne, l'affaire du Rainbow warrior et divers scandales politico-financiers avaient fait la une des grands journaux dans les années 1980-1990.


Les journaux ne se privent pas non plus pour dénoncer les mensonges des gouvernements d'un bord politique opposé à leur ligne éditoriale. Certes, ce sont rarement des critiques très radicales, mais quand je vois certains qui disent qu'il n'y a pas de différence entre les média occidentaux et les média d'états russes ou chinois, ça montre bien que certains se font avoir par la propagande de ces chaines étatiques et ne s'en rendent m^me pas compte.


Il est illusoire d'imaginer un chef d'état se priver de ce genre de privautés : c'est aussi pour ça que l'état existe, c'est le revers de sa médaille - si tant est qu'on lui en accordât une.


Plus près de nous, la France s'est faite une spécialité de ces "polices parallèles" au service du président.

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