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La levrette du Louvre : dans la presse, les mots pour (ne pas) le dire
Dire, ne pas dire, suggérer... Une installation de l'artiste néerlandais Joep Van Lieshout a été retirée de la programmation hors-les-murs du Louvre pour la Fiac 2017. En cause la "connotation sexuelle" de la sculpture, qui rappelle la position sexuelle de la "levrette". Dans les rédactions, certains ont pris des pincettes pour décrire l’œuvre.
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Derniers commentaires
Merci pour cet article essentiel sur un sujet absolument majeur, démontrant une fois de plus que les tabous sont légion dans notre société cadenassée par l'ordre moral.
Je crains que l'on n'aie pas saisi le message de cette oeuvre (si, si, sérieux...):
Il s'agit en fait de mettre en évidence que l'homme fait un tort considérable à la nature...En clair: il la nique!...(je crois que l'artiste lui-même a évoqué cette piste...)
Il s'agit en fait de mettre en évidence que l'homme fait un tort considérable à la nature...En clair: il la nique!...(je crois que l'artiste lui-même a évoqué cette piste...)
J'en fais la même analyse, au vu du nom donné à l’œuvre.
Cela dit, s'il s'agit bien de l'explication première, alors je m'interroge sur le degré d'émancipation de l'auteur à l'égard de tous les préjugés machistes et ancestraux que nous continuons de subir. Niquer, baiser, etc. serait équivalent à... faire du tort. Une vision dont s'alimente de nombreux adolescents ou faux adultes, mais qui semble évocatrice d'un front placé bien bas.
Je dois dire qu'à côté de cette vision assez effroyable du monde que l'on peut supposer exister chez l'auteur de cette œuvre, elle me semblait tout de même poser problème, et je comprend franchement les équipes du Louvre dans leur décision. Je me souviens d'un temps où l'on pouvait, avant d'avoir atteint ses 10 ans, être, pour l'essentiel, préservé à l'égard des jeux coquins des adultes. Ce temps-là me semblait plus doux, sur ce point.
Cela dit, s'il s'agit bien de l'explication première, alors je m'interroge sur le degré d'émancipation de l'auteur à l'égard de tous les préjugés machistes et ancestraux que nous continuons de subir. Niquer, baiser, etc. serait équivalent à... faire du tort. Une vision dont s'alimente de nombreux adolescents ou faux adultes, mais qui semble évocatrice d'un front placé bien bas.
Je dois dire qu'à côté de cette vision assez effroyable du monde que l'on peut supposer exister chez l'auteur de cette œuvre, elle me semblait tout de même poser problème, et je comprend franchement les équipes du Louvre dans leur décision. Je me souviens d'un temps où l'on pouvait, avant d'avoir atteint ses 10 ans, être, pour l'essentiel, préservé à l'égard des jeux coquins des adultes. Ce temps-là me semblait plus doux, sur ce point.
Intéressante analyse.
Je ferai remarquer que sur les deux questions que vous évoquez dans votre commentaire (1 - Les possibles préjugés de cet artiste concernant "la baise" ; 2 - Notre époque cache de moins en moins aux enfants les "jeux coquins des adultes" ), nous avons peu peu de chances de trouver des débats sur @si.
Ces questions, pour parler simplement, touchent en effet à la psychologie, domaine qui semble pratiquement inconnu de la rédaction de ce site. On navigue dans les concepts; on reste dans l'abstrait. On y décrit des phénomènes mais on n'essaie pratiquement jamais de démonter les mécanismes, comme si on oubliait que les activités humaines dont on débat sont le fait d'êtres humains. Cela donne le sentiment qu'il y des carcans dont on ne peut pas se débarrasser, des portes qu'on ne veut pas franchir, par ignorance, par pudeur ou par refus. Cette rigidité est frustrante.
Je ferai remarquer que sur les deux questions que vous évoquez dans votre commentaire (1 - Les possibles préjugés de cet artiste concernant "la baise" ; 2 - Notre époque cache de moins en moins aux enfants les "jeux coquins des adultes" ), nous avons peu peu de chances de trouver des débats sur @si.
Ces questions, pour parler simplement, touchent en effet à la psychologie, domaine qui semble pratiquement inconnu de la rédaction de ce site. On navigue dans les concepts; on reste dans l'abstrait. On y décrit des phénomènes mais on n'essaie pratiquement jamais de démonter les mécanismes, comme si on oubliait que les activités humaines dont on débat sont le fait d'êtres humains. Cela donne le sentiment qu'il y des carcans dont on ne peut pas se débarrasser, des portes qu'on ne veut pas franchir, par ignorance, par pudeur ou par refus. Cette rigidité est frustrante.
Cet article du Point titre : ""Domestikator" : un viol allégorique qui a fait peur au Louvre"
"Au cœur de la polémique, l'œuvre en elle-même, qui représente, bien qu'avec une forme géométrique, un acte sexuel entre un homme et un animal. Pour l'artiste néerlandais Joep Van Lieshout, rapporte France Inter, cette œuvre est une sorte d'allégorie du viol de la nature par l'homme qu'il faut lire au second degré.""
Ils reprennent cet article de France Inter pour le viol allégorique de la nature.
Comme le signalait Julot : 'cule un mouton.
"Au cœur de la polémique, l'œuvre en elle-même, qui représente, bien qu'avec une forme géométrique, un acte sexuel entre un homme et un animal. Pour l'artiste néerlandais Joep Van Lieshout, rapporte France Inter, cette œuvre est une sorte d'allégorie du viol de la nature par l'homme qu'il faut lire au second degré.""
Ils reprennent cet article de France Inter pour le viol allégorique de la nature.
Comme le signalait Julot : 'cule un mouton.
C'est le spectateur qui voit un viol, allégorique ou pas, un animal ou un humain.
Le pacte de lecture n'est pas défini, et pour un habitué de la tonte des moutons, ça pourrait être une façon se saisir l'animal.
Les positions d'un ostéopathe pour débloquer un patient ou une patiente (remarquons que la précision géométrique ne permet pas de préjuger du sexe du quadrupède) peuvent parfois prêter à confusion.
Pour l'artiste domestiquer un animal ça peut aussi consister à réussir à la saisir pour le mettre dans un enclos, et ce genre d'instantané n'est pas improbable, tous les travailleurs qui portent une caisse sur leur ventre n'ont pas la braguette ouverte.
Le pacte de lecture n'est pas défini, et pour un habitué de la tonte des moutons, ça pourrait être une façon se saisir l'animal.
Les positions d'un ostéopathe pour débloquer un patient ou une patiente (remarquons que la précision géométrique ne permet pas de préjuger du sexe du quadrupède) peuvent parfois prêter à confusion.
Pour l'artiste domestiquer un animal ça peut aussi consister à réussir à la saisir pour le mettre dans un enclos, et ce genre d'instantané n'est pas improbable, tous les travailleurs qui portent une caisse sur leur ventre n'ont pas la braguette ouverte.
Ha ha ha !
Merci:)
Je vois un ostéo 4 ou 5 fois par an, jamais il m'a débloqué quoi que ce soit dans cette position ! Si le/la vôtre fait ça, posez-vous des questions :)
Sinon, oui c'est choupi tout plein chacun peut y voir ce qu'il a envie de voir.
C'est ce que j'appelle la paresse de l'art contemporain.
On fait n'imp, on laisse le public cogiter on est on est super talentueux !
Perso, je trouve ça juste moche.
Merci:)
Je vois un ostéo 4 ou 5 fois par an, jamais il m'a débloqué quoi que ce soit dans cette position ! Si le/la vôtre fait ça, posez-vous des questions :)
Sinon, oui c'est choupi tout plein chacun peut y voir ce qu'il a envie de voir.
C'est ce que j'appelle la paresse de l'art contemporain.
On fait n'imp, on laisse le public cogiter on est on est super talentueux !
Perso, je trouve ça juste moche.
L'artiste proteste! Les contempteurs de cette oeuvre sont des philistins réactionnaires. Il faut voir là l'aliénation de la ménagère enchaînée à la consommation. Elle pousse son caddie dans les allées d'un hypermarché.
Vivement que Le Louvre puisse un jour justifier son refus en répondant :
"Parce que c'est encore une pénultième oeuvre à la con de l'art contemporain ratatiné sur son pipicaca en guise de "subversion". L'artiste à la con peut retourner se toucher le kiki dans son bac à sable sans se sentir tenu d'emmerder les passants avec ses vilaines boites."
On emmerde les artistes contemporains et leur monde, qu'ils nous foutent la paix et restent dans leurs réserves de mécénés stériles, de Fondations idiotes et défiscalisantes. Nous n'avons pas à nous laisser intimider par ces pitres de l' "art contemporain". Et non, nous ne sommes pas fascistes pour autant et on continuera à voter à gauche (pas le PS hein) sans se laisser impressionner par ce nouvel académisme.
"Parce que c'est encore une pénultième oeuvre à la con de l'art contemporain ratatiné sur son pipicaca en guise de "subversion". L'artiste à la con peut retourner se toucher le kiki dans son bac à sable sans se sentir tenu d'emmerder les passants avec ses vilaines boites."
On emmerde les artistes contemporains et leur monde, qu'ils nous foutent la paix et restent dans leurs réserves de mécénés stériles, de Fondations idiotes et défiscalisantes. Nous n'avons pas à nous laisser intimider par ces pitres de l' "art contemporain". Et non, nous ne sommes pas fascistes pour autant et on continuera à voter à gauche (pas le PS hein) sans se laisser impressionner par ce nouvel académisme.
Où s'en vont mourir les rêves ? chantait Eva
Comment manier le filet à rêves ? demandait Juliette en 2010
Juliette, que sont vos rêves devenus ?
Comment manier le filet à rêves ? demandait Juliette en 2010
Juliette, que sont vos rêves devenus ?
une levrette un peu raide pour les parents, un bel hommage a minecraft pour les enfants, tout le monde y trouve son compte.
Quelle bande de chochotes!
Si je comprends bien, ce truc est à l'art ce qu'ONPC est à la culture.
Mais pour l'instant, ONPC fait [s]pisser plus de copies[/s]plus de clics que ce truc.
Mais pour l'instant, ONPC fait [s]pisser plus de copies[/s]plus de clics que ce truc.
C'est pas de l'art (encore que...) mais le logo de la marque italienne d'équipements de moto s'affiche sur les bus et partout dans l'espace public et pourtant il est tout aussi explicite !! Mais il n'y a pas de Louvre en Italie
Voir en haut sur: http://www.a-style-shopping.com/collection-accessoires-casque,a-style/
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Quand les pixels sont trop gros, ça mosaïque. Ça fait qu'on reconnait pas bien c'est qui sur la photo.
Un homme et une femme ? Un homme et un homme ? Un homme et un animal ?
Peut-être cule un mouton.
Un homme et une femme ? Un homme et un homme ? Un homme et un animal ?
Peut-être cule un mouton.
Et voilà, encore un coup des réacs qui comprennent rien à l'art.
Ca ressemble plus à du minecraft que du lego...
" l 'amour, c'est regarder dans la même direction "
On comprend qu'il se soit retiré ...( de l'exposition )
On comprend qu'il se soit retiré ...( de l'exposition )
Comment dit-on "épater le bourgeois" de nos jours ?