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Commentaires

La lettre grecque : un festival d'interprétations opposées

Capitulation ? Proposition inacceptable ? Raisonnable ? C’est peu dire que la lettre – relativement brève – envoyée ce matin par le gouvernement grec à ses partenaires de la zone euro a été lue de plusieurs façons différentes. Révélée par l’agence Reuters vers 10h30, elle est d’abord interprétée comme une capitulation de la Grèce puisque cette dernière demande une prolongation pour six mois de l'accord sur une aide financière. C’est bon : l’Eurogroupe a gagné. Patatras : vers midi, l’Allemagne dit nein. En cause : la Grèce ne fait aucune proposition de réformes troïka-compatibles. Dans le même temps, Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, se félicite d’une lettre qui "ouvre la voie à un compromis raisonnable". Une explication de texte qui donne du fil à retordre.

Derniers commentaires

Sacré Fan, depuis le temps, vous me connaissez, non ? ...
C'est facile de tenir ce discours en France ! Voyagez un peu, et vous comprendrez que , les autres pays créanciers, et qui, eux, ont osé les réformes, se posent beaucoup de questions sur un pays qui doit des centaines de milliards aux Européens ! Et qui, non seulement ne remboursera jamais, mais qui en réclame encore ...

Je suppose que vous faites partie de ces gens qui manifestent contre Notre Dame des Landes, masqués, Vous espérez quoi ? Que Mélanchon prenne le pouvoir, chez vous ? ...
Super ! Aujourd'hui, l'Europe aide la Grèce, pour minimum, les 4 prochains mois ...

L'Italie, l'Espagne, le Portugal, et l'Irlande sont preneurs ! (puisque c'est cadeau, et que l'on ne remboursera pas ! )
Que la Grèce sorte de l'Euro !
Faut pas discuter avec des Bouffons ....

Sinon, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et j'en passe, feront la même chose !

Quelle honte !
Visiblement le fameux journaliste spécialiste de l'UE Môsieur Quatremer n'a pas repris et développé son twitt plein d'orgueil dans le libé de demain. Peut-être a t-il été douché par la réponse de Merkel à qui la lettre de Tsipras ne convient pas , mais pas du tout !
Alors, soit Tsipras s'est exprimé en grec, voire en grec classique, et ni Quatremer ni Merkel ont pigé le message , soit c'était en anglais et là même constat, soit il y en a un des deux qui ne comprend rien au langage politique. J'opte pour le "fameux" Quatremer.
Pas étonnant que la presse écrite soit dans cet état.
En effet. Le grand Karl Polanyi, dans la " grande transformation", a déjà montré la responsabilité du libéralisme - il dit " marché autorégulateur"- dans la montée des fascismes. Tout européiste actuel est complice de la secte libérale qui cherche à imposer l'homo œconomicus à la terre entière. Saurons-nous échapper au piège de l'atroce Quatremer ?
Si avec avec ça on nous rebassine avec la germanophobie ou je ne sais quel concept de propagande à la con pour nous empêcher de dénoncer l'intransigeance allemande vis-à-vis de l'euro et de la Grèce... Je me fâche.

Le libéralisme va tuer l'Europe. En jetant les peuples les uns contre les autres... En abolissant la démocratie, explicitement impossible face aux traités, si éloignés et parfois si douloureux pour les peuples.

Si avec une baisse de 25% du PIB et de 30% des salaires on est pas capable de se montrer solidaire avec un peuple, eh ben l'idée fédéraliste ou simplement européenne a du plomb dans l'aile...

C'est de la folie. De la pure folie.
Les Allemands se contrefoutent des propositions de Syriza. Ils veulent juste faire un exemple, le plus intransigeant et le plus humiliant possible, pour éviter que d'autres peuples européens se re-risquent à voter à gauche.
Se faisant évidemment, ils assurent le succès futur de tous les extrêmes droites européennes - à commencer par le FN. Mais c'est probablement moins dangereux (de leur point de vue): depuis 40 ans, on sait que l’extrême-droite l'ultralibéralisme fonctionnent très bien ensemble.
Tout à fait, ce sont notamment les espagnols qui sont visés avec leurs élections dans qqs mois et ceux qui auraient l'intention de voter PODEMOS en particulier.
C'est Hollande qui doit attendre fiévreusement que Tsipras morde la poussière...Car s'il finissait par imposer sa politique, Hollande apparaitrait enfin comme ce qu'il est : le caniche de Merkel.
Gageons qu'il nous vendra que c'est grâce à lui si Merkel finit par plier ...
Quatremer est tellement habitué à défendre n'importe quel s*loperie pourvue qu'elle vienne de Bruxelles qu'il ne se rend même plus compte de l'énormité de ce qu'il écrit: donc Varoufakis, cet idiot, pensait que l'eurogroupe allait discuter collégialement du texte de compromis élaboré pendant le week-end entre ses services et la commission européenne. Hihi, n'est-ce pas trop mignon?
Je suis à peu près sûre que c'est aussi la façon dont 95% des citoyens français (et européens) croient que les choses se passent. Et que c'est aussi ce que prévoient les traités européens. Mais ne nous arrêtons pas à des détails aussi triviaux: ce serait "une mauvaise compréhension des mécanismes européens"!
La "bonne compréhension" est que le texte de compromis doit d'abord passer entre les mains du ministre allemand, être amendé par lui et que c'est seulement de cette version que l'eurogroupe discutera (discuter se résumant à approuver ou censurer).
J'imagine la réaction du même Quatremer si n'importe qui avait très exactement décrit ce processus lors de la campagne de Maastricht ou du référendum 2005.
Varoufakis a bien raison de parler de syndrôme post-vichyste pour décrire l'attitude de la gauche française. Il n'y en a pas d'autres.
Bien parlé.
Avouez-le Jean Quatremer est un personnage de fiction.
Et vu que qu'il utilise un pseudonyme, ça confirmerait.
Jean Quatremer n'est pas son vrai nom ? J'en apprends tous les jours.

Mais c'est vrai que je l'imaginerai bien dans une bande dessinée de super héros en journaliste corrompu ( pléonasme ) qui fait la propagande du super vilain.
Il paraît qu'il est journaliste ...mais de désinformations !
Il donne aussi l'impression d'avoir très envie que Syriza échoue.
Aurait-il peur de quelque chose ???

Olivier Berruyer sur son site les-crises, le 18 février, écrivait en introduction d'un article : "Intéressante tribune du ministre grec des finances… (on peut discuter de sa vision, mais dites donc, il doit faire tâche dans les réunions européennes lui qui sait vraiment de quoi il parle…)"

Tout est vraiment question de point de vue...
La question des prérogatives mériterait un petit développement. Parce que si j'ai bien compris, les traités européens ne contiennent pas de dispositif permettant de faire face aux situations qui se sont produites au Portugal, en Irlande, en Grèce etc, c'est à dire l'impossibilité de se financer. En fait, si ces états s'en étaient tenus aux traités (notamment l'obligation de se financer uniquement sur les marchés), ils auraient coulés. Les dispositifs mis en oeuvre comme le MESF sont donc de la bidouille pour contourner ces règles et maintenir ces pays la tête hors de l'eau. On est donc déjà en marge du droit. Or quand le droit s'efface, c'est la raison du plus fort qui prend le relais, c'est à dire la raison de l'Allemagne.
On peut donc en conclure que l'ingérence apparente de Schaüble et le court-circuitage de l'Union (en la personne de Moscovici), n'a en soi rien d'illégale puisqu'on est déjà en marge du droit (comment reprocher au renard de croquer la poule). Schaüble ne court-circuite rien puisque nulle part il n'est écrit que c'est la commission qui doit négocier ce type d'accord avec la Grèce. Apparait d'ailleurs au passage l'intérêt stratégique fondamental de l'Allemagne à laisser volontairement le droit européen incomplet ou inadapté.

Tout ça pour souligner qu'on a tort de parler de morale dans cette affaire. Un Etat arrivant en position de domination... domine. Et fera tout pour maintenir cet état de fait. Attendre de l'Allemagne qu'elle se comporte gentiment et charitablement est absurde, tout comme réclamer de la Grèce de la "raison" ou d'être "loyal". La seule grammaire, comme partout et tout le temps, quand on est hors du droit ou qu'on veut le faire évoluer, c'est celle du rapport de force.
C'est symptomatique d'une tare du journalisme actuel que de voir les journalistes continuer à faire comme si la géopolitique avait à voir avec la morale.
"Capricieux, colérique et incompétent donc"
Chais pas pourquoi,mais je pense plutôt à 4mères..
Le porte parole du gouvernement grec n'a en tout cas pas bougé d'un iota sur leur détermination face à l'austérité et à la dette :
http://www.bastamag.net/Grece-Gavriil-Sakellaridi-porte

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