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Commentaires

La France aime voir le Bock-Côté des choses

Pour la sortie de son dernier livre "La révolution racialiste", dans lequel il s'attaque aux "wokes" et autres "décoloniaux", Mathieu Bock-Côté a reçu un accueil chaleureux des plateaux de télé et radio français. En cinq ans, le Québécois s'est imposé comme une figure de proue du conservatisme, incarnant la frange réactionnaire de l'américanisation qu'il ne cesse de fustiger. Au Québec, il divise.

Commentaires préférés des abonnés

Bref, encore un représentant de cette droite geignarde qui vient se plaindre sur tout les plateaux de télé qu'on les empêche de s'exprimer.


Aucune originalité. Ce sont tous des clones d'un même disque rayé, et bien sûr aucun journaliste pour renvoyer (...)

Beau et utile travail de décorticage. Merci

Maboula Soumahoro, sollicitée par Midena pour l'écriture de son article et invitée récemment par DS, une référence @sienne.

Ici, un extrait de son racisme décomplexé :

(...)

Derniers commentaires

Déchéance...

Il fut un temps, le Québec nous envoyait Félix Leclerc, Robert Charlebois, Pauline Julien....

Et aujourd'hui, Bock-côté....

bonjour

pourquoi la réédition de cet article, certes super-interressant, je suppose qu'il a fait l'objet d'une mise à jour, mais laquelle? grâce à lui, je n'éprouve plus le même plaisir à l'écoute de l'accent québécois, mais il n'a toujours pas laissé le moindre commentaire...comme quoi il préfère que la polémique s'éteigne plutôt que de lui donner davantage d'audience, du coup c'est malin cette remise au goût du jour

cordialement

parmi les accueillants béats vous avez oublié quotidien, le mètre étalon de la bien pensance, avec son gourou omniscient

 À défaut de parler de fond, on l'a rapidement atteint.


Quelle meilleur  résumé existe t'il ?

Donc UNIVERSALISME = CONSERVATISME REACTIONNAIRE....! Faudrait envisager d'arrêter la fumette ET le n'importe quoi à @si, ça en devient particulièrement gonflant...et vraiment inquiétant!

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Toujours pas d'analyse de fond du phénomène "woke", de critique objective de ses racines dans la sociologie et de ses manifestations partisanes dans la vie politique. On prend seulement un commentateur qui en a fait son fond de commerce et on le brocarde sur le fait qu'il critique un courant américain par la réponse que ses détracteurs américain on en fait... Un argument du niveau "non, c'est toi!" digne d'une récréation de maternelle. Sauf que salir un autre ne rend pas propre.
J'espères y voir plus clair dans cette mélasse identitaire et victimaire (parce que ce sont bel et bien les seuls axes d'analyse que propose ce courant) avec le prochain hors-série de Charlie Hebdo, mais visiblement ces colonnes n'aident en rien. je suis conforté (encore une fois) dans mon désabonnement.    

pitié, pas de jeux de mots pourris comme à Libé :-)

J'ai même pas besoin de lire l'article pour connaître le contenu de l'article. Comme Rachel Kahn, comme pour Sonia Mabrouk, comme pour le prof de Trappes dont j'ai oublié le nom. Tous ceux qui défendent l'universalisme subissent le même traitement ici. Au moins j'ai pas besoin de perdre mon temps à lire la diarrhée de texte.

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On a dépouillé , exterminé , colonisé , rendu en esclavage , détruit des cultures , imposé notre  mode de vie , faut quand meme être de gros salopards pour faire ce genre de trucs , avec ça on est d'accord quand meme ? Qu'on est mauvaise conscience c'est quelque part normal , en fait moi j'ai pas mauvaise conscience , je me sent pas concerné .C'est peut être parce que je suis pas raciste ,comment se fabrique un raciste , pourquoi on est raciste , ah ouais je sais , un sentiment de superiorité d'un individu qui n'a pas confiance en lui , ça lui sert de béquille en fait , je suis con , je suis une merde , je suis lache ,heureusement qu'il y a des sous hommes , un truc comme ça .Alors c'est sur quand les banlieue se révoltent et nous meme en sommes incapable ça attise le truc surement . Ah ouais puis il y a les terroristes aussi .Ah ouais puis y'a le truc aussi , il parait que l'on rejette toujours ce qui est different, les handicapés , les PD , les étrangers , moi je rejette personne , je dois avoir une tare .Ah non je rejette les bourgeois , je hais le bourgeois , je suis normal , ouf! Je l'ai échappé belle !   

La couverture bleue, c'est un jeu de mot avec peur et couleur, la "peur bleue".

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Peut-être Mathieu Bock-Côté et ses disciples pourraient-ils songer que le catégorème de « race » et à la suite de celui-ci « la racialisation des rapports sociaux » ont d’abord été une authentique production de notre « civilisation occidentale » avant que les philosophes français ne s’attaquent à la déconstruction des structures de la pensée et du pouvoir résultant de nos habitudes de catégorisation ?


A quoi devons-nous en effet la catégorisation selon la proximité des caractéristiques physiques sinon à ce que Paul Jorion a appelé le « miracle grec » dans « comment la vérité et la réalité furent intentées » (je sais, j’ai déjà cité cet ouvrage dans un précédent commentaire) ?


Je précise que mon propos n’est pas de faire le procès de la susdite « civilisation occidentale » dont il est aujourd’hui difficile de définir les contours (géographiques) mais plutôt de rappeler ce qui me semble être constitutif des raisons pour lesquelles l’universalisme à la française peine à s’enraciner dans des esprits habitués à manipuler des « vérités scientifiques » engendrées par l’analytique aristotélicienne dont les briques élémentaires proviennent de la fameuse catégorisation selon la proximité des caractéristiques physiques.


Il faut ajouter que dans le cas du concept de « race » notre civilisation n’a pu s’empêcher de produire (comme avec d’autres catégorisations d’ailleurs) une classification hiérarchique la plus extensive possible. Cette vision hiérarchique des races a façonné notre monde en générant au passage son cortège de destructions de vies humaines et de souffrances. Il n’y a rien d’étonnant qu’elle ait officiellement structuré les rapports sociaux pendant une longue période et continue encore de les structurer aujourd’hui de façon à peine plus souterraine, notamment depuis que le concept de race a été mis à mal. Mais l’on se souvient également que les mêmes guérilleros anti-politiquement correct soutiennent que les races existent bel et bien et que l’on ment au peuple, ce qui signifie que la catégorisation selon les caractéristiques physiques est la seule sinon la principale dont il faut tenir compte dans nos sociétés, ce que eux-mêmes font systématiquement en tout cas.


Rappeler l’idéal d’universalisme à la française que nous a légué la grande révolution est une chose. Cet universalisme n’est-il d’ailleurs pas une invitation (une injonction) à prendre nos distances d‘avec la catégorisation selon les caractéristiques physiques pour singulariser davantage ? Ne pas douter un seul instant qu’une société qui a rejeté les idéaux d’égalité en 1793 (à la victoire des thermidoriens) puis rétabli de l’esclavage ; une société qui a poursuivi l’entreprise colonisatrice ; ne pas douter qu’une telle continuité d’agissement faisant œuvre de civilisation ait pu perpétuer les réflexes découlant de la hiérarchie des races, c’est vouloir tromper les autres, se fourvoyer soi-même et mal appréhender la nature et l’immensité de la tâche qu’il reste à accomplir pour faire triompher dans les faits cet universalisme à la française.


En attendant Bock-côté et son bord idéologique nous disent une chose : « il n’y a rien d’autre dans notre conception des rapports sociaux que des considérations d’ordre universaliste. D’ailleurs, l’universel c’est ce que nous sommes, c’est ce que nous disons, c’est ce que nous avons toujours dit et fait ».

Bien du bla-bla pour pas grand chose. Au final, j'ai lu le livre, et il est médiocre, verbeux et pamphlétaire; il projette un imaginaire québécois (les québécois ont souffert une vraie tentative de destruction de leur culture de la part des "anglais") sur la France, voilà tout.


Par contre le livre de Rachel Kahn m'a très heureusement surpris par sa verve, son intelligence et sa bonne humeur. Lisez "Racée", c'est très bien!


Si vous voulez savoir qui sont les "racialistes" et "indigénistes", voici le coup d'œil d'un anarchiste.

par pitié laissez les woks tranquille.

Le mec qui crie à l'americanisation qui est lui même americain; faut arreter de se moquer du monde deux minutes. A la limite ya un tropisme québecois mais culturellement le Canada et les USA c'est la même chose vu d'où on est.

Sociologue, il sait parfaitement que les structures de domination se croisent, que les dominés socialement, et violentés socialement, sont principalement les racisés, les femmes, les homosexuels, les handicapés, etc..

Il sait que son accusation de "victimisation" concerne de vraies victimes.

Mais il ne veut pas lâcher sa position de dominant, comme tous les animateurs de jeux du cirque des médias.

Nous devons mettre au centre des débats les thèmes cités dans votre article : problème de logement, chômage, violences.

Bref, encore un représentant de cette droite geignarde qui vient se plaindre sur tout les plateaux de télé qu'on les empêche de s'exprimer.


Aucune originalité. Ce sont tous des clones d'un même disque rayé, et bien sûr aucun journaliste pour renvoyer ces imposteurs dans les cordes. Les médiocres journalistes invitent les polémistes médiocres.



Maboula Soumahoro, sollicitée par Midena pour l'écriture de son article et invitée récemment par DS, une référence @sienne.

Ici, un extrait de son racisme décomplexé :

Beau et utile travail de décorticage. Merci

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