44
Commentaires

"La fin est le moment le plus important d'une série"

Et voilà, c'est fini. Après huit années de bons et déloyaux services, Dexter, le plus célèbre serial-killer de Miami, rangera définitivement ses instruments de torture et ses plus belles chemises pastel, dimanche 22 septembre, sur la chaîne Showtime. Une semaine plus tard, l'heure sera venue également pour Walter White, ancien professeur de chimie reconverti en véritable magnat de la drogue dans la série Breaking Bad, de faire ses adieux à la télévision. Mais comment, au juste, dit-on adieu à la télévision ? Alors que deux célèbres anti-héros prennent leur retraite, l'occasion était trop belle pour ne pas se pencher sur ce moment clef, capable de transformer une série moyenne en chef-d'oeuvre (ou le contraire) : la fin. Enquête aux frontières du spoiler.

Derniers commentaires

rha, je suis une obsédée : battlestar galactica, de 2004 à 2009, 73 épisodes, et une VRAIE fin, fabuleuse, logique, qui ramasse tout. au lonfg des épidodes, le toubib fume, le chef boit, l'héroïne pisse visiblement et auditivement tout en discutant avec le vice-.président, les aliens sont ambigus à souhait, les visites via le stargate sur les autres planètes vraiment satisfaisantes pour une fan de SF, les rapports entre les gens pas simplistes, la religion dans le fond subtilement traitée, bon, le tout très ricain, mais pas gênant, et la fin est une fin qui soulage.

à part ça, j'ai regardé hier soir en streaming l'épisode 15/saison 5 de BB... et je dois dire que, si je pense qu'une scène en flash forward (??) vers l'épisode 9 ou 10 doit encore être remise en contexte dans l'épisode 16, je n'ai absolument aucune idée de comment ça va finir tout ça.

mal, j'espère !

"la fin est le moment le plus important d'une série", oui, mais a-t-on recensé les séries qui ont atteint l'acmé ? j'imagine une minorité. c'est peut-être une bonne raison pour les mini-séries, plus longues par épisodes mais sur une petite saison. par contre, ma manière de visionner les séries (par streaming, donc autant que et quand je veux) modifie certainement la perspective si on la compare à celle des gens qui suivent les séries à la téloche...
Tout ça ne nous rendra pas Duke Nukem.
En tout cas, on peut pas dire que la fin de Dexter ait franchement bonne presse...
Le forum d'@si manque cruellement de balises "Spoiler" !
En attendant mieux, on peut toujours le signaler avec le fameux [SPOILER].

Robin
Maintenant que la tempête est passée (ceux qui ont vu le dernier épisode de Dexter comprendront), je me permets de lancer le débat ici bas : cette fin de Dexter est-elle aussi mauvaise que tous les médias le prétendent, en France comme aux États-Unis ?
J'attends vos avis avec impatience ! (et ensuite, promis, je me mouillerais...).

Robin, @si
Article tres interessant.

La fin de The Wire est la fin de série qui m'a le plus marqué. J'ai essuyé une larme et je n'ai pas osé regarder de nouvelle série tout de suite.

On pourrait citer la fin de Battle Star Galactica. La série a une vraie conclusion un peu métaphorique nous poussant à réfléchir sur notre monde. D'ailleurs l'univers a continué avec deux téléfilms (Razor et The Plan) et deuxséries qui n'ont pas eu de suite (Caprica et Blood and Chrome)

Je citerai aussi la fin d'un dessin animé français, code lyoko, ou la série s'arrete avec l'avant dernier episode et dans le dernier les héros se rappélent de leur combat.

Quant à Breaking Bad on sent que la fin est préparée, les flashforwards et le déroulement de la série montre une accéléeartion qui ne peut pas continuer indéfiniment. La on a une réaction en chaine qui 'saccélére et ca va se finir à mon avis en grosse explosion.

J'ai jamais regardé Dexter alors je m'abstiendrai de le commenter.
Y a un autre procédé de fin de série inspiré de la comédie Française du XVIIème.
Le point commun entre une comédie de molière et une fiction américaine des années 80/90, c'est le happy end.
Dans le théâtre de Molière, c'est une contrainte. Faut que ça finisse bien. La fin est donc invraissemblable. Le bon Cléante accèpte de se faire médecin et apothicaire pour obtenir la main de la fille du malade imaginaire, ce qui est fait scéance tenante grâce à un aimable membre de la faculté de médecine. Bref, c'est absurde, histoire de dire que dans la vraie vie, le malade imaginaire se fait tondre par les charlatans et n'en tyranise pas moins ses enfants.

Roseanne est une série en 9 saison qui décrit le quotidien d'une famille ouvrière américaine. A la fin de la saison 8, Dan, le mari a une crise cardiaque. Trop de junk food. Il guérit miraculeusement au début de la saison 9. Ils gagnent au loto. Tous leurs problèmes d'argent s'envolent. Jusqu'à l'épisode final de cette ultime saison où l'on apprend que Dan est bien mort d'une crise cardiaque et que tout ceci n'était que le fruit de l'imagination de l'héroïne principale. Dans la vraie vie, les ouvriers ne gagnent pas au loto. Ils meurent à cause de la mauvaise bouffe.
Les trois dernières saisons n'ont jamais été diffusées à la télévision Française. Ce serait faire trop de cas de l'intelligence des téléspectateurs.

La happy end débile n'est pas le propre des vieilles séries.
LA complex devait être une mini-série Canadienne de 2012 sur les wanabees : les artistes qui tentent de percer à Los Angeles dans les séries télé, la musique, le spectacle. Elle décrit tous les stades d'avancement d'une carrière à son début. L'acharnée du travail, le débutant dont la carrière commence à prendre forme, l'actrice débutante qui avait pris un bon départ mais qui est en train de se casser la gueule, le mauvais artiste qui est en train de se chercher, La débutante qui ne connait personne, le rappeur qui cumul les handicaps par rapport à son milieu

Dans la vraie vie, l'industrie du porno vous éloigne des feux de la rampe (voire vous enterrre) au lieu de vous en rapprocher, un artiste sans réseau est un artiste sans travail, un acteur enfermé dans une spirale autodestructrice finit par mourir. Les artistes sans talent font exprès de plagier les autres, ceux qui ont goûté à la célébrité tueraient père et mère sans scrupule. Finalement, il n'y a guère que le petit rapeur qui soit réaliste. Ca tombe bien, c'est le plus intéressant.
Les six épisodes étaient tellement bons, malgré un pitch d'une banalité qui frôle le Beverly Hills, que 13 de plus ont été ajoutés avant un arrêt définitif.
il y a des "fins" qui juste signifient : e cosi via di seguito : etc. etc. ce sont parmi les queues de poisson les plus supportables. mais nombre de fois où affolée d'être arrivée au dernier épisode d'une dernière saison d'une série, je me suis retrouvée à chercher frénétiquement s'il y avait une suite. des fois l'affreux coïtus interruptus, et la colère devant la brutalité d'une non fin. comme quand on loupe une marche. obligée de m'imaginer toute seule pour moi une fin possible. très, mais alors très très souvent le cas pour la SF (pe fringe).

sauf "ma" série phare, adorée, battlestar galactica : là, une vraie fin, satisfaisante, consolatrice (ah mais c'est dur de quitter tous ces personnages-acteurs), logique. et étant donné la longueur de la série, avec l'admiration rétrospective du "ah, c'était bien amené !".

et dans mes marque-pages, j'ai toute une liste de séries avortées dont je guette la peut-être résurrection.

merci donc pour cet article. qui confirme également que, pour les acteurs, c'est pas simple, ce voyage au long cours, dans un personnage et une histoire.
Vous racontez la fin, Robin, où c'est moi qui ai rêvé ?
Je ne sais pas où vous avez trouvé l'extrait de la fin des Sopranos, mais il est mensonger. Le noir qui éteint la série dure 9 secondes silencieuses, avant le générique. Merci de supprimer la vidéo ou de trouver un extrait du véritable final, parce que là c'est juste du sabotage.
aaaah, la fin de 6 feet... Incontournable ! Jamais pu trouver une série dont la fin soit aussi inoubliable, aussi travaillée, aussi.... Parfaite ! Si vous en voyez d'autres prévenez moi, que je me jette dessus
Erreur dans le bandeau d'incrustation pour les Sopranos, le morceau final est "Don't stop believing" des Journey.
Elles meurent ? Paix à leur âme médiatique !
Comment? Tony Soprano serait mort? Oh non!
Dexter et Breaking Bad se terminent effectivement en même temps, mais la comparaison s'arrête là.

Là où la seconde se termine en une apothéose que l'on sent préparée de longue date, et réussit à me bluffer quasiment à chaque épisode par la qualité de l'intrigue, de la mise en scène et de l'interprétation, je ne suis plus la première que par habitude et pour savoir comment elle va se terminer : les auteurs n'ont clairement plus rien à dire depuis plusieurs saisons .... La fin de la saison 4 et la mort de Rita auraient constitué une bonne fin pour la série, dommage que, succès oblige, plusieurs saisons aient été ajoutées, reproduisant les mêmes intrigues sans rien apporter de neuf.

Et le virage amorcé depuis le début de la dernière saison, où Dexter se noie dans le guimauve et les bons sentiments, ne laisse pas présager une fin inoubliable .... espérons que le dernier épisode me détrompera !

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.