Justice "anti-pères" : derrière l'émotion, un discours masculiniste
Depuis plusieurs mois, le comédien Frédéric Chau dénonce les obstacles qu’il rencontre pour obtenir la garde de ses enfants. Et déploie un discours profondément masculiniste, relayé avec complaisance par la presse people.
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J’ai lu il y a longtemps l’article de blog d’un juge aux affaires familiales sur ce sujet.
Il (c’était un homme) expliquait sa démarche ainsi :
Avant la séparation, qui levait et couchait l’enfant ? Qui l’habillait, achetait et lavait ses vêtements ? Q(...)
Ce que je trouve très gênant dans cette histoire c'est l'invisibilisation de la parole de la mère. Si les influenceurs ne sont pas tenus au contradictoire, les journaux cités le sont normalement. Ont-ils essayé de la contacter ? Ont-ils demandé à Fré(...)
"en cas de désaccord 24% des pères se voient confier la garde principale soit 2x plus qu'en cas d'accord" pardon mais cette façon de présenter les chiffres est de mauvais foi, ce qui est grave dans un média dont la raison d'être est la mise en perspe(...)
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Je suis un papa féministe (animation en lycée contre le harcèlement de rue, programmes TV contre les violences faites aux femmes).
Je suis dans un parcours où la mère de ma fille refuse la garde alternée (accusations de violences psychologiques, accusations d'attouchements, accusations de harcèlement, accusations d'empêchement d'allaiter). Innocenté par la police et les services sociaux. je suis d'abord tombé sur un premier juge homme qui nous a mis en garde alternée.
Ce juge homme a été viré du tribunal.
A partir de ce moment, juges comme avocates (y compris les miennes) ont toujours été des femmes. Et c'est très compliqué à vivre quand aucun de vos arguments n'est retenu et de ne pas en tirer des déductions sur le genre.
Une enquête sociale a suivi le narratif de la mère, je suis passé en we élargi.
Mon ex vient de déménager à 80 km sans que j'ai pu faire quoi que ce soit déracinant notre fille de l'endroit où elle avait passé les six premières années de sa vie, je suis passé en we simple. Si je veux la garde alternée (pas sur), je dois déménager.
Oui les forums de père voient circuler des post anti féministes et conspi mais ce n'est pas le coeur de ce qui s'y échange. On essaie de faire respecter les droits à être entendus.
Les papas en difficulté ont aussi des mères, des soeurs qui voient des hommes souffrir de leur ex compagne qui mentent et s'accaparent l'enfant. C'est un combat égalitaire entre les genres, c'est un combat féministe.
si arret sur image devient une machine contre les hommes,je vazis supp^rimer mon abonnement
Voici deux exemples de films qui montrent que cela est plus compliqué :
On vous croit, dans lequel le père réclame un droit de visite alors qu'il est accusé d'inceste par son fils. C'est une lutte énorme pour la mère de faire comprendre pourquoi il est important que le père n'obtienne pas ce droit.
De même, Jusqu'à la garde, dont le synopsis sur Wikipedia va exactement à l'encontre de la phrase ci-dessus :
Le couple est en plein divorce. La mère veut protéger son fils et l’éloigner de son père qu’elle accuse de commettre des actes de violence sur ses enfants. Elle demande donc, lors du jugement, la garde exclusive de l’enfant, d’autant que le fils ne veut plus revoir son père.
Malgré ses arguments et une lettre de Julien demandant à ne plus voir son père, la juge aux Affaires familiales prononce une garde partagée et contraint l’enfant à passer un week-end sur deux avec son père. Très vite, cette situation va devenir intenable
Je connais également un cas où un père d'un bébé de quelques mois a obtenu un droit de visite, alors qu'il boit et se fiche de voir son enfant (c'est sa mère à lui qui voulait voir son petit-fils). Il n'arrivera rien il faut l'espérer au bébé, mais la question de son bien n'a pas été posée lors du procès.
Non la justice familiale n'est pas systématiquement du coté des mères.
L'idée n'est bien sûr pas de dire que les pères sont tous violents et qu'ils ne peuvent pas avoir tout à fait légitimement la garde de leur enfant, mais que le droit du père est probablement pris en compte, alors que les droits de l'enfant, c'est moins certain...
3 procédures, 3 refus
Il est tombé à chaque fois sur la/le même juge????? Pas de bol
Ou 3 juges différents ont apporté la même réponse à ces demandes, et là il devrait peut-être se poser des questions!!
Ce qui me gêne dans l'histoire de Frédéric Chau, c'est que son histoire est médiatisée car il est connu. Et, du coup, c'est son point de vue à lui qui est médiatisé et pas celui de la mère.
Sinon, rien à dire sur son histoire personnelle que je ne connais pas.
Concernant les chiffres donnés dans l'article, comme d'autres commentateurs, je pense qu'il faudrait un peu plus détailler et être plus précis.
Déjà je n'en peux plus des adultes qui parlent à des adultes en utilisant les mots "papas" et "mamans".
C'est le foutoir cette présentation des chiffres statistiques tirés de l'étude de 2013. Pardon de le dire comme ça. Tous ces chiffres enfilés comme des perles donne l'impression de comparaisons mal fondées.
"en cas de désaccord 24% des pères se voient confier la garde principale soit 2x plus qu'en cas d'accord" pardon mais cette façon de présenter les chiffres est de mauvais foi, ce qui est grave dans un média dont la raison d'être est la mise en perspective de l'info. Ces chiffres indiquent au contraire que quand la mère veut la garde, les pères sont souvent ok, alors que quand le père veut la garde, ça génère un conflit que le juge doit trancher. On comprend en creux que dans 3 quarts des cas la mère obtient gain de cause et dans un quart seulement (24% donc) le père l'obtient, ce qui malheureusement accrédite l'argumentaire de F. Chau. Je ne doute pas que les asso de pères sont souvent noyautées par les masculinistes, mais je crains que leurs rangs ne s'étoffent si on ne reconnaît pas qu'il y a en France un biais favorable aux mères. Biais qui à mon avis n'a rien à voir avec le genre des juges et tout à voir avec une culture française... justement restée patriarcale. Les hommes seraient faits pour chasser le mammouth = disparaitre 12 h par jour au bureau pour gagner de l'argent, les femmes plus adaptées au soin des enfants. Cliché combattu à juste titre par les féministes (je m'y inclus), mais devant le juge, soudain il redevient un argument légitime.
Personnellement, je trouve que la garde alternée est la meilleure solution, surtout si c'était un père investi, même si cette solution n'est pas parfaite, il n'y en n'a aucune: l'enfant n'est séparé d'aucun de ses deux parents, et les 2 parents ont le droit de voir leur enfant.
En parlant des droits de la femme, ça permet à celle-ci de souffler un peu. Etre seule à élever un ou plusieurs enfants n'est pas si facile et ça peut donner à certains hommes le sens des responsabilités.
Ce que je trouve très gênant dans cette histoire c'est l'invisibilisation de la parole de la mère. Si les influenceurs ne sont pas tenus au contradictoire, les journaux cités le sont normalement. Ont-ils essayé de la contacter ? Ont-ils demandé à Frédéric Chau une copie du jugement ? Parce que là on a paroles contre... bah rien.
J’ai lu il y a longtemps l’article de blog d’un juge aux affaires familiales sur ce sujet.
Il (c’était un homme) expliquait sa démarche ainsi :
Avant la séparation, qui levait et couchait l’enfant ? Qui l’habillait, achetait et lavait ses vêtements ? Qui faisait les courses et lui préparait ses repas ?
Qui prenait rendez-vous chez le médecin et l’y amenait ? En cas de maladie, qui prenait un congé ?
Qui était le contact avec l’école ? Qui s’occupait des devoirs et gérait les activités extrascolaires ?
Pour le bien de l’enfant, c’est à cette personne (s’il n’y en avait qu’une) qu’il donnait la garde.
Impeccable ! c'est simple et juste.
Si on applique cette théorie au couple Bruni-Sarkozy, pour le cas où ils viendraient à se séparer (aux Dieux ne plaise), quid de cette pauvre petite Giulia. Qui la gardera ? Carla ? Nicolas ? Ou la nounou qui lui changeait les couches et préparait son goûter ?
Vous dénoncez l'assistanat !
Ho bien vu.
pour chacune de ces questions, dans l'immense majorité des cas ce sont les mères qui s'y collent... et oui, le partage de la charge mentale n'est pas encore acquis et sans surprise dans les couples (hétéro) ce sont majoritairement les femmes qui assument les enfants et ce qui va avec (suivi de scolarité, rdv médicaux, jours enfants malade, achat des vêtements, repas., congé parental..etc)
la logique que vous évoquez, si elle semble juste, ne fait que perpétuer une inégalité flagrante entre les pères et les mères dans la prise en charge des enfants (et en creux dans les tâches liées au foyer)
résultat: dans l'immense majorité des cas ce sont effectivement les mères qui continuent d'assumer après le dovorce, et le père est réduit à une "aide financière" sous la forme d'une pension. C'est l'INSEE qui le dit: la garde par la mère reste la "norme"
les arguments avancés par Chau sont justes du point de vue statistiques, et cela ne suffit pas à en faire un discours "masculiniste". En revanche la question à poser c'est: que tait-il? qu'est-ce qu'il ne nous dit pas de sa situation et qui puisse justifier qu'on lui refuse la garde à 3 reprises?
Car si il faut lutter pour l'égalité des parents, il faut aussi se poser la question de ce qu'on impose aux enfants...
« la logique que vous évoquez, si elle semble juste, ne fait que perpétuer une inégalité flagrante entre les pères et les mères dans la prise en charge des enfants »
Absolument. Et ça ne signifie pas que je suis pour perpétuer ce type de fonctionnement, je ne faisais que pointer la faiblesse de l’argument « c’est trop inzuste » en montrant qu’en général, ce choix est lié aux besoins fondamentaux de l’enfant.
Il faut être totalement déconnecté du temps et de l’énergie requises par la parentalité pour penser, comme j’ai pu le lire ailleurs sous la plume de pères en colère, que les femmes font exprès de créer ce genre de situation parce qu’elles veulent faire des enfants pour ensuite s’en occuper seules.
(Ahlala, le rêve de ne plus avoir de soirées pour soi, plus de loisirs, plus de vacances, même plus un instant pour, comme le chante GiedRé, pouvoir faire caca seule.)
Par ailleurs, c’est important pour les enfants, dans le système de représentations qui est le nôtre, de se savoir aimé·es et considéré·es par tous leurs parents.
Encore faut-il que les pères se conduisent de façon responsable, s’investissent dans le bien-être de leur progéniture et évitent de l’instrumentaliser pour reprendre la main dans la relation.
Et on pourrait imaginer des enfants qui restent dans le logement avec les parents qui alternent. Mais bon, vu la conception qu’on a de l’immobilier, on en est loin.
J’ai un couple d’ami·es qui a opté pour la garde paternelle, la môme étant chez sa mère le week-end et les vacances (mère très investie dans son travail avec plusieurs heures de transport en région parisienne, père aux horaires flexibles à domicile).
Il et elle ont fait un super boulot, la gamine est très équilibrée, futée et créative.
Et les parents s’entendent bien mieux qu’avant la séparation.
À côté de ça, j’ai un jour rendu visite à un pote qui demandait la garde partagée et était tout fier de me montrer son tout nouveau bureau aux pieds télescopiques, pour garder son cher pc à l’abri de la petite.
Moi, après un coup d’œil autour : « Et sinon tu as pensé à lui acheter un lit, des draps, des vêtements, des couches, à manger, de la vaisselle… ? »
À part 2-3 peluches, il n’y avait rien.
Stages de parentalité à prévoir ?
En vrai ça serait utile à tous les parents, vu que les gosses c’est quand même le seul truc pour lequel on se lance complètement à l’arrache et sans mode d’emploi.
(sauf les femmes, bien sûr, qui sont livrées avec – dans la même zone cérébrale que celui de la machine à laver, ces veinardes)
j'exerce un métier dans lequel je suis amenée à côtoyer de nombreuses familles et tout autant de situations particulières, et j'ai vu de tout: mère qui le vendredi (tour de garde du père le weekend) habille les enfants avec des vêtements extrêmement sales et abîmés pour ensuite l'accuser de négligences, père qui se "débarrasse" des enfants quand c'est son tour de garde en les laissant chez les grands parents car il considère que ça ne le concerne pas n'ayant pas voulu d'enfants, mère qui après le divorce passe de "maman gâteau" à "maman cougar" ( et c'est son droit le plus strict) délaissant -et je pèse mes mots- ses très jeunes enfants qui ne sont plus ni lavés, ni soignés, ni habillés de vêtements propres, ni nourris correctement, père qui ne se présente jamais aux visites, mère violente et qui conserve la garde malgré de nombreux signalements aux services sociaux car le père est lui aussi violent, mère qui se bat pour protéger ses enfants d'un père pédocriminel en lui faisant retirer la garde (et en réclamant un jugement pour ses actes), mais aussi des parents séparés qui s'entendent bien et sont présents pour leurs enfants.
il n'y a pas de "bonne" solution, il y a plein de familles et chacune est différente. La garde alternée (semaine/semaine, semaine/weekend, quinzaine/semaine, période scolaire/vacances....) existe car c'est un droit fondamental des enfants que d'être élevés par leur deux parents. A la condition que ceux ci soient en mesure de leur assurer stabilité et sécurité (physique et affective), et de les accompagner pleinement.
sauf que.... l'aide à l'enfance est exsangue, la justice épuisée, les services sociaux débordés, et qu'au final lorsque ça se passe mal- c'est la solution "la moins pire" qui est choisie. Les gardes sont aménagées en fonction des contraintes des adultes et pas des besoins des enfants
stages de parentalité??? attention terrain glissant, ça fleure bon l'état paternaliste et un brin fasciste. Sur quels critères désigner des " parents aptes "??? On n'a pas de mode d'emploi, ni aucune autre espèce de mammifère d'ailleurs, car on fait des enfants depuis des millions d'années. Ce dont on a besoin c'est pas d'éduquer le bon peuple (vision élitiste caricaturale et paternaliste), mais de recréer du lien social, de faire société ensemble, de repenser nos modes de vie, de travail, de communiquer.
Vous faites de ce problème une question de responsabilité individuelle, or cette responsabilité on ne peut pas la penser sans réfléchir en terme de société: nous évoluons tous au sein d'un groupe social, plus ou moins étendu (plusieurs groupes sociaux d'ailleurs: famille, milieu professionnel, associatif, territoire local ou national...), et au sein de ce monde social nous sommes écrasés par l'individualisme toujours plus poussé, les valeurs capitalistes égocentrées, l'adultisme (intéressante notion), le culte de la personne et de l'individu. Nous en oublions que c'est toute la société qui est comptable des échecs de ses membres, car ils questionnent les valeurs que nous portons, ce que nous permettons et acceptons, ou au contraire ce que nous refusons.
l'accompagnement à la parentalité est indispensable, parce nous avons besoin de nous sentir soutenus face à l'immensité des responsabilités et des questions que soulève le fait de devenir parent. La "famille", dans de nombreuses cultures, n'est pas seulement la famille nucléaire, c'est beaucoup plus large que cela: ne faut-il pas tout un village pour élever un enfant???
Bien sûr qu’il y a toutes sortes de situations. Cela n’empêche pas que les pères sont majoritairement démobilisés sur ce qui concerne leurs enfants – ainsi que l’intendance de manière générale, ce que vous pointiez d’ailleurs dans votre message précédent.
Du coup je ne comprends pas ce que vous essayez de dire ?
(Quant au père qui « considère que ça ne le concerne pas n'ayant pas voulu d'enfants », on pourra lui apprendre l’existence de moyens de contraception masculine – encore un point sur lequel bien des hommes ne prennent pas leurs responsabilités et viennent ensuite le reprocher aux femmes.)
« stages de parentalité??? attention terrain glissant, ça fleure bon l'état paternaliste et un brin fasciste. Sur quels critères désigner des " parents aptes "??? »
Vous me faites un mauvais procès. Je n’ai à aucun moment parlé de « désigner des parents aptes » mais de leur proposer un enseignement, qui pourrait se faire en lien avec des pédiatres, des psychologues de l’enfance, des nutritionnistes...
Il faut bien apprendre d’une manière ou d’une autre. Et plutôt pas par essais et erreurs si on vise le bien-être des enfants.
J’aurais certes pu appeler ça autrement (tentative pour écourter, je vais finir par penser que les pavés me sont indispensables) mais l’évocation d’un « mode d’emploi » aurait pu vous mettre sur la piste.
Après en effet, tout enseignement dépend de qui enseigne (et donc quoi) mais ça vaut pour absolument tout. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains parents refusent de scolariser leurs enfants (je crois que vous êtes enseignant·e ?).
« Ce dont on a besoin c'est pas d'éduquer le bon peuple (vision élitiste caricaturale et paternaliste) »
Qu’est-ce qui me vaut cette attaque gratuite ?
« Vous faites de ce problème une question de responsabilité individuelle »
Non. Quant à la suite de votre paragraphe, ce sont les idées que je défends (comme vous n’avez sans doute pas lu mes messages sur d’autres sujets, je vous le dis).
C’est pour ça que j’ai écrit « dans le modèle de société qui est le nôtre » sans insister plus car ça ne me semblait pas le sujet (et mon message était déjà bien long).
J’ai vu assez d’enfants en souffrance (et moi-même connu la maltraitance, puis l’errance pour y échapper) pour avoir la conviction que les enfants ne devraient pas dépendre uniquement de leur famille, si ce n’est carrément leur « appartenir » – ce qui est plus ou moins l’idée sous-jacente, d’où cette tendance générale à la non-intervention en cas de violences intrafamiliales (les témoignages en forme de « tout le monde savait »).
Sur ce point, nous sommes d’accord : c’est à la communauté de s’investir pour ses enfants, de manière à leur proposer différents points de vue, différentes visions du monde et de l’interrelationnel. En augmentant ainsi leurs possibilités, tout particulièrement pour celles et ceux qui ont tiré la mauvaise pioche.
Bref. Cela ne change rien au fait que les parents se lancent souvent sans accompagnement, sans rien connaître du développement des enfants (et même pire, en croyant savoir), ce qui amène des malentendus tragiques...
J’ai en mémoire des expérimentations de Simon Baron-Cohen (indépendamment de la théorie en elle-même) et en particulier une variante du test « Maxi et le chocolat » où le fait de savoir ou d’ignorer l’emplacement de la cachette change leur jugement sur la situation (en gros, si on a menti sans savoir qu’on disait la vérité parce que quelqu’un avait changé l’emplacement du chocolat entre-temps, alors on n’a pas menti).
Combien d’enfants sanctionné·es par leurs parents pour avoir menti alors que leur esprit fonctionne simplement de manière différente ?
« il n'y a pas de "bonne" solution »
Dans l’absolu, non. Mais si la bonne volonté est réelle, alors commencer à apprendre, c’est emprunter la bonne direction.
(Sachant, mais vous le savez sûrement, qu'aucun apprentissage n'est passif et qu'on peut décider d'en tenir compte ou pas. Mais au moins on a les billes pour décider.)