48
Commentaires

"Je conseille gratuitement Kerviel, parce que je suis indigné !"

Procès médiatique, mode d'emploi.

Derniers commentaires

Je trouve que Christophe Reille - que je vois pour la première fois - a l'air très bon dans ce qu'il fait. Il sera parvenu à maintenir une bonne image de lui et de Kerviel au cours d'un exercice de style sans doute pas des plus faciles.

Intéressant...
Ce monsieur fait son boulot, ni plus ni moins. C'est injuste de dire qu'il pratique la langue de bois. Comme il l'a dit, avec une redoutable efficacité (on sait bien que c'est à la fin qu'on donne les arguments qui ont le plus de poids), en face, il y a 4 cabinets de com et presque autant d'avocats. Donc ça a peut être un côté Astérix dans son village résistant à l'envahisseur, c'est peut être aussi un défi professionnel, mais il dit une chose très juste : Kerviel devra faire face à un procès médiatique, et il a le droit d'être aidé là dedans.

Etre un bon communiquant ça s'apprend. Quand on est prof, on a beau passer l'agreg ou n'importe quoi, on est jamais sûr qu'on saura apparaître comme tel, compétent, devant ses élèves. Ici, c'est la même chose.

ça ne veut pas dire mentir. Son boulot, c'est de soigner l'emballage Kerviel. La com', ce n'est pas du mensonge. C'est faire passer un message. Pour cela, il ne suffit pas d'un émetteur. Il faut aussi savoir comment ce message va être reçu et compris.
Gilles Klein coupe trop la parole à l'invité, en le harcelant de questions avant que l'invité ne puisse complètement et entièrement y répondre, c'est très fatigant.
Je m'étais déjà fait la réflexion dans le débat sur l'autre débat auquel il avait participé.
Sinon j'ai trouvé l'émission très bien.
Très bon plateau,mon intérêt n'a pas faibli ;Ollé!Ollé!
Ce qui a attiré mon attention chez le Conseil en communication de Jérôme Kerviel, c'est sa générosité.

1/ A son client, il donne des conseils bénévolement
2/ A l'AFP, il offre gracieusement un scoop photo
3/ Aux reporters massés devant la prison de la Santé, il organise une séance de pose.

A chaque fois, il avance une justification plausible.

1/ Bénévolat? Le petit trader doit faire face à des mastodontes de la Com', engagés par la puissante Générale.
2/ Scoop gracieux? Trop pauvre, l'agence française n'a pas les moyens de concurrencer les armées de paparrazzi.
3/ Pose photo devant la prison? Les photographes attendaient depuis des heures cette apparition.

Redresseur de torts en somme, sa générosité est confondante.

Mais contrairement à ce qu'il en dit, elle me paraît traduire que le spécialiste qu'il est de la communication en période de crise (pour ses clients), poursuit là-encore le même objectif: faire passer son protégé pour un bouc émissaire.

Mais cette fois en montant lui-même en première ligne pour multiplier les démarches généreuses —jusqu'à offrir à @si des cours particuliers en détricotage de manoeuvres des communiquants— qui vont attirer vers Jérôme Kerviel la sympathie de tous les acteurs de ce qu'il appelle fort justement un procès pour l'heure médiatique.
Une critique qui trouvera, je l'espère, réponse. D'avance merci :

Pourquoi j'ai toujours l'impression d'un plateau étriqué. Pourtant, les propos qui y sont tenus sont instructifs dans la majorité des sujets.
Abscence de contradicteurs ? Souvent. DS ne peut assurer ce rôle que modérément. Me trompes-je ?
L'impression que les invités sont sur un plateau froid ? A cause de la reverberation du son ? De la lumière ?
Tant qu'à diffuser une émission sur le web autant lui attribuer un plateau digne d'elle.

Bonne continuation, j'apprécie de retrouver "mon" sujet de la semaine, que je savoure comme du temps de Pif magazine le jeudi. Quand je veux, au calme, les doigts de pied en évantail.
Excellente émission, qui renforce un peu plus encore (s'il en était besoin) le sentiment qu'en télé, la spontanéité n'existe plus. Ne plus regarder le 20 H, c'est échapper aux griffes des média-trainers, c'est refuser de tomber dans le panneau de la connivence et des questions-réponses toutes faites. Car en somme, ce que reconnait le sympathique M. Reille dans ses propos, c'est que l'information est devenue désinformation.
Seul hic : Où s'informer ?
Oui oui, je sais, sur internet. Mais est-on certain que les communicants, les media-trainers n'y sévissent pas aussi ?
Bravo @si.
Je vais faire plus court, car n'ayant pas vu la vidéo, je suis contraint de vous faire confiance sur ce que vous écrivez au sujet du communicant.

Votre sympathie à l'égard de Kerviel s'explique peut-être par une possible solidarité bretonne, mais le comparer à Astérix est fantaisiste.
Kerviel n'a jamais résisté à quoi que ce soit, et surtout pas à un système dont il a grassement profité.
S'il en a révélé les lacunes, la légéreté et l'incompétence de ses supérieurs chargés de son fonctionnement et de sa pérennisation, c'est bien involontairement.
Quel que soit le jugement rendu, il n'aura aucune difficulté à trouver un nouvel employeur et un salaire à hauteur de ses supposées compétences, au coeur du marigot financier.

Et s'il fallait absolument le comparer à un personnage d'Astérix, c'est plutôt du côté des Olibrius, Suelburnus, Fercorus et autres Romains fidèles à César que je le situerais.
Désolée, je vais être longue, une fois encore, mais d'après moi, ce qui ce conçoit bien, s'énonce longuement.
J'ai vu ce plateau hier soir, et tout cela me laisse une impression de profond malaise assez indéfinissable.
DS et Doc Klein ont été parfaits dans leurs rôles respectifs. C'est vrai que DS a besoin de détente, ça se voit à son visage. Un peu de vrai repos lui ferait le plus grand bien. Reposez-vous, Daniel, nous avons besoin de vous.

Ce qui m'étonne désagréablement, c'est plutôt la façon dont ce communicant se présente, comme si son job était normal. Or, ce mec est manipulateur de profession et ne s'en cache absolument pas.

Tant mieux pour nous ! Cela devrait nous permettre de perfectionner notre décryptage de l'image puisque nous sommes de l'autre côté de la barrière, les manipulés. Et il explique en long et en large comment ça fonctionne même s'il tait visiblement certains ressorts. Et ça ne peut que nous servir.

Mais il se croyait où exactement ? Cela me fait penser à Le Lay qui racontait que TF1 vendait du temps de cerveau disponible. Visiblement, il était intervewé dans un journal d'initiés qui ne verraient pas où était le problème puisqu'ils étaient au parfum (ou à la puanteur, comme on préfère) et qu'ils profitaient eux aussi du système. Après, ses paroles sont ressorties au niveau du grand public (malheureusement pour lui, maintenant, il a perdu son job), et parce que c'était et cynique et méprisant au plus haut point, c'est devenu ce que c'était réellement : scandaleux.

Mais à ma connaissance, @SI comme ASI nous aident à décrypter l'image pour résister aux manipulations. Or, C Reille se comporte comme si nous faisions partie des manipulateurs.
"Allez, vous savez bien comment ça se passe : on ne la fait pas à vous. Je vais vous expliquer. Et vous pourrez jouer les complices rigolards".

Il nous enrôle en quelque sorte : je trouve ça très désagréable. Je n'ai pas gardé les cochons avec ce mec, et je ne compte pas le faire un jour.

J'ai l'impression sur ce plateau d'assister « en direct » à un renversement des valeurs. La légitimation pure et simple de la manipulation. Pour éviter le feu des procès médiatiques, on allume des contre-feux qui sont des manipulations, (et on paye très cher des gens pour ça, ce qui est bien la preuve que ça profite bien au système ) et qui vont finir par provoquer de grands incendies dans notre démocratie en banalisant définitivement la manipulation, en ne prenant même plus la peine de la cacher. On en fait quelque chose de normal et absolument pas sujet à controverse.

En tant qu'observatrice, je trouve cette histoire de Kerviel plutôt sympathique : ce petit mec d'un village breton qui a sans doute creusé sans en avoir l'air un énorme trou de 5 milliards dans cette citadelle du capitalisme qu'est la Société Générale (sic), ça ne vous rappelle pas Astérix qui a pris sa potion magique et attaque le camp romain ? Et ça avait certainement un intérêt d'inviter son communicant, mais je crois que ça a permis à Reille de retourner la situation à son profit et à celle de ses collègues (c'est son job, effectivement) d'une façon assez malsaine. Le fait de défendre Kerviel, surtout gratuitement, fait que désormais, il y a des bons communicants opposés aux mauvais. C'est de la banalisation de procédés très discutables et même -osons le mot- immoraux.

Mais on peut aussi appliquer un contre-contre-feu qui peut être adapté à la situation :
Ce sont les derniers paragraphes d'un livre intitulé « L'Industrie du mensonge » de Joseph Stauber et Sheldon Rampton consacré aux manipulations des lobbies aux USA. Un livre hallucinant mais qui se termine par cette note optimiste :
« L'existence du lobbying prouve en tous cas que c'est possible : le fait que les entreprises industrielles et les gouvernements dépensent chaque année des milliards de dollars pour manipuler l'opinion illustre de façon perverse mais flagrante, l'existence persistante -même souterraine- des valeurs morales et intellectuelles que nous sommes capables de défendre.
Les lobbyistes nous ont volé nos rêves et nous les ont rendus sous forme d'illusions. Il est de notre devoir de rêver plus fort, et de faire tout ce qui est en notre pouvoir, chacun à notre niveau, pour transformer ces rêves en réalité »
Le tout est de s'y atteler, et de toujours le garder à l'esprit.
Dans la guerre de com', quelques nouveautés :

- un expert en informatique a réalisé un audit informatique pour le compte de l'avocat de Kerviel.
- Kerviel avait déjà été entendu par sa direction en 2005 pour cause de profits supérieurs aux positions autorisées.


Mais finalement on a peu parlé de ces deux faits, qui mériteraient commentaires, investigations.


http://anthropia.blogg.org
Philanthrope ....Christophe Reille allons donc ! L'affaire est trop belle ! D'une manière ou d'une autre il en sortira gagnant .

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est drôle: l'adverbe qui revient le plus souvent dans la bouche de ce communicant, c'est "honnêtement". Son discours est à rapprocher de l'article de Judith Bernard "de l'art d'être illogique, naturellement." Plus ce communicant affirme être "sincère" (adjectif le plus utilisé) plus on en vient à douter, en bon @sinaute, de sa sincérité. L'art de persuader c'est avant tout celui de se persuader soi-même. Plus le champ lexical de l'intégrité est vivace dans la bouche d'un rhéteur, plus on est en droit de suspecter quelque manipulation frauduleuse pavée de ces bonnes intentions...
Plateau intéressant notamment le passage sur "le procès médiatique" et ses spécificités. Belle lucidité du communiquant qui a été très directe pour le coup sur ce passage. C'est très éclairant.

L'invité est plus mal a l'aise lorsqu'il s'agit d'expliquer que sa règle d'or est de ne pas se montrer... Là il y a un truc qui cloche. Sans doute la solution est elle à chercher du côté du pourquoi du comment il a pris ce dossier en main ? Les explications sur l'indignation par rapport à la façon dans la SG a traité son salarié sont un poil courtes...
Sur les liens complexes entre le monde "réel" et les médias voilà une conférence très intéressante du sieur Schneidermann sur la question:

Conference de Daniel Schneidermann
1) Bon, si Bouton et la SG en ont 4, et si J.Kerviel est supposé subir le procès médiatique seul contre la "meute" de journalistes, pourquoi pas un bon conseiller en com', après tout...
Ce qui me gêne un peu en fait dans ce cas, c'est que très opportunément, ce conseiller en communication est un ancien journaliste. Bien placé pour connaître les travers de la presse, pour y avoir participé. Bouh !

2) Un conseiller en communication est censé être dans l'ombre et servir en toute discrétion la cause médiatique de son client. Or, peu après le cafouillage de l'équipe de com' de Sarko, en v'la un autre qui vient montrer sa face et exposer ses vues dans un média, enfin, moi je considère @SI comme un média (c'est peut-être un tort)...
Et contrairement à d'autres ici, je n'ai pas du tout compris où vous (G Klein et D Schneidermann) avez essayé de l'amener.
Sauf pour le parallèle avec J Vergès, qui était assez évident, mais sinon, euh...

3) J'ai beaucoup ri à l'évocation du concept "d'actif et de passif" de parole, dommage que personne n'aie réussi à le faire entendre à Sarko avant le désastre des municipales, t'as grillé ton capital de parole publique "pauv' con" ! Et le v'là à nous la jouer le silence est d'or, monseignor... Et on parie que ça va marcher, plus la ficelle est grosse, et moins on se perd, n'est-ce pas Ariane?

4) En résumé, nous sommes dirigés par des inaptes à la parole, qui doivent se faire aider par des professionnels du bla-bla, pour avoir de bons articles dans les journaux, et obtenir de bons résultats aux sondages (qui de toute façon, ne sont jamais une garantie de résultat)...
Tout ça pour obtenir nos suffrages et pouvoir disposer de notre pognon et de notre force de travail...
Sûr qu'à la vitesse d'un buzz internet, on n'a pas intérêt à lâcher une grosse boulette. Mais quid de la nouvelle recrue Élyséenne spéciale internet, quelques mois après cette loi sur le piratage qui permet , corrigez-moi si je me trompe, de "tracer" les internautes assez facilement?

5) Bon, décidément, le "service à la personne" est un concept plein de débouchés, dans tous les milieux !

4) En résumé, nous sommes dirigés par des inaptes à la parole, qui doivent se faire aider par des professionnels du bla-bla, pour avoir de bons articles dans les journaux, et obtenir de bons résultats aux sondages (qui de toute façon, ne sont jamais une garantie de résultat)...


Et si c'était plutôt le contraire? Si les communicants étaient devenus indispensables pour attirer l'attention des journalistes?

Je n'ai aucune sympathie pour les "communicants" (étrange de devoir se justifier... et pourtant après avoir lu tous ces commentaires ça me vient naturellement...) mais j'admire leur travail. Gérer la meute, prévoir ses mouvements, anticiper les coups bas, imaginer les pensées de "l'opinion"et en même temps s'enquérir de la partie adverse. Finalement, ce n'est pas leur boulot qui m'inquiète, c'est ce qui les rends nécessaire. Ce ne sont pas les communicants qui se sont imposés; ce sont le public et les acteurs qui les ont plébiscités. Par leur incapacité à gérer d'eux même une réflexion. Dans l'ordre (et respectivement): que dire? que retenir? que comprendre? ainsi que le décryptage de chaque étape par chacun.

Je retiens en particulier le moment où Reille dit qu'il reçoit des lettres de gens disant qu'on ne parle pas de leur affaire. Si ces gens font appel à un communiquant, ils savent comment faire pour contacter un journaliste. Que leur affaire ne soit pas traitée parce qu'elle est inintéressante voire franchement inutile, je n'en doute pas. Mais des tas de choses se passent sans qu'on en ait des relais dans la presse grand public. Perso, je m'en tape; si je veux savoir quelque chose, je sais où chercher. Quand je lis quelque chose, je me pose la question: où s'arrêtent les informations de mon baveux préféré? Qui d'autre en dit plus (ou moins)? Seulement, quand je vois certains copains qui sont en formation de journalistes (institut de com', profession des médias, tiens?), je me dis que les communicants ont de beaux jours devant eux, vu que les gars en question n'ont visiblement pas d'option "esprit critique" dans leur formation.

PS: Parfois j'ai l'impression de ne poster des commentaires sur internet que dans mes accès de misanthropie aigüe. Je me demande si ça a un lien?
Euh, sauf vot' respect, il me semble que c'est un peu la même chose "qui doivent se faire aider par des professionnels du bla-bla, pour avoir de bons articles dans les journaux" et "les communicants(...) indispensables pour attirer l'attention des journalistes"... ?

A moins que ma formulation "de bons articles" soit un peu ambiguë... avec "un article en bonne place", peut-être....???

Je partage votre sentiment que les journalistes ne forcent guère l'admiration au niveau du recul et de l'esprit critique, enfin pas ces derniers temps en ce qui me concerne.
Vu de ma fenêtre de citoyenne pas très cultivée, pas engagée politiquement et élevée sans télé, il y a quelque chose de malsain dans les rapports entre les politiques et les journalistes.
Des chiens qui cherchent des os à ronger, des maîtres qui lancent des balles à la meute, chais pas mais on ne sent pas à l'aise dans ce jeu quand on sait qu'au fond c'est nos supposés désirs d'être informés de ceci ou de cela qui servent de prétexte aux pires bassesses.

Mais il n'y a pas que ça, pour en revenir à l'affaire Kerviel, j'ai été terriblement mal à l'aise quand j'ai reçu un e-mail d'un ami à moi avec en pièce jointe la fameuse fiche d'identité Société Générale de Jérome Kerviel, sans texte ajouté, juste un de ces "spams" de potes. Ça ne faisait pas 24h que l'affaire avait éclaté et voilà des apprentis corbeaux dans ma bande, aïe.

En fait il y a des chances pour que l'instantanéité de nos moyens de communication actuels laissent peu de chance à la presse de prendre le recul nécessaire. S'il ne faut pas être le dernier à sortir une info, ben, comme on dit, de vitesse à précipitation, il n'y a qu'une fine limite qu'il ne fait pas bon dépasser.
Et pour avoir suivi la campagne des présidentielles seulement dans la presse écrite et par France Info, il m'a semblé que même dans Libé, on ne signalait que les boulettes de Royal et jamais celles, tellement nombreuses, de Sarko, d'autant qu'il y en avait un putain de paquet en archives...
Wesh, il suffit de dire "j'ai changé" et v'là nos journaleux tous contents d'avoir un scoop. Moi aussi j'ai changé, ça fait 10 mois que je suis devenue.... misanthrope !

Autre truc inquiétant, il y a peu, une vidéo a circulé, on y voyait soi-disant Simone Veil snober Carla BS... Sauf qu'à y regarder de plus près, c'était exactement l'inverse ! Même quand on a l'info sous le nez, il y a encore moyen de la faire passer pour autre chose, et ça marche. [La vidéo]
Voilà, à une fraction de seconde, CBS tourne la tête vers son voisin de gauche, au moment où SV se tourne vers elle (après avoir salué une dame qui était un peu en retrait, ce qui à laissé CBS avec son sourire en stand by... le voisin qui distrait et hop, mauvaise synchro et malentendu !)

Ouvrons l'œil !

Euh, sauf vot' respect, il me semble que c'est un peu la même chose "qui doivent se faire aider par des professionnels du bla-bla, pour avoir de bons articles dans les journaux" et "les communicants(...) indispensables pour attirer l'attention des journalistes"... ?


C'est une vague nuance sémantique entre "les gens ne savent plus parler" et "les gens ne veulent plus parler". Je sais, c'est du chichi à la con, mais c'était plus pratique pour me lancer dans mon raisonnement... :)
Bonne émission dans laquelle j'ai appris pas mal de choses.
J'ai juste un peu de mal à voir la "communication" se professionnaliser et se développer au point
de laisser de côté la spontanéité.

Les plateaux se multiplient à mon grand plaisir. Vais finir par grossir… ;-)
Doc Klein m'a parut plus détendu que lors de sa première apparition sur un plateau d'@si.
Je trouve plutôt intelligent que Kerviel , en attendant le procès, fasse appel à un communiquant , quand on voit la grosse armada qui est de l'autre côté , et les ministères n'ont pas été cités , qui vont essayer de soutenir Boutton contre vents et marées. Comme le dit C.Reille , le procès médiatique peut influencer le procès judiciaire.
Pas mal cette avalanche de plateau récente qui ne font même pas baisser la qualité.

J'ai eu peur pendant 2/3 d'émissions parce que on avait l'impression de voir 2 ASIboss se faire laminer par un Chef-communiquant. Et beh oui! boudiou, une grande première partie où on a l'impression qu'il vous balade, vous amène où il veut sans le montrer. Pendant ce gros round on voit un G. Klein qui a certes très bien préparé son match mais il est trop raide sur ses jambes et ses questions et ses coups dans le vide ne touchent pas. DS lui est plus là en retrait, essayant de gérer son plateau, avec quelques transitions chaloupés difficilements amenées avec Doc Klein. A la mitemps, l'invité est largement devant après la superbe tirade de "je le fais gratos parce que son patron n'a pas été correct ....."
Et puis dernier tiers, cela va beaucoup mieux sans que je sache l'expliquer, et la marque en est que l'invité commence à être chaffouin sur les questions. On s'en sort à un match égal mais tout de même très intéressant. Merci bien mais continuez de travailler l'adresse pour ne pas vous faire surprendre en début de round!
Cette émission mais surtout ce monsieur (et toute sa "clique" - il parait que c'est à la mode) ne m'inspire qu'une remarque: pour lutter contre eux et leur travail (qui est l'opposé du journalisme) il faut lire le Propaganda : Comment manipuler l'opinion en démocratie d'Edward Bernays (et préfacé par Normand Baillargeon)

C'est vraiment un sale métier que celui-là!
Vous avez l'air fatigué, Daniel. Peut-être parce que les conseillers en communication sont fatigants...
Bonne idée de mettre un enquêteur d'ASI sur les plateaux. Gilles Klein que je n'avais jamais vu a été très factuel.
Il dit que ces clients sont les entreprises plutôt que les individus donc il existe peut être un manque à gagner pour lui...

Sinon j'aime bien l'idée d'émission sans durée fixe de 50 minutes.

En tout cas faire venir un communiquant, je trouve que c'était très intéressant.A revoir.
MONTAGE ....
Ce mot frappe l'écran, pourquoi ?
Ce mot s'offre une porte, pourquoi ?
"Gratuitement"....

enfin il vient de gagner une belle pub gratos..... indirectement grâce à @si.....

Tous les accusés et autres "boucs émissaires" sauront maintenant où s'adresser

(tiens c super sympa la korequession de l'ortaugrafe)



Un blogue de plus...
LeCourant.info
toute la hiérarchie directe de Gérôme Kerviel aurait été licenciée selon la SG, (avec interdiction de parler ) est-ce bien vrai ? et pourquoi ?

http://
millesime.over-blog.com
tout ce que je sais que cette personne a ete verifie 75 fois par ses superieirs.
Intéressant ce plateau. J'ai eu des réminiscence de celui avec laurence lacour, et le bûcher des innocents. Bien que relevant de 2 affaires différentes, leurs regards croisés sur les rapports et les interactions médias / justice / opinion publique me sembleraient constructif.

Alors, il me reste 2 questions :

1/ Puisque la victoire au procès médiatique ne garantie pas celle du judiciaire, alors quoi sert-il de se mobiliser autant pour gagner l'opinion publique à sa cause ?
Cela signifie-t-il qu'aujourd'hui, l'important est est le show médiatique et spectaculaire et que le procès, la vérité pénale, ne compte plus vraiment.

2/ Que pense ce communiquant des " caméras dans les prétoires " , voir : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=30

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.