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Commentaires

Hulot, un rêve lucide

"On connait les convictions très fortes de Nicolas Hulot. Est-ce qu'il saura faire des concessions ?"

Derniers commentaires

Bof, tant qu'une ou deux centrales nucléaires francaises n'auront pas pété et terrifié l'électorat, l'ecolo de service sera toujours la plante verte du gouvernement.
Je ne vous comprends pas.

Je pense que la politique ce n'est pas cela. La politique c'est ce que les gens ont fait avant, ce qu'ils représentent, ce qu'ils incarnent. Comme vous l'écrivez, de façon, me semble-t-il, lucide, tout est écrit. L'histoire de Hulot dans ce gouvernement est écrite (quand on écoute Hulot au 20h on a l'impression qu'il est déjà au courant!), comme l'est la politique économique et sociale, la soumission à l'UE etc.

Macron EST tout cela, vous le savez. Vous écriviez au sujet du même Macron, en août 2014 quand il devenait ministre de l'économie (je cite de mémoire); "Au moins, maintenant c'est clair." Et oui, c'était clair. Et tout s'est passé comme prévu. Loi Macron, Loi Travail... Pourquoi faudrait-il penser que, maintenant qu'il est président, on ne sait plus? Mais si on sait!
Hulot au 20h ce soir. J'ai eu un peu pitié de lui. Lui aussi parle finalement de rêve, d'espoir, d'une réussite possible, enfin bref de l'attrape couillon d'EM.
Il pense peut être sincèrement à une dynamique positive, il a 62 ans, il se dit peut être aussi que c'est le moment ou jamais. Mais c'est un remake de "swimming with sharks". Juste une pompe à voix pour les législatives.
Nous allons assister à 5 ans de mise en scène marketing, avec une équipe d'expert..
https://fabrice-nicolino.com/
J'ai jadis acheté à prix d'or une paire de chaussures de montagne " Aushuaîa" Elles m'ont duré six mois. Alors, hein je vote Mélenchon.
"Un ministre ne pose pas de conditions ... il applique la feuille de route du Président"
Christophe Castaner en réponse à une question sur Nicolas Hulot.
macron a été placé là pour parachever la casse du travail et mettre une fois pour toutes notre pays aux normes de la mondialisation. Point final.
Hulot a 62 ans, c'est donc une de ses dernière chances de participer à un gouvernement, celui-ci ou un autre, peu importe. Dans une vie d'homme, il y a des occasions à ne pas laisser passer.
Le premier comité de direction de la SA France Corp. s'est réuni ce matin
Pas gênés les mecs si on en croit l'article de Juliette Gramaglia sur la collection de tweets des nouveaux ministres

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

L'incarnation de la société du spectacle quoi de plus évident?
Si Hulot se fiche éperdument de l’écologie et ne prend que la place de detourneur d'attention qui lui est dévolue, il n'as au moins pas la haine acharné de l'écologie qu'incarne Royal, qui, à la tète du ministère de l'environnement a quand mème trouvé le moyen de subventionner lourdement les bagnoles (les pires, au lithium-uranium, en plus d'autre joyeuseté).
En gros à l'heure qu'il est, un ministère de l’écologie qui fait semblant et préférable a un ministre qui fait.
Hulot !

Un petit rappel nécessaire source Rezo.net ( le portail des copains)

http://www.casseursdepub.org/index.php?menu=campagnes&sousmenu=pacte-contre-hulot.org/index
Le système Macron est une perfection dans l'application du marketing comportemental et ça marche ! Hulot est une prise de choix. Le nom des ministères : aux handicapés (un handicapé était présent à l'Elysée et Macron s'est agenouillé pour l'embrasser), à l'égalité homme femme etc... L'équipe travaille sur des niches et s'est imprégné de l'analyse scientifique universitaire des comportements humains. Alors savoir si Hulot pèsera ? On lui fera le minimum de concessions pour fidéliser la niche. Tout le reste n'est que bavardage.
Qui nous dit que Sylvie Goulard au delà de son profil très européen a été conseillère politique de Romano Prodi, a rédigé la constitution européenne avec Giscard etc... Pas grand monde dans les médias Elle n'est pas qu'une simple députée europhile. En rapprochant les armés, en constituant une armée Européenne l'UE vise t elle à s'approprier la force nucléaire française (les anglais s'en vont !); On peut être pour ou contre mais autant le savoir
A surveiller !.
Après il me semble que la plupart des grands de ce monde sont désormais à peu près conscients du fait que la transition écologique peut être un très bon choix économique. En particulier, maintenant que les nouvelles centrales électriques éoliennes et solaires sont sensiblement moins chères que les nouvelles centrales nucléaires ou à gaz (et ça se creuse chaque jour), même d'un strict point de vue économique, hors de toute considération environnementale, il est censé d'arrêter quasiment tous les programmes de recherche / innovation dans le nuke et de se contenter de fermer les centrales existantes à mesure qu'elles arrivent en fin de vie (quitte à prolonger telles et telles centrales de qqu années).

Je pense que Macron est assez conscient de ça et que les concessions qu'il fera à Hulot n'en seront pas vraiment. Et peut-être que ces fausses concessions sur l'environnement lui permettront de mieux s'abstenir d'en faire sur d'autres sujets.
Ce qui vient à l'esprit d'un Alsacien quand il entend parler écologie, c'est Fessenheim - Nuklear Nein Danke
Bien sur ce point, il est aussi lucide le Hulot, lui la fermeture de la centrale il s'en fiche, il est pour la "cohérence" du "mix énergétique"
Là encore un ministre hybride dans un gouvernement hybride pour une énergie hybride

De l'autre côté du Rhin à Freibourg, on ne croit pas à cette nouvelle créature hybride qui concilie tout à l'autel de la cohérence de plans décennaux

Mais là n'est pas le problème, le problème est les législatives, et quel est le bio-écolo qui ne va pas se fendre d'un bulletin En Marche (vers ou?) en voyant Hulot.
La société du spectacle va faire ses nouvelles victimes...
Macron et l'Union européenne : en somme, il suffit de se conformer à Augustin d'Hippone qui expliquait que la liberté était dans la soumission à la parole divine, ici celle portée par les prophètes Jean-Claude Juncker et Angela Merkel, et que la rébellion était le péché. Ensuite tout ira bien, à condition bien entendu qu'on arrive à convaincre les Français que la liberté est dans l'esclavage (thèse aussi défendue par le même Augustin).

Quant à Hulot au gouvernement, le principal c'est qu'il soit content sur son tapis rouge et vert jusqu'au lendemain du second tour des législatives. Après, cela n'aura plus d'importance, il aura joué son rôle d'idiot utile, alias le Bernard Kouchner de l'écologie.

Enfin, pour tempérer l'extase des commentateurs devant la soi-disant recomposition du paysage politique, je rappellerai que Sarkozy nous avait déjà fait le coup en 2007 avec la même euphorie des médias et on sait comment cela a fini. La seule différence était que le P.S. qui avait déjà viré sa cuti à droite - qui se souvient des propos de la candidate socialiste Ségolène Royal en visite à Pékin vantant la célérité de la justice chinoise à l'annonce de condamnations à mort - n'était pas encore dans l'état de décomposition avancée actuelle.
Pour certains, c'est Jour de Fête, nous avons Hulot ( Tati Brigitte doit être heureuse ) ...
La sortante a bien fait les choses : le tapis rouge du ministère est...vert.

Ça change tout, évidemment. Justement, Reporterre écrit sur l'énorme gâchis [s]des tapis rouges[/s] des moquettes jetables.
Quelle que soit leur couleur.

Hulot sera-t-il une moquette jetable?
"On connait les convictions très fortes de Nicolas Hulot. Est-ce qu'il saura faire des concessions ?" haha, il a bossé pour TF1 non ?
Ce qui est très intéressant dans cette chronique, c'est qu'un parti-pris anti-nucléaire soit posé comme une évidence: le peuple d'@si est forcément anti-nucléaire, quelque soit le changement de configuration qui a émergé depuis plus de 20 ans avec la prise de conscience de la menace climatique. On retrouve la sacro-sainte loi des avantages acquis qui veut qu'au royaume de l'écologie, les anti-nucléaires étaient là les premiers.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La logique de Macron ne me parait pas saugrenue sur l'Europe : il veut aller dans le sens des partenaires européens pour ensuite être en position de faire des exigences. C'est une base de négociation. A voir ce que ça donnera mais sur le principe c'est cohérent.

D'une part, c'est très mal connaître l'Europe, qui n'est pas qu'un mot, mais des institutions, avec des process règlementés... et l'un d'eux n'est rien moins que: il faut l'unanimité des membres pour modifier ses traités... donc, ne serais-ce que dire, vouloir faire croire, ou croire, que EM, ou avant lui, Tsipras, etc. feront "bouger l'Europe"... et encore plus "faire des exigences" comme vous dites... comment dire?... non.

D'autre part, pour le cas strictement franco français du gouvernement actuel, et de sa vision de l'UE, je vous invite à lire qui y figure... et leurs positions sur l'UE... Gouvernement EM
"tous les nouveaux ministres, sans exception, sont profondément pro-européens. (...)
le profil le plus emblématique est celui de Sylvie Goulard.

Tout comme Marielle de Sarnez, elle est également Député européenne sous les couleurs du Modem de François Bayrou (depuis 2009)… mais il y a beaucoup plus intéressant: elle a siégé comme conseillère politique au cabinet de Romano Prodi, alors président de la Commission européenne, de 2001 à 2004.

Elle a travaillé parallèlement avec Valéry Giscard d’Estaing sur la rédaction du traité constitutionnel européen (rejeté par la France et les Pays Bas en 2005).

Elle est également co-fondatrice en 2010 du groupe Spinelli (avec 3 autres têtes d’affiche qui ont fait du chemin, comme Daniel Cohn-Bendit, Isabelle Durant et Guy Verhofstad), lequel oeuvre pour « placer l’intérêt européen au-dessus des intérêts nationaux et faire avancer le projet fédéraliste » (tout ce que les souverainistes détestent), sous l’impulsion du couple franco-allemand.

C’est elle notamment qui obtiendra l’entrevue avec la chancelière allemande Angela Merkel, six semaines avant le 1er tour des présidentielles.

Mais elle incarne également la ligne philosophico-politique des Gracques, fondé en 2007 par Jean-Pierre Jouyet, le mentor (et bien plus encore) d’Emmanuel Macron, qui sera l’invité d’honneur et clôturera l’université d’été des Gracques, édition 2015 (c’est dire sa fidélité et sa proximité avec ce groupe de réflexion).

Je vous invite à vous documenter sur ce « think tank » qui se veut transversal – surtout situé à l’aile droite du PS et à gauche du Modem-, progressiste, social démocrate et… euro-fédéraliste."

etc. je vous invite à lire, et vous renseigner, c'est très instructif.

Cordialement,
D'une part, c'est très mal connaître l'Europe, qui n'est pas qu'un mot, mais des institutions, avec des process règlementés... et l'un d'eux n'est rien moins que: il faut l'unanimité des membres pour modifier ses traités... donc, ne serais-ce que dire, vouloir faire croire, ou croire, que EM, ou avant lui, Tsipras, etc. feront "bouger l'Europe"... et encore plus "faire des exigences" comme vous dites... comment dire?... non.


C'est très mal connaître l'Europe que de comparer le comportement supposé d'EM avec celui de Tsipras, lorsque précisément, EM propose exactement la méthode opposée à celle de Tsipras.
Il est Fédéraliste comme ses équipes, et?...
Et il est clair qu'il sera bien mieux placé que Tsipras pour convenir d'une orientation européenne qui sera intéressante pour l'Allemagne et permettra de sortir de la crise actuelle.

Ça ne dit pas qu'une solution sera forcément trouvée, jusque la comparaison était tout à fait inapproprié.
Et il est clair que lorsque vous dites "il sera mieux placé que tsipras pour convenir d'une orientation européenne" vous voulez dire qu'il "appliquera à la lettre" la feuille de route de l'UE... comme Tsipras en fait... vous le confirmez d'ailleurs vous-même "qui sera intéressante pour l'Allemagne"... car, bien entendu, l'Allemagne se contre fiche de ce que la voix unique de la France, et en l'espèce, EM (s'il était opposé à elle, ce qui n'est pas le cas... mais l'inverse...), dirait... bref, je ne vois aucune différence avec ce qui était avancé au départ... vous êtes comme Faab, vous louvoyez quand on parle de l'UE, mais sur le fond... le constat est très simple...
Rarement homme de paille et fausse alternative auront été aussi bien couplés.

Donc soit on se comporte comme Tsipras, soit on applique à la lettre la feuille de route de l'UE. Votre constat n'est pas simple, mais clairement simpliste.

Un petit indice pour vous aider à comprendre la situation tout de même. L'Allemagne est un pays de 80 millions d'habitants qui ne sont pas tous d'accord entre eux, mais globalement conscients d'une situation socio-économique correcte mais loin d'être idéale. Bref, un pays un peu comme la France. Et chaque fois que Merkel signe un traité, elle doit en rendre compte à ces 80 millions d'habitants. Un peu comme la France quoi. Un peu comme les 27 pays européens.

Autant dire que oui, bien au-delà d'une simple feuille de route technocratique à suivre, l'évolution de l'Europe est un problème politique un chouïa complexe. Et autant dire que dans ce contexte, avancer avec en tête la négociation et l'écoute, chercher à faire apparaître les intérêts communs aux différents partenaires, semblera à n'importe quel idiot plus pertinent que d'expliquer que les anciens nazis doivent encore rembourser leur dette de guerre.
Le probleme est que bien que l'Allemagne soit composee de "80 millions d'habitants qui ne sont pas tous d'accord entre eux", s'il y a bien un truc sur lequel ils sont tous d'accord, c'est qu'ils ne veulent pas "payer pour les autres". Il y a un consensus complet a ce sujet outre-rhin.

Donc, ca invalide totalement les reves Francais de convaincre les Allemands de mettre en place une union de transfert, qui est pourtant la seule solution pour que l'Euro survive.
Les allemands, comme les français et d'autres pays, paient déjà pour les autres. Les transferts d'argent sont déjà relativement importants dans l'Union (on peut rappeler qu'avant la crise, 4% du PIB grec consistait en don de la part de l'UE). Globalement pour le développement des pays de l'Est, globalement pour aider la Grèce à se sortir de cette crise, etc. Et les allemands, comme les français et d'autres pays, en tirent un avantage en terme d'échange et de rayonnement de l'UE.

Donc les généralités du type, "les allemands ne veulent pas payer pour les autres" ont une pertinence extrêmement relative. Et l'idée que l'Union ne soit pas une union de transfert est évidemment absurde. On se plaint littéralement du fait qu'elle ne soit que ça, et qu'elle n'aie pas de véritable gouvernance politique claire (sauf quand on est anglais, et qu'on se plaint de l'inverse, mais bon…).

En réalité, les allemands, comme les français ou les italiens, sont divisés sur la question de combien donner à qui et pourquoi. Et si on parle de la Grèce, puisqu'il s'agit sans doute de ça, je subodore qu'un référendum en France "devons nous payer pour les grecs ?" aurait un succès modéré même si j'aimerais être optimiste.

Je sais bien que la vision un peu caricaturale des méchants germains et scandinaves face aux généreux latins est satisfaisante intellectuellement pour certains, mais elle marque au mieux un simplisme un peu benet, au pire un certain mépris pour les nouveaux arrivants dans l'UE qui correspond curieusement à leur géographie…

Tout ça pour dire que j'en suis fort désolé pour les europhobes de tout poil, mais non, la construction européenne est un tout petit peu plus complexe qu'une tentative d'hégémonie allemande, et oui, traiter ces partenaires de nazi a de l'influence sur l'issue des négociations.
Une bonne partie de ce qu'on aurait "payé pour les Grecs" est revenue illico en France et en Allemagne via les banques de ces deux pays.

Evidemment, pour permettre à cette arnaque de se perpétuer, les hommes politiques des pays de l'Europe du nord ont intérêt à poser la question dans ces termes.

Pour ne pas donner dans la mythologie de la ménagère souabe, on gagne à visionner ceci (mais c'est en anglais) :

Keen on the Euro
Vous noterez que j'ai parlé de ce qu'on donnait AVANT la crise.

Quand au fait que l'argent que l'on fournisse à la Grèce serve à rembourser la dette grecque, well, i'm not impressed…

Je ne vois pas bien en quoi l'on peut qualifier cela d'arnaque en fait, même s'il ne s'agit probablement pas de la solution idéale, j'en conviens.
You're not impressed...

Maybe you need to just educate yourself.
You mean you can find people on the internet agreeing with you? Oh, I'm so impressed now.
Le problème du raisonnement AVANT la crise (ils se sont goinfrés avant la crise c'est bien fait pour eux) est qu'il était à défaut d'être juste et au fondement de politiques efficaces (dont on voit les résultats) en tout cas posait une équivalence que l'on pouvait éventuellement admettre jusqu'à peu. Mais il se trouve que depuis l'entrée dans l'euro et la crise il y a environ 7 ou 8 ans, depuis la crise cela fait 9 ans.
Donc les tenants du "ils se sont goinfrés avant la crise c'est bien fait" devraient dire maintenant : "ils ont rendu ce qu'ils ont pris ou ont été puni de cette gabegie, cela suffit, mettons les compteurs à zéro".
Le moins que l'on puisse dire est que ce n'est pas le chemin qui est pris.
De la à mettre en doute l'honnêteté du raisonnement...
De là à souligner que les taux d'intérêt négatifs de la dette de l'état Allemands (bad cop) mais également les taux très bas des français (good cop) ont peut-être quelque chose à voir avec tous les moutons noirs du Sud dont les taux d'intérêt ont explosé et que le couple moteur de l'Europe s'est, sans jamais vraiment oser le dire, réjouit de voir ses partenaires sombrer au point de ne pas mettre beaucoup de bonne volonté à les sortir du trou....
Avant la crise... Les fonds structurels... bien sur rien a voir avec les grandes entreprises du btp, par exemple allemande ou francaise, ou sinon quand les entreprises d'armement francaises allemandes vendaient leur matos a la grece.... etonnamment, le fait qu'ils vivent "au dessus de leurs moyens" ne derangeait pas tellement.
Que dire des banques qui ont pris le risque de preter, mais qui ont fait assume les risques a nos finances publiques ?

Ca ressemble a une arnaque.... achete, achete chez moi, t'en fais pas t'as une ligne de credit....
Ici, on parle de transferts necessaires a la survie de l'Euro de la part de l'Allemagne d'environ 10% du PIB Allemand. C'est a dire que l'Allemagne ne paie pas seulement pour les Grecs, mais aussi pour les Italiens, les Espagnols, les Portugais, et meme un peu pour les Francais.

En terme de magnitude, on est tres loin des 4% du budget Grec.

Et oui, vous avez raison : les Francais ne seraient pas chaud pour organiser des transferts vers la Grece.

Donc, je ne suis absolument pas dans le German bashing.

Ce que je constate, c'est que dans les ensembles a monnaie unique qui ont survecu sur de longues periodes historiques, il existe un sentiment d'appartenance a un meme ensemble qui permet aux differentes composantes de la population d'accepter que les regions "riches" paient pour les regions "pauvre" (comme les Hauts de Seine acceptent de payer les routes de Lozere ou de la Creuse, plus difficilement celles de Guyanne ou de Mayotte).

Un tel sentiment a l'echelle Europeenne n'existe pas, ce qui rend impossible une union de transfert a un niveau suffisant pour permettre la survie d'une monnaie unique.

Et ca n'a rien a voir avec un suppose egoisme des peuples Germaniques vis a vis des Latins.
Ici, on parle de transferts necessaires a la survie de l'Euro de la part de l'Allemagne d'environ 10% du PIB Allemand. C'est a dire que l'Allemagne ne paie pas seulement pour les Grecs, mais aussi pour les Italiens, les Espagnols, les Portugais, et meme un peu pour les Francais.

Une croyance qui a la vie dure.
On se demande bien de quels transferts et pourquoi faire ?
Les transferts sont necessaires a l'equilibre d'une zone monetaire.

Dans une zone monetaire ou le marche est libre, les zones les plus productives attirent les investissement et les personnes eduquees au contraire des zones les moins productives (l'exemple de l'Ile de France vs Lozere, Californie vs Montana). Il en resulte une divergence des productivites entre les territoires qui ne peut etre compensee que par des transferts ou part la secession de la region pauvre qui peut ensuite devaluer ou mettre en place du protectionisme, ou les deux.

Comme la France est une nation (comme les USA), le pouvoir central prefere organiser des transferts (les Hauts de Seine payent les routes et les services publics de la Lozere) plutot que de voir le pays se diviser (les parisiens pourraient dire : la Lozere, on veut pas payer pour eux, qu'ils aillent se faire voir. Mais comme ils pensent que l'unite nationale est plus importante, ils acceptent que leurs impots servent a financer les territoires moins productifs.

Meme chose aux USA avec le budget Federal Americain.

Meme chose avec l'Italie du Nord qui finance l'Italie du Sud ou l'Allemagne qui injecte de l'argent en ex-RDA.

En zone Euro, ce mecanisme serait necessaire pour empecher la divergence entre les economies du Nord ou du Sud de l'Europe. Malheureusement, comme les Europeens ne forment pas un "peuple", le reflexe d'accepter que les impots des regions riches soient en partie depenses par les regions moins bien dotee n'existe pas vraiment. Ce n'est pas naturel pour les Allemands de voir leurs impots utilises pour le developpement de l'Italie. Je ne me permettrait pas de leur en vouloir pour ca.

Toujours est-il que sans ca, l'Italie va continuer a s'appauvrir. Et aucune "reforme" ne pourra rien y changer.

Donc, au bout d'un moment, les Italiens vont decider de faire secession. Ce n'est qu'une question de temps.

Ou alors, la pression sur les Allemands va augmenter, et c'est eux qui vont dire merde.
Et dans une zone monétaire où il n'y a plus de concurrence entre les pays, où au contraire il existe des accords de coopération et de codéveloppement qui visent à l'équilibre des échanges, chaque zone peut s'occuper de son propre territoire en toute souveraineté sans contraintes extérieures.
Les pays s'engagent à reverser leurs éventuels excédents commerciaux, récupérés via la remise en place de barrières douanières, au pays déficitaire sous forme d'investissements pour développer des productions qui leurs seront utiles, de manière à rééquilibrer les échanges.
Si nous étions organisés de la sorte, les ajustements entre les pays se feraient par le co développement et non plus par des moyens artificiels comme des dévaluations monétaires ou des dumpings ( salariaux, sociaux ou environnementaux ) qui ont tous pour effet de faire en sorte que les travailleurs sont toujours les seuls perdants.
Il apparait donc évident que les divergences dont vous parlez entre les pays ont plus pour moteur la guerre économique imposée par les gouvernements que l'éventuelle inadaptation de la monnaie. Moteur que vous ne remettez en rien en cause dès lors que vous faites de la monnaie le problème central.
Et c'est le problème quand on réfléchit de manière partielle, en ne remettant pas en cause le cadre de pensée dans lequel on vous enferme.
Les thèses que vous mettez en avant relèvent du modèle néo libéral, qui est juste irréaliste et inhumain.
Et nous ne vivrions pas beaucoup mieux si nous faisions correspondre la monnaie à cette théorie de la zone monétaire optimale, vu que le problème n'est pas là.
C'est pourquoi je peste du fait que ces croyances ont la vie dure.
Vous vous trompez juste de problème et vous ne résoudrez rien dutout avec vos solutions.
Si nos économies divergent, c'est parce qu'ils ont organisé une guerre économique entre les pays. Et tant que nous resterons organisés de cette manière, nous en souffrirons. Nous n'avons strictement rien à y gagner. Les seuls qui y gagnent sont les dirigeants / actionnaires des multinationales et tous les parasites qui prospèrent grâce à la finance internationale.
C'est moi ou vous dites à peu près la même chose ?
C'est quoi la différence entre transferts pour investir (cf son exemple Paris/Lozère) et "reverser leurs éventuels excédents commerciaux (...) au pays déficitaire sous forme d'investissements" ?
Et les excédents commerciaux sont-ils le bon indicateur ?
Exemple : dans la balance commerciale France/Espagne, l'Espagne était en excédent de 2011 à 2013. On lui aurait demandé de nous reverser la différence ?

Si on veut équilibrer les échanges sur des logiques profitables à tous à terme, vaut mieux penser au minimum en fonds structurels, sur des considérations économiques plus complexes que les excédents commerciaux (qui d'ailleurs ne disent rien de ce à quoi c'est dû, vendre des armes ou des oranges bio...). Les fonds structurels européens sont censés favoriser un développement profitant à tous et ils peuvent être associés à des projets politiquement orientés.

Et, à mon sens, quand il existe des accords de coopération et de codéveloppement alors chaque zone ne s'occupe pas de son propre territoire sans contraintes extérieures, elle s'impose au contraire des contraintes par rapport à l'extérieur ou alors c'est du bla-bla.
C'est une fausse coopération qui permet aux multinationales de jouer sur les divergences en Europe et on ne voit pas pourquoi ça changerait si n'est pas revitalisée la volonté politique et la mise au clair des contraintes qu'on s'impose les uns les autres.
D'ailleurs, si on prend l'exemple du commerce triangulaire, les Européens exportaient de l'eau de vie vers l'Afrique pour acheter des esclaves qu'ils revendaient en Amérique pour acheter du coton. Et donc l'Europe avait un excédent par rapport l'Afrique et un déficit vis-à-vis l'Amérique, mais tout ça s'équilibrait. Si les échanges bilatéraux devaient être équilibrés, ça tuerait le commerce.
Celui qui est "simpliste" c'est vous Freudqo, et je vais vous donner quelques "petits indices pour vous aider à comprendre la situation" comem vous dites... et qui répond à votre "Autant dire que oui, bien au-delà d'une simple feuille de route technocratique à suivre, l'évolution de l'Europe est un problème politique un chouïa complexe"; complexité qui semble totalement vous passez au-dessus de la tête, tellement votre "endoctrinement" vous aveugle, alors je vais faire simple:

Viviane Reding Parlement Français

Viviane Reding, (Vice-présidente de la Commission européenne, Commissaire européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté) expose aux parlementaires Français, au sein de l'Assemblée Nationale Française:

« Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune. »

Quelque chose vous échappe?... vous ne saisissez pas le Français et la tête des parlementaires recevant l'information?... vous désirez un "décryptage" d'@si peut-être? pour vous y aider... c'est tellement "complexe"...

Ou bien encore:

Itw Lyon Mag - Sylvie Goulard

"Pour Sylvie Goulard (UDI-MoDem), “le député européen ne s’adresse pas au petit public français

Un autre décryptage d'@si pour vous Freudqo?... ou vous allez y arrivez tout seul?... tant c'est "complexe" à comprendre...

etc. etc. etc. 2005, Grèce, fonctionnement de l'UE (négociation tafta, ceta, etc. non transparentes et sans consultation des peuples), les citations des dirigeants comme Junker, etc. et j'en passe; Mais c'est "trop complexe" pour "vous", cela ne fait aucun doute...
The proof of the pudding....
Faut-il rappeler que ce gouvernement ne pourra pas gouverner, puisque l'Assemblée Nationale est vacante? Qu'il n'est en réalité qu'une affiche de campagne pour les élections législatives?
Qu'il y ait en son sein des gens aux convictions opposées permet - et c'est bien le but - de ratisser au plus large.
Les choses sérieuses ne commenceront que le 19 juin. Et peut-être bien sans quelques têtes d'affiche actuelles.
Nicolas Hulot au gouvernement, " une plante verte dans le Sahara "...La boutade est d'Alexis Corbière. Elle est juste!
c'est politiquement bien joue pour la législative.
J'imagine qu'Hulot a du mettre des conditions vu qu'il n'est plus un bleu de la politique, il serait intéressant de savoir lesquelles.
impatient qu'il s'exprime.
je peux pas dire que j'ai été surpris, déçu ou révolté à l'annonce du gouvernement, mais il n'y a rien qui m'a fait rêver non plus. si Hulot se révèle être autre chose qu'un prête-nom tant mieux, pour l'instant rien n'indique le contraire.
Superbe le dessin en fin de chronique !
Bonjour
Avec un tel casting, le FN ne pourra que prospérer. Mais on reprochera toujours à JLM d'être resté muet le soir du 1er tour.
Un rêve ou une hypnose ? Il fallait seulement écouter Kaa ce matin sur France Inter. "Tout va bien, aie confiance"... Regarde on s'intéresse à ce qui se passe à Notre Dame des landes, nous trouverons une solutions, aie confiance.
Pendant ce temps-là, chez nous, le traitement des vignes bat son plein, et cela ne fait que commencer, on en a pour deux mois ; ailleurs, on élargit les routes pour permettre à encore plus de camions de rouler - au diesel ; on détruit d'autres zones humides en silence, loin des caméras.
Ne pas se laisser aller ; le combat continue plus fort que jamais.
Un rêve ? Un cauchemar vous voulez dire plutôt non ?

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