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Homophobie dans les stades : Pascal Praud joue les arbitres

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Est-ce que certains mots, (notamment "enculé") ne sont pas entrés dans le vocabulaire "courant" en ayant au passage perdu une partie de leur sens, de leur connotation ? Je dis cela car dans les stades ces mots ne sont pas dirigés spécifiquement contr(...)

Est-ce que certains mots, (notamment "enculé") ne sont pas entrés dans le vocabulaire "courant" en ayant au passage perdu une partie de leur sens, de leur connotation ?


Non. En tout cas, ce n'est pas le cas du mot "enculé". Tout le monde sait que le s(...)

Ce sont les mêmes, en particulier M. Praud, qui au plus fort des manifestations des Gilets Jaunes, accusaient ceux d'entre eux capables d'argumenter leurs positions d'être des imposteurs, de "faux Gilets Jaunes".
Car bien s'exprimer ne correspond pas (...)

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très drôle! Pascal Praud venant au secours de la populace... tant qu'elle se contente de s'exprimer dans les stades (public captif) et de proférer des propos ne remettant jamais en cause la pourriture du système économique, politique et médiatique!

Merci Manuel pour cet article comme pour le précédent qui fait écho quelque part à celui ci.

Décidément entre PSA (dont nous parlent Justine et Daniel) et les propos tenus par certains et certaines dans votre article nous allons finir par croire que toute injonction au respect de la dignité de chacun et de son intégrité devienne une astreinte insoutenable, un abus de pouvoir de la pensée unique et totalitaire!! 

Mais je rêve! Sont où ces égarés qui croient qu'ils vivent seuls sur terre et dans "leur" société. 

Ont oublié le sens commun du vivre ensemble, que ce soit dans un match de foot ou autre sports,  au travail, comme partout ailleurs où nous exerçons notre vivant, indissociable du respect mutuel le plus élémentaire. 

Ces brailleries qui se profèrent bien sûr dans l'anonymat d'une masse, oseraient ils les individus qui la composent exprimer seul en face de qui ils insultent ce qu'ils brament à plusieurs? Savent ils que leur hurlement est signe d'impuissance, de frustration  et de haine d'eux mêmes? La citoyenneté ça leur dit quelque chose?

Pour ceux là s'arrêterait elle aux portes des stades au détriment de tous ceux qui exercent le sport et de ceux qui dans le public de ces match sait se tenir autrement?

Depuis quand un supporter serait il dispensé de respecter la constitution qui stipule que racisme et discrimination tombent sous le coup de la loi pour qui s'en fait l'acteur ou le promoteur?

Arrêter le match? Pourquoi "punir" les autres spectateurs ou supporters qui sont censés?

Contre cette violence une seule alternative: verbalisation et exclusion du stade pendant un an durant lequel ces brailleurs devront suivre un petit cours d'éducation civique!!

   

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Je ne vois pas en quoi le football pourrait être une excuse à la vulgarité  ou en quoi le sport devrait être un exutoire à la bêtise.

Les populistes sont ces animateurs et ces chaînes de télé qui entretiennent et flattent l'ineptie pour vendre de la pub.

Vos extraits confirment l'idée qu'ils se moquent du monde et nous font perdre notre temps.

Le critère de recrutement chez Bolloré est d'avoir un QI d'huître ?

C'est tout de même offrir un pouvoir de nuisance énorme à ce genre de supporter que d'arrêter un match complètement. Cà n'est jamais arrivé, pour l'instant les matchs se sont toujours poursuivi après un brève suspension. Ca va se transformer en concours à la plus longue interruption.

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Est-ce que certains mots, (notamment "enculé") ne sont pas entrés dans le vocabulaire "courant" en ayant au passage perdu une partie de leur sens, de leur connotation ? Je dis cela car dans les stades ces mots ne sont pas dirigés spécifiquement contre des homosexuels.


Ça me rappelle une émission sur Arte, et sur ASI également, avec Ovidie qui expliquait que "con" avait totalement changé de sens.


N'est on pas dans ce cas présentement ?

Notez que je suis pour la sanction des insultes homophobes.

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La grosse différence entre "con" et "pédé", c'est que lorsque vous utilisez le mot "con", aucun "con" (au sens premier du terme) ne se sentira insulté. 

Si vous utilisez le mot "pédé", comme cela se fait à tout bout de champ, un homosexuel qui vous entendra aura de très bonnes raisons de se sentir visé, et pas de façon particulièrement valorisante. 

S'il est en plus un peu fragile, isolé, voire sujet à de fréquentes brimades ou humiliations dues à son apparence, son allure ou ses goûts jugés insuffisamment virils, ne croyez pas que la banalisation du mot "pédé" comme insulte contribuera à le mettre plus à l'aise.

Est-ce que certains mots, (notamment "enculé") ne sont pas entrés dans le vocabulaire "courant" en ayant au passage perdu une partie de leur sens, de leur connotation ?


Non. En tout cas, ce n'est pas le cas du mot "enculé". Tout le monde sait que le sens premier du mot "enculé" est "personne pratiquant la sodomie en position passive".

A partir de ce moment là, employer ce mot comme insulte présuppose qu'être "enculé" est un déshonneur.


Vous n'emploieriez pas le mot "héros" ou "généreux" ou "dévoué" ou tout autre mot désignant une qualité comme insulte. Pour être une insulte, un mot doit comporter une connotation négative. Je trouve hallucinant qu'il soit nécessaire d'expliquer cela ; à mon avis, ceux qui font semblant de ne pas comprendre cela sont des trolls ; toute personne de bonne foi comprend le fonctionnement d'une insulte.




 Je dis cela car dans les stades ces mots ne sont pas dirigés spécifiquement contre des homosexuels.


Non, ils sont employés contre des gens que l'on accuse, sans forcément y croire, d'être homo pour dégrader leur image. 

Une telle démarche est homophobe puisque, pour fonctionner, cette insulte active l'idée qu'être homo est dégradant.


Ensuite, à moins de supposer qu'aucun joueur de foot n'est homosexuel (ce qui poserait la question de savoir pourquoi les homos fuient le foot...), cette injure tombe aussi sur des homos. 

Spéciale dédicace aux profs qui laissent leurs élèves pratiquer les injures homophobes au prétexte que "la personne visée n'est pas homos" : ah bon ? Et comment le savez-vous ? Vous mesurez vraiment le Kinsey-meter de tous vos élèves ?

 

Et puis bon, sérieusement, que penser de gars qui balancent du "enculé" à tour de bras, qui s'adonnent à la surenchère homophobe comme des gamins capricieux qui ne veulent pas se laisser dire quoi foutre ? Vous pensez sérieusement que si je vais voir ces gens en mode "je m'appelle Paul, voici mon mari Rémi, on souhaite jouer au foot avec vous", ça va bien se passer ? Je suis censé croire qu'on sera traité de façon rigoureusement égale aux autres et que je ne vais subir aucun commentaire déplacé sur "Allez, lequel d'entre vous "fait la femme" ? ".... J4ai comme un doute.

Et après, on se demandera pourquoi les homos ressentent le besoin de fréquenter ou créer des clubs gay-friendly ? Probablement parce que ce sont d'indécrottables communautaristes.




"Allez, lequel d'entre vous "fait la femme" ? " 


A ce propos.

J'ai raté  le message précédent.


"Allez, lequel d'entre vous "fait la femme" ? "  


A ce propos.


Très juste réflexion, il n'y manque que la conclusion qui s'impose concernant le mot "con": c'est une insulte couramment admise parce qu'il est couramment admis qu'être une femme est dégradant.

Par contre, tête de noeud, ou "dick" en anglais ?

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Les jeunes que je connais l'utilisent différemment, plus comme un juron de frustration (comme moi je pourrais dire "putain !"). 


C'est un usage parmi d'autres, et je ne sais pas trop quoi penser de quelqu'un qui dit "Enculé" parce qu'il vient de faire tomber une assiette.



Pour moi, probablement à tort, c'est un synonyme (plus grossier) de "enfoiré" quand il est utilisé comme nom, ou "entuber" quand il est utilisé comme verbe. 

(...)


Je suis d'accord avec vous que c'est à peu près l'usage mais je ne comprends pas comment vous faites pour en déduire que c'est pas homophobe : si j'emploie le mot "femme" comme synonyme de "personne faible" (par exemple, je dis à un homme "Ne te comporte pas comme une femme" ; "Espèce de femmelette"...), c'est misogyne.


Et c'est misogyne précisément parce que j'emploie le mot "femme" dans le sens de "personne faible" alors que le sens propre de ce mot est "personne de genre féminin".



Pareil pour l'homophobie : si un mot a pour seul sens "personne déshonorable" alors ce mot n'est pas homophobe (exemple : le mot "connard" n'est pas homophobe) ; si un mot a pour seul sens "attiré par les personnes de son genre" alors ce mot n'est pas homophobe (exemple : le mot "homosexuel).

C'est précisément parce que le mot "enculé" est porteur de la double signification "personne déshonorable" et "attiré par les personnes de son genre" (ou plus exactement, "praticien passif de la pénétration anale", ce qui n'est pas très éloigné), c'est précisément ce double sens qui fait que "enculé" est une expression homophobe.



"Baiser" n'est pas homophobe mais ça reste un mot problématique. Ca sous-entend que dans un rapport sexuel, le pénétrant prend quelque chose au pénétré, ou le souille ou ... C'est d'ailleurs ça que signifie le concept de virginité féminine conçue comme une vertu là où la virginité masculine est une inexpérience. 


Bref, "baiser" et "enculer" sont porteurs d'une vision dominatrice de la sexualité, et cette vision est patriarchale. Maintenant, dire "c'est pas homophobe mais en fait c'est patriarchal", même si c'est rigoureusement exact, ça me paraît être de mauvaise foi. Un peu comme si un raciste se défendait en disant "ah non, je suis pas raciste, je suis xénophobe, ça n'a rien à voir".





Sémantique mise à part, j'ai l'impression qu'il y a une sorte d'homophobie sous-jacente dans l'expression d'une partie de la jeunesse actuelle. (...)



J'aurais tendance à penser que, dans une partie de la jeunesse, il y a pas mal de virilisme. Et que le virilisme provoque, entre autres, de l'homophobie.

Pas forcément comme une conviction profonde ancrée en chaque jeune mais comme un genre de "culture" qui les dépasse. 

Est-ce vraiment nouveau ?



D'un autre coté, je vois aussi des jeunes être choqué par l'homophobie, alors que la même homophobie amusait les jeunes d'il y a 20 ans.  Je vois des jeunes être plus choqué par l'homophobie que leurs éducateurs.


Bilan : j'en sais rien mais j'ouvre ma gueule quand même.  ;-)





Quand j’étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l’école ou dans la rue. On me disait : « Ah, la fille! » 


Desproges, in Chroniques de la haine ordinaire.

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Concernant les expressions homophobes ou misogynes je ne sais pas, j'entends bien vos explications et je les trouve convaincante, mais est-ce que du coup "putain" est misogyne quand je le dis parce que je me suis fais mal (exemple : si je me cogne quelque part).


N'ayant pas vraiment réfléchi plus que 5 minutes, je ne suis pas sûr que mon opinion mérite d'être communiquée mais vous me demandez alors...

Alors, je pense que l'argumentaire que je présentais sur les insultes s'appliquent aussi aux jurons mais en moins fort.


Après, j'utilise plutôt "Diantre" et "Fichtre" comme juron, je trouve ça amusant.


Aussi, je dois confesser que si un homme me gonfle, l'insulte qui me viendra en tête est "connard" alors que pour une femme, c'est "reine des putes" qui me vient en tête.

Mais bon, c'est misogyne, c'est putophobe, c'est stigmatisant pour la sexualité féminine alors que "connasse" est convenable (enfin, non mais ce n'est pas moins convenable que "connard").



Diantre, il n'y a plus de fonction d'édit !!!



N'ayant pas vraiment réfléchi plus que 5 minutes 


sur ce point précis !



Aussi, je dois confesser que si un homme me gonfle, l'insulte qui me viendra en tête est "connard" alors que pour une femme, c'est "reine des putes" qui me vient en tête. 


Je précise que, dans la très grande majorité des cas, je me retiens quand même.

C'est peut-être en voie d'être pareil pour pédé/pute chez les jeunes 



Tant que le sens premier reste connu, ce que vous dites me paraît difficile à soutenir.


Je pourrais, à la rigueur, être d'accord pour le mot "con", précisément parce que, si vous demandez à des passants "Quel est le sens premier du mot "con"  ?", seul les plus lettrés vous répondront "vulve" ; alors que si vous demandez à des passants le sens premier du mot "pédé" ou "pute", ils sauront tous.



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Enculé semble avoir étrangement pris le sens de "méprisable", "fourbe" ou "dénué de courage" (selon les définitions de ce péjoratif de dictionnaires en ligne), mais si on y réfléchit ça ne rend que pire le sous-entendu de ce terme.


De manière amusante l'un d'eux en donne d'ailleurs comme exemple de ce sens une phrase d'un roman de Céline "Ils m'horripilaient tous à la fin ces ratés, ces enculés, ces sous-hommes" (Voyage au bout de la nuit, p. 234), qui en montre la plus profonde implication.


Après bon, c'est pas comme si ceux qui l'emploient dans les stades y réfléchissaient vraiment (et le fait qu'ils chantent aussi régulièrement "xxx, xxx, on t'encule" montre qu'ils n'ont rien au fond contre la sodomie, ce qui en ferait une formule plus sexiste -mépris de qui assume un rôle féminin- qu'homophobe).

ps :  Par contre je trouve tout à fait légitime d'évoquer le classisme de ceux voulant modérer les chants de supporters, ou les expressions populaires en général. 

Analyser et trouver de mauvais goût une expression est une chose, vouloir dicter la manière de parler d'un groupe dont on ne fait pas partie en est une autre, surtout quand c'est du punching down social. 


Dans la mesure où la plupart des gens que ça fait réagir expriment le même mépris pour les supporters que ceux ci envers ceux d'autres équipes (comme le démontrent par exemple les forums d'@si à chaque sujet sur le sport), et ne vont pas rater toute occasion de les résumer par des mots en "phobe" ou en "iste" pour justifier ce mépris viscéral, je comprends que ça défrise plutôt ceux qui tolèrent que des gens puissent avoir des passions aussi futiles que soutenir un club de sport spectacle qu'ils viennent s'en mêler. Et quant à l'homophobie ou autre tort supposé il faudrait surtout interroger des concernés, à la fois homos et supporters, en leur demandant s'ils en sentent de vraies conséquences.



Le foot : https://www.youtube.com/watch?v=o6tH6hV3lYk

Plein d'autres ici : https://www.youtube.com/results?search_query=desproges+foot&page=&utm_source=opensearch

Ce sont les mêmes, en particulier M. Praud, qui au plus fort des manifestations des Gilets Jaunes, accusaient ceux d'entre eux capables d'argumenter leurs positions d'être des imposteurs, de "faux Gilets Jaunes".
Car bien s'exprimer ne correspond pas à leur image du peuple. Par contre, tenir des propos homophobes, oui.

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Pascal Praud


Je ne savais pas qui est Pascal Praud. Alors j'ai fait un copier-coller dans mon moteur de recherche habituel. 

Et j'apprends que Pascal Praud est journaliste, producteur d"émissions de télé et ex dirigeant d'un club de foot.


Toutes activités qui le qualifient sans doute à émettre des jugements sur le comportement  des privés de cerveau qui aiment les stades et détestent les homosexuels.


Pour aller vite, je ne vois pas bien en quoi consacrer une émission à ce Pascal Praud va nous faire progresser dans l'appréhension du merdier dans lequel nous évoluons.

Par contre si c'est un algérien qui fait un commentaire homophobe, alors là pas de chichi, on le déchoit de sa nationalité direct!

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