150
Commentaires

Hanouna : soir de relâche pour les petites pancartes

Commentaires préférés des abonnés

L’anti-intellectualisme, grand pilier du fascisme.

La bonne surprise, c'est qu'Hanouna a entendu parler du CNRS.

Hypothèse : Dieu-tout-puissant existe

Situation : Dieu apparait à tout le monde sur Terre et annonce "Cyril Hanouna est un gros con et son émission TMPM est un organe de propagande fasciste"

Réaction de Hanouna : "Même pas vrai et de toutes façons je v(...)

Derniers commentaires

Donc selon la dame quand on s'inquiète de la sécurité en France, on doit forcément être d'accord avec Zemmour ? Y'a un truc que j'ai loupé. Pareil sur l'immigration, quand notre préocupation c'est l'immigration on est forcément facho-xénophobe ? Est-ce que cette dame dirait que Cédric Hérroux n'est pas préocupé par l'immigration ?

Courage à Claire Sécail qui fait un travail d'intérêt général quoi qu'Hanouna en dise.


Quant à la bande à Hanouna, il serait tentant de tomber dans l'insulte... Retenons-nous.

Beaucoup de messages ici (pas tous, hein) discutent le bien-fondé de l'étude ou du rapport de la chercheuse Claire Sécail (indépendamment des résultats eux-mêmes), en reprenant grosso modo l'argument de l'élite contre les vrais gens (ceux qui regardent Hanouna pour se détendre après une grosse journée de travail, alors que les chercheurs, eux...). C'est bien proche de l'argument avancé par une des intervenantes d'Hanouna. Glissement... Je trouve ça assez désolant, même si c'est dit en termes plus stylés et pas nécessairement assumés. 

Dirait-on la même chose des journalistes, des juristes ? Après tout, on n'a pas besoin de tous ces gens. Bon, je pousse un peu le bouchon.

Consternante réaction (prévisible) du valet de Boloré. Le mensonge et le déni érigé en logiciel, et en fond de commerce et qui fait audience ! Comment lutter contre ça...

Mr Schneidermann, vous n'avez pas à vous en faire. vous ne pouvez rien faire contre TPMP, la mécanique est trop puissante, leur but est trop différent, leur vision est trop différente aussi. sans parler de leurs moyens.

moi aussi je trouve que voir une bande d'incapables venir donner des leçons est insupportable.


je pense que le problème est plus large. la gauche a beaucoup de médias sérieux et solides qui n'ont pas d'équivalent à l'extrême-droite (ASI et Mediapart en tête) mais tout ça n'a pas évolué depuis 15 ans. le temps est à la déconne, aux formats courts, au fun. l'extrême-droite est largement en avance là-dessus.


Les médias comme ASI ont un coté très "gauchiste sérieux qui prend la plèbe de haut". ça n'enlève strictement rien à la qualité de votre travail et de votre site, mais c'est là-dessus qu'appuie une émission comme TPMP.

Hanouna et sa bande comment dire... non je préfère ne rien dire car je vais être très très très grossier.

Je partage votre intérêt pour le travail de Claire Sécail. Mais j'avoue que je suis gêné par l'usage "classiste" qui en est presque systématiquement fait. Tout le monde se bouscule pour s'en saisir afin de s'indigner de cette affreuse émission fasciste remplie d'imbéciles qui parlent à des imbéciles. Mais les mêmes sont moins prompts à s'indigner du fascisme hebdomadaire de Devecchio, par exemple, sur la plus grande chaîne radio du service public.

Est-ce que cela a moins d'importance et moins d'effet, dans la grande indulgence (sinon le basculement) du bloc bourgeois envers le néofascisme ? Depuis combien d'années, dans l'autre sens, une matinale de France Inter n'a pas re-politisé et ramené au vote des franges entières de la population (ce que font les émissions d'Hanouna malgré tout – quelque dégueulasse que soit leur soi-disant "apolitisme").

Mon frangin de 26 ans regarde TPMP quasi quotidiennement.
Il n'avait aucune idée politique.
Aujourd'hui il se demande pourquoi on ne parle pas de l'insécurité et banalise le racisme sous couvert d'humour.

Mais "c'est que d'la télé"... Bordel...

je crois qu'il est à la fois cynique et con comme une pelle, un exploit sans doute (ou la norme c'est pas clair).

Pendant qu'à l'assemblée nationale (ou au sénat je sais plus) on fait le procès du "wokisme" à l'université; à la télé on se paye les universitaires tout en faisant du fascisme un grand divertissement. On la sent bien là la petite odeur de persécution des universitaires et des intellectuels. ça pour les cancel on va les cancel ces empêcheurs de filer droit qui font rien qu'à remettre en cause l'ordre social avec les outils de la science.

Je n'en reviens pas que le sophisme "tout ça avec nos impôts" soit si efficace... On devrait condamner toute personne qui le place dans une phrase.

C'est arrivé pas loin de chez moi, d'ailleurs. Une femme à Granville a été jugée et condamnée par ce qu'elle sortait  "et c'est avec nos impôts" à chaque phrase. Lu ça dans la PQR.

quant à savoir si "Touche pas à mon poste banalise l'extrême droite", je dirai plutôt qu'aujourd'hui c'est l'extrême droite qui banalise cette émission et toute la merde qui en découle

Hanouna me fait penser à cela

Si Hanouna tient si bien son rôle d'idiot du village, et tente de nous faire souscrire à son imbécilité crasse, c'est avant tout parce qu’il sait que sa position médiatique est intenable, et donc indéfendable. Pour ces prototypes de personnage, la meilleure et seule défense c'est de se mettre sciemment dans l'impossibilité d'argumenter. "Moi pas savoir ..."  "Moi pas être assez intelligent pour ..." "Moi faire que du divertissement  ..." "Moi pas comprendre ..." Dans le cas Hanouna, l'idiotie revendiquée est une arme de déresponsabilisation massive.

Je suis très admirative de Claire Sérail et de sa déontologie. Son objet d'étude est polémique et difficile à aborder en ces temps troubles. Ses interventions dans Arrêt sur images sont remarquables (quand on lui laisse le temps de s'exprimer :) certains ont du mal à écouter). En tout cas, son analyse est implacable. Bravo à elle et merci à vous de faire entendre sa voix sur votre plateau.

Je suis étourdi par autant de... vide. Et dire que l'on finance ce grand n'importe quoi.

Très beau travail de Mme Sécail. Je vais essayer d'écouter l'émission sur France Inter mais j'avoue que parfois De Villers a le don de m'agacer.

Mais dans quel merdier on est tombé....


Mais dans quel merdier on est tombé....


Mais dans quel merdier on est tombé....


...


Pauvres gens qui se paient ça, le Hanouna, ses experts en décommunication, le zob,...


Mais dans quel merdier on est tombé.... 


Hanouna : la fête des Lumières

Tellement affligeant !!!!

Delormeau, le mec qui se fait bizuter à coup de nouilles dans le slip et de blagues homophobes ? Par celui qu'il continue de couvrir d'éloge ? Et qui, au lieu de dire "nous" quand il parle de l'émission dont il fait partie, dit "vous" pour mieux flatter son maître ? Ça fait vraiment de la peine.

Rhétorique classiquement Hanounienne, qui voit un parterre de chroniqueurs admiratifs sollicités pour défendre le chef suprême et dire tout le bien qu'ils pensent de ce dernier. 

Les critiques, aussi scientifiques soient elles, ne peuvent s'expliquer que par la jalousie et l'incompréhension face à celui qui voit pourtant tout venir avant tout le monde, le véritable thermomètre de la vie politique française qu'on reconnaît tout particulièrement au fait d'être carré là où généralement ça sent le plus mauvais.

on sait même plus quoi dire face à autant de connerie

Pour paraphraser Cavanna, je l'ai pas vu, mais j'en ai en entendu causer, il parait que le débat sur la peine de mort était un must. Faut-il la rétablir pour Nordhal Lelandais et pour les auteurs de crimes particulièrement horribles ?

Cogite là-dessus, Dupont-Moretti !


Hanouna, Praud, CNEW la chaîne de l'extrême droite pas vraiment un scoop. 

Ces gens sont identifiés comme tels, ils sont  la partie immergée de l'iceberg.  

Tellement caricaturaux qu'ils sont faciles à dénoncer. 

Un pilonnage journalier et insidieux des autres chaînes est tout aussi dangereux voire plus car Il est tout public, plus subtil et donc plus difficile à dénoncer. 

Zemmour descend dans les sondages, il faut réactiver la machine. Martichoux explique qu'il est sans doute sous-estimé. 

Je me répète mais les têtes de gondole de la 3 ce sont la météo et Zemmour. 

A quand les inondations commenté par le zob en botte et ciré sous la pluie. 

Se laver, nous laver, me laver

Vite!


Nécessité absolue d'éliminer cette puanteur visqueuse, mielleuse qui bouche les pores

La pure connerie crasse  a envahi, les moulins à merde ouvrent la bouche et déversent leur stupide bêtise.

Mais ceci est voulu, programmé, agencé, réfléchi.

La laideur est proclamée beauté.


Ça ne vous rappelle pas 

La guerre c'est la paix

La liberté c'est l'esclavage

 L'ignorance c'est la force.


Je vais faire du bois, il faut que je cogne.

L’anti-intellectualisme, grand pilier du fascisme.

Hypothèse : Dieu-tout-puissant existe

Situation : Dieu apparait à tout le monde sur Terre et annonce "Cyril Hanouna est un gros con et son émission TMPM est un organe de propagande fasciste"

Réaction de Hanouna : "Même pas vrai et de toutes façons je vais mettre des nouilles dans le slip de Dieu ce qui prouve bien qu'il a tort"


Je ne vois même pas quel est l'intérêt de s'intéresser (et de faire écho) à la réaction de Cyril Hanouna face à l'énoncé de faits quantitativement et qualitativement établis.

L'information c'est : l'analyse des données, la simple observation de la réalité en fait, prouve que Cyril Hanouna fait le lit des fascistes.

La réaction d'Hanouna ? ON... S'EN... FOUT...

Il va quand même falloir à un moment arrêter d'être fasciné par la merde. La merde on l'évacue, on la traite et on l'oublie. Et la traiter ne veut pas dire lui donner la parole. En l'occurrence, elle l'a déjà eu, beaucoup trop d'ailleurs. On sait ce qu'elle a à dire, elle ne fera jamais que se répéter. Et ce qu'elle a à dire n'a aucun intérêt.

J'ai beaucoup de pitié pour ceux qui, peut-être, étudieront notre époque, et se demanderont comment on en est arrivé là! Vivement que le suicide assisté soit mis en place...

En lisant ce récit des éructations de ce sinistre clown, je pense à Audiart.


" Les cons, ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaît"


Pas très original me direz vous.

Il parait que les cons ne seront plus admis en soins intensifs. Trop de boulot , et risque de saturation.

Après la fabrique de l'ignorance, la fabrique de la stupidité ...

" Entendez-vous, Place de la République

" Quand les lampions commencent à s'allumer

" Le bruit joyeux de notre mécanique ...


 " Pompons  la merde 

" Et pompons-là gaiement"


( Hanouna, le Vidangeur )

Excellente chronique qui remet au goût du jour le père Ubu


Bêtes et méchants, les deux emmerdants
N'aimaient que l'argent et la crème Mont-Blanc
Ils avaient un plan pour un coup d'état
Pour un coup d'éclat avec un bazooka.

La bonne surprise, c'est qu'Hanouna a entendu parler du CNRS.

Ben le probleme , c'est que cette chercheuse représente une élite , et encore une fois qui vient nous dire quoi faire et quoi penser , et là le beauf de service joue sur du velours . Le pire c'est que ce con de Baba croit peut etre ce qu'il dit . Comme quoi on peut faire du pognon et etre complètement con, d'où le danger pour notre démocratie .Idiocratie , le film,est déjà dépassé .

Je comprends pas trop en quoi démontrer une réalité factuelle = nous dire quoi faire et quoi penser. 

Le problème n'est pas de faire son travail de chercheuse et de démontrer une vérité factuelle. Le problème est le mélange des genres. Je ne vais pas remettre le texte de Toinon pour la 3eme fois.

Contrairement à ce que semble croire C.Secail sa recherche ne constitue par un argument d'autorité qui clos le débat "y aller ou pas " qui lui est débat politique qui reste ouvert. 

D'autre part  il est amusant que cette analyse soit vendue par un certain nombre de médias.  Un chiffon rouge qui leur permet de cacher leur propre responsabilité dans la promotion des idées d'extrême droite.

Cela me fait penser aux scandales des EAPAD

dénoncées depuis de nombreuses années par Caroline Fiat et d'autres dans l'indifférence totale et puis soudain un livre et les médias s'indignent !!!! Tant mieux ... ou tant pis.. cela va permettre une enquête "indépendante " c'est-à-dire confiée à un cabinet privé payé par nos impôts allez disons 500 000 euros.

Et puis silence radio...

Hanouna est regardé par des gens qui ne sont pas politisés, il regarde ça comme une purge et c'est tres efficace comme purge de fin de journée ,et ils entendent a longueur de journée que c'est une émission de merde regardé par des beaufs , et qui dit ça ? Des arrogants , des prétentieux , qui ne sont pas équipé intellectuellement pour assumer cette prétention et cette arrogance , des finfelkraute , des Ferry , des Macron .Alors quand vient  une personne qui a fait des écoles et vient encore taper sur ce qui les détend , c'est con , c'est débile , c'est tout ce que vous voulez mais ça les détend comme une binouse ou comme un pastaga , vous pensez que ça va avoir quel effet ? Ca ressemble a de la morale venu de la part de gens qui n'ont pas de morale . C'est bien ce qu'elle a fait cette fille , mais c'est pour les bobos , c'est pas pour le populo .Et c'est là qu'il a bien joué Hanouna il a présenté les choses élites contre peuple ! Et du coup le travail de cette chercheuse est contre productif .

Je comprends mieux merci !

Je ne vois pas pourquoi vous nous parlez d'une "élite" qui vient nous dire quoi penser.

Franchement cette chercheuse n'a rien fait de plus que décompter du temps d'antenne et faire quelques additions suivies de divisions pour arriver à des pourcentages. Rien de plus que ce que pourrait faire un collégien. Quant à l'interprétation des résultats (en substance que Hanouna et son émission passent factuellement leur temps à donner la parole aux fascistes et à mettre en avant leurs idées), n'importe qui d'honnête peut la faire.

Où est donc l'élitisme là-dedans ?

Le seul truc c'est que cette chercheuse a le temps de faire tout ça, parce que c'est son métier en fait. Iriez-vous reprocher à un plombier d'être une élite parce qu'il vient de vous déboucher vos toilettes parce que vous n'avez pas le temps (ni l'envie en fait) de vous en occuper ?

Euh ben quand même, sur le plan sociologique, on peut difficilement avancer que les chercheurs font partie de la plèbe... Quand bien même on mettrait ça en doute, ce peut tout à fait être la vision qu'en a le public d'Hanouna (et j'ai compris le propos de JK dans ce sens)

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La question n'est pas leur revenu post-doc. Il faut pouvoir assurer financièrement 7 ans d'études. Je ne crois pas dire une anerie en prétendant qu'il y a pas beaucoup d'enfants de manut qui y arrivent...

Dans la plupart des domaines scientifiques (au sens expérimental ou exact : maths, physique, biologie, chimie, ingénierie, sciences de la terre, etc, aussi appelé sciences inhumaines et asociales), le doctorat est rémunéré. C'est donc un CDD de 3 ans avec un salaire de l'ordre de 1800€net/mois (voire plus dans le cas de financement CIFRE). De ce fait les profils sociologiques des doctorant.e.s sont bien plus variés que vous ne semblez le penser.

Alors les temps ont bien changé positivement depuis que j'ai fréquenté la fac, il y a 25 ans... En maitrise , je n'ai croisé que très très rarement un enfant d'ouvrier.

Du coup, ils font leur réapparition après le master ;)

"Les étudiants issus de milieux favorisés (parents cadres supérieurs ou exerçant une profession libérale) sont surreprésentés dans les classes préparatoires aux grandes écoles (en 2007, ils constituaient 51 % des étudiants, alors que leur part au sein de l’enseignement supérieur était de 31 %). Ils sont également surreprésentés dans les filières médicales et juridiques. Les étudiants issus de milieux ouvriers se concentrent davantage dans les filières courtes, notamment en STS (en 2007, ils constituaient 21 % des étudiants préparant un Brevet de technicien supérieur, alors que leur part dans l’enseignement supérieur n’excédait pas les 11 %). Cela démontre bien une hiérarchisation sociale des formations, les enfants issus de milieux populaires étant surreprésentés dans les filières offrant des débouchés professionnels dominés ou incertains."

Extrait de :

 

La socialisation universitaire des étudiants

Une expérience scolaire à l’épreuve du projet d’apprendre et des projets d’avenir

Aziz Jellab

2011

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est bien. Continuez à opposer les gens qui gagnent 3190€ net en fin de carrière (grille Chargé de recherche et MCF normal) et qui commence à 1650€ net (premier échelon) et les ouvriers au SMIC (1269€).


Il y a chez les gens se réclamant du socialisme et du communisme un anti-intellectualisme patent, et vous en faites parti il me semble. (Voir mon post sous celui de HBK rappelant que "L’anti-intellectualisme, grand pilier du fascisme. ")


Pour info, une infirmière libérale en France gagne en moyenne (pas en fin de carrière !!) 3127 € net (source: INSEE 2016). Le salaire moyenne des chercheurs en France est quasi le même que le salaire moyen des infirmières fonctionnaires (~2000 € net par mois, source INSEE 2016)

Diriez-vous que les infirmières sont des nanties ou font partie d'un élite ?


...Bref, ça permet à ceux qui gagnent dix SMIC toutes les secondes et les hauts fonctionnaires et politiciens à 12 000€ sans les primes de vous regarder nous taper dessus.


Avec un peu d'ouverture, vous verriez que les discussions économiques et sociétale (y compris chez les gens qui ne sont pas "savants") pointent 

1/ qu'une différence de salaire de 1 à 5 par rapport au SMIC, et 

2/ qui sont des travailleurs (qui ne dépendent que de leur salaire, sans capital) 

ont une vie sociologique similaire.


Enfin, le vote chez les chercheur.se.s est massivement orienté à gauche, et donc vers des politiques favorables aux (ce qui n'était plus le cas chez les instits par exemple à la dernière présidentielle). Donc si le fait que l'ascenseur social soit en panne, y compris, chez les métiers intellectuels (vos pourcentages d'ouvriers en thèse, quels sont vos pourcentages d'ouvriers chez les cadres ? chez les instits et les profs ? : ce sont les mêmes) vous conduit à tapper sur les professions intellectuelles, c'est que vous avez trouvé un bon bouc émissaire qui vaut celui des immigrés chez les fachos.


Enfin, comment se sont faites les révolutions et changements de société historiquement ? Lorsque les ruraux, les prolétaires ET les intellectuels se sont unis. Vos idées et interventions sont donc antirévolutionnaire.


Mais continuez à orienter votre indignation vers les fonctionnaires, les instits, les intellectuels, bibliothécaires, etc. pendant ce temps, les détenteurs du capital financier et politique peuvent continuer leurs vies et activités peinards.


C'est à se taper le crane contre les murs de continuer à trouver de l'anti-intellectualisme chez les militants et syndicalistes de gauche.

Bah alors, vous n'avez absolument rien compris à mes propos. Donc inutile de vous emporter en caractère gras: je n'oppose rien du tout! Je vous invite à relire attentivement tous mes commentaires, et je pense que vous réussirez à comprendre les nuances et subtilités. Pour info: j'ai trainé mes guêtres 7 ans à la fac et en prépa diverses, à quoi vous ajouterez un BTS, et je gagnais 1700€ net dans mon dernier job, après 12 ans de carrière et d'encadrement; j'ai parmi mes amis de nombreux chercheurs, qui traînent des enchainements de CDD à la gomme, et la précarité qui va avec, un père ingé haut placé jeté à la poubelle par les Chinois; tout ça je connais, c'est MON milieu. Et dans ce contexte exact, je sais pertinemment que je suis une bourgeoise ET que je bénéficie de ça, c'est un fait. Et je sais que la caissière du supermarché peut tout à fait me regarder de cette manière, parce qu'elle aura raison. Et c'est maintenant qu'on a regardé les choses en face qu'on peut dire que cette organisation merdique, on n'en veut plus, nous non plus, les petits bourgeois de la classe moyenne.

... et on peut discuter avec la caissière qui aurait ce ressenti (je connais surtout des "petits bourgeois complexés par la réthorique à dessein des médias" qui ont ce sentiment mais bon, admettons...) en lui proposant les chiffres :


- 40 615 000 personnes entre 15 et 64 ans (dits en age de potentiellement travailler, donc surtout avoir un revenu)  


- PIB (sans compter le produit des services étatiques, dont la recherche ;) ) : 2 302,9  milliards d'euro par an   ... même si le pib vaut ce qu'il vaut, avec beaucoup de limites mais prenons ça comme une base basse de pognon dispo en France.


Une simple règle de trois (rien d'élitiste) :

donc on sait que le montant bas du revenu en France sous régime égalitaire devrait être AU MOINS (pib = mauvaise mesure de la richesse produite car prenant en compte que les sociétés privées, etc.) de 56700 € par an de salaire chargé par personne, soit en moyenne encore 32740 € annuel net d'après l'URSSAF -> soit 2730 € net par mois de salaires (les retraites sont déjà dans les charges) à ce jour pour toute personne de ses 15 ans à ses 64 ans !


Donc à moins de et autour de 3 000 € de salaires, on vous spolie de ce que vous auriez dans un état égalitaire sur la répartition des richesses.

Donc, votre classe moyenne ou "petite bourgeoisie" n'en est pas une, seulement la MÊME classe prolétaire que les gens au SMIC ou les "caissières". Les médias et les politiques désignent une "classe moyenne" afin de créer une division de diversion entre les "un-peu-plus" et les "un-peu-moins", afin que les uns soient complexés ou contents de leur situation (se sentant chanceux) et les autres aigris et frustrés contre les autres; Plutôt que tous regardent les 1% voire les 0.001%.

Cette division historique crée par la réthorique des puissances financières et politiques en faveur de l'accumulation de richesse, visant à diviser le prolétariat (selon la maxime divide and conquer) semble marcher sur vous. Il faut remettre à jour vos chiffres, on a changé de millénaire, il y a 20 ans ;o) Le salaire médian en france est de 1920 € par mois.



Pour le gras, la netetiquette veut que cela soit le digest /"ce qu'il faut retenir" d'un texte long, et les mots entièrement en capitales, un énervement ou un hurlement exaspéré. Nuance ;) Mais pour ne pas vous indisposer, je n'a rien mis en gras cette fois-ci ^^

 

cette netetiquette fonctionne pour les articles, pas pour les commentaires de forums...

Cette division historique crée par la réthorique des puissances financières et politiques en faveur de l'accumulation de richesse, visant à diviser le prolétariat (selon la maxime divide and conquer) semble marcher sur vous.  

Vous vous trompez encore: ce n'est pas parce que je ne me cache pas derrière mon petit doigt (vouloir feindre de croire que je suis du même milieu social que la caissière du supermarché) que je ne comprends pas que les enjeux économiques nous place dans le même camp; c'est simplement un fait qu'il faut évacuer en le reconnaissant comme tel, pour justement passer au plus important: mettre à bas le capitalisme.

Il faut remettre à jour vos chiffres, on a changé de millénaire, il y a 20 ans ;o) Le salaire médian en france est de 1920 € par mois. 

Vous vous faites encore un film sur mon compte: quand je parle de mon dernier salaire, ce n'était certainement pas pour prétendre que je roule sur l'or mais le contraire, en fait.... (NB: mon dernier salaire date d'il y a ... 2 ans ;) , j'ai 47 ans et je suis freelance désormais)



vous etes sur pour le salaire de l'infirmière libérale de plus de 3000e nets? vous citez une source, mais ça me semble énorme.

oui, c'est à ça que servent les sources : sur l'insee tous les chiffres et un digest ici donnée directement par un moteur de recherche en tapant "insee 2016 salaire infirmière"

voila voila il vous reste à calculer le passage brut à net, j'ai pris une relge de calcul 'moyenne' dispo sur le site de l'ursaff à titre indicatif.











Ca dépend déjà de ce qu'on entend par "élite".

S'il s'agit de dire, élite = dans un domaine bien défini, l'ensemble des spécialistes particulièrement "bons" ou au moins reconnus comme tel-le-s alors oui on peut raisonnablement dire que cette chercheuse fait partie d'une élite.

S'il s'agit de dire, élite = classe sociale qui utilise politiquement ses compétences (factuellement établies ou prétendues telles) pour justifier sa position dominante dans la société et pour prétendre contrôler le champ des idées et politiques acceptables, je ne vois pas en quoi les résultats que présentent cette chercheuse permettent de l'accuser de faire partie de ce genre d'"élite"-là. Je dirais même que selon cette définition-là c'est Hanouna qui représente l'"élite" ici...


Encore une fois, que fait cette chercheuse ? Elle décompte, elle additionne, elle divise, bref elle collecte des données et en tire une information factuelle qu'elle présente. Cette information est la prépondérance factuelle de Zemmour dans l'émission TPMP et une prépondérance largement positive.

Là-dessus elle en tire une conclusion qui parait évidente : Hanouna et TPMP "roulent pour Zemmour".


Après certaines personnes peuvent toujours nier les faits, refuser la réalité.

Mais accepter la réalité ne fait jamais de vous une "élite", c'est refuser la réalité qui fait de quelqu'un un con. Et un con a bien le droit d'être un con mais ça ne lui donne pas le droit de dénigrer celles et ceux qui font face aux réalités en les traitant d'"élite".

Ne vous méprenez pas, je ne mets pas à la poubelle son travail!! Ne faites pas non plus un raccourci. Son travail, ses recherches, ses compétences, le principe de réalité, etc, bien sur que c'est ok. Malgré tout, elle fait bien partie d'une classe sociale élevée, d'une élite. Ne serait-ce qu'une élite intellectuelle. ça ne fait pas d'elle, non plus, une divinité, ni une personne pleine de morgue et de dédain. Non plus qu'on ne choisit sa classe sociale. Et donc, oui, c'est assez logique, quand on a un Hanouna qui vous trompette des conneries aux oreilles, que pour les téléspectateurs, son statut social sautent aux yeux. 

Quand tous les bourgeois, dont je suis, reconnaîtront qu'ils le sont et qu'ils sont privilégiés même malgré eux, on aura fait un vrai pas vers la cohésion sociale.

Même problème, après qu'est-ce que veut dire "élite", qu'est-ce que veut dire "bourgeois" ?

Pour ma part, le terme "bourgeois-e" a une signification proche de celle de "capitaliste" : quelqu'un qui possède et contrôle des moyens de production, ce qui lui donne un pouvoir de prendre des décisions qui s'imposent à d'autres et qui lui permet de tirer l'essentiel de ses revenus du travail de ces autres.


Prenez un-e cadre, même (relativement) supérieur-e. Même très bien payé, même avec quelques actions ici ou là, si elle ou il n'a pas un réel pouvoir sur les décisions de haut niveau qui détermine les orientations économiques de la boite pour laquelle il travaille et si ses revenus restent encore largement liés à son salaire alors ce-tte cadre-là n'est pas à mon sens un-e "bourgeoise".

Ce qui n'enlève rien au fait qu'il ou elle est sans aucun doute dans une position plus privilégiée que l'ouvrier sur la chaîne ou l'employé dans l'entrepôt, le magasin ou le centre d'appel. Mais... comme ces derniers, en dernière analyse, il est tout autant le jouet de décisions sur lesquelles il n'a aucun contrôle et du jour au lendemain il ou elle peut se retrouver virer.

Bon... il faut quand même aussi admettre que ces cadres-là jouent (acceptent de jouer) le rôle de courroies de transmission et d'exécutant-e-s des décisions prises par les "bourgeois-es". Ils/elles aspirent le plus souvent à rejoindre la "classe .bourgeoise" et y arrivent parfois.

Appelons si vous le voulez bien "sous-bourgeoisie" cette partie supérieure de la classe laborieuse qui, aux portes de la "bourgeoisie" tente d'y rentrer et se met factuellement à son service contre le reste de la dite classe laborieuse.

Qu'en dites-vous ?

votre post me rappelle : ressources humaines de Laurent Cantet


à voir si ce n'est pas déjà fait...


La notion de bourgeoisie et de classes sociales a longuement été étudiée, et ce n'est pas fini, forcément. 

Je ne m'aventure pas plus loin dans ce débat de définitions, parce que je ne suis pas une spécialiste et je préfère m'en référer aux publications. 

Ce que j'en dis, c'est que vous avez le choix dans les catégorisations: (issu de Wikipédia)

Ce que j'en dis aussi, c'est que l'article du même wiki sur ce sujet, me parait synthétique et bien documenté:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_sociale


Et enfin, et ça c'est mon opinion personnelle:

De la même manière que l'on conseille fortement aux enfants et aux adultes de simplement regarder "qui parle, et d'où il parle" dans une recherche documentaire quelle qu'elle soit, je pense qu'on doit s'appliquer ça à soi: "d'où je parle et qui je suis quand je tiens ces propos". C'est toujours éclairant, et ça permet le recul, la vigilance sur ses propres biais. ça fait tomber les œillères et on peut enfin discuter avec respect et écoute. Voir le bel exemple de l’échange des invités de la dernière émission @si, les deux étant capables de ça.

Il n'y a jamais eu seulement deux classes sociales dans une société, y compris dans les sociétés capitalistes. Marx l'écrivait déjà il y a presque deux siècles...


Ce que vous décrivez représente ce que l'on nomme communément la classe moyenne supérieure (ou petite bourgeoisie), qui effectivement, sans être très propriétaire des moyens de production, est majoritairement alignée sur la bourgeoisie, comme un chien fidèle à son maître. Faut dire aussi que la gamelle est très bien garnie...

De moins en moins, je trouve. Cependant, ça renforce l'alignement avec plus-haut. 

Quand on restreint le contenu de la gamelle, on fidélise, on hypnotise encore plus, on devient indispensable à la personne (à cette classe) qui ne peut que se taire et acquiescer ( "la servitude volontaire"  de La Boétie"les oiseaux de passage de Richepin)


La classe dirigeante calcule jusqu'où il ne faut pas aller trop loin, à savoir la longueur de la chaîne.


Seule la dose fait le poison. (les grec avec Mithridate)


Je peux te dire que l'hiver prochain je ne vais pas manquer de bois car je cogne sec! Dérivatif, faut se défouler sur les coins et la masse est un merveilleux outil.

Ajouter le sentiment diffus qu'une partie de cette petite classe moyenne semble craindre les GG comme un facho craint le grandremplacement.
 
Ca oscille, il me semble, entre peur panique de finir GG et peur panique de basculer dans un politique redistributrice qui va leur pomper le sang.

Je n'ai pas regardé les chiffres, mais je n'ai pas le sentiment que la petite bourgeoisie, du moins dans le privé (cadres dirigeants), ait subi une baisse de ses revenus au cours des décennies passées...

De mon côté, j’avais plutôt lu des choses sur un décrochement général, un mélange de sentiments et de chiffres. Et aussi, et surtout : le sentiment que les enfants y arrivent beaucoup moins que les parents.


Après, je ne peux pas être affirmatif… J’ai regardé récemment une émission où il était affirmé que l’essence était bien plus chère  il y a 40 ans. Il me semble que non. Donc, je ne peux que me prononcer sur le ressenti. Pas les chiffres. Mais je crois que les deux sont importants. 

Il y a effectivement un décrochement de la petite classe moyenne (professions intermédiaires, artisans, commerçants, professeurs, petits cadres, etc.) qui se rapproche des couches populaires (c'était déjà le cas il y a 20 ans quand j'étais étudiant, et la tendance semble se confirmer.

Mais ce n'est pas le cas de la classe moyenne supérieure (ingénieurs, cadres sup, moyens et grands patrons, etc.).

"Quand tous les bourgeois, dont je suis, reconnaîtront qu'ils le sont et qu'ils sont privilégiés même malgré eux, on aura fait un vrai pas vers la cohésion sociale. "


N'importe quoi ce discours pseudo-woke inventé par les bourgeois américains pour détruire la cohésion sociale de la classe prolétarienne. Ce discours visant à "s'identifier truc, c'est déjà faire un pas vers la paix mondiale" ne fait qu'afficher encore plus des micros différences entre les gens plutot que de les réunir.


La cohésion sociale sera faite lorsque les TRAVAILLEUR.SE.S se reconnaitront de la même classe. Les travailleurs et travailleuses sont ceux et celles dont le revenu ne dépend que de leur salaire. Ce sont celles et ceux qui tombent dans la misère si tu leur coupes leurs salaires.


Comment peux-tu penser qu'avec ~2000€ moyen de salaire chez les chercheurs et chercheuses en France, ces gens seraient des nantis qui vont accumuler du capital et devenir des magnats de la finance ou de l'immobilier ???


Parler seulement des "ouvriers" aujourd'hui pour désigner le prolétariat est un non-sens. Si les ouvriers et ouvrières étaient dominants dans les années 80, il ne le sont plus désormais. La classe prolétaire est désormais constituée, dans l'ordre d'importance :


- des employés, 

- professions intermédiaires, 

- cadres, 

- ouvriers, 

- artisans et commerçants, 

- agriculteurs 


Or, toutes ces professions sont prolétariennes, malgré ton anti-intellectualisme de base. 


Regardons le capital des différentes professions, au lieu des seuls salaires ou de l'imagerie d'Epinal populaire que certains vieux boomers ont de certaines professions. Les professions médicales, d'enseignement et de recherche font partie des professions qui ont fortement perdu de leur prestige (pouvoir symbolique) et de leur pouvoir d'achat ces 30 dernières années. Mais vous pouvez continuer à vivre dans les années 70-80 si vous le souhaitez.


Je connais des instits qui sont par exemple héritiers et héritières (ou compagne de ...), et je travaille avec des collègues chercheurs et chercheuses d'origine ouvrière, qui, à plus de 50 ans n'ont pas fini de payer leur appart, leur seul capital (car oui, chercheur ou chercheuse, c'est forcément travailler en centre urbain à hauts revenus, pas en périphérie de ville ou à la campagne, et pas moyen de bouger à Vierzon ou Dreux pour gagner un peu de pouvoir d'achat)



Vous dites tous les deux la même chose, non ?

Ben il me semble, oui! C'est pour ça que je ne comprends pas cet emportement... Je ne fais absolument pas d'anti-intellectualisme, ça n'a pas de sens de dire ça...

Mag a écrit:

"Malgré tout, elle fait bien partie d'une classe sociale élevée, d'une élite."


"Quand tous les bourgeois, dont je suis, reconnaîtront qu'ils le sont et qu'ils sont privilégiés même malgré eux, on aura fait un vrai pas vers la cohésion sociale. "


Je lis ça .... et je suis gravement pas d'accord (pour les chiffres donnés plus hauts) :

- sur le terme classe sociale élevée ou élite pour une chercheuse

- devoir se reconnaitre bourgeois, sur la base fallacieuse de "moyenne bourgeoisie", une belle invention de diversion des vrais bourgeois capitalistes : puis--je vivre sans mon salaire (donc par mon travail, aliénation, tout ça...) ? Voila la seule et vrai question qui délimite une classe prolétarienne et une classe bourgeoise.



Devoir se reconnaître bourgeois, sur la base fallacieuse de "moyenne bourgeoisie", une belle invention de diversion des vrais bourgeois capitalistes  

Vous êtes sociologue? Moi non plus. Je m'en remettrai donc aux définitions et analyses des intellectuels et chercheurs cités par exemple dans les articles de l'universalis ... ou du wikipedia (article cité plus haut) et qui semblent faire un semblant de consensus (toute anti-intellectuel que je serais ^^).

puis--je vivre sans mon salaire (donc par mon travail, aliénation, tout ça...) ? 

La seule question qui devrait valoir pour identifier son camp, nous sommes pourtant parfaitement d'accord là-dessus. Quand à savoir si la seule à pouvoir délimiter les classes, ça... C'est pas mon boulot, tiens!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Vous faîtes fausse route. Quand on dit "privilégiés", y compris dans la bouche des idiots cyniques comme Hanouna, on parle de privilèges et d'élitisme intellectuels, pas économiques.  ;-)

Quel privilège ? Celui de savoir ?


Cela reviendrait à dire que les agriculteurs sont des élites car ils sont indépendants (pas de patron), ils ont des connaissances techniques et de la nature qui fait désormais défaut à la majorité de la population


Cela reviendrait à dire que les artisans sont des élites car ils ont un capital (entreprises, outils de travail) et un es connaissances techniques et de la nature qui fait désormais défaut à la majorité de la population


... Vous faites fausse route. L'élitisme intellectuel n'a rien d'un pouvoir dans notre société : 

- ni symbolique : la preuve on peut désormais cracher à la gueule d'une chercheuse en prime time sans aucune indignation, même de la part de gens qui devraient être "éclairés", 

- ni factuelle : aucun pouvoir d'influence et de décision : politique et peuple se sont coupés des intellectuels : les 0.001% n'ont plus besoin de cette légitimité, ils ont compris que la police leur est plus importante) 


Par contre, en soutenant et justifiant par vos écrits ce stratagème de Hanouna, vous contribuez à faire croire que les intellectuels sont des nantis, comme le seraient les immigrés chez des Zemmour ou LePen. Les faits (capital, salaire moyen, sociologie, tendance politique) disent que vous avez tord.


Bon, essayons d'être précis et justes. Là vous foulez royalement aux pieds tout l'apport de Bourdieu sous prétexte que le capital culturel aurait perdu de son aura et de son pouvoir par rapport à une période précédente (ce qui est vrai, et que ni Mag, ni moi n'avons nié).

Qu'il soit objectivé (par les diplômes, les titres, etc.) ou non, le capital culturel fonctionne encore comme une ressource opérante. Dans bon nombre d'études sur les inégalités (à l'information, aux soins, à l'accès au marché de l'emploi, etc.), ce capital permet toujours à ses détenteurs de mieux s'en sortir (toutes choses égales par ailleurs, c'est-à-dire en éliminant l'effet du capital économique notamment).

On peut donc parler d'élites, et non de l'élite au singulier. C'est-à-dire qu'on ne nie pas que la vraie élite cumule à peu près tous les capitaux bourdieusiens, et surtout de manière écrasante le capital économique. On ne nie pas non plus que les élites intellectuelles sont de moins en moins des élites économiques. Et que le capital culturel ne prémunit plus autant qu'avant de la précarité économique qui s'est généralisée.


J'en suis la preuve vivante. J'évolue dans un milieu professionnel où mon diplôme universitaire est plus élevé que tous mes collègues, y compris ma hiérarchie. Je peux vous assurer que quand j'ouvre la bouche lors d'une discussion informelle pour poser une analyse en citant des bouquins, des chercheurs, des études, des concepts, des chiffres, etc., les gens me situent immédiatement dans cette catégorie du "sachant", de celui qui a fait des études, de "l'intello de service", du "bourgeois" même parfois (alors que mon salaire est inférieur ou égal au leur !). Ça a des effets concrets et quotidiens (on me demande mon avis plus souvent qu'à d'autres sur des sujets sociétaux ou politiques, voire sur des conseils financiers !, on m'exclue a priori de certaines discussions, par exemple sur des émissions de télé qu'on juge que je ne regarde pas car trop "prolo" ou "bêtes", etc.). C'est un fait, et je le prends comme tel. C'est exactement ce que Mag dit quand elle suggère de prendre conscience de son positionnement dans la société. Là aussi, cette prise en compte de ma position sociale m'oblige à certains comportements (essayer de ne pas faire la leçon aux autres parce que j'ai lu des bouquins dans ma vie, essayer d'utiliser un vocabulaire accessible à tous pour n'exclure personne, éviter d'être pédant, de croire que mes connaissances et ma facilité d'argumenter me donnent forcément raison, etc., bref, d'être humble pour ne pas rompre le lien social).


Pour finir, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dîtes que tous ceux qui vivent de leur travail sont dans la même catégorie et ont donc les mêmes intérêts objectifs. La petite bourgeoisie (ou classe moyenne supérieure), si elle retire 3 ou 10 fois le SMIC de sa position sociale dans la structure productive, commence tout doucement à ne plus avoir les mêmes intérêts que les SMICards.

Et pourtant, on est bien d'accord que vis-à-vis des 1%, voire des 0,1%, on en est presque tous au même point ! Mais ça ne fonctionne hélas pas comme ça. On lorgne plus facilement ceux qui sont proches de nous (juste au-dessus ou juste en dessous).

Vous savez, mon PDG aussi est un "salarié" (il a à peine 1% ou 2% de parts de l'entreprise). Mais son salaire est tellement élevé qu'on ne peut décemment le mettre dans la même classe sociale que moi. Et inutile de préciser que nous n'avons, et n'aurons, absolument jamais les mêmes intérêts dans cette société capitaliste...

Non, votre patron, ou un individu avec 10 SMICs, il a de quoi thésauriser et a probablement un capital substantiel.


Le salaire ne fait rien à l'affaire. Votre capital, si. 


Je vous le redis, je connais autour de moi des individualités qui gagnent des salaires en dessous de la médiane nationale et qui sont pourtant héritier.es et peuvent s’arrêter de travailler du jour au lendemain et vivre de leur capital (ayant hérité de leurs maisons, de d'autres biens immobiliers et d'une entreprise dans un cas, et de l'autre d'actions et de biens immobiliers loués). Ils n'ont rien à voir avec une infirmière ou une cheurcheuse qui gagnent plus qu'eux mais qui ne possèderaient pas encore à 45 ans leurs propres logements.


Si vous tenez tant à magnifier les micro-différence de salaire entre caissière et chercheuse dans la même situation de capital, au regard de l'étandue de l'échelle des revenus du capital et des salaires en France, pensant que cela va unifier, soit. Les gens au RSA vont donc parler aux gens au SMICs comme à des privilégié donc, et les gens au smic devront se battre la coulpe devant eux pour qu'un jour ils s'unissent enfin contre les bourgeois capitalistes ? Avez-vous fait déjà parti de communauté et est ce que magnifier ses microdifférnces (de salaire, de tinte de peau, de nombre de chromosome X) a participé à unifier ces gens ?Je cous propose par contre de vous situer tous ces gens sur l'échelle des revenus en France, de B.Arnaud à la caissière et de voir qui est avec qui.


Si vous êtes anglophone, je vous propose cette vidéo qui me semble parlante ca ron a du mal à nous représenter les chiffres des inégalités : 


Elle visualise le trajet entre 1 000 dollars si vous mettrez les billet de 1 $ les uns contre les autres entre 1 000 dollars (la taille d'une voiture), 1 millions (la largeur d'un petit parking de supermarché) et 1 milliard (un trajet en voiture de 20 minutes).

Les millionnaires n'ont rien à voir avec les milliardaires, à l'échelle des 0.01%, les millionaires sont des prolos, et les alliés effectifs des caissières.


Votre capital, si.


Mais évidemment. Personne n'a dit le contraire en fait. Et je répète qu'à capital égal, les dirigeants qui émargent à dix SMIC par mois n'ont rien en commun avec la caissière, alors qu'ils sont tous deux objectivement très loin de la grande bourgeoisie.


Si vous tenez tant à magnifier les micro-différence de salaire entre caissière et chercheuse dans la même situation de capital


Mais encore une fois, personne n'a parlé de ça ! On parlait du capital culturel, pas des salaires. N'importe quel commercial un peu débrouillard ou n'importe quel cadre moyen du privé gagne bien plus qu'un chercheur. C'est une évidence pour tout le monde ici je pense...


Les gens au RSA vont donc parler aux gens au SMICs comme à des privilégié donc


C'est terrible, mais c'est la réalité de ce qui se passe ! J'espère que vous faîtes semblant de vous en étonner, ou alors c'est que vous êtes un peu hors-sol...

D'ailleurs, je dirais que plus on descend dans la hiérarchie sociale des salaires, plus les micro-différences deviennent insupportables (le chômeur contre le RMIste, le SMICard contre le chômeur, etc.).


S'il s'agit maintenant d'unir les gens contre la grande bourgoisie, on peut se passer de la moyenne (10 SMIC) et petite bourgeoisie (3 SMIC ?) qui ne représente à peu près rien numériquement.

Il faut se concentrer sur les masses, ceux en dessous de 3 SMIC qui n'ont pas de capital particulièrement élevé. Ça doit bien peser au moins les deux tiers de la société. Si déjà on arrivait à faire comprendre à tous ceux-là qu'ils ont des intérêts objectifs communs, ce serait déjà un exploit qui suffirait à renverser ce système inégalitaire !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

"faire comprendre à la gauche qu'ils ont des intérêts objectifs communs"


Vous pouvez développer ? J'ai du mal à suivre.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est joliment dit, tout ça.

Vous n'avez définitivement pas compris mon propos.

Il a présenté cette chercheuse comme une femme du peuple ? Je pense pas non .Il l'a présenté comme une élite qui vient encore chier dans les bottes du populo. J'ai rien contre elle , elle a fait un super taf , par contre ce qu'en a fait Hanouna , ça c'est dégeulasse . Cette étude aurait du restée au ministère ou a l'assemblé pour empêcher ce genre de dérive , mais bon ,vu le niveau de nos politiques ....

je suis assez d'accord avec vous JK. Hanouna est mégalo et voit tout par l'audience. si vous faites moins d'audience que lui, vous valez moins que lui.

https://blogs.mediapart.fr/patrick-prado/blog/060217/lorganisation-de-lextreme-precarite-dans-la-recherche-francaise

Le pire, à mon avis, est que justement Hanouna n'est peut-être pas si con. Et ce qu'il fait, il le fait consciemment...

Ah l'autosatisfaction et la défense aveugle de leur modèle par Merdouna et ses sbires de bon matin. Merci pour la chronique, elle m'apporte ma mauvaise humeur quotidienne. 


Qu'est ce qu'on attend encore pour foutre le feu, comme disait NTM y a près de trente ans ?

Technique hanounesque : pour couvrir les petites voix dérangeantes, faire le plus gros ramdam possible. Regarder et écouter Hanouna, ça rend aveugle et sourd.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.