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Grippe : l'OMS a-t-elle inventé la pandémie ?

Un virus qui a tué "au moins 2 185 personnes dans le monde" selon l'Organisation mondiale de la santé peut-il être responsable d'une pandémie ? C'est la question que pose, dans plusieurs médias allemands, un chercheur italo-britannique indépendant. Le virologue Tom Jefferson affirme que l'OMS a récemment assoupli sa définition d'une pandémie. Pour mieux servir les intérêts de l'industrie pharmaceutique ? L'organisation dément.

Derniers commentaires

Si vous voulez voir des données brutes comparées aux autres epidémies ou pandémies vous pouvez lire les articles du New England Journal of Medicine qui sont souvent accessibles gratuitement. C'est pas très dur à lire (on peut quasi se contenter des images)

celui là décrit l'épidémie mexicaine, révélée par une vague de pneumonies fatales chez des jeunes
http://content.nejm.org.gate2.inist.fr/cgi/content/full/361/7/674

Ca c'est la description détaillée de 18 cas de pneumonie à H1N1 prouvés virologiquement à mexico
http://content.nejm.org.gate2.inist.fr/cgi/content/full/361/7/680

celui ci montre le profil des précédentes pandémies (y compris quand l'OMS n'existait pas)
http://content.nejm.org.gate2.inist.fr/cgi/content/full/360/25/2595
les mauvais esprits remarquerons la déclaration de conflit d'intérêt à la fin.

Ca c'est une mise en perspective, parait qu'en fait tout ça c'est la suite de 1918.
http://content.nejm.org.gate2.inist.fr/cgi/content/full/361/3/225

Aucun article ne décrit ce qui se passe dans les mois à venir.... bizarre....
...On nous cache notre avenir...ça sens le complot !

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Au cas ou personne n'en aurait encore parlé (je n'ai pas le temps de lire ou relire toutes les interventions), j'invite ceux qui en ont, du temps (à perdre), à rechercher "grippe Burgermeister". Un sommet du délire.

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Ah! elle a bon dos, la théorie du complot...
Déjà qu'@si va finir par me faire aimer TF1 (cf complot des paris en lignes)!

La Cochrane Collaboration est, c'est vrai, une publication de référence en médecine. Ils font des synthèses très détaillées de la littérature pour des thèmes précis.
De là à dire que l'OMS est corrompu par les (col)labos pharmaceutiques, il y a 1 pas que je ne franchirais pas.
En tant que médecin, la révision du grade de pandémie ne me dérange pas tant que ça. Ce n'est pas facile à définir, ce genre de choses.
D'autant qu'un "nombre énorme de morts", ça ne veut pas dire grand chose en médecine (ou en maths).
Ce qui est énorme pour moi ne l'est peut-être pas pour vous!! (la subjectivité de l'adjectif peut faire que chacun décide ce qui est pandémie ou non). La dernière version me paraît moins floue.

Un tel complot décrédibiliserait tout à fait l'OMS. Ca me semble précipité de le supposer sur base de si peu d'arguments.
Pour se détendre un peu : le "Cartier" du jour...


Mais au-jour-d'huiiiiii, c'est le cochon de Mexicooooooo, qui-nous-poursuiiiiiiiiiiiiit

Ta-mi-flu, Ta-mi-hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii-fluuuuuuuuuuuuuu !!
Merci à Cassandre pour l'avis de Winckler ci-dessus. Et bien noté que le Paracétamol peut être utile.
En règle général, je soigne mes bobos avec des produits que connaissaient déjà ma grand-mère et je fuis toubibs et hopitaux.
Pour me faire vacciner, il faudra m'attraper et sachez que je cours vite !
Lu dans Marianne (un n° de cet été) indiquant que la manne céleste promise aux Labos sera de 1 million d'Euros, et que cela coutera à la Sécu (donc à nous) 2 millions d'Euros. On pourrait le supporter si cela implique de sauvez des vies, mais j'en doute.
Entendu sur France-Inter cet été également = les laboratoires ont demandé ET OBTENU l'IMMUNITE JUDICIAIRE TOTALE EN CAS DE PROCES.
Ca fout la frousse de voir qu'ils ont aussi peu confiance dans les vaccins qu'ils préparent.....
Je tremble pour mes proches et ceux que j'aime qui sont soit enceintes, soit soignants en Hopitaux et cliniques.
À tous ceux qui semblent chercher des poux à ceux qui essayent de se préparer face à la grippe A: si demain il devait y avoir plein de morts vous serez probablement en train d' hurler contre les mêmes qui n'en auront pas fait assez. Quel brassage d'air!
En espérant que Martin Winckler soit invité sur le plateau d'arrêt/images :


Pourquoi n'est il pas forcément souhaitable de vacciner tout le monde contre cette grippe?

Martin Winckler : D'habitude, les fabricants de vaccin disposent de plusieurs mois entre l'apparition d'une souche de virus (en général, dans un pays du Sud...) et le moment où ils commercialisent leurs vaccins dans les pays du Nord. Mais cette fois-ci, le H1N1 a pris tout le monde de vitesse. Les fabricants de vaccin ont reçu des commandes considérables des gouvernements des pays riches, et vont être tentés (ou poussés à ) développer des vaccins plus vite. Trop vite, peut-être. Un vaccin, avant d'être administré à des grandes populations, doit être testé pour qu'on s'assure de son caractère sécuritaire. S'IL NE L'EST PAS, ON RISQUE DE RENDRE LES GENS PLUS MALADES A CAUSE DU VACCIN QU'ILS NE LE SERAIENT EN ATTRAPANT (OU EN PASSANT A COTE DE) LA GRIPPE.
Dans l'état actuel des choses, de nombreux experts craignent que la fabrication du vaccin ne soit trop hâtive.
C'est très préoccupant, car on va d'abord vacciner les personnes à risque : enfants, femmes enceintes, personnes âgées, et les membres des services de santé...


Quelles précautions faut-il prendre?

Martin Winckler :Pour le moment, des précautions de bon sens :
éviter le contact de personnes ayant une maladie contagieuse en évolution (mais toutes les personnes qui toussent n'ont pas la grippe! La plupart, d'ailleurs, ne l'ont pas!); si vous toussez ou éternuez, faites-le dans un mouchoir en papier, ou dans votre manche, et lavez-vous les mains souvent.


Que faire si j'ai la grippe ou quelque chose qui lui ressemble?

Martin Winckler : Ne courez pas d'emblée chez le médecin ou à l'hôpital : vous risquez, si vous ne l'avez pas, de l'attraper dans sa salle d'attente; et si vous l'avez, vous risquez de contaminer tout le monde!
Au début des symptômes, il n'y a rien à faire que se coucher, prendre de l'acétaminophène ou de l'ibuprofène toutes les 4 heures, et boire beaucoup (de l'eau, du thé, du bouillon, mais pas d'alcool).
Vous n'avez besoin d'un médecin que si vous avez une fièvre élevée plus de 3 jours d'affilée (je sais, 3 jours c'est long, mais c'est comme ça...).
Si vous y tenez, faites-vous prescrire de l'oseltamivir à prendre dès les premiers symptômes, en sachant que ce médicament a des effets indésirables chez un grand nombre de patients (nausées et vomissements).


Quand il y aura un vaccin, est-ce que je dois me faire vacciner?

Martin Winckler : Eh bien, sur ce point, personne n'a de réponse définitive (et ceux qui vous disent le contraire ne sont pas des scientifiques, mais des devins... ou des gens qui ont quelque chose à vous vendre). Parce qu'encore une fois, ON PEUT S'INTERROGER SUR LA SECURITE D'UN VACCIN CONCU EN HATE. Et on peut, là encore, faire usage de bon sens.

- Si l'épidémie est très importante et très rapide, vous n'aurez probablement pas le temps de vous faire vacciner (le vaccin ne sera pas disponible avant la fin de l'année 2009, voire le début de l'année 2010) avant qu'elle ne soit passée par votre communauté; comme elle ne semble pas aussi grave que tout le monde le redoutait au printemps, vous en serez quitte... pour attraper la grippe (peut-être) cette année; étant donné les incertitudes sur le vaccin, je pense qu'en cas de grande épidémie, seules les personnes à grand risque (petits enfants, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans et/ou ayant une maladie chronique grave) et bien sûr les personnels de santé sont en droit de se faire vacciner, car le risque de la grippe sera pour eux supérieur aux risques du vaccin.

- Si, au contraire, l'épidémie est très modérée dans son ampleur (c'est-à-dire pas plus étendue que les années antérieures), il n'est pas sûr (et personne à ce jour ne peut affirmer le contraire, car on ne le saura... qu'après l'épidémie) que la vaccination par un vaccin nouveau et insuffisamment éprouvé soit dénuée de dangers ou plutôt, qu'elle soit MOINS DANGEREUSE QUE LE FAIT D'ATTRAPER LA GRIPPE... Autrement dit : si l'épidémie est modérée, la probabilité d'avoir une grippe grave deviendra moins grande que la probabilité d'avoir un EFFET SECONDAIRE GRAVE DU VACCIN...

J'ai bien conscience, en écrivant ceci, d'aller à l'encontre de certains discours officiels, mais je pense qu'il serait contraire à l'éthique de ne pas exprimer des réserves justifiées et de ne pas METTRE EN GARDE CONTRE UNE VACCINATION DE MASSE DONT PERSONNE NE PEUT MESURER LES CONSEQUENCES. Il n'a pas été possible de « prédire » l'évolution de la pandémie grippale – à l'heure actuelle, la situation est plutôt moins pire que ce qu'on prédisait au printemps. Et s'il n'est pas possible de prédire la gravité d'une épidémie (on le constate) il est encore moins possible de « prédire » les avantages et surtout les EFFETS INDESIRABLES D'UN VACCIN QUI N'EXISTE PAS ENCORE !!!!
Une petite histoire pour rigoler.

Hier à 2h du matin mon frère m'appelle pour me dire qu'il n'est pas bien depuis trois jours, ce que je savais, mais que ses douleurs empirent.
Il est étudiant et se soigne avec le seul remède miracle adapté à sa bourse : l'aspirine.
J'y vais et constate qu'il est dans un sale état. Je passe la nuit à son chevet et me met en quête d'un médecin samedi matin.
De médecin, point. Aux urgences !

Là, urgences interdites au personnes présentant des symptômes grippaux, un petit plan pour aller dans une consultation spéciale dans un autre secteur est affiché sur la porte. Je l'y traîne et trouve porte close. Retour aux urgences.
Je rentre décrire son état pendant qu'il reste dehors et finalement j'obtiens un masque et un désinfectant pour le préparer afin qu'il puisse rentrer dans le bâtiment ( c'est moi qui doit le faire car le personnel médical semble maintenir une distance prudente ).
Il est prêt, il rentre et déroule ses symptômes, courbatures, fièvre, nausée, toux, éternuements, migraine, oreilles bouchées, pertes d'équilibre et ... hoquet périodique, à peu près un quart d'heure toutes les deux heures ( même en dormant, c'est impressionnant ).
Le gars qui doit noter ces indications souffle parce que ça fait beaucoup à taper quand même. Heureusement sa voisine, qui doit avoir plus d'expérience, lui dit d'écrire "symptômes grippaux". Ouf, il respire.
Bien sûr, si certaines indications de mon frère ne sont pas des symptômes grippaux ben tant pis, et s'il n'en indique pas d'autres qui en sont ben tant pis aussi.

Diagnostique : Suspicion de grippe virulente et comme ce pourrait être la grippe A, obligation de porter un masque en cas de présence étrangère. Pas de prélèvement non plus histoire de savoir mais un gramme de Paracétamol toutes les quatre heures.
Dodo maison, si encore bobo retour hosto.

Moi : "Avez-vous des masques ?"
Eux : "Non mais je l'écris sur l'ordonnance et la pharmacie vous les fournira ... c'est gratuit"

A la pharmacie, pas de masque mais peut-être lundi.
La France est prête mes amis !
L'oms mise sur l'espoir. ET on repart...
J'ai la chance d'avoir une amie aux États-Unis qui est dotée d'un solide bon sens. Face à l'afflux de données toutes plus contradictoires les unes que les autres, j'ai eu l'idée de lui demander ce qu'elle pensait de tout le "fuss" que l'on fait partout au sujet de cette grippe ; si elle comptait faire vacciner sa fille et ce que son mari et elle avaient décidé, s'ils avaient décidé quelque chose. Elle m'a répondu et autorisé à partager sa réponse avec vous. Voici donc :

[quote=Mon amie K.]

Merci beaucoup de m'avoir envoyé ce lien (le lien vers l'interview de Tom Jefferson).

J'ai moi aussi eu des doutes au sujet de la grippe porcine, à quel point au juste elle est réellement mauvaise. Une de mes principales raisons de me poser des questions est que le virus de la grippe ne peut pas survivre à des hautes températures (hors du corps humain, je suppose). C'est pourquoi normalement on n'entend jamais parler de gens ayant attrapé la grippe en été. Il ne faut que quelques minutes hors du corps pour que le virus meure par temps chaud. Alors comment se fait-il que j'entends toujours dire, presque chaque jour, que quelqu'un ici aux U.S.A. a attrapé la grippe porcine ? Et ce en général dans des états où la plus basse des températures est à trois chiffres (en degrés Fahrenheit 100 ° = 37,7 ° C) ? Il y a aussi que l'hiver dernier un professeur de biologie de notre collège m'a dit que la grippe porcine réagissait dans le corps comme le fait une grippe normale. La seule différence est que, si le virus était analysé, on trouverait de l'ADN de cochon à l'intérieur. C'était la seule différence.

(À propos de la vaccination)

Je ne suis vraiment pas décidée. Bien sûr, je ne veux pas du tout que ma fille tombe malade. Il y a des années nous avons tous les trois été vaccinés contre la grippe parce que l'hiver précédent nous étions tombés malades tous les trois en même temps et jamais ne n'avais été aussi malade de toute ma vie. Je ne voulais pas revivre ça. Mais c'est la seule fois où on s'est fait vacciner contre une grippe.

J'ai plusieurs raisons d'être dans l'expectative.
Premièrement, d'après les infos, il faudra deux injections, et elles devront être faites à trois semaines d'intervalle. On ne sera pas immunisés avant d'avoir reçu la seconde injection. On peut attraper la grippe entre temps. (Dans un deuxième courriel, elle m'explique que la nouvelle a été rendue publique hier matin dans l'émission "Good Morning America" qui émet depuis New-York. Le matin pour elle correspondant pour nous parisiens à à peu près 16/17 heures hier, vendredi 28 août 2009.)

Deuxièmement, deux fois en l'espace de cinq ans, après avoir répandu ici la panique principalement auprès des personnes âgées pour qu'elles se fassent vacciner, et au beau milieu de la saison de grippe, ils ont annoncé que le vaccin ne couvrait pas la grippe en cours. Ils n'avaient pas anticipé quelle souche particulière se manifesterait et ils avaient décidé que se serait celle de l'année précédente. Alors ceux qui ont reçu l'injection l'ont reçu inutilement ; ils étaient toujours vulnérables à la grippe.

Troisièmement, je sais, en tant que maman que si on n'accepte pas que nos enfants attrapent quelque chose de temps à autre, leurs corps ne pourront pas développer leur propre système immunitaire afin de combattre ce genre de choses par eux-mêmes. Je pense que c'est pour ça que tu n'as jamais attrapé de grippe. Ton système immunitaire est très fort ; dès que le virus entre il l'attaque et s'en débarrasse avant qu'il puisse te faire du mal.

Sérieusement, je ne sais pas quoi faire. Mon mari et moi ne nous ferons pas vacciner. Je devrais en discuter avec ma fille. Elle est assez grande maintenant pour participer à ce genre de décisions. Je vais lui demander ce qu'elle en pense et voir si elle veut recevoir les injections. Je parie qu'elle va dire non !
(la jeune fille doit avoir maintenant dix-sept ou dix-huit ans.)

Les annotations entre parenthèses sont de moi.
Punaise ! Je me suis bien amusé avec le bras de fer entre Raoul/Peerline et Jeff...

Raoul est hystériquement alarmiste et totalement à côté de ses pompes, à l'évidence. Il est juste parvenu à passer pour une dame auprès de quelques @sinautes peu assidus, et si j'ai un conseil à lui donner c'est de trouver une île déserte pour y passer les prochains mois en compagnie des mouettes et des crabes, Quand il reviendra il pourra prendre toutes nos affaires puisque nous serons morts, et même pas enterrés, faute de fossoyeurs valides !

Jeff, plus raisonnable tente de ramener l’affolé au calme et à la raison, c’est drôle !

La terreur de Peerline (ma choute) c’est le H5N1 dont le H1N1, apparu plus tardivement ne serait qu’un amuse-gueule… Ah ! Bon !

Dieu sait qu’on nous a [s]beurré la raie[/s] [s]fait chier[/s] légèrement enfumé avec cette grippe aviaire de mes fesses !

Voici les performances incroyablement médiocres de ce virus qui devait, selon les spécialistes en catastrophisme dûment appointés par les labos et les fabricants de masques, sans parler des éleveurs de bœufs pas mécontents de prendre leur revanche après la délirante vache folle (qui elle aussi menaçait fort d’envoyer l’humanité aux oubliettes de l’histoire)

Le H5N1, tueur en série... (d’éleveurs de poulets…)… 37 morts par an (Attention de ne pas vous étouffer de rire, c’est très dangereux de rire à gorge déployée, surtout si on avale sa langue !)

J’avoue que le Vietnam, mon second pays a été durement touché, mais ils sont pauvres et ont conservé leurs poulets infectés, même en ville où dans la maison à la campagne (j’ai plein de preuves photographiques sur demande) comme des andouilles et des inconscients.

J’ai d’ailleurs une question : comment voulez-vous que nous survivions, nous les riches, si ces salauds de pauvres, pour de basses considérations matérielles, ne suivent pas les [s]recommandations[/s] ordres de l’OMS ? Hein ! Comment ?

Mais revenons-en à nos moutons (tremblants) : le drame en ce moment c’est que ça ne meurt pas beaucoup avec le H1N1, sauf quelques pauvres diables déjà bien plombés et que ce malheureux coup de pouce du destin a envoyés ad patres avec quinze jours d’avance…

Et l’ennui c’est qu’il faudra justifier, en novembre/décembre les dépenses hallucinantes qui auront été faites pour combattre… rien !

Par chance quelques génies, ici-même, ont la réponse toute prête : une prévention réussie est une prévention qui arrête le péril à temps…. Oui ! Mais quel péril ?

Jeff, fort justement, nous parle des conséquences (épouvantables) du manque d’eau potable sur la terre, on pourrait parler du paludisme qui reste, avec environ 2.000.000 de morts par an l’une des plus effroyables maladies…

2.000.000 de morts par an

Extrait de Wikipedia : Chaque année, le paludisme est la cause de 400 à 900 millions de cas de fièvres, et entre un et trois millions de mort, soit en moyenne un mort toutes les 30 secondes. La grande majorité des victimes sont des enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes étant aussi particulièrement vulnérables car le placenta constitue une cible où les parasites (Plasmodium falciparum) peuvent s'accumuler. Malgré les efforts entrepris pour réduire la transmission de la maladie et améliorer son traitement, il y a eu peu d'évolution depuis le début des années 1990. Il y a plus grave : si la prévalence du paludisme continue à son rythme actuel, le taux de mortalité pourrait doubler dans les vingt prochaines années. Les statistiques précises sont difficiles à obtenir, en raison de la prévalence de la maladie dans les zones rurales, où les gens n'ont pas accès à un hôpital ou les moyens de se soigner. La plupart des cas ne sont pas documentés.

Pas mal le palu : le H1N1 peut s’accrocher !

Il est vrai que "L'Humanité disparaîtra, bon débarras !"

Mais pour d’autres raisons

Maintenant reste à deviner à qui le crime (enfin pas très massif en nombre de victimes) profite…

- Aux politiques qui ne font pas le boulot (gérer le pays) et qui nous enfument en faisant semblant d’être chargés de nous sauver la vie ?
- Aux même politiques qui recevront d’énormes remerciements des fabricants de vaccins, de masques, de gel désinfectant et j’en passe ?
- Aux Labos qui profitent de la totale ignorance des politiques pour leur faire croire n’importe quoi ? (94.000.000 de doses de vaccin, à quel prix le vaccin ? Facture totale payée par nous, combien ? De plus il faut, dit-on, deux injections nous sommes 66 millions, c’est donc 132.000.000 de doses qu’il fallait commander, non ? Auraient-ils l’intention de laisser crever 19.000.000 de gens ? Voilà qui n’est pas très gentil, et d’ailleurs qui veulent-ils laisser passer de vie à trépas ? Les bronzés, comme d’habitude, j’imagine…

Et pour nous quitter, très provisoirement, si ce n’est sur une note d’optimisme, au moins sur une page culturelle, d’actualité et d’humour féroce, je vous propose de relire attentivement cet exceptionnel chef d’œuvre :

[large]Les Animaux malades de la peste[/large]

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
À chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de LA FONTAINE

***
C'est difficile de répondre, même si l'article est très bien fait.

C'est une étrange situation dans laquelle nous nous trouvons.
Il existe un risque de pandémie très très grave. Mais statistiquement, quel est le véritable risque, nous n'en savons rien.

Dans ces conditions, les alarmistes ont bon à tous les coups :

Soit, le risque, même s'il est infinitésimal, se matérialise, et alors ils auront eu raison.

Soit, comme c'est hautement probable, ce ne sera rien de plus qu'une grippe saisonnière, et alors, de toutes façons "Il ne fallait pas prendre de risques".

Et pour les alarmistes, et même pour les autres, chaque mort est une preuve de plus de la nocivité de cette maladie.
Mais c'est absurde, si on raisonnait ainsi pour chaque mort par accident de la route, la rationalité voudrait qu'on supprime les bagnoles.

Tout appel à la rationalité est inutile. Cela doit tenir à la zone du cerveau où ce genre d'information est traité.
Entre autres parce que la peur de la mort est la plus forte quoi que vous fassiez.

Il n'y a quasiment pas de risque pour un individu sans problème de santé particulier vivant dans un pays de bonnes conditions sanitaires, pas plus qu'une météorite ne lui défonce le crâne.

Mais on ne peut jamais être sûr de rien.
N'est-ce-pas ?
Et c'est pour ça qu'à la Réunion la campagne de vaccination contre la grippe est calée sur celle de la Métropole, alors qu'on s'approche de l'été Austral. La grippe arrive tous les ans par avion avec le flux principalement familial Réunion/Métropole.
Il faut dire aussi qu'objecter que la grippe c'est l"hiver quand ici, au moins dans les zones les plus peuplées de basse altitude, la température va rarement en dessous de 20°C, ça fait plutôt rire jaune.
A ce sujet, faut voir l'interview de Bachelot (en visite sur l'ile) que j'ai regardé à midi. "Oui, alors le vaccin contre H1N1, ne va pas arriver trop tard ici, alors qu'on sort de l'hiver et qu'on a déjà passé le pique épidémique sans doute".
L'HIVER ? Grrr, mais c'était qui derrière le micro ? Un fraichement débarqué sur l'ïle ? (bon en fait j'en sais rien).
Je suis bien plus inquiète de la reprise du Chickungunya en saison réputée sèche (avec peu de moustiques), que de cette fichu grippe.
Si on sait dire que la dernière pandémie de grippe c'était en 1958 ou un truc de ce genre, c'est qu'on sait définir pandémie, et si pandémie c'est la définition actuelle de l'OMS "la phase de pandémie est caractérisée par l'apparition de foyers de maladie dans au moins trois pays, répartis dans au moins deux régions du monde différente.", n'est-elle pas plus fréquente qu'on le dit ?
Rien qu'avec l'OutreMer, on a Pacifique, Caraïbe et Océan-Indien, et dans une même zone géographique, un virus quand même ça circule non ?
Alors, les anciennes colonies françaises, ça leur fout pas un peu en l'air leur définition de pandémie à l'OMS ?
A lire cet article du canard du 19 août :

Business caché de la grippe

Au seuil de la rentrée scolaire, les masques contre la grippe A se font rares. Surtout le modèle FFP2, présenté comme le plus efficace et joliment baptisé " bec de canard". Et lorsque les protections sont disponibles, les prix s'envolent. Le maire d'un village - attentif à son personnel - nous explique que les boîtes de vingt masques commandées pour septembre et facturées 9,80 € par l'agence D'Medica lui seront finalement livrées en octobre au prix de 14,90 €. "Suite à un changement de prix de notre fournisseur, nous sommes dans l'impossibilité de maintenir nos tarifs", explique la société.
Pendant ce temps, les fournisseurs vont bien, merci. [....] Sperian, leader mondial des équipements de protection individuelle, avait vu son action s'envoler de 37% en séances de bourse. La tendance haussière continue [....] puisque Sperian a encore gagné 11,45% en un mois.....
A quand un papier sur les objets tueurs de Chine,
les fauteuils qui étouffent, les chaussures qui brûlent, etc.,
on ne sait pas qualifier ce qu'on entend. Hoax ?

Ou encore une mise en perspective des informations alarmistes sur les écrans exploseurs d'Apple.

Sans oublier les amibes, les virus, des plats surgelés de Leclerc, aux steaks de Carrefour ou aux pignons de pin de Leaderprice.

Bref, on sent là des guerres de désinformation ou des à-peu-près de l'information,
du bourrage de mou de certains spécialistes du marketing viral,
ou des sujets peu cernés que les journalistes entrainent vers le scandale,
dans la course à l'audimat pour des Unes raccoleuses,

comme s'il fallait lutter en permanence sur le champ de bataille de l'information,
pour ne pas verser dans les tranchées obscènes.

Peut-être une Ligne jaune ?

http://anthropia.blogg.org
Un article fort intéressant ici, qui pose quelques questions gênantes :

L'arnaque du siècle...

A lire aussi, les commentaires à la suite de cet article...
Evidemment, une manchette du Monde indiquant que "le H1N1 pourrait tuer directement 500 à 600 personnes en France" aurait été moins vendeuse.


Et 600 morts dans la sixième puissance économique mondiale, ça fait combien de morts pour les 186 nations plus pauvres que nous?
Evidemment, une manchette d'ASI indiquant que le " H1N1 pourrait tuer directement des dizaines de milliers de personned dans quelques pays pauvres" eut été moins racoleuse.
Hi ! hi ! Ils se foutent de notre gueule gravement, et le racket bat son plein...

Combien de fois vont-ils nous le rejouer ce scénar hyper-foireux ?

- La vache hagarde
- Le mouton flageolant
- Le Syndrome du Ringard Ahuri et Stupide
- La grippe de la géline
- Le rhume du goret

Combien de temps va-t-on se foutre de nous en nous prédisant des apocalypses et quasi la fin du genre humain, histoire de nous faire les poches tandis que nous claquons des dents et des genoux sur des rythmes désynchronisés ?

***
Sur le sujet, vous devriez jeter un oeil sur le premier journal d'Audrey Pulvar pour ITélé, c'était assez surréaliste.
Un débat avec Patrick Pelloux et Bernard Debré, qui, toute opinion politique rangée, étaient parfaitement d'accord sur l'exagération médiatique du phénomène, de même que le 3e médecin présent. Audrey Pulvar leur rétorquant en gros que "Oui, mais il y a des morts".
- les toubibs d'une seule voix : "La grippe fait toujours des morts, elle est surveillée, et pour l'instant n'a rien de plus grave qu'une grippe saisonnière, et si cela s'aggrave on sait gérer..."
- Pulvar : "Oui, mais des morts..."

On comprenait mieux 2 minutes plus tard son entêtement, puisqu'elle faisait une longue ouverture de son journal sur les 2 nouveaux morts de Nouvelle Calédonie.
Antoine Flahault nous parlait d'une augmentation de la mortalité par rapport à la grippe saisonnière d'un facteur de "3 ou de 4" lorsqu'il était invité sur le plateau d'ASI (34m18s), or maintenant on apprend qu'elle serait "100 fois supérieure à celle de la grippe saisonnière". Est-ce du à une mis-à-jour des données sur la grippe A depuis le mois de mai, ou n'ai-je rien compris ?
La santé, comme l'écologie, sont devenus des sujets de choix pour les bouffons qui nous gouvernent et dont la principale préoccupation semble être "comment récupérer un maximum de fric (à notre avantage, sous-entendus) des crétins qui ont voté pour nous ?";
le virus A1H1 (ou l'inverse ...), quel bonheur !!!! D'abord, cela fait plus sérieux que la banale grippe, qui tue pourtant plus de monde, mais, avouez, mourir du a1H1 ça a autrement plus de classe que mourir de la grippe ! et puis, c'est nouveau, donc, si le vaccin payé à prix d'or sur le dos des contribuables français, ne marche pas et même s'avère dangereux, ce sera la faute à pas de chance ; entre-temps les labos pharmaceutiques se seront remplis les poches, comme les banques soit-disant au bord de la faillite mais qui courageusement, envers et contre tout, versent des bonus à leurs dévoués traders qui les ont amenées à la situation actuelle, bonus qui feraient vivre une centaine de smicards pendant un an; ne parlons pas des bénéfices engrangés par les constructeurs automobiles grâce à la pime à la casse payée par le contribuable.
notre vénéré chef aurait tort de se gêner avec une presse à sa botte, qui ne fait mine de le critiquer qu'en s'attaquant à sa vie privée (Mon dieu ! (comment elle s'appelle déjà ?) n'était pas avec lui pour saluer le pape pro-fasciste ? Oh là là, lais c'est très grave !!! par contre tous les rackets mis en place, pour soutirer le maximum de fric du bétail humain que nous représentons, motus et bouche cousue ...
silence radio su les bénéfices engrangés par "le principal importateur", lorsqu' est passé l'obligation du gilet de "sécurité" et du triangle du même nom, l'année dernière : à l'époque le triangle, soit-disant de sécurité, coûtait environ 15 € (alors qu'il est fabriqué e Chine ...); maintenant on le trouve à 3 € : cherchez l'erreur ...

Or, à l'époque, le seul journal qui ait émis une protestation timide contre cet oukase est Auto-Moto, et encore parce qu'un nombre non négligeable de ses lecteurs avaient protesté contre la médiocrité des triangles achetés (ils s'envolaient au premier courant d'air) : les couillons qui avaient acheté ces merdes en juin 2008 devaient rachetés un produit conforme en vérifiant si celui-ci était bien estampillé avec un sigle suffisament complexe pour être parfaitement inenregistrable dans la mémoire d'un humain normalement constitué ...
En gros, le contribuable paie des impôts élevés pour que l'état le protège de ce genre d'escrquerie, et l'état Français lui répond "je prend votre argent pour me payer du bon temps, pour faire vivre mes putains, mes migons, mes bouffons, mes flagorneurs, et puis, s'il reste quelque chose, on l'utilisera pour faie des cadeaux aux bons électeurs, comme l'obligation du médecin traitant : si j'ai un problème de boutons sur la peau, je dois d'abord consulter mon médecin traitant, et, s'il le veut bien (heureusement, je suis trop moche pour qu'il ait envie d'utiliser ce pouvoir pou m'imposer des actes contraires à ma volonté ...), j'ai le droit de consulter un dermatologue pour enfin être soignée : 1 consultation, pour le prix de 2, c'est beau le progrès ....
Moralité : Ein Reich, Ein Volk, Ein Furher
Merci la presse française d'avoir participé à l'instauration d'un régime fasciste dans notre pays : j'espère pour vous que vous n'avez pas d'enfants, car ils seront en droit de vous cracher à la gueule pour le monde que vous leur aurez transmis
Désole mais vous infos sont partiellement fausse, en effet, la phase 6 n'a jamais été appliqué dans ce cadre de grippe Porcine!
2eme point, le virus est en cours de mutation, et pourrait prendre une forme plus sévère!
Enfin dire que ce montage c'est pour rapporter de l'argent à l'industrie du médicament! là c'est un scoop, mais vous n'avez pas intérêt à vous planter avec de telles allégations, donc l'équipe d'Arret sur image personne ne se vaccinera, allez ossez!

Comme invitée dans 4 semaines, je vous propose un directeur de service d'un grands labo, Axel Kahn,


La fille d ’une amie qui était en colonie de vacances a eu la forme sévère de la maladie. Cette histoire n ’est pas passer à la télé!
Pour le tamiflu, dans les cas les plus graves cela peut aider, mais il faut, je pense dans un premier
temps laisser faire la nature.

Enfin l'observations des oiseaux migrateurs, nous donnent cette année un départ avec 15 jours d'avance sur leurs dates habituels, si l'hiver est rude cela tuera peut être les microbes!
L’entretien avec Flahault dans le Monde - au titre gentiment racoleur - finit par l'apologie du Tamiflu.
Certains lecteurs du Monde.fr évoquent un lien d’Antoine Flahault avec l'industrie pharmaceutique.
(une certaine Chrystel Jouan-Flahault, directeur médical du LEEM, Les Entreprises du Médicament).

Est-ce fondé ?

En tout cas, j’était ravie de lire les commentaires sceptiques des internautes du Monde.fr.
En français c'est plus mieux bien ;-)))
Phase OMS d’alerte à la pandémie actuellement en vigueur

Stan 1000g
Vous avez entièrement raison, nous sommes bien placés en Franve pour savoir que la signification du mot Pandémie est variable suivant les autorités qui en donnent la définition.
Vous enfoncez les portes ouvertes Dan, y a rien de choquant à ce que l'OMS ait revu sa définition. Sans doute pour chaque type de maladie y a t il une définition du mot pandémie. Or celle avant mai, était adaptée au H5N1 comme tous les documents français des ministères de la défense ou de la santé en France, revue et corrigée pour un H1N1 pas trop virulent mais qui garde toute sa capacité à le devenir. Et avant 2005,l'OMS donnaitune définition générale du mot. ce mot serait utilisé si le virus Ebola atteignait une grande ville et y faisait des ravages malgré une localisation géographique assez précise. Il vaut mieux comprendre le mot pandémie comme un danger en suspend dont on ne connaît pas l'évolution jusqu'au moment d'une régression significative des contaminations. Le SIDA est stricto sensus une pandèmie mais nous savons comment endiguer sa propagation, le processus est maîtrisé, il n'y a d'inconnu que le facteur du comportement humain et non et la bébête virale qui est assez stable et réactive au traitement même sur une longue période.
Je trouve assez navrant ce genre d'article qui ne fait encore que minimiser les problèmes alors que depuis l'apparition du H5N1 tout s'est passé comme anticipé à cela prêt que la nature nous a fait la farce d'une étape intermédiaire sous la forme du H1N1, comme pour un averissement ultime de ce qui allait se produire. La nature avertit l'humanité dans tous les domaines sur leur avenir conjoint. Malheureusement il semble que l'humain reste sourd dans ses croyances de domination ou de pseudo rationalité. De rationalité, la nature ne connaît que la sienne globale et intemporelle, comparée à celle de l'humain toute jeunette ne reposant que sur ses maigres connaissances, on sait d'avance qui l'emportera. Nous le savions mais sommes restés sourd. Attitude humaine vicérale qui ne l'a jamais amené qu'à des catastrophes.
Pas mal l'idée de l'adaptation de la définition du mot pandémie pour chaque type de virus. Cependant, vous qui semblez callée en virologie, n'êtes pas sans savoir que le délai d'incubation compte énormément dans la capacité du virus à générer une pandémie. Par exemple, l'Ebola que vous citez, a un délai d'incubation tellement court que la léthalité intervient en 3 jours maximum après contamination. Dans ce cas, les malades sont très vite repérés et isolés, de sorte que l'épidémie ne peut plus progresser. Certes, l'Ebola est mortel, mais ne peut se disséminer car il tue trop rapidement les porteurs. Le coût en morts et en frais de cette maladie est dérisoire comparé aux coûts d'un virus comme le HIV. Quel est le degré adéquat à partir duquel on peut déclarer une pandémie, c'est justement la question qui est posée. Toutes choses comparées aujourd'hui, le H1N1 n'a pas provoqué de pandémie. Faites-moi plaisir, dites moi si la rougeole est classée "pandémie"?
Ensuite allez voir sur le site de l'OMS les statistiques de mortalité liées à cette maladie. Si vous n'avez pas le temps, voici les chiffres que vous y trouverez : 197000 morts par an dans le monde, soit 540 par jour, 22 par heure !!! Etonnant, non ???
Alors le H1N1, si vous le craignez, restez chez vous.
Très bon ewemple la rougeole, alors comparons: d'un côté un virus simple non mutant, à réservoir unique l'homme, aux symptomes et lésions non complicatifs, aux traitements connus, dont nous maitrisons le développement et les soins, soins apportés par du personnel qui ne risque pas de contamination, la rougeolle étant très majoritairement voir exclusivement une maladie infantile. Les chiffres des décès sont déjà conséquents n'est ce pas?! Alors pour un virus dont nous ne maitrisons rien qui aura toujours une longueur d'avance sur les vaccins et les soins, qui s'adaptent aux médicaments, qui peut être hébergé voir y mutter chez nombres d'autres espèces dont beaucoup ont un lien étroit avec l'homme, dont les symptomes sont beaucoup moins visuels etc etc, je vous laisse faire une estimation irréalisable des dommages futurs.

Et pour ebola, si vous ne trouvez pas que le virus est hautement contagieux, il faut réviser. l'isolement n'empeche pas que tous les mileux en contact avec le malade mort ou vif, ou même guerri (des cas de contamination par le sperme, 7 semaines après guérison), sont le plus grand problème de cet agent hautement infectieux et pathogène. Il faut tout traiter, désinfecter, voir tout rendre à usage unique, ce qui est possible lorsque le nombre de cas est faible dans une communauté mais qui devient très vite compliqué lorsque le nombre de patient est élevé, et encore plus si le virus est répandu.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de dire que le H1N1 ne mérite pas qu'on s'en préoccupe.
Sur votre argument concernant la rougeole, c'est un peu léger : ça tue plus que le H1N1 aujourd'hui. De plus, parmi les virus stables, on trouve celui de... la variole. Si l'OMS a été mandatée il y a 50 ans pour son éradication, ça n'est pas pour des clous. La stabilité d'un virus est un élément qui n'en diminue pas la dangerosité à court terme, même si sur du long terme, cela favorise la recherche d'une solution globale.
Aujourd'hui, le H1N1 est manifestement survendu comparé à ses effets réels sur l'humanité. A titre d'exemple, le manque d'eau potable tue 1,2 millions de personnes par an dans le monde, provoque des pathologies infectieuses qui concernent quasiment 2 milliards d'êtres humains. Comment considérer alors que le H1N1 est une priorité pour l'humanité ? Il nous faut sortir de notre fichu égocentrisme d'occidentaux avec nos problématiques sanitaires mineures comparées à celles qui vont ne cesser de s'amplifier avec le réchauffement climatique, qui elles déciment vraiment des millions d'individus tous les ans.
Question de priorités...
Soyez patient... Le h1N1 n'a que 4 mois, ceux dont vous parlez sont centenaires, voir plus. Patientez que le virus s'implante partout dans le monde, en Afrique notamment. Vous voulez tellement avoir raison que vous oubliez quelques paramètres. Et une fois le virus bien installé aux quatres coins du globe, jusque dans la brousse australienne, vous verrez la différence avec un virus stable qu'on peut éradiquer... avec un vaccin à plusieurs dizaines de $ à renouveler chaque année! et encore une fois, on ne joue ici que la répétition générale avant le h5n1, ou d'autres.
J'ai cru comprendre que ceux qui ont déjà été en contact avec celui-ci étaient immunisés.
Franchement, je trouve que votre discours comporte trop de "si". Tout serait donc hypothétique, ce qui ne ressemble pas à un raisonnement rationnel, comme cela devrait s'imposer dans le cas de problématiques sanitaires. Faites-vous partie des prophètes enclins à annoncer la fin du monde ? Avez-vous un quelconque intérêt dans cette histoire ?
Si la sécurité de votre emploi découle directement de l'achat par les gouvernements de molécules antivirales, alors sachez que je ne suis pas contre vous. Dans le précédent article d'ASI sur ce thème, j'ai écrit que faire financer des emplois qualifiés par des fonds publics et des caisses sociales n'est pas répréhensible en soi. Cependant, qu'on arrête de nous prendre pour des idiots : l'information contradictoire à la thèse officielle sur le H1N1 est à portée de tous, notamment grace à internet. Perséverer dans l'intox ne mène à rien sinon à décridibiliser l'OMS et autres organismes officiels. Alors, oui, achetons des médicaments au delà du besoin réel, pour soutenir notre industrie, mettons les à la benne, et n'en parlons plus...
J'ai cru comprendre que ceux qui ont déjà été en contact avec celui-ci étaient immunisés.
Franchement, je trouve que votre discours comporte trop de "si".

Je n'en lis aucun de si, même pas de conditionnel, des projections dans le futur uniquement sur la base de ce que l'on sait.
Et oui nous serons immunisés contre ce type, le AH1N1, sans doute plus spécifiquement encore. Mais comme tous les autres virus grippaux, la moindre modification du virus, entraîne la nécessité d'une autre vaccination spécifique. C'est aussi ce que je comprends, quand on nous dit que c'est un vaccin grippal normal, donc sujet au variation du virus qu'il vise. A moins que ce ne soit un nouveau de type de vaccin, ce que l'on ne nous dit pas, qui donnerait une couverture sur un spectre de virus plus large. Dans ce cas, nouveau type de vaccin, équivaut à grande prudence, mais ce n'est pas la voie qui est suivie.
Des projections ne sont-elles pas des hypothèses ?

Des projections ne sont-elles pas des hypothèses ?


Oui, auxquelles on rattache une probabilité, ce qui les rend plus ou moins crédibles en fonctions des paramètres pris en compte.

Tout comme le réchauffement planétaire, qui s'il était avéré, entrainerait des millions de morts dans... quelques centaines d'années voire milliers d'années.

J'ai l'impression que votre sens des priorités est particulier.

Cependant il est vrai que d'autres fléaux mériteraient plus d'attention de l'OMS et des médias à commencer par le 1er d'entre eux : le paludisme (environ deux millions de personnes : ce qui correspond à un mort toutes les 30 secondes).

Ah, on me dit qu'un vaccin est en phase finale d'essai et représente un immense espoir pour 2010, mais c'est sans doute un complot de l'industrie pharmaceutique pour se faire plein de tunes.
Le problème de l'eau potable n'est pas une projection, c'est la réalité d'aujourd'hui. Les deux milliards d'humains qui y sont confrontés tous les jours en souffrent d'ores et déjà. Le réchauffement climatique est une hypothèse, c'est d'accord, mais il y a 1,2 millions qui meurent chaque année du manque d'eau potable. C'est suffisant pour se préoccuper dès aujourd'hui de ce problème, sans attendre de voir si effectivement le réchauffement va aggraver le phénomène ou pas.
Mais en parle-t-on dans les journaux ? Le 20 heures commence-t-il par cette info ? Mettre en exergue continuellement le H1N1, qui lui ne repose quasiment que sur des supputations, dont on cherche partout les morts, c'est presque faire injure aux deux milliards qui souffrent du manque d'eau.
Vous êtes stupéfiant. Un problème est présent le manque d'eau, des agences internationales officielles ou non y travaillent chaque jour, avec les moyens dont elle dispose. Un problème survient dont on anticipe des ravages, et vous voudriez qu'on en parle pas sous prétexte que pour le moment il n'y a pas de mort. Vous voulez qu'on parle de la grippe à partir du nombre de victimes du manque d'eau, à partir du milliard de victimes? On peut attendre un peu alors, c'est sûr. Et si il fallait parler de tous les problèmes sur Terre à chaque JT, c'est JT 24/24, qu'il faut. Il y a émergence d'un souci qu'on pense pouvoir minimiser on en parle. d'autant plus que les solutions sont quasi immédiates, vaccin et hygiène poussée, alors que pour l'eau ça demande beaucoup plus de moyens sur le moment, dans le temps, et dans les espaces géographiques touchés, où c'est tout un mode de vie, de fonctionnement, qu'il faut repenser le plus souvent.
Tout à fait d'accord avec ce dernier post (Jeff), mais c'est un autre problème très grave qui n'enlève rien à celui dont on parle.

EDIT : Précision
r. Certes, l'Ebola est mortel, mais ne peut se disséminer car il tue trop rapidement les porteurs.

C'est totalement faux, si ce virus ne s'est pas répandu , c'est que pour le moment il n'est apparu que dans des régions facilement isolables du reste du monde. Siun jour il survient dans une grande zone urbaine tout se compliquera.

Pourquoi croyez vous qu'il y ait des réseaux de surveillance et d'informations internationaux pour des maladies aussi peu répandues?? Cela contredit tous les discours sur les maladies profitables au labo? Ces réseaux CDC, OMS, labo bunker à Lyon, coutent et ne sont rentables en rien si ce n'est en économie de vie humaine...ces maladies sont surveillées comme le lait sur le feu, car si il advenait qu'elle se propage les pertes humaines seraient gigantesques et loin des chiffres les plus sombres sur la grippe.
En ce qui concerne l'Ebola, il y a une position médiane : Oui, vous avez raison, c'est une chance que ce virus soit endémique de quelques zones de forêt africaine et seulement dans ces zones. Cependant, regardons le bilan sanitaire : ce virus ne parvient pas à sortir de cette zone et c'est tant mieux. Ce phénomène de non-pandémie n'est du qu'à la violence du virus. Si celui-ci avait un délai d'incubation de plusieurs semaines, vu qu'il n'existe aucun vaccin, qu'il est très contagieux, alors nous serions confrontés à un grave problème. Le nombre de personnes pouvant croiser le chemin d'un individu porteur - et donc pouvant être à leur tour contaminés et devenir autant de vecteurs - croit avec le temps. Mais l'Ebola provoque des symptômes graves et incapacitants très rapidement. Ceci tend à réduire naturellement son expansion au travers de la multiplication des contacts humains. Les cas suspects sont très vite isolés et mis en quarantaine, d'autant plus que ses effets sur les organismes sont visibles et effrayants : c'est une fièvre hémorragique.
Plus les symptômes sont visibles, plus c'est facile à détecter. Exactement le cas de la rougeole.

Ce phénomène de non-pandémie n'est du qu'à la violence du virus. C'est encore faux, cela tient aux gestions sanitaires et politiques de confinement géographique. Le H5N1 est très violent, pourtant la mortalité associée est énorme, comme le risque pandémique associé. Tout dépendra de son (ses) lieu d'apparation chez l'homme.
Sauf que le virus Ebola est préexistant à toute mesure sanitaire sophistiquée moderne, et pourtant il n'a jamais pu provoquer de pandémie. Il n'y a aucun traitement préventif disponible à ce jour. Toutes les techniques déployées aujourd'hui visent surtout à sauver la vie de ceux qui sont encore sauvables, étudier la maladie et tenter de définir et cartographier les foyers naturels de ce virus. Il ne s'agit pas de dépenser des milliards pour éradiquer l'Ebola, vu que son coût financier et social est très marginal comparé à d'autres fléaux qui sévissent dans les mêmes régions.
vu que son coût financier et social est très marginal Il est marginal car pour le moment bien contenu dans les zones où il est apparu, grace à des réseaux de surveillance mondiaux, déjà cités, le CDC, l'OMS en particulier. Ces réseaux ont un coût non négligeables, sans doute plus élevés que le coût des vies humaines pour le moment perdues (même si une vie est inestimable..). Le budget global du CDC uniquement est d'une dizaine de milliards pour la surveillance mondiale et un rôle centralisateur capital d'informations et de données sanitaires.
[quote=Ces réseaux ont un coût non négligeables, sans doute plus élevés que le coût des vies humaines pour le moment perdue (même si une vue est inestimable..)]

Bravo pour la logique de cette phrase.
Pas de logique, juste une volonté de ne pas être cynique en parlant à tort et à travers de coûts financiers et social, pour des vies humaines perdues.
Si je vous dis :
Dépensons un milliard pour sauver 500 personnes d'une pathologie particulière.
Dépensons un milliard pour sauver 500000 personnes d'une autre problématique sanitaire.
Sachant que les deux mesures concerneraient la même population, laquelle des deux propositions choisiriez-vous ?
C'est tout le fond du problème et rien d'autre.
Où la remarque sur la valeur inestimable de la vie humaine prends tout son poids, puisque les 500500 personnes ont droit à la vie, ont droit à ce que les services publics investissent pour trouver des solutions. D'où d'une vision qui se veut humaniste, sauver le plus grand nombre, on tombe dans une vision cynique du monde, ne reposant que sur des rapports comptables sur la santé. Les personnes atteintes de maladie rares, ou moins rares ont le droit que les pouvoirs publics investissent dès lors que l'on présent que la science a les capacités de résoudre quelques problèmes. Toutes les avancés dans le génie génétique extrêmement coûteuses n'auraient jamais vu le jour, si seul le rapport comptable à la santé existait. C'est tout le problème des systèmes de santé actuels, où ce rapport comptable est de plus en plus présent, ignorant la réalité de l'utilité de chaque soin. On ferme des maternités, on ferme des lits dans tel service, on prélève du personnel, le tout sous couvert d'économie globale, mais en appauvrissant globalement la qualité des soins. Ne soyez pas plus républicain que vous en avez l'air!
Excusez-moi, mais je me sens obligé de vous taxer d'utopisme.
Que croyez-vous ? que l'argent tombe des arbres ? qu'il en pleut tous les jours uniformément sur l'ensemble de la planète ?
Si le choix s'impose, c'est parce que nous devons gérer les problèmes avec des moyens finis. Alors je bondis quand quelqu'un dit ne pas savoir vraiment trancher entre sauver 500000 et sauver 500 avec le même budget. Maintenant, sur les problèmes que vous soulevez ensuite, je suis d'accord avec vous, mais ils n'ont pas grand chose à voir avec le sujet...
Si le choix s'impose, c'est parce que nous devons gérer les problèmes avec des moyens finis.

Vous inquiétez pas pour les moyens, ils sont infinis ou presque lorsqu'il s'agit de sauver le système, par le haut, les banques ou par le bas, le consommateur.
Mais il est impossible pour personne de sauver la planète. Pourquoi sauveriez vous ces 50000 là plutôt que 50000 autres. Il faut faire des choix.Le système est ainsi fait que le contribuable français ou autre n'acceptera pas de sauver la planète et pour ce faire de diminuer les prestations sociales d'une quelconque manière. Vous me taxez d'utopiste, elle est bien bonne. Car vous voulez sauver la planète, mais vous n'en avez pas les moyens. Alors où est l'utopiste?
La différence entre un utopiste et moi, réside dans trois éléments :
Je ne travaille qu'avec le budget dont je dispose,
Je n'imagine pas une seule seconde que le travail sera fini de mon vivant,
Je fais des choses et abat une certaine quantité de boulot, au lieu de ne rien faire en me disant que de toutes les façons ça ne serait pas assez si je faisais quelque chose.
C'est tout.
en français

exactement !! d'ailleurs je ne comprends pourquoi c'est la page en anglais du site qui a été choisie pour accompagner cet article alors que OMS est l'anagramme en français du WHO.

une petite correction, Dan ? ( non pas à vous , à l'article :-) )
Combien faudra t-il de fourberie de l'OMS de l'OMC du FMI et j'en passe et des plus meurtrier pour que vous baissiez votre taux de confiance dans ces organismes qui n'ont fait jusque la que du mal sur notre petite planète...bravo l'indépendance crédule qui du coup ne sert strictement a rien.
Il ne reste plus qu'à inviter Winckler en plateau pour parler de politique de santé... à travers les séries télé. Je sais, je suis lourd.
Ou bien lui refiler une chronique permanente. Allez quoi, une victime de la censure de Hees ne peut pas être fondamentalement mauvaise.
J'avais compris autrement cet article du Monde: pour moi, Flahault expliquait qu'il y a différents types de complications, les seules vraiment dangereuses étant virales (puisqu'on peut soigner les surinfections bactériennes par antibio). Et que si elles étaient très rares dans les grippes habituelles, c'était justement encore une inconnue pour celle-ci.
Une pandémie cela signifie beaucoup de malades, pas forcément des morts.
Donc l'OMS ne fait rien de plus que son travail en parlant de pandémie.
Je ne pense pas que l'OMS soit responsable de toutes les dérives qui
accompagnent cette pandémie.
On va finir par envier ceux qui ont déjà eu la maladie: ils sont sauvés eux!
Merci Dan, mais faut vous reposer main'nant!

A ce rythme, vous allez nous faire un malaise lipothymique d'effort soutenu, et vous savez où ça mène: trois semaines de cure à Brégançon avec un vieux top model! :o)

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