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Gaza : une semaine de guerre de l'information

La corruption en Inde, l'évasion fiscale française en Suisse, des sanctions record contre les chômeurs allemands, une grève en Argentine qui fait face aux fonds vautours, et une semaine de guerre de l'information à Gaza: tandis que l'armée israélienne tente d'entraver le travail des journalistes, les photos des victimes des bombardements israéliens font la Une de la presse mondiale.

Derniers commentaires

@Gilles Klein,
Si certains ici appellent "revue de presse" la juxtaposition de unes qui intègrent toutes la même photo, ce n'est pas mon cas. Selon moi, une revue de presse implique une analyse critique, je n'en ai pas trouvé. Il est pourtant peu probable que vous ignioriez l'efficacité du cliché que vous reproduisez abondamment, et je croyais qu'@si avait pour objectif de dépasser "le choc des photos".

De même, il est peu probable que vous ayez rédigé votre commentaire "Les bombardements israéliens sur Gaza continuent ce dimanche (six Palestiniens dont quatre enfants ont été tués ce matin)." sans être conscient que vous nourrissez ainsi une "réflexion" unilatérale (le même jour, combien de tirs vers Israel ?) dont le seul fruit est le ressentiment.

Il semble que sur ce sujet, la mission d'analyse et l'effort de recul vis à vis des informations brutes que s'était fixée Schneiderman ne vous concerne pas. Je le conçois assez bien en termes de quète d'audience, au vu des commentaires laissés sur le forum. Je le conçois cependant beaucoup moins lorsque je considère mon abonnement personnel.

Vous avez de bonnes excuses : La photo est excellente, le premier plan des minarets situe bien le contexte, l'environnement urbain laisse deviner l'injustice faite aux civils et la taille et l'intensité de la flamme semblent forcément indiquer la disproportion. Cette photo sert donc parfaitement le propos ambiant.

Il serait toutefois intéressant d'établir un parallèle entre les opportunités médiatiques de couvrir cette explosion ou de tenter de rendre compte en un cliché des quelques 600 à 800 roquettes tirées chaque année sur les civils d'Israel par quelques fous de dieux planqués au milieu de la population civile palestinienne (auxquels votre non-traitement de l'information donne raison). Mais ce genre d'analyse n'est pas vraiment à l'ordre du jour, n'est ce pas ? Combien de fois cette année avez vous titré "les bombardements sur Israel continuent" ?

Israel et la Palestine ont des populations très diversifiées et les actions de quelques uns ne sauraient refleter la réalité de ces peuples. En évitant de restituer la complexité de l'environnement, en diffusant des images chocs sans proposer la moindre réflexion, vous faites le jeu de ces poignées de débiles dangereux, qu'ills soient barbus du Hamas ou faucons Israeliens. Pourtant, quand on s'appelle Klein et qu'on bosse pour @si, on est prévenu de ce genre de risque, non ?

'tain j'ai la moutarde au nez, là.
"les bombardements sur Israel continuent"
C'est à dire que la Palestine est un territoire occupé, envahi davantage chaque jours, non?
[quote=gondalah]C'est à dire que la Palestine est un territoire occupé, envahi davantage chaque jours, non?
Je ne le conteste pas, quoique cela mérite quelques précisions et précautions historiques. Mais vous voulez dire que dans ce cas le bombardement est acceptable et que ça ne mérite pas d'être dit ? Genre "bien fait", quoi.
Bien fait, c'est un peu réducteur... Je veux dire qu'un pays colonise jours après jours un autre pays. Cette autre pays réagit. Et du coup, le premier pays réagit à son tour... Pour moi les torts ne sont pas de même nature... Je suis contre la violence, mais je me demande sérieusement quelle serait ma réaction dans ce cas. En gros : comment le peuple Palestinien peut-il réagir autrement, sachant que son territoire est grignoté un peu plus chaque jours?
Évidemment, ma question est caricaturale, sachant que les attaques contre Israël ne représentent pas l'ensemble de la population palestinienne, de même que la colonisation n'est pas la volonté de tous les israéliens.
Mais si on prend ces deux états comme des individus, le gros qui pique sa place au petit, ne peut pas se plaindre si il prend un coup de pied dans le tibia... surtout si le petit la dit à la maitresse et qu'elle s'en fout...
Merci pour votre tempérance, Gondalah.

Justement, c'est bien cette confusion entre certains individus minoritaires mais bruyants et les causes qu'ils entendent représenter qui qui est mortelle. Si on accepte cette mauvaise méthode, on peut alors vous demander comment vous traitez le moustique qui vous aura agacé toute la nuit ?

Quant au grignotage quotidien que vous évoquez, il me semble réel si l'on parle du tracé du mur, pas en ce qui concerne Gaza, qui a justement recouvré une part d'autonomie avec le départ des troupes il y a 5 ans.

Enfin, vous semblez hiérarchiser les torts liés à des actions violentes. Il m'est vraiment difficile de trouver de l'humanité chez quelqu'un qui décide de tirer à l'aveugle une roquette en direction de populations civiles, qu'elles soient israeliennes ou palestiniennes. Je refuse donc cette hiérarchisation au nom de l'histoire, qui -par ailleurs et entre autres- permet à certains juifs de justifier leurs exactions au regard des souffrances qui leur auraient été infligées, comme elle permet à certains barbus de justifier leurs attentats.
Je ne justifie pas la violence, je la comprend... sans présumer que j’agirai ou non dans le même cas.

Vous dites : "Si on accepte cette mauvaise méthode"...
Le premier problème, est que hormis un retrait des israéliens immédiat, et une compensation introuvable, il n'y a que des mauvaises solutions.
Les gens qui se trouvent en territoire envahi, subissent une forme de violence. Je comprends que cette violence soit propice à des comportements terroriste. Je ne peux cautionner le fait de prendre un lance roquette pour tirer sur des civils, sur qui que ce soit d'ailleurs. Mais je trouve logique que sur une population opprimée, violentée, il y ait des réactions violentes (qui sont tout de même marginale)... Ça me fait une peut penser à la stigmatisation des jeunes qui grandissent dans des citées apocalyptiques... Une petite partie devient délinquante... c'est mal de voler, mais c'est logique que sur des gens plongés dans la misère, une partie est un comportement violent.
Après, il y a aussi le problème de l'image... L'armée israélienne, face aux terroristes... c'est une vision orientée, pro israélienne... en d'autres temps, les lanceurs de roquettes étaient célébrés, et appelés résistants.

Tout ça pour dire que la violence entre les individus, les communautés, les peuples... n'est jamais justifiée (sauf dans le cadre du jeu). Mais la violence appelle la violence... Et quand deux personne se battent, on cherche toujours à savoir qui a frappé le premier... ça doit quand même vouloir dire quelque chose?
Nous sommes d'accord, la misère et l'injustice ne peuvent produire que de la misère et de l'injustice. Mais autant je comprends que les conditions de survie à Gaza favorisent les extrémismes, autant je comprends que le harcèlement auquel sont soumis les civils israeliens mène à la guerre. Ne croyez vous pas que les tireurs de roquettes ne l'ont pas compris ? Bon, alors on comprend, mais après ? Je ne suis pas sûr que "c'est pas moi qui ai commencé" soit porteur de beaucoup de solutions, d'autant qu'il va se trouver des malins pour dire que le début, c'était il y a 5000 ans et non 60, 100 ou 120 ans.

Ceci dit je n'ai pas sur moi le couteau (suisse forcément) qui permette des solutions simples et immédiates. Ca fait seulement 20 ans que j'explique à mes proches Israeliens qu'avec un PIB/hab plus de 10 fois supérieur à celui des palestiniens, ils n'ont pas le choix et doivent investir et financer les infrastructures et les écoles palestiniennes, pour préparer l'avenir, se donner des chances de dialoguer un jour avec des gens préparés au dialogue.

Comme vous le rappelez, le sujet sur @si est celui du traitement de l'information et des images du conflit, pas le conflit lui-même, dans lequel chacun trouvera une morale sur mesure qui justifiera ses propres raccourcis. Justement, là ou vous voyez un traitement média favorable à Israel, d'autres voient sur la même image, le même mot, un traitement favorable aux palestiniens. C'est bien pour cette raison que je m'insurge contre la publication brute d'images ou de descriptifs soit disant factuels qui aiguisent les colères sans donner des éléments de compréhension, sans restituer la complexité du sujet. C'est d'ailleurs une constante, vous avez remarqué : Plus votre interlocuteur simplifie le sujet, plus sa position est radicale.
D'accords avec vous pour dire que chacun voit dans un reportage ce qu'il a envie de voir. Mais pour les solutions au problèmes, je connais déjà la première : arrêter la colonisation.
Je sais bien qu'il n'y a pas de gentils et de méchants, mais la position israélienne est un cran plus avant dans la violence. Ils doivent faire le premier pas. Je ne vois pas comment on peut voir le problème autrement.
Je pense que toute personne qui se place "du coté" israélien, le fait pour une mauvaise raison. Il y a effectivement des explications historiques à l'attitude du peuple israélien. Mais le peuple palestinien n'en porte pas la responsabilité. Si je vais même un peu plus loin, l'antisémitisme à l'origine de la shoa est occidental... et ça arrange bien les puissances occidentales de payer leur fautes en monnaie palestinienne...
On revient sur le conflit, plus sur son traitement médiatique... sujet glissant.

D'accord sur la colonisation, c'est une gifle insupportable, impardonnable.
D'accord aussi sur le premier pas, mais essentiellement pour des raisons d'écarts de richesse (sans pour autant oublier qu'1/4 des israeliens vivent sous le seuil de pauvreté)

Sur l'absence de responsabilité des palestiniens, c'est plus complexe. L'histoire a montré que si des pistes de règlement étaient possibles, il s'est toujours trouvé des acteurs pour jouer la radicalisation. Sur ce point, les palestiniens n'ont pas été en reste, à commencer par Arafat ou Abbas...

Evidemment vous avez raison, c'est pratique de donner à quelqu'un quelque chose qui ne lui appartient pas. Cependant, c'est une erreur habituelle chez les européens que de croire qu'ils avaient donné la Palestine aux juifs. Les vagues migratoires ont débuté en 1880 et les alliés n'ont fait qu'acter un mouvement qu'ils ne pouvaient pas controler. Les juifs ont simplement décidé de s'y installer, sans demander à personne. L'Europe y est pour quelque chose.
"Les juifs ont simplement décidé de s'y installer, sans demander à personne"
.
Ils ont demandé (et obtenu) la reconnaissance par l'ONU de leur déclaration d'indépendance.
Le 29 novembre la Palestine demandera sa reconnaissance comme état non membre.
La France votera cette reconnaissance et c'est bien.
Quelles sont, j'entends selon vous, les raisons de s'y opposer?
Robert,

Selon moi, il ne faut pas s'opposer à la demande de reconnaissance de la Palestine.

Mais en soit, cela ne résoud rien à leurs difficultés :

- Internes : Qui sera reconnu pour interlocuteur ? L'autorité en Cisjordanie ou celle de Gaza ? Lorsque des sommes sont allouées, à qui le sont elles, sachant que les fonds européens sont réputés disparaitre comme neige au soleil dès leur versement ?

- Externes : Une reconnaissance par l'ONU facilitera t'elle les relations avec Israel, qui a déjà démontré qu'il était possible de s'assoir sur une résolution ?
"Selon moi, il ne faut pas s'opposer à la demande de reconnaissance de la Palestine."
Aujourd'hui l'essentiel est là et toutes (oui, y compris Hamas et Jihad Islamique) les organisations palestiniennes se sont accordées pour soutenir cette demande.

"Mais en soit, cela ne résoud rien à leurs difficultés"
Demain sera un autre jour.
"toutes (oui, y compris Hamas et Jihad Islamique) les organisations palestiniennes se sont accordées pour soutenir cette demande."

Et ?
Oui Et ?, mais sinon ?
mais essentiellement pour des raisons d'écarts de richesse

Je comprends que l'on ne puisse pas dire que la Palestine était un état organisé au sens où on l'entend dans les pays occidentaux. Pourtant, je ne crois pas que cela puisse influencer un jugement moral. Que serait l'état d’Israël s'il était resté palestinien? Cette question ne peut être prise ne compte a priori. De plus, je ne crois pas à une solution du genre le riche prend le pauvre sous son aile pour organisé un avenir radieux... L'image que véhicule ce conflit laissera des traces, et la rancune risque d'être tenace...
Je me suis mal fait comprendre : L'écart de richesse est selon moi la seule raison qui justifierait un premier pas attendu "par défaut" du coté israelien. Je crois comprendre que vous le voyez différemment, comme si les migrants devaient s'excuser d'arriver chez leurs hôtes et donc forcément être redevables d'un premier pas. C'est méconnaitre l'attachement des juifs de la diaspora à Israel bien avant sa fondation et les aléas entre juifs et palestiniens depuis un siècle.

Israel ne pouvait pas "rester palestinien", à mon avis, pour plusieurs raisons :

- A ma connaissance, la Palestine n'a pas eu d'existence politique autre que celle d'un protectorat ottoman puis britanique. A l'époque, "etre palestinien" ne devait pas avoir de sens. Comble de l'ironie, c'est l'apparition d'un nationalisme juif qui a donné naissance à un nationalisme palestinien. En l'occurence, si Israel avait du "rester" quelquechose, c'est anglais (ouarf)

- Les juifs qui sont arrivés d'europe depuis 1880 arrivaient avec une éducation et une conception du droit très européens, qui ne pouvait se satisfaire d'une organisation politique "informelle", comme celles que les peuples arabes ont su développer pendant des siècles. Ils ont commencé par acheter des terres, inventer une langue, la question de leur auto-administration devait forcément se poser ensuite. C'est là que les ennuis commencent... avec les anglais.

Sur le dernier point, à mon sens, il ne s'agirait pas pour le riche de prendre le pauvre sous son aile mais de démontrer qu'on s'implique pour assurer le décollage du pays et créer des liens durables... plutôt que monter des murs.
Ouille la question du sionisme... je ne comptais pas remonter si loin...
Sans même remonter 50 ans en arrière, en l'état, Israël grignote la Palestine et cela les places en position "fautive".
Effectivement les plus riches doivent prendre les plus pauvres sous leur aile... Mais l'attitude israélienne complique davantage, chaque jours, une sortie par le haut (sans murs)... Je pense d’ailleurs, de la même manière que certains français se sentent proche des grecs, que certains israéliens déplorent eux même le processus de colonisation...
"...que certains israéliens déplorent eux même le processus de colonisation..."

Je confirme.
Une réflexion digne de Paris Match, avec une morale simple à comprendre, comme à l'accoutumée, gemp ?
Suite à votre réflexion digne de BHL, juste une illustration pour remettre en perspective la dimension des actes terroristes de part et d'autre. Ça parle, les images, ça permet de ne pas se prendre d'accoutumance à de lénifiantes litanies.
Et puis vous ne risquez pas les fautes d'orthographe, comme ça.
Paris Match l'avait bien compris aussi, ça, avec leurs "mises en perspectives" hihihi

Ceci dit, vu que mon sujet était la juxtaposition d'images en l'absence de'éléments de reflexion, je constate que Klein a bien trouvé son public.
Vous avez raison, parfaitement inutile de s'arrêter sur ces images, nous ne sommes évidemment pas là pour ça.

Je vous faisais confiance pour soulever les "éléments de réflexion", ce que vous fîtes avec de si pertinents arguments. Et je m'excuse de ma bêtise crasse qui vous obligea à répéter deux fois vos sources bibliographiques.
Ben justement, on s'arrête pour quoi ? Regarder comme des veaux ou prendre du recul ? On n'a pas tous les mêmes objectifs et ce n'est pas la première fois que je trouve ici des commentateurs qui se compalisent à résumer avec des images qui ratissent bien large.
Quelles reférences biblio vous manquent ? Je me ferai un plaisir de combler vos lacunes.
Ah, oui, du recul, et surtout pas de hiérarchisation, c'est tout pareil des deux côtés : deux états recourant au même procédé, le terrorisme; en cela, vous n'avez pas tort. Ne ratissons pas trop large et focalisions-nous sur cet essentiel.

Du moment qu'on ne hiérarchise pas, on ne peut dès lors pas être accusé de soutenir l'un ou l'autre, c'est très bien.
Non, c'est pas tout pareil. On peut différencier sans hiérarchiser, on peut condamner sans prendre parti. Mais ça fait bobo à la tête des fois.
Différencier sur quel critères ? L'importance ? Ah, non, c'est la définition de la hiérarchisation.

Mais ça fait bobo à la tête des fois.

Je compatis et vous fais un gros poutou sur votre caboche malmenée.
Préserve toi pour durer, c'est plus sage.
La mise en cause de Barkha Dutt est-elle une affaire de corruption ? N'est-ce pas plutôt et seulement une question de morale journalistique ?
(Sinon, la ville qui est mentionnée n'est pas "Prune" mais "Pune".)
Et Mardi de la semaine qui vient, C'est l'exhumation du corps d'Arafat.
Bien entendu, malgré les "protestations" de circonstance et les appels à l'arrêt de la guerre sans lendemain, ça n'empêchera pas l'armée israëlienne de faire du hachis de palestiniens ni le sayan BHL qui parle à l'oreille de Netanyahu (et du fasciste Liberman puisqu'ils ne font qu'un) de continuer de mentir mais enfin, tout cela en sus de la préparation de la guerre contre l'Iran fait craindre qu'on en n'ait pas fini avec les busheries dans cette région...
La paix, dans les conditions imposées à la Palestine, est impossible.
Comment le gouvernement israélien justifie l'assassinat des journalistes par l'armée...
Voir également cet article de Jacques-Marie Bourget, journaliste à Bakchich. Bourget parle en connaissance de cause, il a été blessé par une balle israélienne.
A titre de curiosité, les UNES des principaux journaux français du lundi 19 novembre 2012.
Bonjour Fan de canard

Corrigés merci : la double négation, le trema, le lien vers mediante, le lien vers le NY times

Gilles
Excellente revue de presse, Gilles.
Et rien de spécial à signaler, à part deux trois broutilles (tréma à Israël, double négation pour le 20 novembre "ou ne ne répondent pas ".
Le lien du 21 novembre vers Mediante ne fonctionne pas tout comme celui vers le New-York Times dans le billet du 25 novembre.
Dont la conclusion du-dit billet, est un excellent résumé de la situation:
"Selon le New York Times "Mr Hollande se révèle profondémment ennuyeux." alors que "la ligne séparant les politiques et les journalistes peut être floue en France, où le sort de certains journalistes est depuis longtemps lié au pouvoir, qu'ils l'apprécient ou le détestent. "

Après, bon, "le chancelier social-démocrate (de gauche) Gerhard Schröder "...
... comment dire...

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