Merci pour cet article.

Il est absolument désespérant de se dire que vous avez totalement raison.

Non. Cela pourrait cependant permettre, au moins, d'expliquer (à défaut d'excuser) pourquoi leur travail a moins d'impact en Occident. Mais toutes les hiérarchies médiatiques comprennent l'anglais. D'où le reste du paragraphe.

« Ces journalistes, dont plusieurs dizaines sont déjà mort·es, travaillent certes pour des médias arabophones (dont certains sont sous contrôle du Hamas) »: Bon sang mais c'est bien sûr ! Les Arabes sont tous des menteurs n'est-ce pas ? Et, effe(...)

Après avoir lu l'obsession de DS, je ne peux m'empêcher de voir dans cette journaliste une admirable tintin.

Voilà pourquoi je suis l’actualité sur @si 😁

Nous sommes sous propagande pro israélienne chez BFM and co. Mais à part les lecteurs d'arrêt sur images, acrimed, le monde diplo, médiapart etc... (Bien d'autres petites niches courageuses), la majorité de ce pays ne croit elle pas la majorité de la presse main stream, qui, même lorsqu'elle est prise en flagrant délit de mensonge évident (Pujadas par exemple) ou à tenir des anti raisonnements logiques et historiques, passe pour commettre des erreurs marginales qui n' invalident pas sa ligne éditoriale de soutiens aux colonisateurs. Il faudrait arriver à imposer l'honnêteté dans les médias dominants. On est loin du compte et la malhonnêteté est partout en grande forme (y compris dans les institutions : cf le ministre de la justice absous !!! Rire jaune, très jaune !

Pourquoi cet emploi de la première personne du pluriel : "notre" indignation, "notre" racisme, "une journaliste blanche [...] l'une des nôtres"? Qui est ce "nous"? Les médias français, parisiens? Le microcosme, comme on dit? Sinon ça fait un peu généralisation.

Ah les beaux jours !!!

Je n'ai de mots  ni de cris pour dire ma colère

voilà des années mais surtout semaines qu'avec ma famille et nombre de mes amis Juifs

à Strasbourg, en France en général et ailleurs en Europe et même aux USA et en Afrique du Sud nous échangeons des messages où nous disons notre honte, où nous disons notre désespoir à chaque nouvelle

ils ont même tué un poète

un poète, ça ne veut rien dire dans la balance humaine, un enfant ça déchire le cœur, ça vous perce les entrailles

mais un poète c'est un symbole que même les lendemains n'ont plus rien à apporter

et tandis que je lisais cet article avec l'émoi aux entrailles même si hier on s'est vu à la manif pour Gazza

j'entendais France Culture déroulait un sondage disant que les Français le verraient bien premier ministre, le bardella, le macron nouveau qui est arrivé, 

ces médias de merde incroyables de se décrotter les yeux et jonglant avec les prédictions de leurs experts, le salon où on disserte sur les possibilités entre goebbels et un autre pour diriger la France, tout comme en Israel ils l'ont fait avec nettanyahu et ses tueurs forts de quelques versets à peine lisibles sur des parchemins dans une langue à laquelle depuis des millénaires ils se disputent de trouver du sens...

J'ai trouvé dans un poème de Erich Kästner une minuscule particule de lumière

il y parle du périple du cocher Berlinois Gustav Hartmann qui a rejoint Berlin à  Paris avec son cheval et sa calèche en 1928 pour apaiser les âmes après la grande guerre.... mais là encore espoir de pacotille, il mourut en 1929 avant de connaître 33 et le pendant de bardella

D'Alep à Gaza il aura suffit d'une voix

celle de Clarissa Ward   pour mettre en lumière le martyre des palestiniens

celle de Pierre Le Corf à Alep pour éteindre les voix syriennes 

et tout continuera comme avant

Il doit bien avoir l’équivalent d'un Claude El Khal coté israélien  pour affirmer qu "il serait impossible d'authentifier la source des images en provenance de la Ghouta/ Khan Younes  ", l'équivalent d'un Berruyer pour ironiser sur " le dernier hôpital d'Alep /Gaza bombardé"

Merci à Vous profondément pour cette dénonciation. CNN réduit donc aussi ses journalistes à être des objets.

Votre chronique fait donc du bien après l'émission Féministe et sororale sur DEPARDIEU.

Ben , et si c'était simplement un transfert ? Nous sommes des similis journalistes et il n'y a pas de raison pour que les journalistes arabes soient autre chose que des similis journalistes ...Alors ,celle de cnn , je l'a connais pas , mais elle a l'aura d'un London ou d'un Schneidermann question honnêteté  appartemment .. Moi ce que j'aime , c'est la coïncidence entre les prises de paroles récentes de bidon et la venue de cette journaliste .

« Ces journalistes, dont plusieurs dizaines sont déjà mort·es, travaillent certes pour des médias arabophones (dont certains sont sous contrôle du Hamas) »: Bon sang mais c'est bien sûr ! Les Arabes sont tous des menteurs n'est-ce pas ? Et, effectivement, lorsque dans les commentaires de certaines pages FB, on a l'outrecuidance de citer Al Jazeera qui fait un travail exceptionnel, on se fait tacler et ça ricane ferme. On peut aussi questionner "nos" journalistes "courageux" qui invitent tous les jours ou presque le porte-parole de l'armée israélienne mais n'ont jamais réussi à établir le moindre contact avec un dirigeant palestinien pour l'interviewer. C'est bête ! Ils sont sans doute trop occupés (dans tous les sens du terme)... Le problème est que la chape de plomb informationnelle qui sévit en France nous prépare des lendemains sans doute peu joyeux : certains semblent oublier qu'une partie de la population, celle qui se sent le plus en phase avec les Palestiniens, dispose de chaînes de TV autres que les chaînes françaises et accède, de ce fait, à une information beaucoup plus complète et pluraliste. Rien de tel pour mesurer, au millimètre près, le "2 poids 2 mesures" qui sévit ici.

Cette admiration béate d'un.e pro qui ne fait que son travail confirme le besoin de mythes de notre espèce, besoin meurtrier bien souvent. Tout comme cette espèce a tendance à taper sur les faibles ou les affaiblis, courageusement, et soutenir ceux qu'elle pense encore puissants.

A désespérer, c'est sûr!

A voté !

Votre chronique met bien en lumière l’arrogance occidentale dans le traitement de l’info sur ce qui se passe à Gaza, méprisant les journalistes locaux déjà présents sur le terrain depuis plus longtemps au péril de leur vie.

Mais cette phrase gâche tout (peut-être l’ai-je mal comprise) :

 « Ces journalistes, dont plusieurs dizaines sont déjà mort·es, travaillent certes pour des médias arabophones (dont certains sont sous contrôle du Hamas) »

Les vies de ces journalistes travaillant pour des médias arabophones auraient-elles moins de valeur ?

Merci pour cet article.

Il est absolument désespérant de se dire que vous avez totalement raison.