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France 3 Alsace outre les enseignants d'un collège

France 3 Alsace a voulu rapporter une information de "Mediapart" sur l'inspection d'un professeur de collège suite à l'envoi d'un courrier par le cabinet de Brigitte Macron. Mais la majeure partie du reportage est consacrée aux griefs de la mère d'élève ayant écrit à la femme du président, sans que l'enseignant ne puisse y répondre. Déclenchant un communiqué furieux signé par une majorité des professeurs de ce collège.

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"la rédactrice en chef de France 3 Alsace, qui regrette surtout que les enseignants aient privilégié un communiqué public à une discussion privée avec la rédaction" : Mais sur quelle planète vit-elle ? Il ne faut JAMAIS répondre en privé à des accusa(...)

Ce qui me frappe surtout c'est la déclaration de la mère comme quoi "toute la classe est concernée". Dans ce cas pourquoi les autres parents d'élèves (et les associations de parents d'élèves) ne réagissent-ils pas ? De quel droit cette femme s'improv(...)

Suite à la lecture de l'article de Mediapart, il me paraît important de transmettre aux lecteurs d'ASI certaines des informations qui y figurent (il est très dommage qu'elles ne figurent pas dans l'article d'ASI) :


1) La mère d'élève a été remerciée d(...)

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Les Roumains avaient Nicolas et Héléna, les Français  ont Manu et Bribri.


Espérons, pour ces derniers, une fin un peu moins tragique.

Affaire bien détaillée dans l'article de Médiapart!   https://www.mediapart.fr/journal/france/260422/le-cabinet-de-brigitte-macron-declenche-l-inspection-d-un-professeur-de-francais

L’EN n’a pas d’autre moyen que de déclencher une inspection dans un cas pareil? L’artillerie lourde est-elle le seul outil à sa disposition? Pas mediateur ou de mission d’évaluation (audit)?

Apparemment elle sert de cabinet de doléances.

Quand on m'a dit que pour ma naturalisation ça prendrait finalement 24 mois au lieu des 12 annoncés, on m'a conseillé d'écrire à brigitte macron (sur le site de l'élysée il y a une fonction dédiée à cela) pour accélérer l'affaire et qu'ils répondaient à tous les coups.

Genre passe-droit quoi. 

Bon, moi c'était pour pouvoir voter cette année... alors j'ai jugé plus honnête de ne pas y recourir ,-)

J'ai presque envie d'y voir un contre-feu commandé pour masquer le problème principal de cette affaire :
Que viens faire la première dame ici et de quel droit dispose t'elle d'un cabinet et de prérogatives ?

Ce serait fou... enfin pas tant que ça à vrai dire...

De la lointaine province d'Alsace, la Royne Brigitte de France et de Navarre a été priée de faire entendre raison à ce pédagogue des lointaines contrées en la ville de Molsheym aussi appelée par les peuplades locales Molse 

La Royne Brigitte épouse du Roy Emmanuel II a fait connaître son avis au Chambellan de la dite Province


On croit rêver

Ils votent pour un citoyen et se récoltent toute la Sainte Famille, y compris les tombes aux cimetières


Je ne sais même pas comment s'appelle la femme de Boris Johnson, ni à quoi elle ressemble. J'ai un vague soupçon qu'elle doit ressembler à un support à balai jaune

Sur  le plan des principes, est-il bien raisonnable,  pour un parent d'élève , de  faire appel  à une vieille dame qui a été professeure , dans sa jeunesse, pour résoudre un  " problème  d'éducation  actuel "


( surtout, si l'on sait que cette dame a eu une " incroyable proximité ", avec son élève , que certains pourraient  qualifier de pénalement repréhensible ) 

Mince, l'éducation nationale serait donc cynique avec ses enseignants ?!

Suite à la lecture de l'article de Mediapart, il me paraît important de transmettre aux lecteurs d'ASI certaines des informations qui y figurent (il est très dommage qu'elles ne figurent pas dans l'article d'ASI) :


1) La mère d'élève a été remerciée de sa démarche par un courrier officiel du palais de l'Elysée qui lui était personnellement adressé (!)


2) Cette femme qui accuse le professeur de harceler ses élèves lui a envoyé, en 2 mois, 15 courriels, y compris pendant les vacances scolaires, certains étant longs de 3 pages ; la veille de son inspection, elle lui envoie 7 courriels dont un (d'après le professeur) versant dans l'injure au point qu'il met en copie la proviseure et son adjoint (on se demande pourquoi il ne l'a pas fait avant !)


3) Le secrétaire général d'un syndicat d'inspecteurs (le SUI-FSU) dit lui-même qu'il n'a jamais été confronté à une telle situation (une inspection déclenchée par le cabinet de l'épouse du président)


4) D'après un rapport de la Cour des Comptes, Brigitte Macron a reçu plus de 25000 courriers en 2020. 7 personnes sont payées par le contribuable pour lire ces courriers ; les coûts salariaux des membres de son cabinet s'élèvent à 1,4 million d'euros sur le quinquennat.





merci pour ces précisions...

Évidemment il est inadmissible que le cabinet de l'épouse du président (déjà qu'elle ait un "cabinet" c'est ahurissant), sans mandat ni mission, ni rôle hiérarchique, puisse interférer avec les institutions de cette manière. Et en plus ils l'écrivent dans le rapport d'inspection!!! Régime monarchique, nous voici!


ce qui est dingue c'est  que l'inspection ait été déclenchée sans que l'enseignant ne puisse au préalable évoquer cette situation et le contenu des courriers en présence du directeur d'établissement, et de l'inspectrice. Un enseignant mis en cause doit d'abord pouvoir s'expliquer en interne avec sa hiérarchie. 


c'est normalement dans cet ordre que sont gérées ces situations. Il arrive régulièrement que des parents contactent le rectorat, si ils sont en désaccord avec un enseignant voire en conflit. Mais jamais une inspection n'est décidée de manière aussi verticale, c'est inédit. L'institution prend normalement l'avis de toutes les parties pour essayer de résoudre ces difficultés de manière diplomatique.  


Il apparaît dans l'article de médiapart que le comportement de la mère est tout à fait inapproprié, et il semble qu'aucune tentative de dialogue n'ait été menée durant l'escalade de courriers... L'inspection aurait du réagir bien avant d'être contacté par le cabinet de Brigitte Macron. Ceci explique peut-être son zèle à réagir, pour masquer un manquement.


Et surtout, l'institution est censée se placer en soutien à l'enseignant, à partir du moment où elle a pu s'assurer qu'il est resté professionnel et dans le cadre de sa mission. 


Dans cette affaire tout déconne, du début à la fin. L'ingérence de la "première dame" alors même qu'elle n'a aucun statut ni mission, la réaction zélée de la hiérarchie qui déclenche une inspection au lieu d'une médiation, l'absence de prise en charge d'une situation conflictuelle avant qu'elle ne dégénère...

"(déjà qu'elle ait un "cabinet" c'est ahurissant),"


Vous savez, à son âge, on commence à souffrir de problèmes d'incontinence.


Peut-être l'a-t-elle signalé aux services de l’Élysée, qui l'ont soumis à McKinsey, qui a préconisé la solution ad'hoc.


Ce qui est suggéré dans l'article de Mediapart, c'est que si l'inspectrice l'a marqué dans le rapport d'inspection, ce n'est pas pour nuire au professeur mais parce qu'elle désapprouvait elle-même la raison de l'inspection : en le marquant noir sur blanc elle force l'institution à se regarder en face. C'est aussi ce qui a permis au professeur d'alerter  : si elle s'était contentée de le lui dire sans l'écrire il n'aurait eu aucune preuve du rôle joué par le cabinet de Brigitte Macron.


L'article de Mediapart rappelle clairement qu'en France la compagne du président n'a aucun statut officiel et qu'il n'est pas normal qu'elle ait un cabinet rémunéré par le contribuable. Cela rend le reportage de France 3 Alsace encore plus choquant : les journalistes de cette chaîne n'ont-ils donc pas compris que ce qui méritait de médiatiser cette histoire ce n'était pas le fait qu'un parent d'élève se plaigne d'un professeur ?

si l'inspectrice l'a marqué dans le rapport d'inspection, ce n'est pas pour nuire au professeur mais parce qu'elle désapprouvait elle-même la raison de l'inspection : en le marquant noir sur blanc elle force l'institution à se regarder en face


je suis en désaccord avec ça, je vous explique pourquoi


l'inspection est un niveau hiérarchique tout à fait habilité à prendre les initiatives nécessaires à la résolution des conflits entre enseignants et parents. Elle n'avait aucun besoin de déclencher une visite dans la classe pour vérifier les méthodes de l'enseignant. Elle pouvait tout tracer par écrit dans une procédure de médiation, qui permettait à chaque partie de s'exprimer. Le choix d'avoir déclencher une "visite" est très significatif.


Elle pouvait tout aussi bien signaler au rectorat, qui a fait redescendre l'information, que vérifier les dires d'un citoyen mécontent qui s'adresse à l'épouse du président n'est pas dans ces fonctions. Le rectorat pouvait lui même prendre la décision de rencontrer la famille, puis l'équipe enseignante de l'établissement, pour y voir clair dans la situation avant de prendre une décision qui s'apparente plutôt à une sanction pour l'enseignant. Et tout cela pouvait aussi être tracé par écrit, dans un compte-rendu remis à chaque partie. 


L'inspectrice est tout à fait en mesure de signifier son désaccord à sa propre hiérarchie sans avoir besoin de déclencher une inspection surprise. C'est donc un choix délibéré, fait au détriment d'autres possibilités plus diplomatiques.

L'hypothèse formulée dans l'article de Mediapart me paraît crédible parce que ce vous énoncez c'est la théorie. D'après l'article le cabinet de Brigitte Macron a répondu à la mère, a transmis son courrier au rectorat en lui demandant d'agir. Un inspecteur peut certes signifier son désaccord à sa hiérarchie mais s'il le fait il risque de se faire mal voir or les inspecteurs sont des gens carriéristes (ce n'est pas parce qu'ils sont plus compétents qu'ils ont été nommés inspecteurs ; je connais 2 cas d'inspecteurs qui ont couvert des fraudes se rendant ainsi complices du rectorat -- dans un cas -- et du ministère -- dans le deuxième cas, le parent d'élève avait travaillé dans la diplomatie et avait des relations au Ministère des Affaires Etrangères).

Il est par ailleurs exceptionnel qu'un syndicat d'inspecteurs s'exprime dans les médias or ici c'est le cas (pour dire qu'effectivement c'est du jamais vu).

on est d'accord


il s'agit donc bien de zèle de la part d'une inspectrice soucieuse d'être bien vue en haut lieu, car d'autres possibilités s'offraient à elle pour gérer cette situation


vu le pataquès qui s'en est suivi, elle a visiblement fait le mauvais choix... carriériste mais pas futée


la politique du "pas de vague" est bien une réalité. Et les corps d'inspection ont bien compris que c'est le sésame pour une confortable fin de carrière

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Marie Antoinette

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On pourrait peut-être couper les vannes de l'argent gaspillé pour la Première Dame qui en fait n'a aucun statut particulier ?

êtes-vous stupide???? ou d'une mauvaise foi cosmique????


toute référence à la révolution et à l'abolition de la monarchie n'est pas un appel au meurtre, arrêtez de jouer les imbéciles


il est assez évident que le modèle monarchique de la 5eme république est un problème, et le sujet de l'article le montre assez bien


donc oui il faut d'urgence abolir un modèle présidentiel monarchique, clientéliste, vertical et finalement assez peu représentatif et très moyennement démocratique

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ça doit être compliqué au quotidien de tout prendre au premier degré

Je serais curieux de connaître la réponde du médiateur. À 95 % (proportion déterminée par mon instrument de mesure préféré : le pifomètre) les réponses des médiateurs des journaux consistent à conforter le point de vue des rédactions mises en cause, en expliquant que le lecteur, l'auditeur ou le téléspectateur n'a pas bien compris ou qu'il est un petit peu de parti pris parce que le reportage de va pas dans le sens de ses a-priori.
Bref, je pense que les médiateurs sont une plaie plutôt qu'autre chose. Le fait qu'ils soient salariés par les journaux ne doit pas les aider à faire preuve d'indépendance.

"Ce n'est pas le rôle d'une première dame" : Ah parfaitement. En droit français, il n'y a pas de rôle de première dame. Cette fonction/distinction n'existe pas.

Les accusations de la mère sont vraiment étranges. Sa fille a "saigné du nez" et est "devenue bleue en classe" ??? A moins que le professeur la frappe, je ne comprends pas.

"la rédactrice en chef de France 3 Alsace, qui regrette surtout que les enseignants aient privilégié un communiqué public à une discussion privée avec la rédaction" : Mais sur quelle planète vit-elle ? Il ne faut JAMAIS répondre en privé à des accusations publiques. A accusations publiques, démenti public. Sinon, ça ne sert à rien.

Quand on n'a pas vérifié que l'élève filmé dans le reportage était bien un élève du professeur, du collège, et pas pris connaissance de son degré de conflit avec le professeur ou le collège, on peut dire qu'on a bien respecté les règles déontologiques? 

Si on interviewe ceux qui veulent et pas ceux qu'on veut, il n'y a pas une petite différence d'approche à avoir?

Quand est-ce qu'on ne les respecte pas alors, les règles déontologiques journalistiques?

C'est pitoyable cette parade bancale pour couvrir son équipe de journalistes? Se couvrir elle, plus probable.


L'inspection est une drôle de réponse pour un reproche de harcèlement. J'espère que la mère se rend bien compte que c'est une manière de plus de ne pas s'occuper de ce qu'elle dit. 

Je ne crois pas qu'un professeur soit jamais tombé sous le coup de la loi pour humiliation, harcèlement, gros mots.

1) Et j'ai croisé à l'EN un paquet de monde qui pensent que tout fonctionne mieux si les élèves craignent a priori les professeurs. Qu´une crainte mesurée soit le signe d'une reconnaissance de leur autorité, oui. Que leur autorité vienne de là, non. Mais beaucoup d'adultes de l'EN ne font pas la nuance. Jusqu'à remédier les conflits avec les élèves, en conseillant à l'enseignant un comportement plus, enfin vous comprenez moins, bah non on comprend pas. Faut crier? Non, non, mais vous vous y prenez mal. En tout cas faut pas dire de gros mots, même poussé à bout. Tout est la faute du professeur, c'est l'adulte. Mais tout n'est pas de son fait. Et l'élève est bien infantilisé un peu plus encore que par tout le reste.

2) Et j'ai croisé un paquet de mère qui ne supportent pas que leur enfant subissent la violence de l'éducation scolaire, même celle inévitable d'être un parmi les autres, et celle, inévitable aussi, d'évaluer les niveaux. Des pères euh pas vu des qui s'interposeraient.


Donc une affaire d'état, je ne suis pas sûre. Brigitte Macron n'est pas à sa place, qu'on prenne n'importe quel parti dans cette histoire.


Encore bravo à l'élève interviewé, je l'aime bien.


Ce qui me frappe surtout c'est la déclaration de la mère comme quoi "toute la classe est concernée". Dans ce cas pourquoi les autres parents d'élèves (et les associations de parents d'élèves) ne réagissent-ils pas ? De quel droit cette femme s'improvise-t-elle porte-parole de tous les élèves et de leurs parents ? Quelle est sa profession, quelles sont ses relations pour qu'elle ait l'idée de contacter directement le cabinet de Brigitte Macron ? Toutes ces questions auraient dû être posées mais elles ne le sont pas. La journaliste de France 3 Alsace a donc effectivement très mal fait son travail (elle ne vérifie même pas que l'élève interviewé est bien un élève du professeur concerné...) Il lui était très facile de contacter au moins les associations de parents d'élèves !

si je comprends bien, on ne sais pas si avant d'alerter Brigitte Macron cette mère de famille a :


- rencontré le professeur 

- rencontré le chef d'établissement

- alerté le Rectorat

- fait appelle au médiateur de l'Education National de son Rectorat


si après tout ça elle n'a pas été entendu; c'est qu'il y a certainement un problème ...

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