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Foot et commentateurs : "Les références guerrières sont intrinsèques au sport"

Le football ne cesse d'être commenté, débriefé, analysé, tant avant, après que pendant les matchs. Mais le direct et les talk-shows permettent-ils de bien parler du jeu, de ce qui se passe pendant 90 minutes sur un terrain ? Et qu’est-ce que ces discours médiatiques sur le jeu ont à nous apprendre de nos représentations de ce sport, et de la culture footballistique française ? Réponses dans cette "carte blanche", avec nos invités : Stéphane Guy, ancien commentateur à Canal +, Nathalie Ianetta, ex de Canal + et TF1, ancienne conseillère aux sports de François Hollande, qui vient d'être nommée à la tête des sports de Radio France, Raphaël Cosmidis, journaliste spécialiste de tactique, auteur de plusieurs livres sur le foot, et co-présentateur du podcast "Vu du banc". En visio : Thibaud Leplat, auteur et philosophe du foot.

Commentaires préférés des abonnés

je profite qu'il n'y a pas encore les commentaires convenus du genre "comment vous osez parler de foot, ce sport de beaufs" ou "il n'y a que le foot business pourri de fric"... pour vous remercier d'aborder ce sujet ! je me souviens d'un numéro spéci(...)

"LES RÉFÉRENCES GUERRIÈRES SONT INTRINSÈQUES AU SPORT"...

aux sports competitifs et concurrentiels, c'est à dire des sports capitalistico-compatibles. Ce n'est pas le cas de tous les sports. Beaucoup de sports ne sont pas competitifs par nature, mais (...)

Je vais faire pareil, mais quand j'aurai le temps.


Tout petit déjà, je faisais de la course à pieds dans mes montagnes natales.

Quand on m'a mis un dossard sur le dos, je ne savais plus courir.


Un peu plus âgé, je dévalais les pentes enneigées de mes mo(...)

Derniers commentaires

Merci ! Invités au top, bon cadrage de l'émission. 

Sur le même thème, je signale mon billet de blog de... mars 2010 : http://www.pensezbibi.com/categories/bibi-foot/football-commentaires-sur-le-commentaire-3151 C'était le temps de "Tout à fait, Thierry" :


Extrait : "

Tout à fait, Thierry.

Longtemps, l’hégémonie fut totale avec Thierry Roland. Devant les matches pas toujours sublimes, on lui fabriqua une légende avec son compère « Jean Mimi », on se gaussa de leurs Blagues de maternelle, on s’amusa à leurs chansonnettes ringardes vendues en produits dérivés etc. Le duo permettait d’éluder l’ennui de matches soporifiques. A défaut de belles actions, on avait droit à des dialogues historiques et à une déperdition simultanée dans la Connaissance du Jeu. Les publicitaires le savent bien : il n’y a pas que l’image qui compte pour le téléspectateur lambda. Il y faut une Légende" (...)

Merci pour cette émission, un angle tout à fait nouveau - j'en redemande ! Et bravo à Maurice :)

En total néophyte qui ne regarde le foot que pour les derniers matchs de coupe du monde, je démarrais l'émission avec crainte, ayant peur d'être bien largué ; et ben j'ai trouvé ça absolument passionnant, un grand bravo à Maurice Midena ! Je crois que c'est ce que je préfère, en fait, sur @si, les émissions où des spécialistes viennent parler de leur propre domaine (un peu comme, il y a deux ans, l'émission de Notre-Dame).

Pour revenir sur deux questions du début de l'émission. Déjà sur les commentaires offensifs et agressifs qui entoure le jeu. J'ai quand même l'impression (peut-être faussée ?) que le sport au niveau national a aussi servi, à un moment donné, à prendre en charge les pulsions patriotiques et autres fièvres nationalistes, et à leur offrir un terrain d'expression plus inoffensif que les conflits armés passés (notamment en Europe où ils ont disparu). Ce n'est alors pas peut-être pas étonnant que, dans ce cadre sécurisé, une certaine rhétorique belliqueuse puisse refaire surface si naturellement.

Pour la Une de l'Équipe, je suis sans doute à côté de la plaque, ne connaissant pas la rhétorique habituellle du journal, mais en la voyant comme ça sans réfléchir, de base, j'y vois surtout une sorte d’autodérision par la comparaison hénaaauurme : dans le fait de comparer l'affrontement d'un match à une guerre mondiale entière. C'est un peu comme quand l'Angleterre a un conflit quelconque avec la France (la pêche, récemment), et que je vois fleurir sur le net des commentaires sur "la perfide Ablion" : c'est volontairement ampoulé comme pour se moquer des conflits centenaires que ça re-mime en miniature. Mais bon, c'est peut-être que moi...

Les éternels « moi j'aime pas le foot » qui viennent commenter une émission sur un des aspects les plus mineurs (les commentaires) de ce jeu . Merci pour la rigolade. :)

Eh bien autant je ne regarde pas particulièrement le football, car un peu en dehors de ma culture personnelle, et des fois certain.es invité.es ont un peu tendance à se croire sur un plateau à la Praud à beugler comme des veaux, autant l'émission était vraiment super intéressante et abordait plein de sujets qui passent très souvent sous le radar, y compris d'@SI ! Merci beaucoup !

Propos liminaire : je déteste le foot qui est pour moi un condensé de beaufitude à tendance nationaliste crasse dès lors qu'on parle de coupe du monde ou de matchs internationaux. Je sais que c'est péremptoire, mais j'assume et aucun argument ne m'a jamais fait aimer ce sport dans lequel je ne vois que milliardaires applaudis par des RMistes (dixit Mélenchon grosso merdo).


L'émission m'a intéressé au début, mais j'ai malheureusement fini par décrocher parce qu''inévitablement on tombe dans un discours de spécialistes duquel je me sens exclu : match aller, match retour, coupe, ligue, etc... On se rappelle des références, des propos et des situations qui sont des évidences pour tous, sauf pour moi. Dommage... Mais m'avoir intéressé plus de 30 mn à ce sport, est déjà un exploit ! Merci Maurice Midena.

J'en retiendrai néanmoins l'extrait de CNews dans lequel un invité explique que "les intellectuels ne s'intéressent pas au football et vous [Pascal Praud] être l'incarnation de ce défaut." Praud intellectuel, oxymore de l'année :-D

Sympa la première heure, paumé sur la deuxième heure, j'arrive à retrouver chouia la thématique sur les dernières minutes.

Perso me manque un peu plus d'historique, des années 70 à fin 90, et la distinction dans le sport entre professionnel et amateur, où oui, les journalistes sportifs taffent pour la quasi totalité avec des sportifs pro, d'où l'interrogation intéressante entre show et sport, y manque la jonction alors qu'apporte les coupes de France où se croisent amateurs et pros pour le coup.

Y manque aussi la thématique entre sport et politique, où le journaliste du coup a aussi toute sa responsabilité de relayer, ou pas, à choisir entre neutralité et partie pris.

En général, les joueurs sont en majorité  ‘ethniques’ et les commentateurs ‘bleu blanc rouge’…mon ami Keith (un rosbif francophile) me disait l’autre jour (pendant les euros)  que l’EDF  était la seule institution meritocratique en France et que cela explique sa bonne performance

image floue une bonne partie de l'émission. café du commerce après en moins interessant a l'exception de raphael et du commentateur en visio. P as un mot sur l'influence des sponsors, des annonceurs, des chaînes sur les commentaires.  Un chouïa pipeau

Personnellement, j'ai regardé  cette émission d'un œil distrait (bon j'ai payé quand même!) parce que le foot ... Bof.

La seule chose qui m'a fait dressé l'oreille c'est la référence à Camus qui aimait, semble-t-il, ce sport, car à son époque on pouvait encore parler de sport et non de show médiatico-financier.

Merci ASI pour cette très chouette émission ! moi qui n'y connais pas grand chose au football, je suis ravie d'entendre des paroles aussi éclairantes, avec des personnalités qui se respectent ... Bravo !

Thématique intéressante mais deux invités en plateau sassez peu convaincant.  Mme Ianetta en particulier. Un Duluc et un(e) footballeur(se) prof. auraient apporté un plus...

Très bonne émission. Merci

Merci beaucoup pour cette émission réussie ! 

Concernant les statistiques, il y a un point que vous n'avez pas abordé et qui mérite d'être creusé : comment leur utilisation croissante modifie en retour le comportement des joueurs et des entraîneurs. Exemple : un joueur qui sait qu'il est "noté" (par le journal l'Equipe) ou jugé (par son entraîneur) sur le pourcentage de passes réussies durant un match, pourrait éviter de tenter des passes compliquées mais plus risquées, privilégiant ainsi la "sécurité" au détriment du beau jeu. C'est un des effets classiques de la frénésie de quantification qui saisit tous les milieux professionnels : l’hôpital avec la tarification à l'activité (T2A) ou la recherche avec le Publish or Perish.

Beinh, le foot je m'en foot mais ...


Maurice a su très bien mener le débat avec ses questions.


Pour les réponses c'était plus vague et formaté.


La sélection Raphaël Cosmidis - Thibaud Leplat est gagnante.

Pour ma part, je déteste tous les sports connus et à venir, l'idéologie de la compétition, l'éloge de la force et du soi-disant "dépassement de soi" et autre "épanouissement dans l'effort individuel ou collectif". 

Alors, comme  je refuse de perdre mon temps à regarder du sport je vais faire pareil avec cette émission.

Vous auriez pu inviter Jean-Marie Brohm, sociologue qui a un véritable regard iconoclaste sur le monde du sport de compétition. Lui, on ne l'entend jamais dans les médias.

Très beau match, face à des pointures qui ont été bien mis en valeur, en plus en 4 "contre" 1. Il y a eu quelques débordements mais la structure est restée solide. Un bon moment.

Des commentateurs et trices incapables de commenter leur propre métier. Ils ont cru qu'ils étaient venus parler de football et de footballeurs... Ils sont soient limités soit c'est la tv qui les a bien formaté pour ne pas sortir du cadre !!! Pour la référence à la guerre pourtant c'était facile d'argumenter entre le jeu d'échec de Mourinho et la une de l'Equipe !!! Bien sûr que les sports collectifs ressemblent à la guerre, bien sûr que les compétitions internationales sont de la géopolitique ! Dommage de ne pas avoir parlé de la prochaine coupe du monde au Qatar par exemple.

Un grand bravo à Maurice pour cette émission non pas pour son contenu mais pour son animation. Très heureux du sujet en tant que fan de football mais pas en tant que fan des invités...

Je ne suis pas une fan de foot. Mais en 2006 j'ai vu le match France - Brésil .  Parce qu'il y avait un attroupent devant un café de Belleville et une bonne atmosphère. Une merveille, une danse, les 2 équipes a la fin se sont serré la mainn, et on sentait leur remerciement, d'une équipe a l'autre, de s'être offert cette merveille

Le sujet ne m'intéresse pas, mais je vais écouter.


Parce que c'est vous, et que je suppose que je vais apprendre des choses.

"LES RÉFÉRENCES GUERRIÈRES SONT INTRINSÈQUES AU SPORT"...

aux sports competitifs et concurrentiels, c'est à dire des sports capitalistico-compatibles. Ce n'est pas le cas de tous les sports. Beaucoup de sports ne sont pas competitifs par nature, mais par construction !

pour poursuivre sur un chemin plus politique : le passionnant livre de Mickaël Correia
https://www.lalibrairie.com/livres/une-histoire-populaire-du-football_0-6399164_9782348058622.html?ctx=6fa412120064addb5f5ddd00298482fd

je profite qu'il n'y a pas encore les commentaires convenus du genre "comment vous osez parler de foot, ce sport de beaufs" ou "il n'y a que le foot business pourri de fric"... pour vous remercier d'aborder ce sujet ! je me souviens d'un numéro spécial des Cahiers du cinéma (en 1986 ?) qui abordait et décortiquait ce sport sous l'angle de sa retransmission télé, de ces codes,  de ces mises en scène... je me souviens aussi de Serge Daney, de Jean-Luc Godard grands passionnés de sport et de foot...

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