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Faites chauffer la cire !

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A propos de l'Origine du monde et Cie, je vous recommande ce petit documentaire au poil : http://www.youtube.com/watch?v=NRVRwqxqqg0
A props de "l'origine du monde", faut il censurer cette photo ?
(si le lien ne marche pas [3 fois sur 4], voir la page originalle...)
Bonjour,

à propos de l'histoire de l'Origine du monde de Courbet, je conseille vivement (si personne ne l'a mentionné ici), le très chouette bouquin d'Enis Batur, La Pomme, paru chez Actes Sud. Ma dernière lecture de vacances...
Sur le sujet, la complexité est grande !
La trinité féminine Eve/Marie/Marie-Madeleine ont trois types de poils qui renvoient à trois modèles de femmes.
- La pêcheresse Eve qui cache ses poils à poil
- La vierge Marie vierge de poils
- Marie-Madeleine couverte de poils (capillaires) la plupart du temps.

NB : Et les sourcils rasés de la Joconde on pourrait en parler aussi.
Et n'oublions surtout pas cet artiste tchèque très raffiné qui photographie (et puis repeint) des oilps partout partout:
Et même de la cellulite!

Si vous aimez:
http://photobucket.com/images/jan%20saudek/

Inutile de dire que c'est pas par un article dans Elle que je l'ai découvert!
brassens , dans l'eau de la claire fontaine
Belle chronique, Alain. Merci infiniment.

Giorgione se fait épiler dans votre texte : sous l'image, on lit "Vénus de Giogione".
Très jolis acrostiches Olivier...

Je fais plutôt les miens sur des prénoms féminins (la preuve tout à l'heure)

Connaissez-vous celui-ci :

S'attacher au combat contre un autre soi-même,
Attaquer un parti qui prend pour défenseur
Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur,
Et rompant tous ces nœuds, s'armer pour la patrie
Contre un sang qu'on voudrait racheter de sa vie,
Une telle vertu n'appartenait qu'à nous ;
L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux,

Corneille : Horace (acte II, scène 3)

***
alors m Korkos comment allez vous
au poil ?
RÉPONSES EN VRAC


PATRICE G. : « Et n’oublions pas non plus qu’avant d’être “à poil” la Maja est habillée (vestida puis desnuda) le premier strip-tease pictural de l’histoire ? Pas certain mais je parie qu’Alain en rusé coquin a des idées sur la question… »

J'ai une idée sur la question, en effet : vous vous foutez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! Car c'est d'abord la Maja desnuda qui a été peinte, entre 1799 et 1800. Puis la vestida entre 1800 et 1803. C'est donc un sliptize à l'envers :-)




A propos des comm' sur le voile :

Olivier Caro m'a posé une question, à laquelle j'ai répondu en lui indiquant un lien qui répondait à sa demande. Il est assez grand pour se faire une opinion, je pense, aussi n'était-il sans doute pas utile de réembrayer avec une discussion sur le sujet, qui s'est déjà tenue dans d'autres forums.
Maintenant, vous faites ce que vous voulez, hein, je ne suis pas le ouèbmaistre et n'ai aucun pouvoir de modération ou quoi que ce soit qui y ressemble.
Je vous donne seulement mon avis.
Personne ne s'ennuie!
En tout cas vaux mieux la cire que les produits diluants les poils, car ils sont dangereux pour l'environnement et pour la santé!

Pour le reste, qu'est ce que vous voulez, il ne faut pas diaboliser!
ça me fait penser à une anecdote sur un critique d' art anglais de l' époque victorienne, John Ruskin qui fuya le lit conjugal lors de sa noce lorsqu' il découvrit que son épouse avait des poils contrairement à ses chères statues antiques.
Diable ! Alain, voici une cro-nique qui porte bien son nom, un texticule (© Michel Tournier) de haut vol… Le genre de truc qui vaso-dilate à fond !

Tenter d’être au niveau, en illustrant le propos, n’est pas une mince affaire...

D’abord merci pour la “Vénus au miroir”, bien cachée, mais accessible en grande définition sans devoir prendre l’Eurostar…

Je réalise soudain combien cette notion de reflet de la réalité, de double, est mon modèle en photo :

Promenade dans Saïgon

Bao gourmande et son reflet

Rubens a sa version de cette histoire de reflets, un peu plus lourde mais loin d’être inintéressante :

LA VENUS DE RUBENS

Au fait, les cerfs partout, n’est-ce pas que, déjà, Sarko se glissait chaque fois que possible dans les écrans ? J’ai comme un doute !

Et pendant que j'y suis sa fille de couverture s’est crue autorisée à saboter Mister Bob Dylan hier en en sortant une version aphone et sucrée de Blowing in the Wind, c’est quand même gonflé !

La preuve ici, suivie de la référence :

CARLA À LA PEINE

DYLAN LE GÉNIE

Mais là nous nous égarons (moi surtout)

Avant d’entrer dans le vif du sujet (les plus observateurs auront remarqué que j’ai écrit “vif” et non pas “vit”) quelques suggestions de sous-titres accrocheurs, voire racoleurs pour @si :

@si le site poilu*

@si le site velu*

@si le site le plus poilant

@si le site dépoilé

@si le site à loilpé

@si le site qui ne débande pas

@si le site vaso-dilaté

@si le site qui épile

@si le sexe à piles

@si le sexe à poils

@si le site qui ne mollit pas

@si le site chaud comme la braise

* Les motards disent d’une moto qu’elle pousse “velu” ou affirment que leur meule est assez “poilue” !

Tiens, passant une fois de plus du gallinacé à l’ongulé (no comment) : aujourd’hui c’est la Saint Arsène (Lupin)… Une petite pensée pour notre héros !

Mais revenons donc à nos poils

Et n’oublions pas non plus qu’avant d’être “à poil” la Maja est habillée (vestida puis desnuda) le premier strip-tease pictural de l’histoire ? Pas certain mais je parie qu’Alain en rusé coquin a des idées sur la question…

La Maja, à poil ou non

Trêve de billevesées, je vous ai préparé quelques sucreries montrant en particulier que la magnifique O finit son histoire enfin totalement nue (épilée) afin qu’aucun détail de son anatomie ne soit masqué… (j’avais réclamé des chèques pour ces sublimes illustrations de Guido Crepax, je n’ai rien vu venir mais je sais aussi faire des cadeaux !)

O avec sa toison se prépare pour la fête finale

Maintenant elle est épilée, vraiment nue, et n’échappe plus au regard

La Preuve

Quel dessin !

Pierre Louÿs, Recherches sur l’épilation des femmes dans l’Antiquité, sous la Renaissance et à l’époque contemporaine. Se trouve chez les illustres barbiers pour dame de Paris et au guichet de la station Motte Piquée

La petite enveloppe est bel et bien destinée à mettre quelques poils de la chatte de l'aimée (si elle ne les a pas cramés sur un toit brûlant)

Pierre Mac Orlan, Petites Cousines, aux dépens d’un amateur (1934) On épilait sec entre les deux guerres !

Enfin sur les mœurs actuelles une précision cher Alain : les Vietnamiennes civilisées se rasent toujours les aisselles, même si l’Ao Dai traditionnel ne laisse voir qu’un minuscule triangle de peau…

COMME ICI

Puisque vous insistez, un petit tour au Vietnam :

Armstrong, the great Satchmo, What a wonderful world

Bonjour Vietnam

… Ce sont les Allemandes qui gardent leurs touffes d’aisselles et leurs poils aux pattes, les Germains adorent ça, même dans les milieux les plus raffinés (les gros poils bien noirs sous les collants fins c’est d’un effet… pétrifiant !)

Bon ! On a parlé de poils, de Vietnam, de musique... Un peu foutraque, un peu baroque tout ça… Mais Bach, Haendel, Vivaldi c’est pas mal du tout… Si on faisait un fil “musique” je vous trouverais des merveilles…

Pour conclure aujourd’hui je vous dis :

Mes enfants
Poil aux dents

Respectez
Poil au nez

La vieillesse
Poil aux fesses

Et la vertu
Poil au cul

***
Mais pourquoi, oui pourquoi,
le poil a-t-il si une si mauvaise réputation sur le sexe
et une si bonne sur la tête ?

J'ai beau me la gratter (la tête), je ne vois pas...
Bonjour a tous,
Je pense qu'il faut chercher plus avant sur les poulpes dans les estampes japonaises. Il doit y avoir une symbolique dans le poulpe, ou un jeu de mot. Peut etre que le mot poulpe en japonais renvoie a quelque chose de sexuel, comme le lapin renvoie au sexe feminin dans la peinture occidentale ?
Guillaume
Il me semblait que le sujet de la chronique était la représentation (ou non) du poil, et donc sa symbolique, et non l'évolution des pratiques dans la vie réelle...
Votre discours sur la bestialité du poil, ses apparitions et disparitions au cours de l'histoire ne me séduit pas un poil. Je crois plutôt que depuis la nuit des temps, ceux qui avaient les moyens de s'en débarrasser l'ont fait, car la valeur ajoutée du poil est plutôt nulle voir négative, hygiène, toucher image, contrôle de la suddation , plaisir du massage de la chair nue. Que le poil apparaisse ou disparaisse au cours du temps, que vous concluez personnellement sur sa disparition dans le porno pour des raisons d'images, ou que vous pensez savoir que l'épilation masculine est en augmentation en France, tout cela me paraît fort peu étayé et se soustrait surtout à l'aspect pratique courant dont l'art ,'est q'une représentation d'une infime parcelle reconsidérée par les goûts du peintre, du commenditaire, du message éventuel. etc.

L'imagerie moderne et les textes de toute part nous montre que l'épilation masculine même intégrale a toujours existé, et est un phénomène en constante croissance pour les raisons très pratiques évoquées, pour en arriver aujourd'hui à la notion de métroséxué, qui comprend une épilation généralement intégrale masculine, correspondant elle en majeure partie à une "utilisation" homosexuelle. Car soyons précis, les gôuts généraux féminins sont assez clairement définis, "non au garçon de 5 ans sans pilosité", mais aussi "non au Yéti de la montagne", bref une pilosité assez contrôlée entre le rasage du visage aux 18 lames, et la barbe de 2/3 jours, au torse assez lisse, au dessous de bras taillé sur mesure ou à quelques autres spécificités techniques de ressort de chacun, pour le goût de chacune et pour un certain confort personnel.

Alors une descente temporelle de l'imagerie du poil, dont le torse n'est que la face visible du dragon (iceberg, et le côté froid, ça collait pas!):

Ce que nous vend la pub, le désir féminin du sans poil, et sa différence
L'aspect fétichiste du sans poil masculin, fortement relayé
En pratique, ça peut faire mal...
Avant Carla, et après Carla, la pilosité présedentielle est limitée, contrôlée? Il n'a pas changé, pas de rupture.
Pour Mister Obama, pas de doute, très contrôlée.
Pas vieux Ronald Reagan, pas un poil.
John Wayne
Notre Alain national, très sobre dans "La Piscine", dans le même film bronzé, l'image du bogosse
L'imagerie Hollywoodienne des années 50/60, en très grande majorité épilée
Et biensûr pour finir, l'idôle d'une génération Jonnhy Wessmuller, en pleine action, au repos bien mérité, en négociation, entre amis, prêt à l'action..., ou d'une autre époque.

Bien peu de poil donc dans tout cela, pour la plaisir des yeux, des sens, et le confort...
PEERLINE : Cette chronique contient une quarantaine d'images, j'aurais pu en mettre deux cents pour étayer encore un peu plus mon discours.

Le vôtre me paraît, en revanche, assez confus. Vous me reprochez de dire que « l'épilation masculine est en augmentation en France » mais dans les lignes suivantes vous me donnez raison en affirmant que « l'épilation masculine même intégrale a toujours existé, et est un phénomène en constante croissance ». Il faudrait savoir ! Et puis l'affirmation selon laquelle « l'épilation masculine même intégrale a toujours existé » nécessite quelques preuves. Donnez-moi des références de textes occidentaux anciens.

D'autre part, vous indiquez des images relatives au poil de torse alors que mon propos concerne essentiellement le poil pubien. Et vous faites des affirmations qui ne sont que le reflet de votre subjectivité : « Je crois plutôt que depuis la nuit des temps, ceux qui avaient les moyens de s'en débarrasser l'ont fait, car la valeur ajoutée du poil est plutôt nulle voir négative, hygiène, toucher image, contrôle de la sudation , plaisir du massage de la chair nue. » Il ne suffit pas de croire ceci ou cela. Encore faut-il le prouver.
Tout comme ma série d'images ne prouve que ce que je ceux bien en faire ressortir, la votre est du même accabi. Biensur que je m'étonne de votre phrase "l'épilation masculine est en augmentation en France"; puisque c'est un constat historique depuis toujours, ceux qui en ont le temps s'occupe de leur corps. "Et vous faites des affirmations qui ne sont que le reflet de votre subjectivité", je vous renvois le propos.

Ce n’est pas d’hier que l’humanite ne supporte plus ses villosites. Que la raison soit d’ordre religieux, esthetique, erotique, hygienique ou prophylactique, l’epilation est une pratique universelle. Bien avant notre ere, les Chinoises s’arrachaient les sourcils pour les remplacer par un trait de crayon noir juge plus gracieux, bien qu’assez inexpressif. Les Egyptiens, tout comme les Babyloniens et les Pheniciens, traquaient leur offensante pilosite a l’aide de pinces de bronze. Seuls les dieux etaient habilites, avec les rois et les reines, a porter une barbe postiche. Quant aux Turcs, ils se servirent du premier depilatoire chimique connu, le rusma. Utilise dans les harems, ce melange de chaux vive, d’orpiment et d’amidon s’employait encore au xixe siecle pour combattre la teigne.

En Occident, les puritains voient dans l’epilation un peche : remanier l’oeuvre du Createur est un acte profane. A la fin du xiiie siecle pourtant, si un beau sein est susceptible d’inspirer le desir, « la chambre de Venus » provoque encore un effroi craintif chez ces clercs qui n’en ont pas perce les mysteres. Et Jean de Meung, un des auteurs du « Roman de la Rose », recommandait qu’on rase « l’araignee » qui s’y trouve tapie, afin que l’amant ne puisse y « cueillir mousse ». Au mariage du duc d’Orleans, lorsqu’on lui passa sa chemise, toute la cour put constater qu’il avait le pubis rase. L’histoire ne dit pas si le futur Philippe Egalite voulait eradiquer une colonie de morpions ou, plus sensuellement, eduquer sa fiancee a l’art d’etre peau contre peau.
Donnez-moi des références de textes occidentaux anciens.

À la demande générale de M'sieur K. :)

Concernant l'épilation masculine.

Egypte antique : pharaon, prêtres (et femmes) entièrement épilés.
(Pas de textes, wiki only, désolé, mais je fouille)

Sinon, références chez Aristophane (déjà évoquées chez judith), Sénèque (Lettre à Lucilius et autres écrits, notamment sur l'homosexualité), Tertullien, Suetone (Vie de César), dans les poèmes de Marcus Valerius Martialis :

"Quand nous te demandons pourquoi
La pincette chaque semaine
S'occupe à dépiler chez toi
Le sein, le bras, la cuisse, l'aine
Gui, c'est, à ce que tu nous dis,
Le soin de plaire à ta Philis,
Qui t'inspire cette manière :
Nous le voulons croire ; mais, Gui,
Apprends-nous en faveur de qui
Tu fais épiler ton derrière."


Chez Cicéron, quand il parle de Clodius Pulcher.

Le paragraphe de Pline l'ancien dans son Histoire Naturelle intitulé, tout simplement : Pour l'épilation.

Chez Scipion l'Africain, parlant de Gallus :
"Que dire de celui qui, tous les jours se couvre de parfums, s’occupe de sa toilette devant un miroir, qui s’arrache la barbe, s’épile les jambes".

Chez Plaute, dans Curculio, faisant dire à Cappadox, marchand de femmes :
"?Et moi, j'en jure par mes pinces à épiler, par mon peigne, mon miroir, mon fer à friser, mes oiseaux et mon linge à essuyer, je ne fais pas plus de cas de tes grands mots et de tes menaces terribles."

Clément d'Alexandrie (150-220) :
"C’est pour eux que nos cités regorgent de ces ouvriers inutiles incessamment occupés à masser, poisser, épiler ces misérables qui ne sont plus d’aucun sexe."

Il me semble qu'il y a aussi quelques références dans Du Beau (du bonnet. C. désolé) de Plotin, ainsi que dans le Satyricon de Petrone.

Et bien d'autres à voir chez les Grecs (re-désolé), encore.

A. KORKOS (répondant à Peerline) : D'autre part, vous indiquez des images relatives au poil de torse alors que mon propos concerne essentiellement le poil pubien. Et vous faites des affirmations qui ne sont que le reflet de votre subjectivité : « Je crois plutôt que depuis la nuit des temps, ceux qui avaient les moyens de s'en débarrasser l'ont fait, car la valeur ajoutée du poil est plutôt nulle voir négative, hygiène, toucher image, contrôle de la sudation , plaisir du massage de la chair nue. » Il ne suffit pas de croire ceci ou cela. Encore faut-il le prouver.

Effectivement, c'est plutôt contestable cette idée que la suppression du poil participe de l'hygiène et du contrôle de la sudation. Je pencherais même pour le contraire. Et je dirais même que la nature est plutôt bien faite.
PEERLINE "je crois plutôt que depuis la nuit des temps, ceux qui avaient les moyens de s'en débarrasser l'ont fait, car la valeur ajoutée du poil est plutôt nulle voir négative, hygiène, toucher image, contrôle de la suddation"

Quels bêtises... si les humains ont des poils c'est pas pour rien ! L'évolution est un mécanisme tout à fait charmant et il est à peu près évident que si les poils ne servaient à rien, l'évolution se chargerait à notre place de les éliminé! (Je pourrai expliquer en détail mais ça serait long... néanmoins si quelqu'un est intéressé...)
Tiens en plus c'est bizarre, l'évolution nous a pourtant débarassé d'une bonne partie de notre pilosité mais reste très têtue à nous en laisser à des endroits bien précis. Peut-être servent-ils à mieux diffuser des phéromones? N'oublions pas que le sens de l'odorat est extrêmement important pour l'accouplement chez les mammifères (ex: les chiens qui se reniflent). L'humain étant mammifère il serait très étrange qu'il en soit différent. (y a qu'à observer les pubs pour les parfums pour s'en rendre compte). Ce n'est qu'un hypothèse du rôle des poils, mais en tout cas pour sûr ils en ont un.... et si c'était simplement esthétique et qu'en fait une majorité de gens préfèrent voir des gens un peu poiluEs ? (bon pas des gorilles non plus...)
Je rajouterai à ça que s'épiler ça fait mal et c'est inutile en soi (contrairement à d'autres "soins du corps" comme se laver par exemple qui peut empêcher certaines infections/colonisations (poux)) (ex. bête: un humain seul sur une île déserte, lui viendrait-il même à l'idée de s'épiler?)

Un dernier bravo pour la référence à l'histoire de l'épilation , référence trouvée sur .... un site dédié à l'épilation.... xD

P.S. Fantastique chronique! merci Maître K.
Un dernier bravo pour la référence à l'histoire de l'épilation , référence trouvée sur .... un site dédié à l'épilation, pendant que certains s'obstinent à chercher le fonctionnement d'un disque dur sur un forum pour site de machines à laver... Restes velu avec tes poils odorants, perso, ça ne me dérange pas.
RÉPONSES EN VRAC


… et dans l'ordre inverse de parution, pasque c'est plus facile.

ULYSSE & POW WOW : Le gros ventre chez les femmes de cette époque, il me semble en avoir déjà parlé sur @si, à moins que ce soit ailleurs…
Or donc : au XVème, c'était la mode pour les femmes que de paraître enceintes. Quitte à se mettre un coussin sous la robe. On peut voir ça sur certaines illustrations des Très Riches Heures du duc de Berry, par exemple, ou dans le double portrait des Arnolfini qui figure dans une précédente chronique. Cette peinture représente une cérémonie de mariage, et la jeune femme n'est pas enceinte. Elle porte un coussin sous sa robe, pasqu'elle est branchée à donf.
Hugo van der Goes, comme Van Eyck, les frères de Limbourg et tous les autres peintres de cette époque, a donc peinturé une femme à gros ventre. Les Ève de Van Eyck et des frères peinturistes figurant dans cette chronique sont, de ce point de vue, identiques à celle du peinturiste au nom de cycliste dans l'ascension du Tourmalet.

MÔSSIEUR JULIEN D. : (bein ouais ya pas de raison, hein ;-) J'ai vu cette expo, que j'ai trouvée excécrable (mais ce n'est pas là votre question !)
Le loup, certes, est une image du rut sauvage. Ya qu'à lire ou relire les contes pour s'en convaincre.
Et l'absence de poil, c'est le triomphe de la civilisation sur la nature. Sans aucun doute. De nombreuses cultures pensent ou ont pensé la chose ainsi.

ROBERT : Les Très Riches Heures du duc de Berry est ce qu'on appelle un manuscrit à peintures. Il contient des miniatures (même si elles ne sont pas si petites que ça) et des lettres ornées. Voir par là le folio 184 recto, par exemple, qui combine les deux.

RENARD : « Adam et Eve sont représentés avec un nombril ! Ce qui est une erreur, puisque conçus par Dieu lui même en personne, ils n' ont put être enfantés par aucun être humain, personne n'existant de reste avant eux ! »

S'il n'y avait que ça comme contradiction ! En voici une autre : dans la Genèse, Dieu chasse Caïn parce qu'il a tué Abel. Et Caïn répond :
« Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. »
Question qui dérange : qui est susceptible de tuer Caïn, alors qu'il n'existe à ce moment que trois humains, ses parents et lui ?

« Très bonnes vacances, Alain, félicitations et merci pour votre chronique, petit bémol toutefois, chaque fois que le chef s'en va les souris dansent, pour notre plus grand plaisir visuel bien sur ! mais jusqu'à quand ? »

Non seulement le chef n'est pas en vacances, mais en plus c'est lui qui m'a soufflé l'idée de cette chronique après avoir lu certains de mes comm' sur le dernier forum de Judith !

HURLUBERLU : J'ai reçu 8 ou 9 collages. Dont deux de votre part. Succès d'estime, donc, pour ce grand concours international d'été…

SETTEMBRINI : Chez Van der Weyden, les damnés sont de profil ou ont le saxe caché par une jambe, souvent. Cela dit, chez une femme et chez un homme il semblerait qu'on discerne quelques poils. Pas sûr. Faudrait aller à Beaune pour vérifier sur pièces. M'est avis que VDW a placé ses personnages de cette manière pour éviter d'avoir à se poser la question du poil.

PP_TOM : Bon, je me suis planté sur le postiche de poitrine ? OK. Cela dit, je me demande si je dois laisser ce passage dans la chronique ou le supprimer.
Je dois avouer que ma connaissance de la culture japonaise est plus orientée Japon ancien (avec une prédilection pour la peinture et les arts martiaux) que Japon moderne, poitrines velues et cinéma porno :-)

SLEEPLESS : « Les Égyptiens, les Grecs et les Romains ». Certes, certes. Mais cette chronique contient 40 images, alors que la moyenne habituelle est de 20. Je ne pouvais pas couvrir tous les champs de ce domaine, bien trop vaste, qui pourrait faire le sujet d'un bouquin de 500 pages.
Dîtes-donc Mr Korkos, dans le tableau d'Hugo van der Goes ainsi que celui qui suit, vous nous faites savoir que les deux tourtereaux n'ont pas encore fauté (normal vu leurs tronches, mais)...je ne suis pas spécialiste en décelage de fautage chez les couples mythiques moches, mais il me semble qu'Eve a le ventre bien rond pour une donzelle vertueuse, non? Ou bien c'est moi? Ou bien elle nous ferait pas de l'aérophagie la pitchoune?

Je trouve ça bien louche...Je serais le père, j'aurais le soupçon fort prononcé et je serais en train de furieusement charger la pétoire, présentement.
Dernière photo : il s'agit bien d'un Avant / Après et non d'un Après / Avant...
Voir les caractères dans un dico chinois-anglais :
? : enlever
? : poil
? : avant
? : après (? en chinois simplifié)

(bon, impossible de faire passer les caractères chinois dans le forum :( )
Elle est vraiment bizarre l'oeuvre de Hugo van der Goes, le Flamand peintureur au nom de cycliste.

D'abord, avant même d'avoir fort niqué avec Adam, Eve est déjà enceinte jusqu'aux yeux.
Ensuite, le curieux animal à queue fourchue, mi-lézard mi-humain, qui reluque la donzelle ou qui lui renifle le dessous de bras, on sait pas trop, pourrit grave l'atmosphère d'une scène qui aurait pu se révéler d'un érotisme torride.
Et cette grande saucisse d'Adam, avec sa tronche de baba cool sous acide, occupé à masquer son érection, au lieu de chasser le voyeur reptilien à grand coups de pompes dans les miches...

Enfin, je suis pas critique d'art, mais c'est comme ça que je vois le tableau.
Monsieur Korkos (j'peux pas m'en empêcher...),

une petite question :

J'ai vu récemment une exposition plaisante (cris et chuchotements, à Paris, où 23 femmes artistes exposent) dont les œuvres sont réalisées uniquement par des femmes.
De façon récurrente, les hommes y sont symbolisés par la bête : ici un bouc, là un loup, parfois un simple raton-laveur, etc.

Bref l'animal qu'il soit bouc ou loup, est-il une symbolisation récurrente du mâââaale dans la peinture ?

Et le poil n'en serait-il que l'expression métonymique ?

Dans ce cas, la tendance qui consiste chez les peinturlureurs masculins à représenter les femmes sans leurs poils n'est-elle pas un hommage de la bestialité à la civilisation ?

Car depuis la renaissance, c'est bien la femme qui civilise l'homme, non ?

Bon, plein de bouteilles à la mer (non, non, pas à la mère) dans ces questions.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Voici une référence qui aurait aussi bien pu trouver sa place chez Judith, sous sa chronique sur "Elle" (mais 650 commentaires, faut pas pousser non plus !). Je la propose ici car elle élargit le sujet, sans en sortir vraiment je crois. Il s'agit du livre de François Ambérieu (que je n'ai pas lu encore) mais dont j'ai entendu l'auteur sur france-inter récemment, dans l'émission "Ça vous dérange" sur le thème de "la dictature des beaux". L'émission est podcastable bien sûr.
Je copie/colle juste la présentation du bouquin d'Amadieu ci-dessous :

"Jean-François Amadieu
Le poids des apparences : Beauté, amour et gloire

En France, on aime penser que les hommes sont égaux en droit ; on aime croire que la raison seule préside aux choix cruciaux ; on se dit que, depuis la libéralisation des mœurs, on peut être naturel, spontané, différent. Et pourtant… Voici, entre démonstration et dénonciation, une étude sérieuse et référencée sur le sujet tabou que constitue encore l’apparence physique. Jean-François Amadieu y montre, de façon argumentée et convaincante, que la beauté joue, contrairement à ce qu’on prétend officiellement, un rôle décisif dans la réussite individuelle, qu’elle soit scolaire, professionnelle, politique ou encore amoureuse. Loin d’être une question de chiffons réservée aux magazines féminins, l’apparence serait-elle alors une des clés de la discrimination et de la reproduction, insidieuse et très efficace, des inégalités sociales ?"
éditeur : Odile Jacob
parution : 2005
A propos, les "Très Riches Heures du duc de Berry" ne sont-elles pas des "enluminures" sans être des
"lettres ornées" ?(réf:La burqa et la fleur d'amandier).
Chez les anciens Grecs, cette pilosité était un problème, comme le décrit très bien Aristophane (400 ans avant JC !) dans "Lysistrata" et "L'assemblée des femmes" dont les écrits sont disponibles gratuitement sur le Net. Or, le monde était très misogyne à l'époque, ce n'est donc pas le choix des femmes de s'épiler mais un diktat des hommes, comme tout ce qui touchait aux femmes puisqu'elles n'avaient rien le droit de décider, ni pour leur corps, ni pour leur vie active.
Le tabou a continué car les poils étaient interdits dans toute représentation du corps des femmes à cause de leur caractère érotique, d'où leur absence des tableaux des grands maîtres (jusqu'à la fin du 19ème) ou des statues grecques.

Ce sont les pédophiles qui aiment les femmes lisses. Demander à la femme de s'épiler, c'est une forme de haine du corps des femmes dans ce qu'il a de naturel.
On voit tout de suite que le poil est ici à l'honneur, et que l'amateur d'art Japonais a un goût certain pour l'exagération. dites vous de l'estampe érotique japonaise. Ok pour l'amateur ; mais je pense qu'il s'agit là plutôt d'un professionnel dard japonais...

En tout cas bien belle chronique d'un érotisme torride comme l'été. Merci pour votre [s]libertinage[/s] liberté de parole et de pensée.
Tout ce qui est dit va se trouver remis en cause par la science, en effet, non content d'avoir découvert certainement le chaînon manquant ? grâce à la mâchoire de ce qu'il faut appeler un de nos ancêtres, qui prouverait que nous descendons du singe, qui lui, descendit de l'arbre. Cette nouvelle découverte déplacerait nos origines en Asie ! .................... ( Amis Africains désolé ! )

Adam et Eve sont représentés avec un nombril ! Ce qui est une erreur, puisque conçus par Dieu lui même en personne, ils n' ont put être enfantés par aucun être humain, personne n'existant de reste avant eux !

Très bonnes vacances, Alain, félicitations et merci pour votre chronique, petit bémol toutefois, chaque fois que le chef s'en va les souris dansent, pour notre plus grand plaisir visuel bien sur ! mais jusqu'à quand ?
Bon. Je rentre d'une grosse semaine d'embruns bretonnants, avant de repartir pour quelques jours de quiétude normande. Et que découvre-je sur le site de ma secte préférée ? Plus de 400 commentaires sous la chronique "picnic" (sans parler des blogs avec photos Cannon de femmes canons!), plus de 600 sous une chronique chaude comme la braise chez Judith et maintenant Maître Korkos qui nous asticote avec une chronique au poil à vous donner des vapeurs !

Du coup, je me demande s'il est bien raisonnable de s'éloigner de nouveau du PC et de sa connexion wifi... Autre question crucifiante : dois-je "mettre" les voiles ou "prendre" le voile ? à moins que je ne me voile la face ?
Bref, tout cela est terriblement perturbant, pour ne pas dire fatigant. Si c'est ça les vacances, j'arrête... dès l'an prochain.


Suggestion à la rédaction : le temps d'un été chaud, le site pourrait s'appeler @zizi.nenette ? Non, n'applaudissez pas, je n'ai aucun mérite, je suis reposé et donc en pleine forme, c'est tout.

;-)
hi hi on voit que le boss est parti pour son mois et demi de congés....
le chat n'est pas là..... alors les souris dansent !! -:)

et pour le poil ben heureusement que les modes passent... attendons la prochaine !!
voilà notre ADAM d'aujourd'hui : Les dieux du stade........
.....épilé notre Adam, passque le poil accroche dans l'air, ce qui ralentit la course, etc......chaque époque a ses raisons et pi c'est tout.......


au début était.... L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. »
(Genèse 3, 3.21)
......
tout ça pour finir aux Grands Magasins dans la bousculade des soldes, j'vous jure !!!!!


nb: riche chronique m'sieur korkos..... mais euhhh zêtes sûr que de pas dessiner les poils pour certains de vos prédécesseurs c'était pas juste de la paresse ???
Merci Mr Korkos, vous n'êtes jamais rasoir avec vos chroniques.

I peel good.

God shave the queen.
ah ah ah tous obsédés chez @si ;-)

J'ai vu (lors d'un journal télévisé) que les coureurs cyclistes (peut-être aussi les footballeurs) s'épilent les jambes pour que les masseurs ne s'emmêlent pas les mains dans les poils (?). Sur le podium, les jolies gambettes lisses, ça fait plus joli. ;)

Pourtant du temps de Molière, il suffisait d'avoir 3 ou 4 poils pour être reconnu comme viril.
"Savez-vous, Mesdames, que vous voyez dans le Vicomte un des vaillants hommes du siècle? C'est un brave à trois poils"
Molière, Les Précieuses ridicules.

Il reste aux @sinautes à vous caresser dans le sens du poil....pour atteindre les 654...655...656 comm' chez Judith ? ;-)
Et une belle photo de voyage de noce de Messager et Boltanski où les poils demeurent comme signe de la décontraction post-coitale, et enfin on aurait aimé quelque beau sexe masculin en érection ou même au repos, nous les femmes, mais bon, cela c'est vraiment au-delà des limites admissibles par la censure, je suppose, j'ai récemment essayé un dessin de mâle en situation post-coitale sur mon blog et il a disparu d'un grand coup de censure blogg.org.


http://anthropia.blogg.org
Excellent article, bien recherché, merci...

Enfin cette maladie androgyne qui se répand dans le monde, cherchant à tout niveler, à gommer notre origine animale qui est pourtant tellement normale, fait du bien...

C'est comme un retour au bio après la mal-bouffe imposée par la TV et les hyper-marchés... celui qui a mordu dans une tomate du jardin n'achète plus ces tomates insipides de supermarché, bourrées de pesticides...

Le sexe "à poil" est bien meilleur...

Je rappelle à ce sujet l'excellente nouvelle de Maupassant: "La moustache"...
Ha merci pour cette très bonne chro !
Et constatons que le poil, comme bien d'autres choses, et cela a été dit plus haut, selon qu'on est femme ou homme, dans son rapport à l'animalité et des 'instincts' qui en découleraient, est lui aussi soumis au double standard.
On cause bien de sesque et de violence hein.
Les 'instincts' ( et besoins donc) de monsieur sont toujours plus valorisés/légitimés que ceux de madame.
Donc le poil qui les symbolise aussi.
Et selon les cultures/époques, le poil symbolise ci ou ça...
Bref, on n'est pas rendu-e-s.(kicéki veut un café?)



ET LA MUSIQUE POUR AVEC, HEIN HEIN???Tout se perd, ma parole!
On a épilé la zizi -ke?
Superbe chronique A. Korkos. Si je comprends bien le poil ça va ça vient au cours des siècles, on en veut puis on n'en veut plus,puis on en reveut. Tout n'est pas perdu pour le poil de notre époque, il suffit d'attendre ....
Merci, cher Alain, de poursuivre à votre façon le fantastique fil à succès de Judith,

Pour commencer, et pour faire plaisir à notre sympathique (mais sourcilleuse sur les question de féminisme) bisonne,

Ainsi qu'à quelques autres,

Voici une autre ORIGINE

Je reviens après avoir lu la chronique (pour l'instant je savoure de savoir que je vais la lire...)

Pffff ! Jouisseur, va !

***
Merci pour cette chronique...

Sur les rapports entre poils et loi au Japon, je signale cet article très instructif de l'indispensable site du9. Où l'on apprend qu'en fait la législation est surtout très floue en matière d'obscénité, même s'il est vrai que dans la pratique les organes sexuels sont souvent masqués dans les films et les images...
Chronique au poil, à un poil près.

S'il se trouve seulement sur une partie du corps il est bénéfique, il peut être par exemple un symbole de virilité chez l'homme (poitrine, menton, bras, jambes).

En revanche s'il y en a partout, gare au gorille !

Une foultitude de clichés circulent désormais, montrant des femmes au sexe gouaché ou pas, dans des positions empruntées à la peinturlure classique ou beaucoup plus acrobatiques (que vous ne verrez pas ici avant que vous ayez étudié la Genèse de fond en comble)

Vous pouvez y aller, la Genèse, on connait ça par cœur.


Plongeons-nous dans la contemplation de deux d'entre elles, dans un but purement intellectuel, cela va sans dire :

A ben zut, alors ! Depuis le temps que je plonge dans la contemplation, j'savions même que j'étais un intellectuel. Merci Alain de m'avoir révélé.
Toujours aussi pertinent et bien vu (si j'ose dire), toujours aussi érudit, toujours aussi drôle. On en redemande !

P.-S. Le Jugement dernier de Memling est, je crois, largement inspiré de celui de Van der Weyden. Qu'en est-il du poil chez les damnés et les élus de VdW ?
[quote=AK]EnFin, dans les films pornos avec acteurs, le poil est totalement interdit et par conséquent masqué. S'il l'est, c'est bien parce qu'il a un effet vaso-dilatateur chez ces messieurs, n'est-ce pas !

Euh, il me semble que ça a un peu changé, non? Ce qui pixelisé ce sont les organes et non les poils dans les porno japonais actuels. Si Daniel n'a pas mis de restriction sur le web d'@si, allez vérifier, vous verrez que les poils ne sont en rien caché (et les acteurs non épilé).
Chronique intéressante et bien élargie.

Aller jusqu'au Hentai moderne, je pense que vous êtes le premier média de France qui cite ce mot... :D

On se lâche pendant l'été chez @si et tant mieux.

Merci Alain.

++

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Du hentai ? sur mon @SI ? Voilà qui est plaisant.

Pour la petite anecdote, la censure pudibonde japonaise remonte à très loin dans l'histoire du Japon, étant inscrite dans la constitution même du pays, il est difficile à la législation d'évoluer. Foucault y a souvent fait allusion dans les conférences qu'il a tenu au Japon, on peut trouver tout ça dans les différents tomes de Dits et Écrits.
Passionnant.
mais aujourd'hui il me semble que les poils restent encore acceptés chez les hommes, notamment sur les jambes (absolument proscrits chez les femmes) et le sexe (de moins en moins acceptés pour les femmes). la bestialité serait elle davantage supportable pour les mâles ?
ÉTÉ : à poil le poil !
HIVER : à poil le poêle !
POUET : poêle ou sans poil telle est la question !
PRINTEMPS : découvrez ce poil que je ne saurais voir !
AUTOMNE : le poil d'or (retour de Grèce).

L'épilation c'est excitant, le poil aussi, j'ai toujours pas choisi... Entre deux, je veux tout !
Bravo Alain, une chronique au poil.
Quel travail ! Que de beaux tableaux (Memling, fabulous)...
Le temps consacré à composer cette chronique doit être comparable à celui qu'une esthéticienne aurait mis à épiler un yéti...
Comme d'hab. Merci Alain...

Pour rester dans le thème de la chanson d'accompagnement mais beaucoup moins classe .... Pierre Perret
Eh bien, on en apprend de belles.
Encore un article magistral que je m'en vais, après l'avoir bien dégusté, éplucher consciencieusement dès ce post posté.
Ou doit-on dire "épiler" dans ce cas présent ? Jépile l'article de monsieur Korkos ? Vous là-bas dans le fond, ne riez pas !

Vous faites un petit détour, très léger, par les cheveux, qu'il faut voiler parfois.
Quelles sont vos sources (voile anti-cheveu) ?
Je suis en plein dans un travail sur le voile et la laïcité, et cette histoire de cheveux me perturbe, car elle n'est pas dans le Coran (j'ai bien fouillé), mais peut-être dans les moeurs ? Auriez-vous une piste, maître ?

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