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Facebook et Google contre les fake news : peu de moyens, beaucoup d'étudiants en journalisme

Depuis le début février, plusieurs articles de presse s'en font l'echo : en vue de l'élection présidentielle française, Facebook et Google ont décidé de partir à la chasse aux "fake news", ces fausses infos publiées sur de faux sites d'infos, en partenariat avec plusieurs médias traditionnels français. Pourquoi ? Comment ? Avec quels moyens ? Très peu d'argent mais beaucoup d'étudiants en journalisme.

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Personnellement, cet enthousiasme decodexiste me terrifie. Évidemment goinfrée de fake news et de complotisme, je n'arrive pas à ne pas y voir une grande bataille de propagande doxéiste (de doxa) dans la guerre de l'information. "Ne tentez pas de vous informer tout seuls, sans l'aide des spécialistes petits électeurs, ne sortez pas des chemins battus même s'ils sont minés. Continuez à vous faire lacérer par les bombes de fabrication conforme". D'autant qu'effectivement cette grande (on la trouve dans tous nos beaux pays occidentaux tout d'un coup) préoccupation des fake news surgit après les claques du brexit, de Trump, ... qui ont démenti les prévisions auto-réalisatrices de nos gaveurs officiels.
Mais non, je me trompe, j'erre, je suis une victime de la désinformation d'internet ! Ils font ça pour nous, pour nous ouvrir les yeux, nous sauver de notre incapacité définitive à distinguer le très faux du plus ou moins vrai. Ils font ça pour nous éviter de voter MLP (mais surtout JLM! parce qu'à choisir, hein, la première est moins dangereuse). Ils font ça pour nous ramener au bercail du connu rassurant contre les périls de l'inconnu.
Alors merci, ô papa décodeurs. Ne nous enlevez pas les béquilles à détruire le pluralisme, la discussion, le doute. Que veut le peuple ? Des voies bien tracées à défaut de mener ailleurs qu'à la grande décharge à responsabilité, à pensée, à choix.
Former des gens à réellement vérifier les informations, et les payer pour cela ! Vous ne réalisez pas le danger que cela représente pour les grands médias !
"Le modèle proposé par le réseau social ne revient-il pas à faire à sa place le travail de chasse aux fake news ? L’accepter, n’est-ce pas permettre à un Facebook sous pression de montrer patte blanche et faciliter sa communication ?", s'interroge à ce sujet Le Monde,
Je ne souhaite pas vraiment me poser en défenseur de Facebook, mais sur ce point ils ont parfaitement raison. Facebook est un outil, ce n'est ni leur rôle et encore moins leur mission de «rétablir la vérité»? L'enquête et la contradiction, c'est le travail des journalistes. En quoi devraient ils être responsables de contenus qu'ils n'hébergent même pas dont des liens ont été créés par des tiers? La seule actions que l'on peut attendre d'eux c'est de modifier leurs outils pour faciliter le travail. Mais je ne vois pas pour quelle raison ils devraient organiser et faire le travail à la place des journalistes?
L'autre option était que les médias à la dérive et moribonds financièrement se posent des questions sur leur propre travail, histoire d'offrir une information irréprochable qui ne laisserait que peu de place aux élucubrations... mais c'est pas forcément le projet des milliardaires français ou américains.
Ces grandes entreprises US ne prévoient même plus de rémunérer le travail, bientôt des étudiants en première année d'école d'ingénieur aéronautique pour la certification des avions?
Du grand délire : si 2 contestent l'info mais 3 l'a confirment, c'est une fake News ?
À quand la liste de toutes les infaux publiées par le Monde, BuzzFeed et consœur !
Deux idées à la lecture de l'article:
1) Je ne vous dis pas l'augmentation du brouhaha médiatique. Je défi n'importe quel néophyte de s'y retrouver. Les vieux de la vieille qui n'ont pas besoin qu'on leur décrypte le vrai du faux s'en contrefoutront.

2) Joli Ministère privé de la Vérité. Les pauvres clowns politisés embauchés (étudiants journalistes) pour ce boulot s'en donneront à coeur joie dans le débunking de leur adversaires politiques, en sachant qu'ils sont eux mêmes les plus grands auteurs de "fake news".

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Je voudrais signaler une intox :
"Avant que vous ne partagiez cet article, vous voudrez peut-être savoir que des fact-checkers indépendants ont contesté sa fiabilité".
Selon mes sources (le présent article d'ASI), les fact-checkers en question seront les employés de milliardaires ou du gouvernement français. Ils ne peuvent donc en aucun cas être considérés comme indépendants.

PS : Facebook et Google chargés de dire le Vrai et le Faux! Nous vivons décidément une époque vraiment moderne.

PPS : Les dits Facebook et Google, s'ils persistent, ne pourront plus échapper à leur responsabiltié d'éditeur de contenus. Ca, ça promet de belles bagarres judiciaires.
Très peu d'argent mais beaucoup d'étudiants en journalisme

J'ai entendu dire qu'une certaine Pénélope F. était à la recherche d'un emploi.
Mais ça reste à confirmer.

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