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Face au harcèlement en ligne, les contradictions du streaming français

Année après année, les témoignages s'accumulent et mettent un peu plus encore en lumière le climat toxique du streaming français. Une culture entretenue par certaines stars masculines de Twitch.

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Voilà voilà voilà ! C'est la faute des victimes, ces inconscientes qui ne s'habillent pas de façon adéquate et qui s'imaginent qu'elles peuvent "streamer" comme des mecs.

Ca me fatigue, dans tous les articles qui parlent de sujets récents,  les boomer mentaux qui viennent étaler fièrement leur méconnaissance du sujet et leur manque de curiosité "gnagnagna je comprends pas les termes gnagnagna quel intérêt gnagnag(...)

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Je ne me sens pas spécialement visé par votre commentaire. 

Ceci dit, j’ai raté le train twitch, et c’est un peu normal parce que je ne suis pas le public. 

Toutefois je me réjouis qu’ASI m’offre une petite lucarne sur cet univers - qui, vu l(...)

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tout a fait d'accord avec l'article. le patriarcat et le sexisme sont encore bien presents dans notre société et twitch n'en est que le triste reflet mais il me semble qu'on progresse. Le fait que ces problèmes soient largement repris médiatiquement et que certains goujats hypocrites  soient forces de changer de discours sous la pression mediatique c'est qu'il y a bien un changement qui s’opère. De la meme maniere qu'ily a eu a mon sens un changement sur les propos tenus de maniére non anonyme sur twitter après la ligue du LOL par exemple. Alors on se doute bien que ceux qui changent de comportement ne le font pas generalement par prise de conscience, ils ont surtout peur d'etre "cancel" mais c'est un debut , la pression societale s'opere malgre tout.
 

L'anonymat reste un probleme car il permet de tenir des propos sans en assumer a priori les consequences : a priori car la justice a  generalement les moyens de trouver l'auteur d'un propos condamnable en addressant des commissions rogatoires aux plateformes mais cela demande des moyens importants.   est il pour autant possible ou souhaitable de supprimer complètement l'anonymat sur internet, je ne le pense ou ne le souhaite pas.... il faut continuer a améliorer la moderation et comme toujours donner plus de  moyens a la justice.


Cela me fait penser à certains  journalistes hommes qui casser les journalistes femmes,il y a quelques années,sur Twitter.

Les bourrins resteront des bourrins,surtout en groupe,quelques soient leur dates de naissances.

En plus de tout ce qui est dit dans l'article, avec lequel je suis d'accord même si y a malheureusement rien de nouveau sous le soleil (je me souviens des histoires d'harcèlement structurelles qu'avait subit Kayane et d'autres  joueuses de la scène de Versus Fighting il y a 10ans). J'ai l'impression que ça montre également un autre problème : le déséquilibre des pouvoirs de modération.


Parce que ce dont se plaignent les streameuses ce sont deux choses :

1 - le harcèlement régulier dont elles sont la cible par des internautes (les communautés)

2 - le fait que certains streameurs soient ambigus sur ce qu'elles subissent voire dédouanent ces actes.

Que peut on faire dans le cas 1 ? Porter plainte. A ce moment là c'est la puissance publique qui est dans son rôle. Qui dit puissance publique dit "nous" de manière indirecte. C'est long, coûteux quand ce n'est pas infructueux (mais le précédent "Nadia Daam" est désormais acté).


Par contre dans le second cas, qui peut faire quelque chose ? Les mecs qui légitiment ou minimisent ce harcèlement ignoreront les critiques venant des personnes en dehors de leur communauté (les internautes non-abonnés ne soutiennent pas financièrement le streameur donc ça n'a pas d'impact sur ce dernier).  La communauté du streameur peut devenir un refuge pour les auteurs de harcèlement, ce qui renforcera la toxicité globale tout en apportant des thunes au streameur qui devient alors dépendant de son public toxique et doit continuer à la satisfaire en les soutenant. Quand on voit ce que se permet PewDiePie avec son soutient au nazis tout en restant au top des classement des influenceurs, on comprend que les communautés ne lâchent pas leur influenceur. 

Il n'y a donc quasiment aucune solution venant des communautés.


Ne reste que les relations inter influenceurs, tels les princes de l'ancien régime discutant entre eux et nous pauvre paysan sommes condamné à les regarder derrière nos écrans. etencore, on ne prend au sérieux ce que dit l'autre que quand on le considère comme important, c'est à dire avec une communauté de au mieux équivalente à la sienne, concours de qui à la plus grosse bonjour).


En l'état actuel des choses, que pouvons nous faire face à ça ? Peu de choses et c'est bien ça le problème. Le seul espoir serait que des streameuses arrivent à attaquer en justice non seulement les harceleurs mais également les streameur qui ont soutenus le harcèlement ou dénigré les victimes.

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A lire les réactions je me dis que rien ne change en terme d'ignorance crasse et revendiquée vis à vis de nouvelles formes de communication, de médias ou d'arts.

En ce moment j'écoute un podcast sur le JV et réentendre des vieux propos de gens imbus de leurs autorités réelles et leurs fausses connaissances est assez réjouissant. Les réactions lu ici aujourd'hui iront dans pas longtemps rejoindrent les archives pour ressortir à l'occasion pour servir de témoignage de la stupidités des gusgus vis à vis de choses qu'ils ne comprennent pas mais tiennent absolument à critiquer

Bon ben, moi, vraie vieillarde, j'ai trouvé cet article intéressant, même si je n'ai rien découvert. 


Exposer une fois de plus les paradoxes de la nature humaine, exacerbés par la vitesse et la mémoire des technologies actuelles, ne me semble pas inutile. Cela fait longtemps que je crains les retours de bâton dans cette époque qui veut à tout prix distinguer les gentils des méchants (merci Michel Fugain et pas Darmanin) et pousse beaucoup vers l'hypocrisie. Une vraie société de schizophrènes est encouragée par des médias pyromanes.


C'est quoi, le "streaming" et le "streaming français" ?

Des petits pisseux et des petits merdeux descendants des années 60 qui ont découvert les joies et les possibilités d'internet : ils sont les dignes fils de leurs pères !

Y compris ceux que vous appelez les "stars masculines"

Franchement, cela devient pénible les articles d'ASI

S'exposer au public par le moyen d'une caméra et d'un micro et penser ne pas être une cible atteignable?

Penser que la "virtualité" protège (j'ai dit META?) de la réalité sociale?

Avoir 50.000 "suiveurs" et penser qu'on a 50.000 amis.?

Montez sur une vrai scène pour faire votre truc devant un vrai public physique et affrontez les vrais projectiles. Ensuite plaignez vous.

Dès qu'on s'expose, on est une cible. Il serait bon de le faire savoir à tous ces petits jeunes qui s'illusionnent.

C'est valable pour les gars et les garces.


Je salut les Youtubeurs qui font du contenu dans des vidéos, écrites, filmées, montées quelque soit le sujet: ce sont des cinéastes (et accessoirement des scénaristes, cameramans, cadreurs, ingé son, monteurs, etc...)


Les gens qui font du Twitch sont des gens qui ont la tchatche et se mettent en scène sans prendre de risque.

Ça me fait penser à ces chanteurs, avec une voix magnifique, champion de karaoké à qui on a offert des heures de studio pour enregistrer un album et qui se sont révélé incapables de chanter en vrai. :-/

Vous savez c'est pareil pour tous ces musiciens youtube...

Bref, faites de vrais choses devant de vrais gens, ça fera du bien à la planète et à vous aussi.... :-)

Aux streamers : Si sans les harceleurs vous etes plus que 10 aux Zevents, posez vous des questions les gars... ca en dit long sur le milieu 

"Et encore plus dans le monde des influenceurs, où l'entre-soi est exacerbé par les statistiques d'abonnement et où il faut être en bons termes avec les plus puissants, principalement des hommes, sous peine d'être mis·e à l'écart."

Oh que oui, et ça j'ai pu le constater dans les soirées de "YouTubers" où se formaient des cercles entre vidéastes qui avaient plus de 10k abonnés, plus de 100k etc... Et rarement les femmes sont admises dans ces soirées, autrement qu'en étant des objets sexuels potentiels ou de la main d'oeuvre pas cher pour des tournages.

Ca me fatigue, dans tous les articles qui parlent de sujets récents,  les boomer mentaux qui viennent étaler fièrement leur méconnaissance du sujet et leur manque de curiosité "gnagnagna je comprends pas les termes gnagnagna quel intérêt gnagnagna pas au niveau". Profites en pour te renseigner et apprendre des trucs, Jean-Pierre, ou retourne regarder la TV et fous nous la paix.

Je ne suis pas sûre d'employer le bon vocabulaire; streaming, plateformes, streameuses., ça n'est pas de mon temps! ..


Et je ne comprends pas ce buzz, ni de quoi se plaignent ces jeunes femmes  ?


La visibilité, l'exposition, le public que leur donnent les réseaux sociaux" est sans commune mesure avec ce que l'on peut rencontrer dans la "vraie vie". Font-elles la différence?


Se montrer, même en pull pas trop décolleté sur ces espaces, qui sont hyper accessibles à n'importe qui, c'est comme si elles allaient se balader dans ce qu'on appelait "un mauvais lieu", c'est à dire là où des hommes recherchent des femmes "faciles". C'est à peu près comme de se promener sur un trottoir de la rue St Denis ou au Bois de Boulogne, en pleine nuit: au mieux on peut espérer ne tomber que sur des voyeurs et des dragueurs lourds, qui savent très bien flatter la jolie candidate.


Et là, au moins, dans la vraie vie, on a une chance de se faire dégager par les professionnelles, c'est une protection comme une autre.

 

S'imaginer que l'on va causer gentiment, avec des "amis" bien élevés, c'est vraiment soit de l'hypocrisie, soit de la naïveté. De l'inconscience, probablement. 

Voilà voilà voilà ! C'est la faute des victimes, ces inconscientes qui ne s'habillent pas de façon adéquate et qui s'imaginent qu'elles peuvent "streamer" comme des mecs.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'inconscience mais de revendication.


Les femmes qui font des carrières d'influenceuses peuvent difficilement ignorer l'ambiance de ces plate-formes et le type de regards qu'elles vont se prendre. Pour certaines elles en jouent d'ailleurs plutôt volontairement.


Elles ne revendiquent pas que personne ne fasse de commentaire sur leur plastique, mais d'être traitées avec respect même par les hommes pour qui c'est un de leurs arguments de vente.


Il y a je pense un gros pas entre le spectateur qui va draguer maladroitement une influenceuse en flattant à l'occasion son physique dans ses commentaires, et celui qui va poster des montages pornographiques utilisant son visage, par exemple, ou la harceler sans fin en messages privés (et en lui reprochant de s'être montrée dévétue alors qu'à la base il s'intéresse à elle pour ça).


Même en considérant que certaines, à travers ce qu'elles montrent d'elles, seraient dans le business d'une espèce d'érotisme softcore en se mettant en valeur, elles me semblent légitimes à vouloir que leur public ne les transforme pas pour autant en objets de pornographie hard (et plus encore en objets de détestation pour "en avoir trop montré" reproche qu'on ne fait pas aux nombreux influenceurs fitness masculins mettant leurs muscles en valeur de manière qu'on pourrait considérer tout aussi suggestives). 


Il s'agit tout simplement de respecter leur consentement à, peut-être, se montrer parfois dans des tenues amplifiant leur désirabilité, sans vouloir pour autant aller plus loin (la vieille histoire de la fille en mini-jupe et tout ça).


S'imaginer que l'on va causer gentiment, avec des "amis" bien élevés, c'est vraiment soit de l'hypocrisie, soit de la naïveté. De l'inconscience, probablement. 


et pourtant avec une modération efficace certains espaces sont tout à fait bienveillants. (et non les streamers ne sont pas nos/vos amis; ça c'est une autre question). 


Sinon beau point "elle avait qu'à pas s'habiller comme ça si elle voulait pas se faire violer" ceci dit; la culture du viol a de beaux jours devant elle avec des gens comme vous.

"avec des gens comme vous" ???  Qui ça "vous"...? votre dernière phrase ne concerne en rien mon commentaire.



si si; vous avez bien expliqué texto aux streameuses que si elles veulent pas se faire harceler elles ont qu'à se cacher; ça s'appelle la culture du viol.

Puisque vous vous sentez libre d'interpréter mes propos dans ce sens, permettez moi d'interpréter les vôtres comme une injonction violente à fermer ma g...

Chais pas moi, mais ma maman m'avait appris que si tu joue de tes charmes pour obtenir quelque chose, tu vas probablement l'obtenir, mais tu risque aussi d'obtenir à force quelque chose que tu ne voulais pas.

Je me souviens avoir lu un truc il y a très longtemps (roman) qui se passe au XVe ou XVIe siècles, dans lequel il était dit qu'un père pour faciliter le chemin dans la vie de ses deux enfants leur avait appris l'art de bien flatter pour le garçon et l'art de bien sucer pour la fille.

Ils ont mal fini tous les deux. :-)

Après dans le cas des streameuses il y a le côté "appât à gamer en rut", avec des looks très inspirés du jeu vidéo, cheveux violets et grosse poitrine. Non pas que ça soit, en soi, quelque chose à leur reprocher, les streameuses font bien ce qu'elles veulent. Mais dans la tête du jeune gamer conditionné par des années de jeu vidéo, cheveux violets + grosse poitrine = cryptopornographie.

On parle de jeunes femmes jouant aux jeu vidéo presque systématiquement dans des pulls ou tshirt couvrant et trop large là...

"Et je ne comprends pas ce buzz, ni de quoi se plaignent ces jeunes femmes  ? "

Trois fois rien. Juste de se faire agresser en ligne ou dans la réalité

(chose incroyable, nul besoin de connaître twitch ou son vocabulaire pour comprendre cela à la lecture de l'article)

lol, ce commentaire. sans le ton pédant, et avec plus de mots vulgaires, on trouve l'équivalent sur le 18-25 de JV.com

Votre position reviens à accepter que l'intégralité ou presque de l'internet est aussi sure pour les femmes que les pires rues de nos villes et qu'on ne peu rien y faire, non?

Ma position est d'accepter la réalité, il y a des "mauvais lieux" virtuels; comme dans tout lieu public, on peut y faire de mauvaises rencontres; on n'y prend pas tout à fait les mêmes risques que dans la rue, je crois. mais je suis peut-être dépassée, là aussi, quand je lis que des femmes se font "agresser" sur leur compte machin...


Alors oui, d'accord pour faire progresser la "sécurité", élargir l'espace public accessible à toutes les femmes; merci à ces femmes si elles sont à la pointe de ce combat.


Pour ma part je ne me sens pas concernée par leur problème.


Une autre position serait-elle de faire d'internet une sorte de supermarché avec un vigile à l'entrée, où l'on se sent à des années lumières de toute "agression" possible ? Un lieu d'échanges codifiés :  si on paye, si  on est propre et poli, on entre, mais  si on est sdf et qu'on parle mal, on reste à la porte.  Cela existe déjà "en vrai". Est-ce cela que revendiquent ces streameuses ? 


Quand les réseaux seront régulés ainsi, il y aura d'autres mauvais lieux qui se créeront, et des femmes pour aller s'y montrer, ne croyez-vous pas ? 


J'essayais seulement de faire remarquer qu'on a déjà le choix des lieux où on se promène, et que certains usages des réseaux sociaux  les rapprochent de lieux de prostitution. 


Pour ce qui est d'internet, dans "l'intégralité", il y a déjà de la place pour y trouver autre chose que du harcèlement sexiste. 


Et j'aime bien la réponse de Tatanka.

Twitch est une platforme généraliste, ce n'est ni pornhub, ni le darknet, ni 4chan, la réalité dont on parle c'est bel et bien d'accepter que l'équivalent du contre ville sur internet soit un "mauvais lieu virtiuel".

Et on ne parle pas d'un équivalent à la "propreté" et la "politesse", mais de choses beaucoup plus graves.

Pour ce qui est d'internet, dans "l'intégralité", il y a déjà de la place pour y trouver autre chose que du harcèlement sexiste. 
Pas vraiment en fait, c'est bien le problème, quand des contenus aussi mainstreams sont concernées.

Et j'aime bien la réponse de Tatanka.

Dans ce cas vous allez pouvoir répondre à la question que je lui ai posé : 


"Vous êtes sérieux? Animer en improvisation ne serais pas exigent et ne demanderais ni effort, ni tallent, ni risque???

Faire des vidéos Youtube, ça je peu l'imaginer, mais j'arriverais beaucoup moins facilement à faire ce qu'ils font sur Twitch."

Et j'aime bien la réponse de Tatanka.


normal, vous avez le même genre d'avis expéditif que lui sans rien connaître du tout au sujet.

votre comparaison avec les "rues pas sûres" ne tient pas la route. comment ils font, ces habitants des rues pas sûres? hé ben selon vous, ils restent dans leur merde, et point.

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rien compris à ce long article que j'ai pris la peine de lire juqu'au bout

quel est son intérêt ? qui concerne t'il ? avec en plus un tas de vocabulaire pseudo anglais dont je ne connais pas le sens dont déjà streameur

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