Il n'y a pas de problème à emprunter des passages issus des travaux d'autres scientifiques, du moment que c'est clairement indiqué comme des citations, et que l'on donne les références.

Un copier/coller sans référence qu'il essaie de faire passer pour(...)

Etienne et Rachel apportent ainsi la preuve qu'ils savent lire....ce n'est, déjà, pas si mal  ....

Mais , on peut espérer qu'ils ne fassent pas d'enfants, ce seraient des  " copies conformes "

On commence à avoir les outils qui permettent une réflexion sur la pratique des "emprunts", des "copier-coller", des"plagiats" .

Dans le cas présent, un chiffre est mis en avant pour la thèse d'Etienne Klein : "20% des pages de sa thèse comportent des(...)

Attendez le gars est juste un excellent passeur, c'est la modestie même. Il adore ca, mettre les autres en valeur. Bon ok, il est tellement ému qu'il oublie juste de dire qui il cite, c'est pas de bol. Touchante maladresse.

Plus sérieusement, à ceux qui trouvent que la compilation absolument accablante est trop disparate, allez juste regarder ça (mentionné dans la compilation)

https://m.youtube.com/watch?v=_CD0VKyze_s

Écoutez ces longues minutes où E. Klein lit en faisant semblant que les parenthèses ou les incises sont les siennes. Imaginez que chaque mot lu l'est en conscience qu'ils ne sont pas les seins, et en jouant à faire croire l'inverse. Si ca ne vous écoeure pas absolument, je ne comprends pas. 

Ce qui m'embête là-dedans, c'est que les motivations ne sont jamais évoquées.
En plus de son salaire au CEA, M. Klein doit avoir énormément de cachets associés à ses émissions et autres apparitons.
Du coup la motivation de production est bien plus évidente à comprendre.

Toutes ces personnes ayant une notoriété parisienne ont des salaires à plus de 10k€ par mois. Ainsi, si on se pose la question en ces termes cela devient bien plus logique de reposer ad nauseam des textes déjà fait pour conserver son niveau de vie.

Ça semble établi que le type Klein est ces dernières années, surtout présent dans le grand public comme intervenant médias et (re-) publieur de ses propres écrits. Y'a pas de petit casse-croûte à négliger..

Pour avoir dans une autre vie été moi-même " producteur de contenu " , pour employer l'immonde façon par laquelle on te demande depuis quinze ans de vendre de la merde écrite ou graphique au moindre prix, en re-suçant à tout-va le boulot des autres,  ça ne peut que me chatouiller défavorablement, cette façon de faire.

Car c'est exactement pour ça que j'avais arrêté l'métier avec sa belle Carte de Presse si flatteuse.  Je ne me voyais plus revendre au lecteur, un truc déjà écrit deux, trois ou cinq fois par moi, même si ça passe sur un malentendu.  Et encore moins resucer le boulot des autres. 

Mais ça ne dérangeait pas du tout mon employeur de Presse. 

Ni les crevards qui voulaient entrer dans l'Game. 

Ça s'était fini, avec mon employeur depuis 23 ans,  qui donnait accès à tous mes écrits précédents, à un " pigiste " mort de faim, en lui disant " vazy, pioche dans les archives de ce bon vieux " XXX " (c'est moi), c'est du solide confirmé, tu récris un peu et t'es payé au feuillet " . 

Tu veux mieux ? Le même employeur,  me demande sur le mode copinage " tiens on a une nouvelle à l'essai, elle connait trop rien au domaine, tu voudrais pas relire le HS qu'on lui a demandé ?  " 

OK,  je suis gentil, je relis.  Et là un gros tiers, c'est du total copié-collé à la virgule; de mes textes de l'année dernière..  

Alors que l'année précédente,  j'avais comme débuté un genre de mouvement social au sein du même employeur, c'était mi 2003 ou 04 par là, quand les scénaristes faisaient grève pour la même raison à Holywood.  Et " mon employeur issu du monde de l'économie sociale "  était allé chercher un grossium (Maïtre Tubiana alors N° 2 il parait de la Ligue des droits de l'Homme, mais qui n'était venu là que pour torpiller les travailleurs non en Cdi au canard, les photographes sans contrats, tous les dessinateurs, etc, bref une crevure.. ) 

Le monde de la Presse est totalement vérolé pourri. 

On commence à avoir les outils qui permettent une réflexion sur la pratique des "emprunts", des "copier-coller", des"plagiats" .

Dans le cas présent, un chiffre est mis en avant pour la thèse d'Etienne Klein : "20% des pages de sa thèse comportent des copier-coller parfois massifs" 

A noter que 20% des pages, ce n'est pas 20% de la thèse.

Mais on peut admettre comme unité de mesure la page comportant un copier-coller .

Cela signifie qu'il a rédigé  entièrement 80% des pages de sa thèse  . 

Mais la question qui se pose est la suivante : quel est l'usage des emprunts et autres copier-coller dans la production des thèses  en philosophie des sciences ?  ( et pas simplement à l'époque contemporaine) ?

Car enfin celui qui a une formation de philosophe a probablement des lacunes en physique et va peut-être être amené à "emprunter" des passages scientifiques ne serait-ce que pour ne pas écrire  d'erreurs scientifiques . Ce qui ne signifie pas que son apport à la  philosophie des sciences est négligeable .

De même celui qui a une formation de physicien a aussi probablement des lacunes en philosophie ...

Pour un apport 100% personnel, il faudrait un doctorant ayant le double cursus philosophie et physique : combien sont-ils  à remplir ces conditions ? 

Donc ce qui serait intéressant à ce stade de la réflexion, ce serait de prendre au hasard un certain nombre de thèses en philosophie des sciences  et de quantifier une par une leurs éventuels "emprunts", "copier-coller" pour déterminer s'il y a plagiat ou non ....

Etienne et Rachel apportent ainsi la preuve qu'ils savent lire....ce n'est, déjà, pas si mal  ....

Mais , on peut espérer qu'ils ne fassent pas d'enfants, ce seraient des  " copies conformes "

Merci.