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"Est-ce que la RTBF inviterait Zemmour ? La réponse est non"

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Désolé, pas besoin de voir l'émission pour affirmer que les médiateurs des journaux français ont généralement pour rôle de convaincre les mauvais coucheurs qu'ils n'ont aucune raison de récriminer, que la rédaction fait parfaitement son travail et qu(...)

Bonjour et merci pour cette émission. Je trouve tout de même que l'animateur (et médiateur d'Arrêt sur images) aurait pu être plus incisif, notamment vis-à-vis de Cathala. D'abord, comme l'ont fait remarquer plusieurs commentateurs ou commentatrices,(...)

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Je me réponds après avoir regardé l'émission. Confirmation par Jérôme Cathala que le médiateur a bien pour fonction de dire amen à ce que dit la direction. Illustration avec la justification de la pitrerie du grand reporter à motocyclette collant au (...)

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Dommage que vous n'ayez pas évoqué le bar de Sevran...

par ailleurs, le médiateur peut-il être victime d'astroturfing ? (messages de téléspectateurs bots faussant le volume réel de l'opinion publique ?)

Merci pour cette émission !


En effet ça aurait chouette de pouvoir plus de questions, plus incisives, notamment à Cathala. En particulier, tout à la fin, ça aurait été bien de lui demander: "mais, tiens, pourquoi le cordon sanitaire n'est-il pas appliqué à France Télévisions / en France ?" "Est-ce que vous pensez pas que France Télés devrait l'appliquer ?"


C'est très présent à la RTBF, mais je le ressentais aussi un peu de la part de Cathala: c'est resté implicite, mais il y a toujours cette idée de devoir "s'abaisser" à son public et de faire des émissions du service public qui sont calquées sur des recettes de la télé privée. Assez énervant de détecter ça dans leurs discours.


Et enfin, pour lire régulièrement les articles "inside" de la RTBF, c'est intéressant au niveau "coulisses" (ça parle à l'envie de voir comment l'info se fait), mais ça reste souvent superficiel et défensif... Et puis, c'est présenté comme des coulisses, et non pas comme une rubrique du service médiation.

On apprend que seules les remontées des téléspectateurs motivent l'action de ce monsieur.

C'est le problème.

"Les téléspectateurs", par le filtre du courrier des, c'est pire qu'un sondage mal fait, ça ne représente strictement rien de l'opinion réelle. Quand j'en étais, je n'ai jamais écrit, et des commentaires, j'aurais pu en laisser pas mal chaque jour.

J'en déduis que ces médiateurs n'ont pas l'indépendance qu'ils prétendent avoir ; il leur faut la justification des questions qu'ils posent par la "preuve" des courriers reçus.

Alors qu'ils pourraient avoir un comité, même tiré au sort, renouvelable, qui soulèveraient les problèmes rencontrés chaque semaine, des experts ou pas qui signaleraient les inexactitudes manifestes dans les journaux ou reportages (même non signalées par "les spectateurs" !).

Bref les moyens de diminuer les critiques, formulées ou pas, susceptibles d'apparaître dans la tête de téléspectateurs.

Mais là, les autorités pourraient remettre en cause la pertinence des critiques ... et ils ne pourraient fournir le courrier justificatif !


J'abonde dans le sens de quelques commentaires présents ici : si le médiateur était indépendant et efficace, "C'est dans l'air" aurait laissé place à une émission honnête et pluraliste, ce qu'elle n'était déjà pas du temps où j'étais téléspectateur et visiblement n'est toujours pas.


Jérôme Cathala dit que les 2 avis à propos de la présence de Zemmour et de la manière dont il a été interrogé sont contraires.  C'est faux, à mon avis, ils sont complémentaires : Oui, les chaines publiques traitent mal les élus d'extrême droite depuis toujours, presqu'aussi mal que ceux d'extrême gauche. Et oui on peut s'interroger sur la présence de Zemmour avec toutes casseroles qu'il a, surtout qu'on s'affole sur ces mêmes chaines quand un représentant de la Nupes a peut-être un soupçon d'affaire contre lui.

Autre chose, même sujet, j'ai savouré le moment où la présidente de France TV a expliqué le rôle de leurs chaines en disant "on est là pour" et "on n'est pas là pour". Elle montre ainsi qu'elle a conscience de son rôle, mais ça ne dit rien de la réalité des faits, et c'est quand même plutôt ça qui nous intéresse, et on voit bien que la réalité est différente. Mais elle n'a pas menti, bravo. :-/ 

pas facile la mediation et a fortiori dans les grands groupes de television publique ou chacun se connait et fait partie de la "famille", quand vous rentrez a France tele c'est parti pour 40 ans de carrière que vous soyez bon ou mauvais, l'indépendance est forcement relative on est dans l'entre soi. Par ailleurs pour en avoir discute avec 2 anciens journalistes papiers, il y a une certaine condescendance  voir un mépris qui s'exprime vis a vis de la mediation dont le message est en gros : " nous on est journalistes on fait un boulot important, la mediation c'est cosmétique"


Pas facile non plus dans les petits medias y compris @si, j'ai souvenir de DS exprimant clairement son désaccord avec la mediation d'@si sur le traitement de la ligue du LOL. les remarques de DS étaient sensées et son désaccord motivé et équilibré, ca n'est donc pas le fond qui m'avait surpris mais la forme, pourquoi DS s'est senti oblige d'exprimer son désaccord auprès des lecteurs  ? qu'a pense le médiateur de la méthode ? DS conclu : "Cela dit, le débat est ouvert. Et (c'est finalement l'essentiel) où donc un tel débat pourrait-il se tenir, ailleurs que chez nous ? "  le debat avait il eu lieu au sein de la redaction , ou a t il eu lieu depuis ?  


sinon pour la possibilité d’éditer ses commentaires au moins  1 ou 2 minutes après avoir poste, le médiateur a t il été saisi ?  :) 


 



Bonjour et merci pour cette émission. Je trouve tout de même que l'animateur (et médiateur d'Arrêt sur images) aurait pu être plus incisif, notamment vis-à-vis de Cathala. D'abord, comme l'ont fait remarquer plusieurs commentateurs ou commentatrices, on peut doute de l'indépendance de ce salarié - certes inamovible, mais seulement pendant trois ans. Et puis, même en admettant que Cathala ne pratique jamais l'autocensure, il a certainement été choisi pour sa loyauté envers la corporation des journalistes, dont il est issu et pour son caractère peu combatif. On peut aussi avoir des doutes au sujet de la médiatrice de la RTBF, même si elle semble avoir une posture plus critique. Par ailleurs, je remarque que les deux médiateurs, aussi bien la belge que le français, ont fait le choix de privilégier la quantité par rapport à la qualité. Si des auditeurs ou des téléspectateurs sont jugés trop peu nombreux à émettre telle ou telle critique, celle-ci n'est pas retenue, alors même qu'elle est peut-être particulièrement intéressante et bien informée. Je pense que l'animateur d'Arrêt sur images aurait pu mettre en cause ce dispositif, qui semble démocratique, mais qui est peut-être un moyen d'empêcher la médiatisation des critiques les plus profondes, celles qui mettent le plus en cause le système.

Bonjour,

Dommage que je ne sois pas présent à l’émission  j'aurais demandé à monsieur Catala s'il ne se moque pas du monde.

Le 24 février 2022 je lui ai envoyé une longue lettre (3 pages format A4) pour me plaindre de l'émission C dans l'air de madame C Roux. En objet je précisais :

Objet : Émission présentée par madame Caroline Roux, C dans l’air sur France 5.

Je l'interrogeais sur le non-respect du pluralisme des idées dans cette émission en donnant moult exemples et notamment l'émission du 8 février 2022 où elle avait invité le fameux Bernard Vivier très présent épinglé pour ses liens avec le grand patronat (Wikipédia).

j'ajoutais : "Le non respect du pluralisme dans cette émission est d’ailleurs bien documenté (Acrimed, Wikipédia, le film "les nouveaux chiens de garde, le magazine Marianne…)"


A ce jour je n'ai eu aucune réponse de sa part ou de ses services.


A titre d'information j'ai envoyé le 14 juin 2016 un courrier similaire au CSA .Avec en objet :

Objet : Respect du pluralisme dans l’émission de monsieur Yves Calvi, C dans l’air sur France 5.

Là encore je n'ai jamais eu de réponse.



Je tiens ces courriers à votre disposition si cela vous intéresse.


cordialement.

PH


ah ah , moi aussi j'avais écrit au médiateur parce que lors des résultats des législatives ,la personne qui annonçait les résultats  disait : " Damien Abad , accusé de violences sexuelles  par plusieurs femmes, réélu " . Vingt minutes plus tard . ,mêmes propos . A l'heure où j'écris  Damien Abad n' a pas été mis en examen .  Plus sérieusement , je trouve que l'existence du médiateur est très utile.Il permet de prendre en compte le point de vue des auditeurs ou spectateurs.et d''instaurer un échange avec les chaînes,

Non mais ça va pas ? Vous citez Acrimed et "Les Nouveaux chiens de garde" et vous voudriez qu'on vous prenne au sérieux ? Vous n'êtes qu'un gauchiste doublé d'un provocateur.

Désolé le lis peu le Figaro et Valeurs actuelles.

Ce qui n’a pas été abordé dans ce débat, et c’est bien dommage, même Mme Ernotte en a un peu parlé, c’est le pluralisme des idées, mais uniquement au niveau politique. On se doute bien que ce pluralisme doit être respecté mais quid du pluralisme des « experts » invités ad nauseam sur les plateaux ? Il aurait fallu rebondir la dessus et poser la question au médiateur.

J’aurais aimé en effet que l’on interrogeât monsieur le médiateur sur la prolifération des « experts » libéraux et la quasi absence des « experts » de gauche. C’est ce que je disais dans ma lettre au médiateur concernant l’émission "C dans l’air" en montrait que les ultra-libéraux sont très présents et pas seulement dans les chaines d’infos en continu (les Thréard, Barbier, Seux, Desertine et autre Bouzou. Mais absents les Vergnol, Godin et autres Kempf et A. Rousseau…). Pour ces chaînes en continu après tout cela peut se comprendre, elles appliquent ce que j’appelle le théorème de Fr Giroud : « Journaliste, je dépends de ceux qui possèdent les journaux. Attendre des représentants du capital qu’ils vous fournissent gracieusement des armes - c’est-à-dire en l’occurrence des journaux - pour s’élever contre une forme de société qui leur convient, et une morale qui est la leur, cela porte un nom : l’imbécillité. Mais la plupart de ceux qui travaillent dans les grands journaux sont, en gros, d’accord avec cette société et cette morale. Ils ne sont pas achetés, ils sont acquis. La nuance est importante. Ceux qui ne le sont pas, peuvent en théorie, créer d’autres organes pour exprimer leurs vues. En pratique, les fonds nécessaires à la création d’une telle entreprise ne se trouvent pas dans les poches des révolutionnaires. » Déjà cité d’ailleurs par M. Schneidermann dans sa chronique du 31 janvier 2017.

On aurait pu attendre du service public, et de madame Roux, plus d’équilibre dans le choix des intervenants dans les talk shows et moins de dérive néolibérale. C’est également ce qu’a montré Sandra Lucbert dans sonexcellent petit livre "le ministère des contes publics".

Si on prend la chaîne Arte par exemple, l’émission "28 mn" d’E. Quin (qui n'est pas exempt de défaut) est généralement plus soucieuse d’équilibre puisqu’elle invite systématiquement, notamment dans les émissions consacrées à l’économie, un intervenant de droite ou libéral, type J-M Daniel ou Olivier Babeau (qui n’est d’ailleurs pas économiste) par exemple, confronté à un économiste atterré comme T Porcher ou Ch Ramaux. Ainsi le téléspectateur peut se faire une idée plus précise.

Ce que je voudrais dire à monsieur Jérôme Cathala, c’est que j’ai travaillé plusieurs dizaines d’années dans la fonction publique dans laquelle j’ai eu un quelques responsabilités. J’ai souvent eu des lettres d’administrés peu claires, difficiles et même parfois saugrenues (aussi sottes que grenues aurait dit le commissaire San Antonio), à des pinailleurs, des coupeurs de cheveux en quatre, à des importuns, des fâcheux, des enquiquineurs pour ne pas dire des emmerdeurs. J’ai toujours répondu à un courrier même quand cela ne me concernait pas ne serait ce que pour dire que je renvoyais le courrier vers le service concerné.

Ce qui n’est pas le cas du médiateur, puisque j’attends toujours sa réponse.

PH

Alors résumons-nous, si on a bien compris. Le service public de la télé française se donne pour mission :

- D'exposer toutes les opinions

- Exposer TOUTES les idées, sans chercher à influencer les téléspectateurs/concitoyens

- Ne pas en faire plus ou moins pour l'un ou pour l'autre

- Donner à CHACUN la possibilité d'exprimer son opinion du moment

J'espère seulement que les programmateurs de C dans l'air vont regarder votre émission, et, miracle, ouvrir leur plateau à davantage de diversité d'opinions sur tous les sujets. 

TOUTES les tendances peuvent s'exprimer sur la télé publique ? On nous prend pour des gogos ?

"Je suis le SEUL SALARIÉ INDÉPENDANT de France télévision....." Sic .

Merci de nous montrer qu'il n'y a pas de fatalité. Les Belges ne baissent pas les bras et les Français font de la rhétorique. Voir leur président. Une escroquerie intellectuelle.

médiation de la médiation... merci pour cette émission ! dommage que, par le biais du médiateur-présentateur him-self, l'expérience de la médiation à ASI n'ait pas été abordée en tant que telle, en tant que 3e exemple - dans une rédaction plus petite et tout à fait indépendante, en regard des deux chaînes d'état, belge et française - cela aurait (peut-être ?) pu permettre une plus grande mise en perspective encore ? 

Emission très intéressante. Très bonne idée d'avoir invité cette médiatrice belge, et ainsi avoir un point de comparaison très pertinent.

Désolé, pas besoin de voir l'émission pour affirmer que les médiateurs des journaux français ont généralement pour rôle de convaincre les mauvais coucheurs qu'ils n'ont aucune raison de récriminer, que la rédaction fait parfaitement son travail et que s'il y a quelque chose à redire, c'est à cause d'une incompréhension ou d'un malentendu. On peut me donner des contre-exemples.

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