93
Commentaires

Enfant transgenre : la couverture de National Geographic que vous ne verrez pas en France

Quelle visibilité pour les personnes transgenres dans les médias ? Le magazine américain National Geographic a décidé d'ouvrir le débat en consacrant sa couverture à une fillette trans, dans un numéro spécial consacré à "la révolution du genre"

Derniers commentaires

Je vois qu'il y a eu méprise sur mon post un peu plus haut. Il était question,pour moi, de caricaturer les raisons du NG pour une "mise en scène" et un choix d'article sur les "trans". Je me demande d'ailleurs s'il y a encore des journalistes qui s'appellent "coco". Je compatis à la souffrance de tous ceux qui,par la loterie génétique,se trouvent dans cette société très normée comme des chevilles rondes dans un trou carré. Je ne méconnais pas la différence entre travestisme et transsexualisme mais j'ai lu un jour une interview de "Coccinelle" qui faisait le buzz en se produisant vers la fin des années 50 sur les scènes parisiennes. Elle disait à peu près ceci: née garçon elle s'était toujours vécue comme une fille et avait cherché à se conformer à tous les stéréotypes (sexistes?) concernant le genre féminin,voix aigüe,robes,coiffure,manucure,gestuelle,elle s'était payée de la chirurgie esthétique pour avoir des seins et elle avait pu faire tout ça avec son rôle dans le show biz. Il y a donc probablement une continuité entre le travestisme et le transsexualisme...
L'expression "épater le bourgeois" doit être prise dans son sens habituel.Les trans pas plus que les travestis n'ont de raison d'être bourgeois,bien entendu, et il est également inutile de convoquer le racisme ou l'antisémitisme dans cette affaire.
Il me semble qu'un debat portant sur l'obligation de toilette pour un troisieme genre dans un etat, lors de la campagne presidentielle, avait fait buzz, occasions pour les partisans de trump de se dechainer, mais au fond n'a me semble t'il fait que accentuer le clivage entre ce qui est percu par certains commee une elite bobo/intellectualisé/liberal et ce qui est percu comme l'americain moyen ayant des valeurs (le "vrai" americain...).

Ici, le NG semble envoyer d'abord un signal politique, qu'il est anti-trump ? qu'il rentre en resistance ?
Trump est accusé de faire remonter toutes les haines/discrimination, ce sujet est un marqueur politique dans un contexte trump president et non, les americains ne sont pas plus "evolués" que nous il y'a un clivage dur entre deux ameriques et qui ne va que durcir...
Est ce que ca rend forcement service a cette cause dans ce contexte ou les passions se dechainent ? j'en suis pas si sur.
Bon pour épater le bourgeois,coco! Mais non,il en a vu d'autres,le bourgeois depuis le transsexuel transylvanien du Rocky Horror picture show.Il a même eu droit à Mrs Wurst au concours de l'Eurovision...
Les personnes trans existent dans absolument tous les milieux, pas juste dans les milieux bourgeois.
Et vous citez deux personnes travesties, rien à voir.

Bon pour épater le bourgeois,coco! Mais non,il en a vu d'autres,le bourgeois depuis le transsexuel transylvanien du Rocky Horror picture show.Il a même eu droit à Mrs Wurst au concours de l'Eurovision...


Je suis Trangenre et je ne suis pas un truc pour épater le bourgeois, je suis une personne qui souffre.
Tu crois que c'est facile d’être trans face à ce genre de réflexions.

Les minorités de genre souffrent d'un manque de visibilité : qui a entendu parler de l'existrans il y a qqs mois alors que la manif pour tous le lendemain était bien couverte médiatiquement

Tu oserais dire à un juif ou à un noir qu'il est la pour épater le bourgeois ?
Cher @si,

ch'uis pas contente.

Tu écris tout ton article comme si la rédac française du National Geographic, vu le sujet hyper sulfureux, s'était démarquée exceptionnellement de la rédac américaine ( sous-textes possibles : ils sont complètement dégénérés aux USA ou 'tain les puritains de frenchies) ... pour finalement expliquer EN FIN D'ARTICLE, et super vite-fait, que l'an dernier, et sur des sujets qui n'ont rien à voir avec les transgenres, seules 2 unes étaient les mêmes entre la France et les USA.

Alors, c'est quoi, le sujet de ton article ??

Si c'est un article sur " la question transgenre n'est pas traitée médiatiquement de la même façon par les différentes rédactions de National Geographic", alors ton titre est putassier.

Si c'est un article sur "les différentes rédactions du National Geographic font des unes différentes" , ... bein ton titre est putassier aussi.

Si tu savais, cher @si, si tu savais à quel point je DETESTE quand tu joues à ce jeu-là.
Si tu savais à quel point ça m'évoque le mur pourri que DS dénonçait hier dans son édito.
C'est pas honnête.
Ce que tu mentionnes en titre n'est pas "faux", mais c'est complètement biaisé.
Y'a des jours, @si, où tu ne te démarques pas beaucoup de ceux et ce que tu dénonces si bien le reste du temps.
Mettre en avant la question du transgenre en plaçant en couv' une fille habilllee en rose. Welp.
La culture américaine va-t-elle jusqu'à mettre en couverture des photos d'enfants victimes de l'uranium appauvri en Irak?
http://www.sortirdunucleaire.org/Uranium-appauvri-un-tueur-meconnu

Je travaille comme pédiatre à Falloujah depuis 1997, et c’est depuis 2006 que j’ai remarqué ce problème, nous avons alors commencé à enregistrer ces cas. Nous nous sommes rendus compte que sur 1000 naissances, 144 bébés présentaient des malformations. Nous sommes convaincus que, même aujourd’hui, ces cas sont liés à la contamination provenant des conflits dans notre ville il y a plus de dix ans maintenant. Ce phénomène n’est pas unique à Falloujah : les hôpitaux dans tout le Gouvernorat d’alAnbar ainsi que d’autres régions d’Irak constatent une hausse similaire. Tous les jours je vois les ravages que cette peur inculque aux futures mères et à leurs familles. La première question que l’on me pose lorsqu’un enfant naît n’est pas "Est-ce une fille ou un garçon ?" mais "Mon bébé est-il en bonne santé ?"

Docteur Samira ALAANI, pédiatre à l’Hôpital Général de Falloujah.
Ce sujet est intéressant.

On voit que l'influence américaine en France a atteint un niveau où elle commence paradoxalement à se miner elle-même.

Je m'explique :

Alors qu'avant internet l'existence de "barrières" créait une frustration et donc un désir à la source d'une demande d'importation de "produits" américains, cette demande n'a plus grand sens actuellement.
L'Amérique est à portée de main pour toute une frange de la population qui comprend et aime la culture américaine sans avoir besoin des médias français pour la lui fournir.
Lorsqu'une partie suffisante de la population est "américanisée", la demande d'importation de "nouveautés" américaine n'est plus assez forte pour la justifier.
Alors, on importe plus que le mainstream et, tout ce qu'il pouvait y avoir de "révolutionnaire" dans la culture américaine pour des français n'est plus importé.

Pour revenir à l'article : la polémique n'a aucun sens puisque, globalement, ceux qui sont sensibles à ces thématiques sont les mêmes qui naviguent indifféremment entre culture américaine et culture française.
"Il me semblait que pour un public français il fallait avant tout faire de la pédagogie pour faire comprendre le sujet plutôt que d'opter pour une couverture choc et un titre "La révolution du genre" qui ne me semble pas encore refléter la réalité en France." La condescendance de cet homme vis-à-vis de son public...

Certains journalistes, et parmi les plus importants (la preuve), semblent préférer la politique à l'éthique. En somme, ils ont peur de faire correctement leur travail. De peur probablement qu'on leur fasse peur en retour. C'est effrayant.
Je m'interrogerais plutôt sur la pertinence de cette couverture dans le contexte des États-Unis, qui est la progression d'une droite religieuse violente et complotiste se saisissant de tous les prétextes pour démoniser ses adversaires (et la volonté de détruire l'identité d'enfants de plus en plus jeunes via le genrisme, ce qui est mis en relation avec un agenda de justification et facilitation de la pédophilie, n'est pas la moindre des paranoïas qu'elle entretient vis à vis des libéraux, voir ce genre de réactions*).
A part mettre en danger la famille de cette fillette, et entrainer quelques "hourrah" de déjà convaincus de la cause transgenre, je ne vois pas trop à quoi mène ce genre de publicité, en particulier avec une couverture qui m'évoque une version habillée de certains des clichés d'Irina Ionesco que j'ai découvert l'autre jour (position de la main...).
Dans la lignée de toutes les batailles récentes de la guerre culturelle je classerais plutôt ça comme une erreur tactique de la gauche sociétale, qui a une fâcheuse tendance à sonner la charge en plein dans la gueule du coup quand face à la révolution réactionnaire elle ferait mieux de creuser des tranchées (la manière dont NG justifie le dossier elle même montre qu'ils ne comprennent rien au contexte "beliefs about gender are rapidly shifting".... chez les SJW urbains peut être, certainement pas dans l'Amérique profonde à reconquérir).

* oui je sais Alex Jones... il est toujours dans les bon coups celui là ; un paquet de versions un peu plus nuancées (?) existent aussi
"Quelle visibilité pour les personnes transgenres dans les médias ?"
Pourquoi la "visibilité dans les médias" est-elle un sujet?
D'habitude les médias n'ont que faire de personnes représentant quelque 0,3% de la population, au mieux...
Les transgenre font vendre, et cliquer, avec ce petit côté "limite", un peu sulfureux et une vraie assurance de réveiller les croyants et les réacs...
NG fait sa couve avec une photo sexy d'une enfant transgenre, (Polansky va aimer) pas d'un enfant trisomique alangui sur un fauteuil la main sur le pubis.
No respect
Attendez, on parle d'un enfant de 5 ans, qui a subi une opération (ablation et?) parcequ'à 5 ans il jugeait qu'il se sentait fille ?

Cinq ans ? Pas de problème pour vous ?

Bon, disons que je n'ai pas compris…
Serions-nous plus puritains que les américains ? A part ces connards de la manif pour tous, je ne pense pas que ce genre de sujet pose problème à qui que ce soit en France. Mais il en faut vraiment peu pour faire peur à un journaleux....
Lamentable les p'ov mec du journal. Je connais personnellement un garçon qui se sent femme (il a 30 ans, il le sais depuis sa petite enfance), il l'a dit a nous tous, famille et amis adulte et on est (et sa famille aussi, mère comme grand parent), tous ok pour l'appeler d'un prénom qu'il s'est choisie, et surtout on comprend mieux se qu'on ne comprenait pas de ses actes enfant, quand lui meme ne comprenait pas pourquoi il ne ressemblait pas a sa mère ...et c'est qq qui habite a la campagne.
Nous sommes , nous le peuple, bien plus ouvert que ces zintellos, macho, qui refusent d'accepter la complexité de l'humains, ils ne pourraient plus écrire leur article simpliste et binaire. Comme le sexualité n'est PAS hetero ou homo, y'a beaucoup de variante entre l'hetero total et l'homosexualité totale, y'a des gens qui aiment aussi bien faire l'amour avec des femmes que des hommes et c'est dans TOUTE les couches sociale.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.