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"En travaillant, j'étais persuadé d'être sous surveillance"

Sarko m'a tuer, ce livre de deux journalistes du Monde qui donne la parole à 27 pestiférés de l'Etat-Sarkozy , peut-il à son tour "tuer" Nicolas Sarkozy, contribuer à l'affaiblir ou annoncer une défaite électorale ? Quel est l'impact et l'ambition de ce livre, quels sont ses secrets de fabrication, et ses limites ?

Derniers commentaires

J'en aurais bien repris pour une heure de plus, mais, en attendant, je vais sans doute acheter le livre.

Même si DS était beaucoup plus nerveux que ses invités l'ensemble de l'émission m'a paru vivant et animé d'un excellent esprit; et pourtant le sujet n'était pas vraiment anodin....
http://www.20minutes.fr/politique/784008-affaire-bettencourt-directeur-general-police-nationale-confirme-etre-origine-ecoutes-journalistes

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c'est bien de denoncer les methodes de sarko mais en meme temps je me demande dans quelle mesure un livre entier sur le sujet le sert ? j'espere que ca ne renforcera pas son armee de valets puisque d'une certaine maniere ce livre fait le travail de sarko de les mettre en garde! en fait il est probablement plutot content de cette publication et d'admirer son "tout pouvoir",lui qui a toujours dit qu'il n'y avait pas de mauvaise publicite!
c'est vrai que sarko n'a rien invente a part le "decomplexe" ce qui a l'avantage d'etre plus flagrant mais le desavantage de tout se permettre!!
Une liberté de la presse dans une démocratie en carton pâte, y a de quoi discuter des heures et des années. Dites-moi docteur S, ce mal est-il incurable ?
Super émission mais quel dommage que DS coupe sans arrêt la parole à ses invités ; c'est vraiment pénible !
Très bonne émission consternante à souhait. Mais que pensent les français de tout ça ?
Vis à vis de Sarkozy, on dirait que le journal Le Monde rentre dans la troisième phase du fameux "lecher, lacher, lyncher".

Il a de plus besoin de temps en temps de se donner des airs de sérieux, d'indépendance, etc... pourvu quand même que ce soit sans risque et que ça ne nuise pas aux intérêts qu'il défend. A cet effet Lhomme et Davet lui sont surement utiles avec leur livre et sa promo, sourcils froncés de journalistes sérieux et intransigeants avec la vérité, et même tee shirt sous la veste, avec un logo évoquant un tempérament de révolutionnaire. Peut-être même que Sarkozy est content qu'il y ait encore des polémiques qui tournent autour de lui, avec des réactions comme celle d'Aphatie qui en font une victime.
je me souviens d un numero presque entier de "mariane " avant les présidentielles décrivant par le menue le sossier psychologique fragile du candidat UMP ( paranoïaque , égocentrique , jouisseur, mégalomane ....)

Les faits 5 ans après prouvent le remarquable travail de ces journalistes
L’intrépide Jean-Michel Apathie reproche à Prévost-Deprez d’avoir ignoré la loi en ne signalant pas au procureur Courroye le témoignage hors P.V. de l’infirmière des Bettancourt (« Dans la vraie vie, la magistrate n’a rien dit au procureur » dit-il sur son blog).

Mais d’où sort-il cette information ?
Comment sait-il qu’elle n’en a rien fait ?

Et si, au contraire, Prévost-Deprez avait bel et bien signalé le témoignage au procureur Courroye qui aurait « étonnamment » décidé… de ne pas donner suite ? (et notamment de ne pas en informer Jean-Michel !)
La sortie de Prévost-Deprez dans « Sarko m’a tuer » permettrait alors aux juges de Bordeaux de se saisir du témoignage de l’infirmière, contournant de fait l’asphyxie organisée par le parquet. Mieux encore, si la hiérarchie décidait de s’en mêler, l’affaire poserait en interne la problématique de l’emprise politique sur le parquet.

Le coup de Prévost-Deprez pourrait donc se révéler aussi salutaire que brillantissime.

N’en déplaise à l’intrépide Jean Michel.
Peut-être me trompé-je mais j'ai le sentiment désagréable qu'encore une fois les journalistes ont une conception étrange du travail "bien fait".

Je les trouve très léger sur l'affaire de la juge d'instruction. "Pourquoi voudriez vous que nous ne prenions pas au sérieux les propos d'une magistrate réputée et intègre ?" parce que le boulot de journaliste c'est précisément de ne jamais s'appuyer sur des on-dit, fussent-ils distillés par le Christ lui-même, mais sur des faits et des preuves matérielles.
Oui Birenbaum n'arrête pas de répéter ça aussi, en gros "bah ça existe depuis longtemps hein". Oui, certes. Et pour avoir pas mal fouillé la série F7 des Archives nationales, on peut remonter plus haut, évidemment ! Mais cela n'excuse rien !
Et ce que Birenbaum, et Halphen (encore que lui insiste moins, et ne parle que du cas de la juge) ratent, c'est que la chose est faite maintenant de façon
1°) relativement transparente ;
2°) totalement opposée au discours électoral et aux lois passées par ceux-là même qui les bafouent ;
3°) arbitraire, traitant de petites vexations individuelles du chef de l’État autant que de dangers politiques ou d'intérêts économiques ;
4°) pour servir un seul clan, et non un équilibre - certains services aimaient ça, ni des influences, ni "la grandeur de la France"

Cela dit ce témoignage confirme que le RPR faisait comme l'UMP, et qu'il y avait déjà une privatisation de la violence d’État, pas autre chose !
Entre cela, les témoignages de Fillippetti (sans doute le plus simple et le plus glaçant par le cynisme de ses ennemis) et de Blanc, de Porte et de Guillon, il FAUT que nos concitoyens sachent, écoutent les auteurs et les "victimes", lisent ce livre, et qu'enfin ils assument leur responsabilité s'ils votent à nouveau UMP !
Marre de devoir mon destin à des autruches !
Marre de devoir mon destin à des autruches !

Pas mieux.
Birenbaum, qui s'appelle toujours guy, ne s'en réjouit pas mais il trouve que l'amnésie vis à vis des agissements des chiraquiens, rappelés opportunément par Daniel au cours de l'émission, est exemplaire de la mémoire de poissons rouges de ses contemporains. Sans parler de ce poooooooooovre Villepin, qui a passé douze ans à utiliser les méthodes les pires. Et en matière d'exploitation des déboires privés, on pourrait multiplier les exemples comparables à l'aventure malheureuse survenue à Aurélie Filipetti.
Désolé de mettre "Birenbaum" tout seul, je prends de mauvaise habitudes ici, c'est mal fréquenté. Je mettais "Guy" avant mais comme tu ne bosses plus ici on va se demander qui est ce guy. En tout cas pardon si tu as trouvé que c'était impoli.

Je pense que Villepin n'est pas un pôôôôôôôvre sinon ce que notre Président accole à l'épithète.
Quant au reste : ce n'est pas parce que les autres lui ont fait qu'il peut le faire, AH. Surtout quand on prend le train en marche, genre avoir le bon goût de naître en 1989, et qu'on rate toute une partie de l'histoire, on peut tout de même penser que ce sont des méthodes de saligaud qui méritent des esclandres, et des sanctions réelles, et tant pis si c'est arrivé avant sans qu'on pourchasse de notre ire les coupables présumés - cela dit, je pense qu'ici ceux qui détestent ces agissements détestent Chirac, Villepin, Debré et leurs amis.
Sur ce qui est arrivé à Filippetti, justement j'avais l'impression que c'était assez nouveau. Je ne sais pas si les chiraquiens ont raté leur coup, ou si je n'en ai pas eu connaissance, mais je n'avais pas l'impression que c'était leurs armes. Pas plus que la gauche. Sinon les affaires privées de Sarkozy auraient sacrément dû lui remonter à la figure, d'autant qu'elles empiètent très souvent sur le public ! J'avais l'impression qu'en France, ce qui pouvait parfois être un défaut selon certains journalistes, on laissait le privé de côté. Là, il y a un type de l'Elysée qui vient donner une information à la Figazette du Palais pour tenter de briser mentalement une opposante qui n'est ni des plus dangereuses ni des plus médiatiques et encore moins de ceux qui pratiquent ces agissements, me semblent-ils.

Donc c'est peut-être cela qui est nouveau aussi, et ce dont parlent MM. Davet & Lhomme : Sarkozy n'attaque pas seulement les adversaires ou les concurrents ; il attaque aussi les "déplaisants" ; mais surtout : pour leur faire mal, et leur faire peur. Je ne suis pas sûr que les précédents faisaient ainsi, et pour si peu. Il me semble que Chirac et Mitterrand aimaient être au-dessus de la mêlée, ou le prétendre, et préféraient humilier une fois en face à face, ou congédier quelqu'un sans se tâcher les mains. Cela dit tu en sais sans doute plus que moi.

En fait ce qui m'ennuie un peu avec ta posture disons "relativiste" c'est qu'elle sous-entend non seulement "c'est comme ça, c'est pas le premier, et ils s'en tirent tous bien" mais surtout plus largement "même cause même effet" => certains ont été salauds et s'en sont bien tirés ? Ok. Peut-être que cette fois ça ne passera pas, ou que, si les relais sont efficaces, d'autres pans de la population seront au courant et que les effets peuvent varier. Du moins je l'espère.
"Ce n'est pas parce que les autres lui ont fait qu'il peut le faire,"

Tout à fait d'accord...

"Sur ce qui est arrivé à Filippetti, justement j'avais l'impression que c'était assez nouveau. Je ne sais pas si les chiraquiens ont raté leur coup, ou si je n'en ai pas eu connaissance, mais je n'avais pas l'impression que c'était leurs armes".

Si si... demande par exemple à Dominique Ambiel ce qu'il pense de ce qui lui est arrivé... Histoire qui se retrouva assez étrangement à la "une" du Monde...
Demande à Jospin comment il a vécu ce que lui préparait le cabinet noir (qui n'existe pas, bien sûr...) sur le passé de son père pendant la guerre.

Quant à l'affaire Markovic, et aux mœurs dissolues prêtées à madame Pompidou, c'était bien avant Sarko, Chirac et Mitterrand non ?

Ma posture n'est pas relativiste elle est désabusée, car je sais qu'au bout du compte, jusqu'ici (certes ça peut changer), ces histoires dégueulasses n'ont jamais empêché nos soudards nationaux et leurs lieutenants d'être élus et réélus.
Et je m'en désole.

Mais si le Web peut aider à ce que cela change, je prends. Juste, je doute. Et je le dis.
@ Guy Birenbaum
Votre réponse n'apparaît désabusée dans l'expression que parce qu'elle est lucide dans l'inspiration. La politique telle que nous la concevons ne saurait échapper jamais à "la raison d'État" dans ce qu'elle a de moralement insupportable (plus ou moins selon les cas) et d'effectivement incontournable. Il faut résolument s'inscrire hors de sa logique: viser son au-delà comme les différentes spiritualités nous y invit(ai)ent, ou, plus modestement: soit faire advenir l'inespéré dans la moindre de nos actions (ce que Walter Benjamin appelait "le messianisme"), soit l'apercevoir à l'oeuvre dans cette socialité - plutôt que "socialisme", car elle est sans parti ni idéologie - qu'Orwell appelait "la décence ordinaire". Se souvenant que ce dernier fut "journaliste", pourquoi ne pas le donner en exemple sinon en garant de ce qui f(er)ait d'@si un site heureusement dissident. Ainsi l'éthique nous guérit des illusions de la politique sans nous détourner de la nécessité d'y participer: celle notamment, ou fût-ce seulement, celle de lui dire son fait.
Bonjour Guy
Je vous trouve défaitiste sur ce sujet.
Il y a quand même des faits aggravants depuis que notre machin est au pouvoir.
N'est ce pas lui qui avait dit "Je veux une république irréprochable". C'était du pipeau. La seule raison qui lui venait pour dire un tel mensonge était de se rendre lisse pour être élu. Les faits sont désormais là pour démonter le mensonge et celui qui les a dit.
D'autre part, quand on pose la question à un dirigeant UMP sur les enveloppes de madame Bettencourt, celui-ci esquive immédiatement en parlant des affres de Mitterrand. C'est un peu comme un voleur qui justifierait son vol en disant que d'autres ont volé auparavant. Comment un intervieweur peut-il laisser passer un tel argument. Ou allons-nous. Ca commence à suffire.
Bon s'était mon coup d'humeur du matin.
Parce que vous l'aviez cru ? ;-)
Bonjour
Le problème n'est pas moi (je savais que son "casier judiciaire" n'était pas vide) mais hélas ceux qui ont voté pour lui.
Réagir avec 3 semaines de retard pour titiller un mot — sorry, c'est chez moi déformation quasi-professionnelle…—ne mène pas à grand-chose, mais on ne peut exclure que celui qui lança «Je veux… de l'irréprochable» l'ait juste fait en sachant intimement et pertinemment…combien ses faits, dits et gestes avaient de tout temps été et devaient rester… très “reprochables” ou pour mieux dire, carrément répréhensibles ! C'est le complexe du mioche faux-dur de la bande qui impose une discipline de plomb — métal tout mou mais bien polluant… — à tous ses compères plus faux-derches qui jouissent de sa domination —› il n'est que de regarder les faciès des fidèles acquis dès Neuilly et la conquête du RPR (Guéant, Hortefeux, Guaino, Péchenard, Balkany, Lefebvre ou Morano, Dati dans un autre genre… j'ai pas celui de Squarcini en tête, mais le patronyme me suffit …) comme des ralliés de feu l'Ouverture (là, je ne mémorise plus que ceux de Carla la Poupée et de Freddy le Neveu de la Culture…) pour saisir la flaccidité mentale du clan ! Discipline qu'aucun(e) pris(e) en particulier n'est bien sûr capable de s'imposer ! Il ne s'agit en l'occurrence que de laisser entendre ce que l'on ne saurait être —› d'où l'importance stratégique du contrôle du plus de média possibles…

D'où encore mon idée qu'en lançant sa promesse à qui voulut bien naïvement l'entendre — et ils furent un sacré paquet de dupes prêtes à s'engouffrer dans l'Arnaque, à se dire qu'on pouvait bien entendre et approuver ça un jour avant de faire le contraire le lendemain, ça soulage un bon coup non? — non seulement son auteur pouvait y croire, mais il ne disait même rien d'autre que la vérité que son inconscient lui dictait : la République sera irréprochable le jour où JE aurai empêché quiconque de ME reprocher quoi que ce soit , effectivement ce à quoi le Système fou et dangereux tissé depuis 2002 (sinon 1993…) et cadenassé depuis 2007 n'a de cesse de travailler au quotidien, avec un particulière virulence en cette période pré-électorale, espérant qu'à nouveau il coïncidera avec la “franchouillardise” qui partout parmi nous suinte d'une société en déshérence éthique = pour vous la faire simple = … où tout et rien sont toujours la Faute des autres avant d'être la mienne ‹— non, je ne suis pas Abdel Malik !…. Grand festin national de l'irresponsabilité collective dont il n'est jamais désagréable de goûter quelques miettes !

Extraordinaire entreprise de clouage de becs qui n'a d'équivalent que celle encore plus formidable du foutage de gueules (les nôtres!) que constituent par ailleurs les politiques économique ou internationale du même Pérorateur.
[quote=la République sera irréprochable le jour où JE aurai empêché quiconque de ME reprocher quoi que ce soit]

Bien vu!
Sans méconnaître, évidemment, que "ça a toujours été comme ça", ce qui est exact, et que j'objecte sur le plateau à Lhomme et Davet, il me semble, Guy, que nous sommes, avec "Sarko m'a tuer" face à deux nouveautés:

-La chasse aux sorcières sarkoziste se distingue de la formule traditionnelle, en ce que le crime suprême semble être celui d'avoir vexé l'Ego du Numéro Un. Yannick Blanc n'est pas coupable de ne pas être dans la ligne (il l'est, dans la ligne), mais d'avoir simplement embarrassé Sarko par un malheureux concours de circonstances. Daniel Bouton n'est pas coupable de n'avoir pas repéré les agissements de Kerviel, mais...d'avoir tardé à prévenir le gouvernement. Etc. Chirac n'avait aucun égo. A la limite, on peut retrouver ce type de crimes sous Mitterrand (sa vindicte contre Hallier) ou sous Giscard (Sérillon viré pour avoir parlé des diamants), mais à un moindre degré.

-La transgression massive que représente ce tir groupé "à 27", qui rend les représailles difficiles et, en effet, peut créer de l'irréversible (mais c'est trop tôt pour le dire).

Autant de facteurs qui devraient nous pousser à ne pas céder à la tentation du grand soupir désabusé, et à ne pas arrêter les pendules à Villepin-Bertrand qui, certes, n'étaient pas des enfants de choeur. Dès que t'as envie de remonter sur le ring, tu prends tes cliques et tes claques, la porte est grande ouverte (et franchement, t'es pas encore un peu jeune, pour arrêter le combat ?)

Bises.
ok sur l'ego tu as raison.
Je n'ai cédé à aucune tentation mais j'ai peur que même à 27 ou à 37 la France reste ce pays où "on ne tire aucune conséquence" comme l'écrivit Kark Kraus...

À suivre. Je sais bien que la porte est ouverte ;-)

Bises
Bon je suppose qu'ici on était tous plus ou moins d'accord mais pas au même degré de certitude/résignation/espoir sur les conséquences -justement- possibles de ces affaires. Il y a les conséquences judiciaires, il y a les conséquences politiques, il y a les conséquences dans l'opinion publique, et peut-être d'autres.

Content de vous avoir ouvert une discussion en public, tiens.

Mais si Daniel Schneidermann a le temps de lire & répondre sur le forum à ses vieux (50!) copains, peut-il répondre aussi à certains commentaires "de qualité" qui contiennent des fragments à son endroit ?
Ou répondre aux asinautes en général, d'ailleurs ?

Merci :-). Poignées de main.
Guy cette républque a grandement besoin de poil à gratter. Revenez donc leur filer de bonnes grosses démangeaisons !
On va pas recommencer ça, il peut s'y replonger quand il veut quand il n'a pas le moral ^^

Merci de vos interventions à tous les deux, Guy et Daniel.
Moi j'ai l'impression qu'avec Sarko, nous sommes passés en " vitesse surmultipliée" mais qu'en effet, il y a toujours eu des "cabinets noirs" lançant, accompagnant, surveillant les mauvaises oeuvres depuis la tête de l'Etat...
Sarko tue plus bêtement que les autres, en fait... parce qu'il se maîtrise mal et qu'il s'entoure visiblement de gens qui aiment cafter aux journalistes... j'en suis ravie et ne peux que souhaiter que ça empire jusqu'aux élections... et que ça ne recommence pas surtout !

Mais je reste très pessimiste en matière d'impunité dans ce pays "ou on ne tire aucune conséquence" comme le dit G.B. ... suffit de voir Pasqua, toujours là malgré les splendides casseroles qu'il traîne depuis des lustres... et Chirac... et les autres... et Tapie (que j'ai aperçu hier soir à la téloche ! bon sang... non seulement il nous prend notre fric grâce à une magouille et à l'obéissance d'une ex ministre de l'économie devenue FMIste mais il faut encore qu'on le croise aux détours d'un zapping ennuyé !
Puisque nous en sommes à nous adresser entre citoyens (quand Daniel s'adresse à Guy ce n'est pas le journaliste qui parle), je m'adresse à Daniel comme présentateur de cette émission de la place d'un citoyen auditeur/téléspectateur...

J'ai quelque fois l'impression que vous vous interviouvez vous-même...Quand vous posez des questions et que vous ne laissez pas le "questionné" répondre ou que tout du moins, vous lui coupez la parole, cela nuit grave à la compréhension (et casse les oreilles et les pieds) et peut faire perdre le fil...Pas de soucis Daniel, c'est vous le patron et on le sait, mais vous avez vos chroniques pour vous exprimer et tout le loisir de le faire ailleurs...Alors de grâce, quand vous invitez des personnes, laissez-les s'exprimer (les interrompre lorsqu'il sont trop longs ou s'écartent du sujet est une autre chose), effacez-vous un peu s'il vous plait...

Ah si seulement l'envoyé spécial au Sarkozistan avait eu vent du témoignage de la magistrate avant Lhome et Davet...Les ventes du petit livre ainsi boostées auraient empli de joie Daniel (qui ne livre toujours pas ses sources-qui est cet envoyé spécial?)...

Bon, sans rancune Daniel et désolé si je vous ai coupé la parole...euh, le fil...

Sans méconnaître, évidemment, que "ça a toujours été comme ça", ce qui est exact, et que j'objecte sur le plateau à Lhomme et Davet, il me semble, Guy, que nous sommes, avec "Sarko m'a tuer" face à deux nouveautés:



-La chasse aux sorcières sarkoziste se distingue de la formule traditionnelle, en ce que le crime suprême semble être celui d'avoir vexé l'Ego du Numéro Un. (...)


-La transgression massive que représente ce tir groupé "à 27", qui rend les représailles difficiles et, en effet, peut créer de l'irréversible (mais c'est trop tôt pour le dire).

Voilà qui constitue, peut-être pas un rétropédalage de votre part, mais en tout cas, ce qui est bien plus fortement révélateur, un redimensionnement, sinon un dégonflage de l'affaire fondé sur un argument erroné doublement. Car:
- L'Égocratie n'est pas un ingrédient supplémentaire, une originalité de l'actuel pouvoir présidentiel, mais l'essence même du pouvoir, dont le caractère nécessairement personnel ("L'État c'est moi": pour être probablement apocryphe, le mot n'en est que plus vrai) peut donner lieu à des comportements despotiques plus ou moins accentués selon les situations et la personnalité du "Numéro Un". L'Égolâtrie de celui-ci est ainsi pour les "proches", plus qu'une simple obligation, ce qui leur a permis d'accéder à leur fonction et de continuer à l'exercer: en veillant notamment à la faire observer par les plus éloignés. Toute critique à l'inverse se révèle ainsi comme un "crime de lèse-majesté" plus ou moins visiblement accompli. Ce que vous appelez "le crime suprême" n'est jamais, autrement dit, que le crime ordinaire et l'on ne peut, par conséquent, que vous accorder un certaine élévation du degré de susceptibilité du "pouvoir" actuel: proportionnel à sa fragilité réelle. Fragilité qui pourrait être démontrée par:
- Ce que vous appelez le "tir groupé"à 27"" qui rendrait "les représailles difficiles" et, vous risquez-vous sibyllinement à ajouter, "peut créer de l'irréversible", avant de prudemment nuancer "(mais c'est trop tôt pour le dire"): mais vous le dites quand même!...
[quote=Mais si le Web peut aider à ce que cela change, je prends. Juste, je doute. Et je le dis.]
Ben alors qu'est-ce que vous attendez ? C'est quoi ces atermoiements ? Vous prenez ou vous doutez ? Les deux ne me semblent pas compatibles . Si on transpose dans le domaine de la sexualité...
A écouter la façon d'exercer le pouvoir par Sarkozy, j'ai de plus en plus l'impression qu'il gère le pays comme s'il était le patron d'une entreprise.

D'un côté, il est à constater que cette méthode de management est plutôt efficace en France et reprise à tous les niveaux de la hiérarchie même le plus petit (j'ai déplu à ma chef un jour et sa cours c'est chargée de me mettre à l'index avec sa bénédiction : mensonge, calomnies, pressions, harcèlement... Tout le monde laisse faire). Quoi de plus simple quand vous avez à votre botte une horde de personnes qui se charge de faire le sale boulot pour vous et vous dégager les personnes qui vous ont "énervé". C'est la gestion de cours pousser à son paroxisme.

N'est-ce pas la façon dont les dieux exercent leur pouvoir. regarder dans les comtes sur les personnages magiques, ou toutes autres religions, il faut vénérer les Dieux, leur faire des offrandes sous peine de subir leur grande colère si on les offence ...
Ça s'est toujours fait, DONC ÇA DOIT CONTINUER À SE FAIRE!

Pas mal, l'argument. Quelle que soit l'époque où on l'utiliserait, ça donnerait un fameux "ARRÊT SUR HISTOIRE"
[quote=tant qu’on ne s’attaquera pas à la police politique du gouvernement]
Emission plaisante. Contrairement à d'autres, j'ai trouvé Daniel très bon sur ce coup, ni trop bavard ni trop en retrait.
Dommage que les sujets économiques ne l'inspirent pas autant.

Sarkozy va de nouveau avoir besoin de taper ses amis milliardaires pour se faire réélire, et pas qu'un peu. On peut compter sur l'expert ès plomberie Guéant pour tenter de mettre en place des canaux d'approvisionnement plus discrets.

Je pense que la faiblesse du livre (je ne l'ai pas lu) se situe au niveau de sa présentation :
Pour moi, les principales victimes du Chef de l'Etat sont certaines valeurs républicaines :
L'entraide, la compassion, la commisération, l'équité, le respect de la parole donnée, l’homogénéité entre classes socio-professionnelles aux intérêts communs.

Or, les personnes citées dans le livre ont sans nul doute été obligées d’utiliser les armes de l'ennemi survivre (allumage de contre-feux, flagornerie, coups en douce). C'est ce qui explique le malaise de certains personnages de premier plan suite à sa parution selon moi, ils n'ont pas spécialement cherché à mener un noble combat pour rétablir la vérité dans telle ou telle affaire ou pour sauver l'esprit de la 5ème République. Ils luttaient et luttent encore pour leur survie dans un climat troublé.

D'autre part, il manque d'autres victimes directes ou indirectes, notamment parmi les politiques :
Alliot-Marie (bon, elle n'aurait surement pas accepté de témoigner), Dominique Paillet, Patrick de Carolis

Petite parenthèse, dans le cas de Daniel Bouton, vous trouvez que c'est un mal ?
Et pourquoi ne pas parler de ceux qui se sont rebiffés comme Rama Yade.
Enfin, je ne vois pas en quoi Mme Boutin est habilitée à se plaindre. Elle se présente aux Présidentielles et a failli se faire octroyer par l'Elysee une rémunération substantielle pour de vagues palabres sur la mondialisation.
très bon plateau et très bonne émission, ça aurait pu être plus long.

bravo !

à voir et à partager !

PS : offrir cette émission pour faire la pub du site est à envisager ;)
Excellente émission, d'un sujet scandaleux...mais cela ne m’étonne guère de la part de voyous de la république !
La seule chose qui m etonne et a été relevée par personne c est qu une greffiere est une fonctionnaire d état assermentée
ce qui me semble t il donne un autre éclairage sur son témoignage

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Excellente émission avec des intervenants tous intéressants et qui abordent plein de sujets dont on aimerait entendre un peu plus parler dans les médias. D'intérêt public, voté !

Daniel, par pitié, ça fait la 36 millionième fois qu'un invité (Fabrice Lhomme en l'occurence) vous demande s'il peut terminer de dérouler le cours de sa pensée car vous l'interrompez sans cesse. Détendez-vous nom d'un chien !!! Lorsqu'une personne s'exprime par oral, et oui, ça prend beaucoup plus de temps que par écrit, et oui, parfois ça peut paraître un peu plus lent ou laborieux que nécessaire, on cherche ses mots, parfois on trébuche, on hésite, on marque des arrêts, on rafistole ses phrases au fur et à mesure que la pensée s'élabore et prend forme... c'est tout simplement humain, ça fait partie du processus normal de production de la parole, et on peut difficilement faire l'économie de ces longueurs et hésitations sans quoi la personne finit par perdre le fil de son raisonnement.

Laissez les gens terminer de dérouler le fil de leurs pensées, mille sabords ! cela ne demande quand même pas un effort surhumain d'attendre quelques secondes que votre interlocuteur ait terminé ! Pensez à ceux qui écoutent l'émission et qui entendent la voix de l'animateur se superposer à celle d'un invité, et qui finissent par ne plus rien comprendre à ce qui est dit. Repassez-vous l'émission et rendez-vous compte du nombre de fois où on vous entend parler en même temps que les invités à tel point que la conversation devient difficilement compréhensible. Je vous assure que c'est hyper désagréable pour nous en tant qu'auditeurs : non seulement parce qu'on aimerait bien écouter les invités aller jusqu'au bout de ce qu'ils ont à dire, mais également parce qu'on ressent leur sentiment de frustration de voir leur raisonnement interrompu par saccades.

Bon voilà ça c'était le coup de gueule du matin :)
Encore un bouquin à acheter, je vais attendre d'avoir fini celui-ci.
Bonne émission en tous cas.
Bonjour
Bonne émission.
Une bonne étude sur le tempérament gamin grincheux et coléreux dans une cour d'école de notre machin.
Et dire que certains l'ont élu président !!!
Même Cécilia avait vu juste (j'avais oublié cet épisode et avec le recul cet évènement annonce, comme le Fouquet's et le yacht de Bolloré, ce qui allait se passer après)
Très instructive émission: le présentateur s'y était méthodiquement préparé et l'a conduite sans complaisance pour ses confrères journalistes - faisant preuve ainsi d'une indépendance et d'une vigueur dans l'interrogation (et sa relance) à devoir saluer. Il n'en demeure pas moins que seul le volet judiciaire "probablement" ouvert au sujet des propos rapportés par la juge Prévost-Desprez nous dira(it) quel est le véritable intérêt de ce Sarko m'a tuer.
La comparaison qui est rapidement faite avec Mitterrand, et qui a été faite partout par la droite, doit être maniée avec précaution : à son arrivée au pouvoir en 1981, la gauche arrive dans les ministères dans un milieu hostile. Un ancien proche de Mitterrand & ministre m'a confirmé que les bureaux dans lesquels les équipes de gauche sont arrivées avaient été vidés. Vidés de tout : pas un stylo, pas une agrafeuse en place. C'est quelque chose de stupéfiant ! Et les politiques de droite, et ses hauts fonctionnaires, pensaient que les personnes présentes dans ces bureaux y étaient illégitimes, car la droite y étaient depuis 1958, sûre de son bon droit !
Ce n'est pas la même chose qu'un homme qui consolide son pouvoir personnel pour gagner de l'argent, construire son image, etc.
Le vieux Mitterrand ensuite a aussi congédié, moins humilié tout de même ou de façon plus savante, placardisé, remplacé ; mais en sphinx, pas en avocat d'affaires. C'est toute la différence, tant pour la méthode, mais surtout pour le but.

...


Le journaliste du JDD m'a assez étonné - de loin je pensais naïvement que ce journal était comme Le Point en pire. Mais qu'il apprécie Lhomme & Davet et assume qu'on puisse croire que son journal était "d'opposition" à Sarkozy, dont acte. C'est bien de l'avoir mis face à certaines contradictions (qui sont peut-être plus celles de Sarkozy que les siennes, l'idée étant sans doute de lui faire dire "je suis de droite et mon journal aussi, mais j'ai déplu au [s]Petit Prince[/s] Roitelet") qui, on le sent, le gênent, mais sur lesquelles ses explications sont tout de même très crédibles.

Sur les changements de forme prévue du livre, qui aboutit en effet à une version qui peut sembler publicitaire voire criarde, c'est tout de même assez classique - du moins pour des livres qui partent du terrain, des faits recensés, et pas d'une idée vendeuse ou d'un nègre. Ils n'ont sans doute pas trompé leurs interviewés, mais effectivement ceux-ci peuvent se sentir un peu embrigadés malgré eux en "anti-Sarko" quand bien même ils ont pu voter, rouler, intriguer pour lui - ce qui est sans doute un point qui a attiré les deux auteurs, interviewer des "amis congédiés", preuve de l'ingratitude du roitelet ?

Lhomme semble presque botter en touche quand il se justifie vite en parlant de leurs conditions d'écriture. C'est là quelque chose sur lequel la droite insiste : les deux auteurs de ce livre sont "comme par hasard" ceux qui ont appuyé sur Bettencourt "petite affaire utilisée par la gauche". Or non. C'est sans doute par dépit de voir cette affaire ne pas déboucher sur ce qu'ils auraient espéré (éthique, morale, République, tout ça - mais Birenbaum nous expliquerait bien qu'on rigole, nos pauvres vieux, et qu'il a vu dix mille fois pire, dix mille fois), et parce qu'ils ont touché du doigt la violence du sarkozysme d’État, que ce sont eux qui écrivent.
Mais pour comprendre cela, il faut les écouter, les lire... Une partie de la population française s'y interdit totalement, s'engonçant dans sa dissonance cognitive, et croyant réellement, et fermement, que l'affaire Bettencourt, c'est de la manipulation de gauchiste, ou pas grand-chose en tout cas, que ces journalistes sont partisans, paranos, et exagèrent, et que finalement, tout cela ne nous concerne pas, il y a les gosses, les traites, la voiture, le boulot, le tiercé, on va pas s'fouler merde. Et les Noirs puent dans les transports, c'est quand même plus chiant que de la prétendue fraude, après tout on fraude bien aussi hein.
Je m'égare - mais ce sont ceux-là de mes concitoyens qui ont commencé.

...


La discussion entre journalistes dure un peu longtemps, même si elle est très intéressante et rythmée, qu'on revient sur des évènements graves mais "vieux d'un an" donc périmés médiatiquement et dans l'esprit des électeurs moins attentifs. On passe plus d'une demi-heure sans avoir entendu Yannick Blanc.

Villepin ment, pas étonnant. La rancœur, pas son genre ? A d'autres. Il fait le grand chevalier, le fier-à-bras, dans un discours puant ("ne jamais se plaindre", "rester droit" ... quand on est né avec une cuillère en argent dans la bouche et de l'entregent partout, évidemment !), et certains le croiront car ça correspond bien à son image publique, MAE sur l'Irak, grand bronzé musclé... La réponse de Davet est concise, précise, excellente. Mais France Inter la passera-t-elle en droit de réponse demain à la même heure ? De Villepin devra-t-il s'expliquer ? Quel lâche ! Tout pour son avenir politique individuel !

En tout cas, petite demande : que cette séquence-là, de 3 minutes au plus, soit extraite en vidéo par ASI et mise sur Dailymotion ou Youtube pour pouvoir facilement être postée, s'il vous plait !

"Certains apprécient de passer pour des martyrs" - BOUTIN JE TE VOIS ! :-)

PAS MARTYROLOGUE, MARTYROLOGE !!!!!! :@
Ça ne m'étonne pas du JDD !

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Le témoin suivant peut paraître moins rigolo, plus terne, mais ce qu'il dit est profondément intéressant, notamment sur les écoutes internes... sur les dossiers des étrangers "particuliers" aussi, les V.I.P. qui ne sont manifestement pas traités comme les autres... et vive la République !
Finalement : un engorgement de la justice, plein d'argent, et de talents, dépensés en rien. Le faire savoir aux gens de droite qui trouve que l’État coûte cher, et estiment que ça vient des professeurs et des infirmières, inutiles et chers.
Le terme de "complicité idéologique" est choquant ! On sent que les instants de compassion, de tristesse ou autres qu'il a pu avoir ont été retournés contre lui. Quelles machines attend-on dans les préfectures ?

Quant aux historiens, cher Daniel, ceux qui travaillent sur l'histoire du temps présent (notamment nous, au CHSP) confirment ce qu'a dit Fabrice Lhomme. Nicolas Sarkozy était clairement plus puissant que Chirac sur la fin sur le plan des hommes, des appareils d’État et de parti. Sur le plan de l'opinion publique, j'en doute.

...


Les JT sur la magistrate sont assez étonnants. Droit ou devoir de réserve ? Est-ce la faute de la juge, du livre... ou bien de Bettencourt et des gens qui ont pratiqué la fraude et les menaces ? On relaie la parole Élysée-UMP sans souci ! Et Copé qui dit que c'est le PS ; et Barbier qui soutient ses amis de l’Élysée en jouant à l'expert - qu'il n'est pas ; et Aphatie qui fait le pire pitre encore plus ridicule que d'habitude. Le FN monte parce que Davet & Lhomme dénonce le système Sarkozy ?!
Sur les enveloppes de Sarkozy, et la levée de boucliers, ça me fait penser à l'affaire de l'appartement de l'île de la Jatte, levée par le Canard Enchainé, mais pas suivi par les autres avant la présidentielle ; plusieurs historiens ou sociologues des médias estiment aujourd'hui que ce "trou", cette influence "en creux" du clan sarkozyste sur les médias, a pu lui faire gagner l'élection. C'était clairement un scandale, certes petit par rapport à ce dont nous avons l'habitude en France, mais qui pouvait tout de même lui faire perdre des voix ; mais presque tout le monde aujourd'hui l'a oublié (vérifiez autour de vous).
Il y a des preuves de ses malversations, ses fraudes, ses viols de la loi, en tant même qu'individu, et pas seulement politiquement ; mais un barrage médiatique et mental empêche de le faire clairement savoir au plus grand nombre. C'est choquant et dangereux.

... coupez moins la parole, Daniel. On sait que vous les appréciez en plus. Mais ne les jalousez pas, laissez les parler ; vous avez manifestement agacé Lhomme & Davet : on sait que vous vous faites l'avocat du diable pour ne pas être qu'entre personnes du même avis, mais vous pourriez les laisser développer le leur. Un coup vous demandez de répéter sur des choses dont on se souvient (Claire Thibout), un autre vous passez vite, parce que vous avez l'air de déjà le savoir, sur des éléments plus frais et important (le témoignage de Prévost-Déprez).

La question de Daniel sur Libé est étonnante, bien sûr que ce journal choisit lui-même sa Une.
Le comparatif avec L'Express est intéressant. Accuser les journalistes d'organiser leur pub, c'est hélas la réaction qu'ont un peu tous les gens de droite, surtout de base, mais bien aiguillés d'en haut, notamment Jean-François Copé.

Le passage sur le quasi-barbouze quasi-UMP qui donne le fait que la plainte de Filipetti contre Piketty (ce qui se savait dans le PS) a été donnée au Figaro est flippant, vraiment. Flippant. Des gens qui se sentent impunis et à qui on voudrait casser la gueule.
Cela pose tout de même question sur ce que pensent vraiment ces politiques, si ce sont eux qui donnent les documents (ou sont-ce ces "sources" qui agissent seules pour différentes raisons ?). Face caméra, ils diront que Médiapart & Le Monde sont des repères de trotsko-fascistes d'une part, de subordonnés de la gauche caviar de l'autre. Comment peuvent-ils penser alors qu'ils saliront, à partir de faits non politiques (bon, pour Dray, c'est autre chose), des gens de gauche ? Et ensuite, comment peuvent-ils donner aussi vite le "scoop" puant à l'ennemi d'en face, leur bon copain ? Pourquoi pas directement au Point & Figaro ? Cela sent le secret parisien, la proximité, l'embrouille, ce n'est pas très beau.
En plus, si les journalistes veulent de beaux secrets, ils n'ont qu'à demander à Pascal Geneste (cela dit, ils le font peut-être, mais je ne crois pas), archiviste qui gère, seul, les archives présidentielles de Chirac. Il les lit et les classe ; n'a pas de protection policière. Il dit avoir eu très peu de demandes de dérogation émanant de journalistes pour les consulter, extrêmement peu. Les journalistes préfèrent manifestement côtoyer les barbouzards et les agents doubles ou triples, ou les mégalomaniaques, ou les justiciers masqués louches des entourages proches, plutôt que les papiers rangés ?

La fin sur la cuisine des médias est intéressant, mais une autre émission ; Daniel organise un peu le clash, avec délectation... mais c'est dommage de voir des coins enfoncés entre des médias de gauche dont il serait bien utile qu'ils fassent un feu croisé en ce moment. Le souci aussi, c'est que Sarkozy offre tellement d'angles d'attaque que l'attaquer de partout peut affaiblir cela (alors que c'est plus intéressant car systémique).

...


Bon, petite critique pour terminer : Sarko ne tue que des hommes ?
On sait qu'il a un rapport particulier aux femmes, qu'il préfère les séduire que les vexer, mais à part Boutin & FIlipetti, n'y en a-t-il aucune autre ? N'aurait-on pas pu en inviter ? Comme souvent le biais du genre est oublié et sur le plateau ne se trouvent que des mâles, journalistes, qui se ressemblent tout de même par certains aspects (sociaux, pas physiques, vos cheveux sont drus Daniel).

En tout cas, demain j'achète le livre :-). Mais j'aime pas suivre la mode comme ça =/ ... j'avais acheté quinze Indignez-vous ! quand 40 000 exemplaires maximum avaient été vendus. Enfin c'est pour la bonne cause !
Maintenant il faudrait une synthèse très nette sur les errements du sarkozysme, tant dans ces "faits divers" que surtout sa politique (fiscale ?).
Superbe émission ; l'occasion de voir deux journalistes papier pour qui j'ai beaucoup de respect. Je partage leur avis sur le traitement du livre par les médias. J'avais trouvé le papier de Libération très léger, centré sur l'homme qui a vu l'homme qui ... qui a vu le loup. Le traitement de l'Express était beaucoup plus fidèle à l'esprit du livre.
Une émission qui commence avec une petite odeur de tristesse, de faiblesse, de commisération. Entendre Didier égrainer ses malheurs - que l'on connait, pour lesquels je me suis déplacé devant la Maison de la Radio pour protester, et face à deux individus qui débectent beaucoup de personnes ici - pendant quelques minutes avant que l'émission ne soit véritablement "lancée", même si on sait que cela en fait aussi un peu partie, c'est un peu dérangeant. Il fallait qu'il soit là nettement comme invité, et qu'il fasse une chronique d'humour une autre fois, car celle-ci n'en était pas une.
Très intéressante la fin du débat sur la concurrence entre les différents journaux d'information et de la non reprise par Le Monde de l'enquête menée par Médiapart. Tout est évoqué par les deux journalistes pour se justifier sauf l'intérêt du citoyen à être informé sur des affaires qui ne sont pas secondaires et sont révélatrices de la nature d'une présidence. Et pourtant combien de fois les journalistes ne justifient-ils pas leur métier comme étant l' un des piliers de la démocratie, le droit du citoyen d'être informé. Combien de lecteurs du livre "le contrat" comme se défend "mal F Lhomme (oui il connait l'affaire et cela suffit pour lui) par rapport à celui des lecteurs du Monde, combien de citoyens ignorant encore les méandres de la politique Sarkozystes, ventes d'armes, rétro commissions, liens douteux avec des dictateurs soutenus en sous main. Facile de voir combien ce métier n'est qu'un business comme un autre ou le marketing règne en maître loin de l'intérêt général qui sert à toutes les sauces Merci en tout cas à Arrêt sur Images de ne pas être dans cette logique et de donner la parole "aux confrères" (et par la même occasion de leur faire de la publicité) quand le sujet le mérite.
En tout cas,cette émission donne encore plus envie de lire le livre.En ce qui concerne De Villepin,on ne peut oublier ses propos au tribunal qui accusaient Sarkozy d'acharnement.Ce qu'il dit aujourd'hui le décredibilise fortement.Bonne émission.
C'est une bonne émission, mais je trouve dommage que l'affaire DSK n'ait même pas été évoquée.
Peur des pressions ?
Didier Porte a désormais le plaisir de travailler avec Charlotte Desgeorges... :D Vous vous rappelez sa chronique ( sur Demorand mais CD y jouait un rôle conséquent), j'ai écouté pour la première fois de ma vie RTL pour écouter Porte, mon dieu les chroniques de cette humoristes sont calamiteuses... personnages poussifs et vulgarité à tous les étages...

Bravo quand même à Bern pour son élégance (pas vestimentaire ni capilaire hein!)
Les salauds

G: on t'a vraiment menacé ?
D : pas un seul coup franc... que des coups tordus
G: qu'est-ce que c'est ?
D: ce n'est que du chocolat, c'est enrobé de chocolat... j'ai tout mangé le chocolat...
j'en mange mais il ne faut surtout pas en manger
G: les enfoirés
D: non... des salauds

http://www.lejournaldepersonne.com/2011/09/les-salauds/

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