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En téléréalité, les mecs trompent, les femmes patientent

L'infidélité a toujours fait vendre mais elle est omniprésente en téléréalité. Et diffuse un modèle ultra-patriarcal à son jeune public, plongé dans une ambiance 19e siècle, comme un roman de Maupassant… mais un mauvais.

Commentaires préférés des abonnés

Excellente mise au point concluant un très bon article

Merci Constance ! L'encart final était nécessaire, et il est juste à chaque ligne.

Pour donner un peu de latitude à tout cela, oui la plupart des jeunes mâles férus de téléréalité ont tendance à reproduire ces schémas nauséabonds (alors qu'ils regarde(...)

La mise au point en fin d'article est un délice.

Derniers commentaires

Je souscris pleinement à l'encadré final !

"Certain·es abonné·es mitraillent de commentaires grinçants mes chroniques. " Vraiment? Ils on tort: il faut parler de la "téléréalité" qui comme vous dites s'insinue partout. Excellente chronique, drôle en plus.

Après, il faudrait peut-être voir à quel point ces émissions sont populaires et pourquoi: peut-être y -t-il des études à ce sujet. On peut aussi se demander si le style et les préférences évoluent. 

Un article de bien meilleur qualité que les précédents, où les téléspectateurs sont désormais autant au centre de l'analyse (les codes et idées qu'ont leur impose/vend) et les pratiques des boîtes de production sont bien démontrées et misent en perspectives.


J'ai fait partis de ceux qui critiquaient les articles précédents, mais pas à cause du sujet traité (l'explication de Constance Vilanova en fin d'article est au poil) mais de l'angle, de la façon de traiter et d'exposer la situation qui était selon moi trop autocentré (la journaliste comme seule vraie point de référence).


S'ils restent à ce niveau là (voire s'ils continuent de s'améliorer) c'est cool.

Bonne chronique, claire et percutante, merci. Mais,


- Depuis quand Valérie Rey-Robert serait devenue sociologue ?? Sortir un bouquin et plagier d'autres autrices donnerait accès au diplôme maintenant ?


- La mise au point finale, esquive, volontairement ou non, une partie des reproches faits aux nouvelles chroniques. Certes, certains vieux s'indignent des sujets eux même, pour elleux la réponse est magistrale. Mais les reproches les plus graves à votre chronique sur la nostalgie ou à la toute première de Vincent Manilève (qui semble avoir compris la leçon depuis) c'est la gentillesse. Asi se vante régulièrement de se réputation de méchants. Alors quand on lit que youtubeurs ou stars de télé sont des gens gentils, sincères mais juste un peu maladroits... Bah en tant que lecteur qui paye pour de la critique, perso ça m'agace.

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Sans compter que tout ça est ponctué par des spots publicitaires et que la publicité n'est pas notre amie non plus, pour ce qui est des modèles qu'elle propose.

Très bon résumé du bourrage de crane patriarcal dissimulé dans ces divertissements. Le bourrage de crane capitaliste est tout aussi présent. L'un et l'autre s'entretiennent d'ailleurs. 


Difficile de mesurer les dégâts causés par ces programmes. 


Pour ce que j'observe, les ados auxquels j'enseigne l'histoire géo sont indéniablement moins sexistes que ce que nous étions il y a 25 ans donc j'ai tendance a être optimiste. 




Bravo, super chronique, mieux écrite encore que la précédente qui était déjà bien.
Et GG pour l'encart de fin !

c'est marrant de lire le passage sur la première saison de l'Ile de la Tentation. ado à l'époque, cette fournée a été légendaire et ça a bien accompagné mon été. à l'époque, le scriptage était moins évident et moins connu (et peut être aussi moins répandu), et on prenait plus ou moins pour argent comptant ce qui se passait. c'était au niveau du montage qu'on constatait un net parti pris.


je pense qu'il ne faut pas surévaluer l'importance et l'effet de ces programmes sur les jeunes. les "jeunes" que je connais qui regardent ça ne sont pas dupes de ce qu'ils y voient. je pense que ça s'apparente plus à une sorte de sitcom, de série type Hélène et les Garçons il y a 30 ans, sauf que là les acteurs sont des gens "du quotidien".


en revanche, ces programmes ne créent rien. ils se contentent de reproduire et d'amplifier les dynamiques homme/femme déjà présentent dans la société. l'homme qui a beaucoup de partenaires est valorisé, la femme qui a beaucoup de partenaires est vilipendée. pareil dans l'autre sens : un homme avec peu de partenaires est moqué, une femme avec peu de partenaires est valorisée. et pourquoi? parce que le schéma classique de séduction est mené par les hommes. l'homme propose, la femme dispose. je ne vois pas comment briser ce genre de dynamique.

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Chronique plus intéressante que la précédente car moins neutre, mais tout de même un peu irritante dans son emphase et (surtout) sa reprise pour argent comptant de récits issue de programmes largement mis en scène comme si ces histoires étaient nécessairement réelles.


"ce scoop a eu le même effet qu'une affaire Karachi ou qu'un Watergate pour les internautes" -> certains, quelques, ceux qui en parlaient ; après bon il y avait assez peu d'internautes à l'époque du Watergate pour que ce soit certainement comparable :)


"il s'est ancré sur toutes les rétines de ma génération " -> sur les rétines d'un certain nombre de fans de téléréalité


 Pendant les rituels du "feu de camp", chaque participant découvre les images  -> 

Il manque une source sérieuse (genre pas Endemol, ni des témoignages de candidats ou autres personnes en conflit d'intérêt) établissant que cette "découverte" des images et des rebondissements du scénario qu'elles illustrent, serait bien une découverte (et que les scènes spectaculaires qui s'ensuivent ne sont pas généralement scénarisées). 

En l'absence de tel élément laisser entendre que la plupart des scènes évoquées soient spontanées relève de la reprise naïve d'un argument publicitaire de la télé-réalité, sa prétention à représenter du réel la différenciant des autres programmes de la catégorie sitcom.


 Quand la jeune femme en couple découvre -> idem.


L'adultère (...) Quatre couples "non mariés" -> ok on comprend ce que vous voulez dire, mais voir dictionnaires :)


"Ils se promettent d'emménager ensemble "à l'extérieur" et de s'aimer pour la vie. Mais l'amoureux  embrasse Sabrina quelques jours plus tard. " ->"Ils se promettent "d'emménager ensemble à l'extérieur et de s'aimer pour la vie". Mais "l'amoureux"  embrasse Sabrina quelques jours plus tard. "  - l'absence de guillemets à des sentiments qui ne sont que des déclarations pour le public donne l'impression que l'autrice est dupe de ce qui se dit dans des émissions de téléréalité


Elle, "intense", pleure et se colle au plexiglas. Lui a le visage fermé, tente les larmes de crocodile -> Ce que les gens ne croyant pas aux réclames pour la téléréalité traduiront par "les deux acteurs pleurent, mais le (sur)jeu de la fille me semble tellement meilleur que j'y crois" 


Beaucoup de candidates* ressemblent à ce que la féministe Andrea Dworkin appelle «les femmes de droite» -> Le rôle de beaucoup (...) ; ça me semble un peu cruel d'inférer que ces personnes aient nécessairement les mêmes tendances "à l'extérieur" ou naïf qu'elles aient été totalement libres de choisir leurs rôles (surtout quand on sait que "les productions raffolent de crépages de chignon" )


 été humiliée sur les réseaux sociaux  -> un bug du nouveau twitter ? cette terrible humiliation pointe sur un unique tweet d'insulte avec 4 likes


(* et pour rappel les participants d'émissions de téléréalité ne sont plus considérés comme des "candidats" à un jeu télévisé depuis une bonne décennie ; ce sont des salariés ou intermittents du spectacle dont les contrats mentionnent généralement "acteur de complément" ou "intervenant télé spécialisé", que seules les producteurs de téléréalité tiennent à continuer à appeler candidats, car ça sert précisément à installer cette idée de gens normaux réagissant spontanément)

J’ai lu patiemment l’article jusqu’à la fin, d’abord intriguée et assez vite dubitative, puis irritée, et très vite très ironique malgré moi car je n’aime pas être désagréable mais voilà le genre de sentiments que cette lecture a suscité en moi ! Enfin, je suis arrivée à l’encart-plaidoyer, et ce fut le pompon alors je me défais de toute retenue. 


D'abord, cet encart, je voudrais le renommer aussitôt l’écart-mendicité tant il met le doigt sur l'indigence de l'ensemble du propos, justifié par des arguments douteux sur un ton insolent et racoleur visiblement destinés à rien d'autre que justifier cette pige.  Pour éviter à l'auteur d'être dans une telle position, il aurait été de bon ton de le faire rédiger par la personne effectivement en charge de la ligne éditoriale du site. 


Ensuite, je conteste que les contestataires de cette chronique sont juste de vieux schnocks qui feraient mieux de se mettre à la page et que ce qu'on regarde à la télé sédimente en soi sans filtre et change imperceptiblement la société. Je pense que je suis assez familière de la TV-réalité pour juste affirmer ceci. 


Enfin, il me semble de très grande mauvaise foi car cet article semble être un relais d’Endemol, une perpétuation du feuilleton, un compte-rendu car l’analyse est très superficielle et relève plus d’un bavardage vaguement documenté je suppose qu’une analyse média.

 

Je suis du reste assez échaudée par ces procédés de justification du propos qui ne font pas illusion me concernant :


D'abord, ces parallèles littéraires grossiers qui semblent destinés à anoblir le propos ou… son énonciateur ? 

Aussi, la longueur de l'article qui promet beaucoup et délivre bien peu. 

Enfin, ces tournures abusives :

" Parce que lui a le droit – un classique." je suis allée voir l'hyperlink : il ne participe pas au propos développé. 

"il s'est ancré sur toutes les rétines de ma génération" : je pense qu'on est de la même génération : vous exagérez considérablement la portée de vos exemples. Du reste, nous n'avons pas vu la même chose. Vous dites : "Elle, "intense", pleure et se colle au plexiglas. Lui a le visage fermé, tente les larmes de crocodile." : il s'appuie, se colle, tente de franchir le plexiglas aussi. 

""Boys will be boys" sexiste" : je trouve cette affirmation assez saugrenu, très discutable, presque putassière dans un effet de diversion ou d'alignement idéologique très malvenu.


Bref, en définitive, on comprend mal si la tv-réalité est une "fabrique" (alors ok mais du coup quels outils, quelle chaîne de valeur ?) du sexisme, un "contre-récit" (alors ok mais du coup par qui ?) dites-vous ou si elle n'est qu'un relais, un héritage (ce que suggère vos largesses sociologiques et littéraires en matière de postulats).    


Adieu ! 

Je partage l'essentiel des avis positifs ci-dessous concernant cet article bien écrit et intéressant, même pour ceux qui comme moi ne regardent jamais ce genre d'émissions. Celles-ci, y compris quand elles ne concernent pas le commerce de la chair, mais celui de la chère, genre Top chef, comportent également un biais tout à fait symbolique de nos sociétés contemporaines : la compétition. Il s'agit avant tout de battre, d'éliminer, de piétiner, pour se mettre en avant. Pas pour être le meilleur, hein, la qualité intrinsèque du vainqueur n'ayant rien à voir là-dedans, le public s'en fout. Dans ces émissions, visiblement, même la solidarité - provisoire et utilitaire - ne vise qu'à servir, au final, la compétition. Aide-moi à tirer les marrons du feu.

Puisqu'on parle misogynie, machisme et sexisme ancestral, j'ai été défavorablement surpris, hier soir (le lendemain de la journée contre les violences faites aux femmes, quand même !), en découvrant dans le journal d'Arte un reportage sur ces jeunes cathos, hommes et femmes, anti-féministes et anti avortement. Présentés comme un mouvement ayant le vent en poupe. Si réellement - et c'est ce que le reportage avait l'air de dire - ce retour aux valeurs les plus puritaines a le vent en poupe, il pourrait se faire que le genre d'émissions dont vous parlez n'y soit pas pour rien. Paradoxal, vu les comportements des participants ? Peut-être pas tant que ça, justement.

Qui prend ces trucs là au sérieux ? Même les participants n’y croient pas. C’est du théâtre (mauvais comme vous dîtes). Au début ça me choquait puis j’ai compris que tout le monde autour de moi regardait Occupation Double (je suis au Qc, je ne connaissais pas ces émissions françaises, qui semblent presque mieux, c’est tout dire…). C’est super naze. Mais qui regarde cela en ce disant : « je vais faire comme eux »? Je pense qu’ils regardent pour se dire que c’est trop con et que eux sont mieux… Et pour pouvoir en parler autour de la machine à café. Je ne vois pas d’autres explications. Est-ce que cela éduque les jeu? Peut-être moins qu’on pourrait le penser..  

Je réagis à votre commentaire car je me faisais exactement le même genre de réflexion, tant ça me dépassait, je vous fais part un peu de mes réflexions sur le sujet...


C'est un peu comme certaines arnaques et dérives sectaires (j'y viens j'y viens, la comparaison paraît tordue), dont les ficelles nous paraissent tellement grosses et vulgaires qu'on ne peut croire que cela puisse réellement impacter qui que ce soit. Et c'est exactement l'erreur, de mettre tout ça sous le tapis, de tout repousser d'un revers de la main en pensant que ce n'est rien. La téléréalité est un média au poids non négligeable (un peu comme Hanouna pour les talks show finalement...), et elle est plus vieille que les réseaux sociaux, ça fait un moment que ces codes et ces images sont véhiculés et s'infiltrent partout.


Pour travailler notamment avec des ados, ce qui m'a frappé quand j'ai fini par aller creuser un peut tout ça de plus près, c'est que j'ai rapidement réalisé qu'il y en a beaucoup qui reproduisent littéralement —j'insiste sur le "littéralement"— les codes véhiculés par la téléréalité : les codes vestimentaires, le maquillage vulgaire, les clashs, les dramas qui en arrivent aux mains pour des histoires qui ne durent que depuis 3 jours, des mecs qui s'en sortent toujours tandis que les filles se mettent dans des états pas possible et finissent pour certaines par être exclues de leurs groupes amicaux voire de se trainer pour le reste de leur scolarité la réputation d'être une pute. Les mecs ? Oh bah c'est normal, ça passera et il va se caser. Entre les hommes, franche camaraderie, entre les femmes, conflits et ressentiments. Oui, exactement comme dans la téléréalité.


Truc d'ado ? Et alors, j'ai commencé à discuter téléréalité avec des adultes, autour de la quarantaine... On retrouve dans certains cercles les mêmes histoires, et des commentaires assez dingues qui de la même manière dédouanent les hommes et mettent au pilori certaines femmes... Et on sent un réel attachement qui va jusqu'à l'identification auprès de ces personnes qui, comme le rappelle Constance Vilanova, deviennent pour la majorité des influenceurs et influenceuses sur Insta et compagnie...


Ce genre de clichés sexistes existaient avant la téléréalité, mais la téléréalité, plus que de les maintenir sous perfusion, fait vivre et renforce ces clichés, j'en suis persuadé.

Ce qui est à relever c'est que dans des dessin animés ce cliché revient quand même, "spiderman série des années 90" , à noter que dans la saison 2 de "La légende de Korra" la protagoniste envoie gentiment paître son ex petit ami qui avait profit de l'amnésie de la protagoniste sous les yeux de sa nouvelle petite amie.

Valérie Rey-Robert, voilà une excellente référence! 

Je vous conseille à tous la lecture de ses billets sur son blog: crêpe Georgette


La mise au point en fin d'article est un délice.

Merci Constance ! L'encart final était nécessaire, et il est juste à chaque ligne.

Pour donner un peu de latitude à tout cela, oui la plupart des jeunes mâles férus de téléréalité ont tendance à reproduire ces schémas nauséabonds (alors qu'ils regardent ça "juste pour rigoler"). Ces émissions créent des prédateurs sexuels et dire que ce n'est que de la débilité hertzienne ne va en rien diminuer le problème, bien au contraire.

La télé-réalité a toute sa place sur ASI, si elle est traitée de façon pertinente, ce qui n'est pas le cas de vos chroniques. Elles sont biaisées par votre appétence pour ces programmes, certes vous saupoudrez vos textes de critiques mais ce qu'il en ressort ressemble trop à une maladroite et malhonnête tentative de réhabilitation. 

Intéressant et aussi affligeant. Ça fait une dizaine d'années que j'ai viré mon décodeur TV et vos articles me confortent dans mon choix.

J'avoue éviter la télé réalité comme la peste, mais je trouve vos chroniques très éclairantes. Dans celle-ci, n'aurait-il pas fallu parler un peu plus de tout l'aspect mise en scène du médium ? En ce sens que le storytelling dont vous parlez est celui qui est poussé par les producteurs... à propos, j'avais regardé une vidéo YouTube d'une ancienne candidate de secret story qui disait avoir été payée pour taper une crise de jalousie, qui avait ensuite été diffusée "au premier degré" dans l'émission...

j'ai commencé à lire, je n'ai pas pu finir tellement c'est...   con.

Bref, du spectacle improvisé sur fond de mise en scène banale, avec pour sujet le fondamental de la programmation génétique des animaux que nous sommes : l'activité sexuelle et son principe de base, trouver le "meilleurs" partenaire.

Bof bof bof...

Il faut de tout pour faire un monde. La multiplicité des vecteurs de divertissement de masse nécessitant du contenu, tous les bas fond sont explorés. Normal. 

A 8 milliards sur la planète, 7 milliards de cons ça se voit. Normal.

"L'une des positions les plus convoitées est de devenir celle avec qui le séducteur se range. D'être en quelques sorte l'Élue."

Oui, le concept avait été porté à son paroxysme avec la diffusion de "Greg le millionnaire". Une douzaine de jeunes filles rivalisaient pour conquérir un bellâtre. Le mâle n'avait même plus besoin d'être alpha, il n'avait aucun concurrent.

Que voulez-vous que je vous dise :

que c'est pas du Madame Bovary, c'est pas du Thérèse Raquin, même à des années lumières*peut-être c'est de l'élitisme de se placer ainsi

mais à les voir ces Barby et ces Ken (car je me suis laissé entraîné à regarder une vidéo avant d'arrêter écoeuré), je n'arrive à croire à la profondeur de leurs déchirements ou de leurs excuses

c'est retour à la maternelle Lidia pleure car Thibaut ne veut pas jouer avec elle


Reste qu'en effet, tout le principe est l’infidèle n'a même pas besoin de s'excuser, c'est une simple question de rut ou de boisson, comme les taureaux de Camargue et la trompée joue les éplorée


Ce qui désole, c'est de savoir l'étendue du drame : des tonnes de téléspectateurs suivent leurs aventures minables au scénario bancal et sur des dialogues qu'on regrette d'avoir entendus


Le pire est que ces débilités germent et fermentent dans les têtes des générations montantes ou déjà montées

Le pire, c'est qu'autrefois le théâtre bourgeois qui diffusait ce modèle patriarcat donnait au moins aux spectateurs la distance suffisante pour arriver un jour à le mettre en question (ne serait-ce que par l'ironie)

Avec cette téléréalité, ce n'est même pas Guignol avec une Madelon qui rit de son mari

Très bonne analyse, et je ne connaissais pas ce concept de femme de droite, c'est particulièrement juste (et édifiant qu'on vante ce modèle à des millions d'ados)

Excellente mise au point concluant un très bon article

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