366
Commentaires

"En Russie, Poutine est celui qui a transformé le système des oligarques"

Vladimir Poutine est-il un dictateur implacable, corrompu, milliardaire, commanditant l'assassinat de ses opposants et adversaires, agresseur de l'Ukraine, comme le dépeignent certains médias occidentaux, ou bien la cible d'une virulente campagne de diabolisation, comme le soutiennent en France, par exemple, Jean-Luc Mélenchon ou le Front national ? Pour tenter une analyse dépassionnée et équilibrée du cas –et du système– Poutine, nos invitées de cette semaine sont deux spécialistes de la Russie contemporaine : la sociologue Anna Colin-Lebedev, chercheure associée au Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre européen (EHESS-CNRS), et la journaliste Sylvie Braibant, rédactrice en chef chez TV5 Monde et collaboratrice régulière du Monde Diplomatique.

Derniers commentaires

Donc en bref Poutine est avant tout un nationaliste républicain qui fait du bon travail pour le pays et que la population soutient en grande majorité.

Bref tout l'inverse des deux derniers présidents français laquais de l'oligarchie financière occidentale !
Bonjour. Je suis fasciné par le ton et la manière dont la Russie et son président sont traités. On sait aujourd'hui que la déstabilisation de l'Ukraine est largement le fait de l'administration US. Nulle preuve n'a été apportée à propos de l'avion de la Malaysia airline. Nulle preuve non plus à propos du meurtre de M. Nemtsov. Qui sont les responsables, les coupabnles? Mystère. Le patron de l'OTAN a reconnu qu'il n'y avait pas de troupes russes es qualité dans l'Est de l'Ukraine. On peut supposer une aide russe aux insurgés, mais pas moins qu'une aide occidentale côté Kiev. Enfin, on agit avec la Russie comme si elle n'était pas le seul pays au monde en capacité de détruire les Etats Unis, et la planète avec au cas où les choses tourneraient vraiment mal. Abonné de Médiapart, je suis avec attention la ligne anti russe de ce journal, dans lequel on a, notamment, savamment agité à propos de M. Poutine de brumeuses considérations sur l'"âme russe". Autrement dit, je vois dans tout cela de la condescendance, une pointe de racisme, et un mépris qui me fait penser à un réflexe colonial. Je dis tout cela sur mon site pucciarelli.fr, ou sur mon blog Médiapart. Qui menace qui? La puissance économique des Occidentaux est sans commune mesure avec celle de la Russie. Pourquoi la France a-t-elle abandonné toute politique étrangère autonome? Comment l'UE peut-elle envisager un ordre européen sans la Russie? Aussi, sonder le coeur et les reins du président russe n'a à mes yeux strictement aucun intérêt. Il faudrait parler politique, géostratégie, intérêts bien compris des uns et des autres et cesser de suivre aveuglément la diplomatie US, voire allemande. La presse française paraît souvent dans ce contexte (et dans d'autres) incapable d'assumer avec sérieux ses responsabilités qui sont grandes. Préparer les esprits à la guerre, chauffer l'opinion en répétant les sottises proférées par des officiels cyniques et irresponsables est très inquiétant. Si l'Ukraine se disloque, les Etats Unis s'en moqueront, mais les pays européens devront gérer une belle crise sur le vieux continent mis en morceau. Enfin, croit-on que la Chine regarderait les bras croisés la Russie risquer une défait majeure face au camp occidental? Existe-t-il encore des journalistes dignes de ce nom dans les "grands médias", capables d'exercer leur métier convenablement et librement? On peut en douter. Beaucoup doivent croire que la carte de presse protège des bombes et des radiations. Du reste, il suffit de regarder l'actualité internationale depuis 1991 pour savoir qui met le bazar sur la planète, au nom des "droits de l'homme" ou pas. Au fait, M. Obama ne serait-il pas seulement un complexé acharné à prouver son intelligence et son existence en balançant des bombes partout? Cordialement.
Les deux intervenantes sont nulles, une émission ennuyante sans raisonnement sur le fond! C'est du style médias conventionnels.
Quand je lis le mot de "propagande" à propos des dessins de Plantu, comme si on était obligés de les regarder et d'y adhérer, ou de les apprécier, alors qu'en Russie il y a un flot continu d'information sur TOUS les grands médias (chaînes de télé et radio et journaux quotidiens sauf un ou deux qui sont très minoritaires) qui présente toujours une seule version des faits, celle du Kremlin, j'en suis malade pour l'idée de démocratie et de liberté que se font les gens qui ont des arguments pareils dans ces débats.
Or il y a un débat en France sur la Russie, contrairement à ce que vous affirmez, pas seulement sur des sites comme @si ; comme il y en a un en Allemagne (émissions de télé critiquant le traitement de l'affaire du vol MH117 - qui paraît le fait des "rebelles" russes par bavure, et non l'oeuvre de Poutine lui-même, c'est évident !), et même s'il y a bien sûr à redire sur le traitement de cette info comme sur d'autres (ce qui nous vient d'Amérique latine, oui, contrairement à ce qui vient de Russie, est beaucoup moins présent par exemple ; il y a d'autres explications comme la proximité géopolitique).
On a l'impression qu'à force de lecture critique des médias, certains se sont enfermés dans une approche idéologique du "mensonge occidental" contre toute autre version qui viendrait d'ailleurs. C'est inquiétant.
Sans parler du discours minable, de caniveau, lancé par un Jean-Luc Mélenchon qui met des épithètes dans la plus pure veine stalinienne (alors que le PCF lui-même ne pratique pas ça aujourd'hui) pour parler du gouvernement de Kiev, des citoyens ukrainiens qui le soutiennent, et des opposants au régime en place à Moscou et qu'on retrouve ici ou là à propos des Pussy Riots. Certes, ce ne sont pas les plus malheureuses (des artistes) des gens qui s'opposent à Poutine aujourd'hui en Russie (ou qui subissent son régime sans l'apprécier et sans pouvoir le dire au grand jour, ni manifester sans inquiétude). Est-ce que Joan Baez qui dénonçait la guerre du Vietnam était misérable ? Angelina Davis, militante des droits civiques et marxiste révolutionnaire, n'avait-elle pas le droit de faire un séjour à Berlin pendant ses études ?

une version critique du "toast de Navalny à l'holocauste" qu'apparemment Mélenchon adore colporter à sa manière, ses fans aussi.
Vive internet? Vive internet!
Quelque que soit le sujet,Melenchon,Poutine,L'Ukraine ou autres,les grand médias ne peuvent plus raconter n'importe quoi et glisser la poussière sous le tapis.
Ils doivent se justifier ,se défendre,parceque nos avons d'autres sources très accéssibles sur le net,toutes aussi crédibles que les leurs.
Le forum est à cette image,une confontration des sources d'informations et de leurs analyses.
Par manque d'habitude,ayant eut l'habitude du monopole et du silence,nos grands médias se crispent;et les accusations colorées en istes ou ismes
volent de toutes parts....je rigole car ,à moins de la tentation de plus en plus grande de la censure,le mouvement est irréversible.
Berruyer en est l'exemple type,couvert d'opprobe,alors qu'il n'est qu'une source disponible et analysable.
Donc ,de mon point de vue,il ne reste que deux solutions,le débat argumenté ou s'écharper en couleurs.
Une erreur de DS au début de l'émission : ce qui a a déclanché sur Mediapart des milliers de protestations, ce n'est pas un article sur Poutine mais un article très injurieux accusant Mélenchon de s'être réjoui de la mort de l'opposant et de tas d'autres choses comme manque de tout sens éthique, moral ... article auquel JLM répond sur son blog avec beaucoup de dignité.
Autre erreur : il y a bien d'autres hommes politiques et commentateurs qui sont critiques sur la position de l'Europe en Ukraine, par exemple Juppé, ou Vedrine, ou Villepin ou Chevènement et pas seulement Mélenchon et le Pen comme veulent le faire croire ceux qui passsent leur temps à faire l'amalgame des "populistes".
A part ça l'émission était intéressante, les invitées connaissaient très bien le sujet. Un regret cependant qu'on ne mette pas assez en perspective les critiques faites aux russes par rapport à nos propres démons. Notre église, nos homophobes, nos oligarques . Par exemple, quelle est l'influence des grandes banques françaises sur les décisions politiques de notre gouvernement ? Nulle ? Non,. Donc c'est loin d'être une spécificité russe.
Juste un lien intéressant que je viens de trouver, pas vu si déjà posté dans le fil.

C'est le Che s'exprimant à Europe 1 sur la crise Ukrainienne bon c'est mon hystérique que ce qu'on peut voir et qui fait le Buzz...

Europe 1
Europe 1

Bon après c'est comme tout Chevènement n'est pas du genre à se retenir de mettre un taquet au passage à un Barroso, enfin bon j'ai du mal à lui en vouloir pour ça....
OK tout n'a pas été abordé. Mais c'était une bonne émission.
On avait deux invitées qui parlaient lorsqu'elles avaient quelque chose à dire, et elle ne s'aventuraient pas en terrain inconnu. Elles étaient modérées dans leur propos, et elles avaient un avis d'observateur attentif et renseigné. Autre point fort, pas d'invité Skype!

Tout n'est pas parfait, mais la critique est bien plus facile une fois l'oeuvre réalisée et sans le travail nécessaire à la réalisation, la critique ne peut pas s'exprimer.
C'est sur ce postulat que je souligne la qualité de cette émission. Je retiens quelques points:
- Nous connaissons mal la Russie et de ce fait on se raccroche au plus visible (pour nous Poutine).
- Cette méconnaissance a pour autre effet de nous faire tomber dans une vision binaire: les bons et les méchants,"si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi " (Anakin Skywalker dans la Revanche des Siths, Episode III, bon, plus sérieusement, George Bush après le 11 septembre 2001).
- Les médias français sont majoritairement (pas unanimement) anti-Poutine (pas forcément anti-russe).
- La réalité ruse est assez complexe et cette complexité nous échappe. Les invités nous ont permis de saisir l'importance des nuances, le défaut d'une lecture française de la réalité russe.
- L'importance des différentes institutions dans certaines décisions: ex l'Eglise orthodoxe et les Pussy Riots ou face à l'homosexualité.

Un petit regret sur le fait qu'on soit passé vite sur la question du rôle de la religion face au pouvoir de l'argent. Cette foi superficielle qui serait là pour racheter le "pêché de richesse" (pas toujours honnêtement acquise.

A titre personnel, je pense qu'il faut comprendre l'adhésion du peuple russe à son leader aussi au regard de déclin perçu pendant l'ère Eltsine (les anciens satellites passés à l'Union Européenne ou à l'OTAN, effondrement économique, baisse de l'espérance de vie etc...) et la volonté de puissance russe affirmée par Poutine depuis son arrivée au pouvoir (guerre en Georgie qui voulait rejoindre l'OTAN, intervention en Ukraine zone de passage du gaz russe vers l'Europe -gaz qui représente près d'un tiers de recettes budgétaires de l'Etat Russe, Ukraine dont l'Ouest voulait rejoindre l'OTAN et l'Union Européenne). Le basculement géopolitique des 20 dernières années fait que la Russie se sent diminuée et menacée, dans ce contexte, son dirigeant veut exprimer sa volonté de puissance et l'opposer à celle de l'ancien bloc de l'Ouest. Dans ce contexte, les bons sentiments n'ont pas vraiment leur place (des deux côtés).

Le nom d'Olivier Berruyer est revenu plusieurs fois dans les commentaires.
J'apprécie le travail qu'il fait, je regrette qu'il ne cherche pas à démontrer la propagande Russe pour rééquilibrer ses propos et ne pas passer pour un instrument du Kremlin. Sa ferveur militante a tendance à cacher les efforts faits pour montrer que nos médias sont quelques peu binaires dans leur traitement. Son absence lors de l'émission n'a pas manqué, car il travaille beaucoup à réunir de l'information de seconde main et là nous avions deux personnes ayant accès directement aux sources (dont une chercheuse). En sociologie être sur le terrain et le connaître, a une signification bien différente que celle du journalisme (je ne jette pas la pierre aux journalistes, les contraintes du métier expliquent ce décalage).
"[i]Sur la polémiique Mediapart-Mélenchon, la seule chose que j'en retient, c'est que du coté de ceux qui attaquent Mélenchon, aucun ne répond à la question centrale de tout ceci : "Pour ou contre la guerre contre la Russie ?"...[

Heu vous pensez vraiment que certains vont dire oui oui oui la guerre avec la russie, super chouette, allons-y gaiement... La vraie question : peut-on ne pas être pour la guerre avec la Russie sans fermer les yeux sur l'injustice ukrainienne ?
L’émission quoique un peu décevante a au moins le mérite de montrer très clairement une chose: les arguments qui sont utilisés principalement contre Poutine sont en fait assez faibles, c'est vraiment ce qui saute aux yeux.

Par exemple, pour expliquer la popularité de Poutine, on arrive tout doucement à dire que c'est le peuple Russe qui est apathique ... Et personne pour dire que les gens ont par exemple pu mesurer le chemin parcouru par Poutine depuis la fin de la période Ieltsine, qui fut réellement cuisante.

A propos de Ieltsine d'ailleurs, transformer son règne en période démocratique et de pluralisme politique fait sourire, surtout lorsque on se rappelle que notre champion de la démocratie a fait tirer au canon sur le parlement pour prendre le pouvoir (500 morts quand même - qui n'ont pas soulevé la moindre protestation internationale). Sous Ieltsine, les journalistes et les politiques sont aussi mort beaucoup d'homicides.

Pour en revenir au sujet, le reste de l'argumentaire est à l'avenant:
* On peut pas enquêter en Russie mais en fait on peut.
* Poutine est milliardaires mais pas à son nom
* La liberté d'expression sur le net en Russie est en cours d'encadrement en omettant de dire qu'il en va de même partout dans le monde

etc etc bref un récapitulatif de tous les présupposés et les fausses évidences, qui effectivement ne tiennent pas très bien la route dès que l'on s'y penche un peu dessus.

Sur la polémiique Mediapart-Mélenchon, la seule chose que j'en retient, c'est que du coté de ceux qui attaquent Mélenchon, aucun ne répond à la question centrale de tout ceci : "Pour ou contre la guerre contre la Russie ?"
Concernant la fin de l'émission, signalons cet article du Monde diplomatique de février 2015 sur les problèmes rencontrés par l'économie russe.

Par ailleurs, le bimestriel du Monde diplomatique "Manière de voir" de décembre 2014-janvier 2015 (qui peut toujours s'acheter en ligne je pense) était consacré à la Russie: "Russie, le retour".
Concernant les Pussy Riot, on pouvait y lire dès l'introduction:

[quote=Hélène Richard]Après leur condamnation en août 2012 pour une prière « blasphématoire », la presse occidentale a élevé le groupe punk et féministe Pussy Riot au rang d’égéries athées et libertaires. Sait-on pourtant que l’une de ses membres, Mme Nadejda Tolokonnikova, aime citer le philosophe slavophile Nikolaï Berdiaev (1874-1948) ? « Je perçois le christianisme comme une révolte contre le monde et sa loi », écrivait-elle depuis le camp pénitentiaire IK-14 en Mordovie. Pour Berdiaev, la liberté des Russes serait à l’image du territoire : infinie. Rien à voir avec la liberté occidentale « s’arrêtant où commence celle d’autrui ». Cette liberté russe, seul un pouvoir autoritaire peut la dompter. Les réflexions de ce penseur figurent au programme de formation des fonctionnaires, au chapitre «histoire du conservatisme russe» .
Poutine vient d'affirmer dans un documentaire russe qu'il était prêt à engager les forces nucléaires au cas où l'annexion de la Crimée par la Russie tournait mal.
https://fr.news.yahoo.com/poutine-%C3%A9tait-pr%C3%AAt-%C3%A0-une-confrontation-nucl%C3%A9aire-sur-063309973.html

C'est sûrement un coup des impérialistes nord-américains (ils ont drogué Poutine pour qu'il dise des conneries, un truc comme ça).
Merci. Enfin un peu de finesse! :)

(les commentaires en revanche sont, pour beaucoup, tranchés... )
Il y a un problème de parité dans cette émission ;)
Quel dommage, vraiment que les choses ne se résignent pas à être blanches ou noires. On ne saura jamais si Poutine est un méchant vrai de vrai ou si c'est le chef d'État pas vraiment démocrate d'un État pas vraiment démocrate que l'occident a tout fait pour humilier à son habitude, corrompre, en lui envoyant les Messieurs de l'École de Chicago pour lui apprendre les joies du capitalisme déchaîné et l'entourer, effectivement d'un blocus (discret!) de l'Otan qui rappelle la plus belle époque de la guerre froide. Mais le problème, hein, c'est de savoir qui est le gentil (Obama, bien sûr) et le méchant de service et de bien s'indigner parce que, vous vous rendez compte, Mélenchon nous demande de réfléchir au problème avant de crier "haro"!
Il est vrai que nous sommes à l'époque d'une liberté d'expression dont il vaut mieux éviter de se servir sinon pour condamner les "vilains" du jour, les officiels de la barbarie à consulter sur la liste faite par les "bons" (ceux qui sont des nôtres et s'en appellent à une morale de poissonniers - sans vouloir insulter les vrais poissonniers). Et manifestement, tous ceux qui tentent de penser sans hurler sur l'ennemi sont des salopards auxquels il vraiment mieux la retirer, la liberté d'expression et, bientôt, la liberté tout court. Ceci dans le forum d'un "arrêt sur images" qui tente d'analyser au-delà des apparences.
Donc même si Poutine n'est pas mon héros et que je me réjouis sans complexe de ne pas vivre en Russie, ben, franchement, je ne vois aucun héros de service parce que les héros ont tendance à devenir des maîtres à penser; en revanche, j'ai une grande estime pour le courage de ceux qui continuent à tenter de penser au-delà des invectives qui nous donnent ce doux sentiment d'appartenir à quelque chose : enfer ou ciel qu'importe, au fond du bien connu parce qu'on n'aime vraiment pas le nouveau ni tout ce qui pourrait déranger nos petites habitudes manichéennes.
Pac'que penser en dehors d'une doxa (peu importe laquelle, il y en a pour tout le monde!), c'est un truc de mécréant, ça!
s'agissant de la Russie seule la réponse à la question suivante m'intéresse:
quel est l'événement très récent qui fait que les US ( l'ouest) ont l'air de changer de stratègie à l'encontre de la Russie
( et de la Syrie ) ?
il semble en effet que l'ouest ouvre un peu la porte à la Russie;
est-ce une victoire ou 1 défaite de l'ouest ?
les médias pourraient-elles arrêter de ne traiter que de la peoplisation ( ex Poutine, Obama, FH, Merkel ...);
ce qui est intéressant c'est la Russie, pas Poutine;
l'émission de Taddéi sur la Russie cette semaine était + intéressante car les intervenants sont + entrés dans le vif du sujet ...
Bon à part ça très bonne émission, qui me permet de me rendre compte que je suis plus intéressé de ce que met en évidence le discours de nos politiques et médias occidentaux sur la Russie que de la Russie elle même. Je suppose que je ne suis pas le seul et que c'est au fond ce que montre le fil sur Mediapart.
Je regarde et assez vite je suis forcé de m'interrompre. Apparemment personne ne sait compter ni sur le plateau, ni sur les spectateurs des émissions d'investigations.

Reportage à charge: Poutine, grande fortune.

Un gars "j'estime qu'il a 40 milliards de dollars"

Un policier "sa datcha, là, ça vaut des centaines de milliers de dollars. comment se l'est il payé ?"

Son salaire officiel: 12 000 €/mois.

Personne ne tique ? Vraiment ?

500 000$ c'est la moitié d'un million. Un million c'est un millième d'un milliard. Donc le super milliardaire, comme résidence de rève, aurait un truc d'une valeur inférieur à un pavillon de banlieue en région parisienne dans lequel il a investi un quatre vingt millième de sa fortune. Le tout our un montant en fait complètement expliqué par son salaire (même si je m'attends à part ça à ce qu'il ait d'autres revenus au final). 12K euros par mois, en particulier quand les frais sont payés, ça fait 144k€ / ans. C'est payé en quatre de salaire sans forcer. A nouveau j'insiste, je doute qu'il l'ait acheté de façon aussi banale mais ce qui importe, c'est que personne ne remarque l’inconsistance du dossier présenté. A la limite à ce stade ils n'ont qu'a demander à Casimir, mettre une petite musique inquiétante au montage la prochaine fois, si les gens sont si peu critique de ce qu'on leur présente.

Cerise sur le gâteau: dans le reportage de TF1 on voit Boris Berezovsky, présenté comme "parlementaire" (pas du tout comme oligarque accusé de vol dans son pays) et sa demeure en Angleterre, dont toute personne à moitié au fait des réalités de l'immobilier sait qu'elle vaut au moins dix fois le prix de la datcha de Poutine. Mais attention, c'est Poutine qui est richissime...
Excellente émission, merci.
Il y a de la bien pensance dans ce que dit Colin-Lebedev: Poutine ne souhaiterait pas que "l'Ukraine choisisse la voie qu'elle s'est données après la Révolution du Maïdan"

Euh .. quand est-il de ce qu'il reste de cette "révolution" aujourd'hui. Et de qui parle t-on: des oligarques ukrainiens et des intérêts occidentaux ou bien de l'aspiration du peuple ukrainien ?

Concernant l'Ukraine, une fois de plus, pas un mot sur le rôle des puissances occidentales et singulièrement des USA. Une fois encore, la bien pensance médiatique est bien installée.

Les analyses sont superficielles, très centrées sur Poutine sans même parler de la russophobie en vogue dans les médias. Anna Colin Lebedeve parle de "fonctionnement européen" à la suite de "limpérialisme US". Pourquoi il n'y a pas d'impérialisme européen ? Ce serait un gros mot de le dire ?

Anna Colin Lebedev est vraiment de mauvaise foi, alors même que c'est le congrès US qui explicitement vote des lois anti-russes. La politique de sanctions économiques est bel et bien une guerre voulue par les USA à l'encontre de la Russsie et au delà des BRICS. Cette émission manque singulièrement de points de vue sur les enjeux géostratégiques.
Chers amis, si nous avions plus de Poutine Gouvernants dans le monde, nous n'aurions certainement pas, les problèmes rencontrés en afrique et autres contrées arabes, qui minent ces peuples ! A méditer ...
BLA,BLA,BLA.
Attention ne pas croire que la tolérance de l'homosexualité des années 1990 est calquée sur l'Occident.
Au début du XXe siècle déjà il était en question en Russie d'abolir la pénalisation de l'homosexualité, chose fait dans les années 1920 (après les révolutions de 1917) où la Russie est le pays le plus libéral au monde à ce sujet. L'homosexualité a ensuite été repénalisée sous Staline au début des années 1930. Lire Dean Haley sur le sujet.
Sur l'interview du 23 janvier 2014 : ne pas oublier le contexte, c'était juste avant les JO de Sotchi, quelques semaines plus tôt on avait libéré les Pussy Riot, dans un moment où il fallait réussir l'opération médiatique.
Je ne suis pas sûr qu'on trouve dans les autres conférences de presse depuis des questions équivalentes.
La radio de Venediktov est contrôlée par son principal actionnaire, Gazprom, c'est donc une épée de Damoclès sur cette radio. Il fallait le préciser aussi.

Rappelons qu'il y a une liste de sites internet interdits en Russie, qui dépend du seul président.

Le cinéma, une niche de la liberté d'expression ? il faudrait voir le nombre de salles qui a diffusé Leviathan en Russie...

Quant à "La neuvième compagnie", il n'est pas exactement "avoir vingt ans dans les Aurès", loin de là : c'est une ode au sacrifice patriotique de jeunes soldats dans une guerre absurde, grosse nuance !
Pour se donner une idée de comment peuvent être traitées les histoires d'argent, 20 minutes de procès télévisuel contre le gouverneur des Sakhalines Alexandre Khorochavine arrêté il y a une dizaine de jours : interview du député Evguéni Fedorov sur Lifenews.ru.

On voit une liste de ce qui était reproché depuis un moment à Khorochavine en matière de train de vie et de gestion des deniers publics, Poutine faisant la remarque publique que ça n'allait pas, la journaliste demandant pourquoi on ne l'a pas viré avant et c'est Fedorov qui rappelle que ce n'était pas un délit contrairement à la corruption qui lui est reprochée aujourd'hui. L'impression générale que ça me donne est d'une mentalité partagée, pas si loin de l'époque soviétique, où on sait à demi-mot qu'il y a toute une comédie derrière ça, où les principes d'Etat de droit sont affichés sans que ni le peuple, ni les médias, ni les dirigeants n'y croient.
Du côté du peuple et donc des médias, on fait de la justice par la "morale", on ne demande même pas de procès, et du côté des dirigeants, la médiatisation d'un problème est un avertissement avant éjection.
On voit dans l'interview une logique du type : Poutine a publiquement averti Khorochavine qui aurait dû prendre des précautions, se "réformer", il ne l'a pas fait et c'est donc normal que le FSB aille le chercher, le mette dans un hélico et en taule à Moscou.
En style soviétique : attention, le camarade Poutine a dit publiquement que le camarade Khorochavine avait fauté, pas bon pour lui ça, pas bon du tout.

Sur Fedorov, je n'ai pas beaucoup d'infos mais ça fait quelques temps qu'il annonce une purge justifiée par le semi-état de guerre de la Russie. En fait, c'est le deuxième avec un dénommé Glaziev, conseiller spécial qui parlait aussi de guerre il y a quelques mois, dont je me dis qu'ils sont des sortes de porte-paroles semi-officiels de la ligne dure faisant que Poutine apparaît comme modéré par rapport à eux. Quand on les a écouté parler de purge et de guerre, Poutine semble bien raisonnable, aimable, humaniste, petit père. "Petit père", c'est d'ailleurs peut-être la figure traditionnelle de l'autorité en Russie, "batiouchka", pour le tsar ou les popes.
de commencer en posant mal le problème : la question n'est pas de savoir si Poutine est commanditaire du meurtre, la question est de savoir s'il est responsable, nuance !
Or de ce point de vue Poutine est à la tête d'un système qui fonctionne notamment par la terreur (diffuse certes, mais réelle).
Il faut sortir de la grille d'analyse qu'on aurait pour toute démocratie libérale pour étudier la question.

Parler d'hystérie (ah ce mot bien pratique des fois) pour évoquer la polémique autour du texte de Mélenchon, c'est un peu limite aussi.
En fait, Daniel, pour pourriez comparer à l'affaire Dreyfus. Il y avait une sacrée hystérie à l'époque, dans certains milieux (faut relativiser).

Parler de liberté de la presse à propos de la Russie, ça me laisse coi. J'en parlerai à des journalistes (indépendants) russes.
Pourquoi mettez vous un signe d'égalité entre les positions de M. Mélenchon et Mme Le Pen à propos de la Russie, elle n'ont rien à voir. Vous êtes d'habitude un garçon plus fin dans vos analyses. Je ne suis pas mélenchonien et j'aurais bien des critiques à lui adresser, mais rien interdit de rapporter les propos de chacun, surtout ceux que l'on ne partagent pas, avec la plus grande précision pour mieux établir les bases d'un débat. Ici en quelques phrases vous avez entretenu un amalgame qui n'est pas digne de votre talent.
A propos de Médiapart, j'avais mis un mouchoir sur les positions passées d' Edwy Plenel quand il était au "Monde" (vous avez qq souvenirs à ce sujet) , ses invectives contre Denis Robert qu'il essaye maintenant de dissimuler etc... j'ai finalement résilié mon abonnement qui datait de 5 ans! Je suis abonné à quelques journaux et j'en soutiens quelques autres (Basta, Reporterre, Okeanews, Fakir, LBSJS...) parce que leurs informations m'apparaîsent de qualité, honnêtes et libres et hors des circuits soumis aux impératifs des annonceurs. Quand cela ne sera plus le cas, je reprendrai mes billes.
Le deluge de commentaire sur mdp est surtout adressé à l'agressivité d'un des journalistes qui insulte les commentateurs , alors que lui au moins doit manier la plume de manière contrôlé ce qu'on ne peut demander a des néophytes, blogeurs qui qq fois n'écrivent pas dans leur job .
Antoine Perraud a un comportement d'ado violent, meprisant qui ne supporte pas la critique , ce qui n'est pas le cas de Mr Arfi qui signait aussi l'article .
Je n'ai qu'une seule à dire c'est :

[large]VIVE POUTINE qui a mis au pas les oligarques alors qu'Hollandouille n'a été que le lèche cul de la finance et des lobbys.[/large]

Poutine restera comme le dirigeant qui a redressé la Russie. ça nous change de Flamby Hollandouille.
Pourquoi tourner toujours autour du pot.
Le crime impardonnable de Vladimir Poutine est de refuser de faire entrer son pays dans la mondialisation financière, et d'asservir l'Etat aux multinationales de tous poils, qui avec TAFTA, chez nous, prévoient de mettre en place leur propre justice qui pourra condamner les Etats suivant leurs bons vouloir.
Et tant qu'il refusera de soumettre l'Etat aux diktats de la finance, il sera ostracisé, vilipendé, calomnié, combattu, voué aux gémonies...

Alors que Eltsine, l'ivrogne qui avait vendu son pays aux capitalistes est considéré comme un parangon de la démocratie....

Quand Poutine est arrivé au pouvoir, l'Etat n'existait plus, le peu de fonctionnaires qui restaient n'étaient plus payés, l'armée en déroute, les militaires sans solde, les sous-marins nucléaires rouillaient sur leurs quais de la baltique et leurs équipages vendaient au marché noir de l'uranium militaire pour se faire de l'argent de poche...
Etonnez vous qu'il soit populaire chez lui aujourd'hui...
On parle beaucoup de la dernière saison d'une série américaine de fiction politique sur @si... J'espère qu'il ne s'agit pas d'une publicité déguisée !..
Cette emission pointe bien la difficulté de comprendre le point de vue Russe face à l'Europe et aux Etats-unis, et montre combien la présentation des médias en France est partielle, face à la complexité de la situation. L'opinion de Mélenchon et de ses sympathisants, le parti-pris de d'Arfi et Perraud sur Mediapart ne servent pas éclairer la situation. C'est avec des emissions comme celle-ci qu'on peut commencer à tirer quelques fils, tenter de cerner la position des uns et des autres, tout en étant conscient qu'il ne s'agit que d'éclairages à un instant donné. Le besoin de certitudes, de grilles d'interprétations simples, de visions manichéennes confortables intellectuellement mais partielles ou fausses interdisent la réflexion. C'est humain et l'histoire nous apprend que la vérité est une construction, pas une réalité objective. Le fait que les sympathisants de Mélenchon, centrent encore et toujours les débats sur un simple article de presse, alors qu'il faudrait élargir le propos, tenter de trouver ensemble des pistes dans un monde complexe, est significatif. Il réaffirme le principe que la plupart des hommes préférent croire, en dieu, en un leader politique, etc. que penser. Qui suit un autre, il ne cherche rien disait Montaigne. Un propos toujours valide 4 siècles plus tard.
Je sais qu'ASI n'est pas très porté sur la situation en Amérique Latine, ni même sur le traitement médiatique en France de cette situation (rappelons-nous l'épisode du coup d'état au Honduras). C'est vraiment dommage, car elle éclaire la situation en Ukraine et son traitement médiatique en France.
Le coup du dictateur mégalomane et richissime : les EU l'avaient déjà tenté pour Castro (c'était le magazine Forbes qui l'avait dit, c'était donc sérieux).
Faire passer le dirigeant d'un pays pour un malade mental : rappelez-vous Chavez.
A propos du Venezuela, voyez comme le si cool et sympa Obama vient de signer un décret affirmant que le Venezuela est une menace exceptionnelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis qui exige de déclarer une situation d’urgence nationale. (sic)
Au fait, avez-vous lu ou entendu cette information (importante quand même : "une situation d'urgence nationale" pour les EU)?
Qui est le malade mental? Qui est un danger pour le monde? Le méchant Poutine, ou le gentil Obama?
Ou ce genre de réduction des questions géopolitiques à des individus est-il simplement grotesque?
La guerre froide s'est arrétée avec la chute de l'URSS. Il n'est pas difficile de comprendre qu'elle vient de redémarrer à nouveau. Je veux bien que l'on pense qu'il n'y a pas de propagande dans notre pays à l'encontre de la Russie en général et de Poutine en particulier. Mais je n'y crois pas, il faut voir les dessins de plantu, les articles qui se succedent et qui reprennent directement sans aucun recul les comptes rendus des agences de renseignement américaines. On a pu apprendre que Poutine était autiste, que Poutine était multimilliardaire, que Poutine avait un fils caché, que Poutine etait l'assassin direct de Nemtsov, que Poutine avait fait exploser le vol MH117, que Poutine etait homophobe et faisait condamner les Pussy Riots car elles etaient homosexuelles (et non pas parce qu'elles profanaient des églises).

Le problème, ce n'est clairement pas Poutine. Le problème, c'est le traitement médiatique aberrant qui en est fait. Peu importe le personnage que l'on décrit, ce n'est pas un travail de journaliste de relayer la propagande des gouvernements.

Voici les raisons de la nouvelle guerre froide :
- L'exploitation des ressources dans l'arctique
- L'impasse mexicaine arabie saoudite / iran / israel sur la domination régionale au moyen orient
- La banque centrale des BRICS

On ne peut pas effacer l'histoire et ne pas voir qu'une guerre froide longue et rude est devant nous. On ne peut pas oublier ce qu'a été la premiere guerre froide, et ses frolements d'apocalypses atomiques. Cela aura été un travail de tres longue haleine pour préparer les citoyens à accepter de nouveau la guerre, la vraie. Je vous laisse imaginer ce qui arrivera en 2016 si l'administration républicaine revient au pouvoir en 2016 aux états unis.
Comme beaucoup d'homophobes, qui ne voient chez les "homosexuels" qu'un acte sexuel [homo ou auto]...
L'aspirateur est le sextoy du pauvre assez particulier...

Il faut comprendre l'expression "[large]Mariage avec un aspirateur[/large]" équivalente pour un hétérosexuel à "[large]Mariage avec une poupée gonflable[/large]".
Si sweden n'est pas à guantanamo ou si pieds sous terre ,c'est pas grace à Hollandouille hein?...
Ouf heureusement qu'on est en France.On va pouvoir bientot manger du boeuf aux hormones et du poulet a l'eau de javel americain ,grace au traite transatlantique .ça c'est la democratie..Salauds de Russes..
La paille et la Poutre.

La Russie interviendrait militairement en Ukraine (on emploie le conditionnel)…
La France est très active militairement, en Libye, au Mali, au Niger, au Tchad, en Centrafrique, en Syrie, en Irak…

En Russie la justice à la main lourde avec les Pussy Riot, dans l'hexagone le procès kafkaïen des neuf de Tarnac dure depuis plus de six ans.

La Russie a ses députés homophobes, la France ses Myard et ses Vanneste.

Et si pour Daniel, Alexey Venediktov qui tient tête à Poutine évoque 1984 (bel exemple de sortie de route d’un débat qui se voulait mesuré), personnellement il me rappelle – en un peu plus pugnace - Laurent Joffrin face à Sarkozy.

Est-ce à dire que France et Russie c’est du pareil au même ?
Pas tout à fait. Depuis Poutine, le PIB par habitant, exprimé en dollars, a été multiplié par 10. Mais il faut être Daniel pour ne voir dans sa popularité que l'effet de la passivité d'un peuple arriéré.

C’est bien connu, en France, pays de la liberté et des droits de l’Homme, on n’aime pas les dirigeants qui pratiquent l’assassinat politique, la torture ou qui, plus modestement, gouvernent avec une main de fer, sauf... ceux du Mali, du Togo, du Gabon…de l’Arabie, du Qatar… Et sans oublier, bien sûr, ceux de la Plus Grande Démocratie, qui depuis 1990 font la guerre dans plus d’une douzaine de pays, et pratiquent la torture et les bombardements en violation de tout cadre légal.

(...) Pas tout à fait. Depuis Poutine, le PIB par habitant, exprimé en dollars, a été multiplié par 10.(...)


Méfiance avec les chiffres.
D'après cette comparaison avec les données de la Banque Mondiale, la France aurait quasiment doublé pendant la même période. Quelqu'un s'en est aperçu ?
Et si vous faites un peu le tour des indicateurs de développement, vous verrez qu'il y en a de pas très rassurants (baisse du nombre de chercheurs par million d'habitants). J'avais lu je ne sais plus où que l'économie restait fragile, que c'était une économie de rente où la consommation augmente parce qu'on redistribue les bénéfices de pétrole et gaz mais sans investissement suffisant dans le pays et avec un gros souci de fuite de capitaux. Forcément, si les oligarques n'ont pas trouvé mieux à faire qu'investir dans le club de foot de Monaco, il peut y avoir des soucis pour l'avenir...
Evidemment que le PIB/habitant a également augmenté en France. Mais si les gens préfèrent voter pour des pompes qui jugent qu'il est préférable de cageoler les actionnaires plutôt que d'avoir une politique de hausse des salaires... On est en démocratie après tout :)
Le PIB/Habitant ne rend pas compte des inégalités par exemple. Ni du partage des richesses entre activités ( public / ménages / entreprises ).
Évidemment puisqu'il s'agit d'une moyenne.
Sandy, de temps a autre, voilà quoi.
Ce n'est pas une moyenne, c'est un indice qui n'a pas vraiment de sens car on divise le PIB par les seuls habitants alors que le PIB est l'addition des activités publiques, privées, ce n'est pas seulement le revenu des ménages. On divise des choux par des carottes ...
Les français par exemple auront une grosse partie de leur richesse collective mise en commun à travers le secteur public qui correspond à 50% du PIB du pays. Et cet indice ne va absolument pas en rendre compte. Du coup la France aura un PIB / habitant moindre qu'un autre pays où dans la réalité le niveau de vie est loin d'égaler celui des français car nombre de besoins ils devront les satisfaire par eux même, là où en France ils seront satisfaits par la collectivité, donc à quoi sert un indicateur qui donne une information qui n'a pas de sens ?
...
Si, si ça a une valeur, même si ce n'est pas le B( bonheur) NB.
Exact , car en terme de salaire les chiffres sont tres differents

D'apres l'INSEE le salaire moyen est passé d'un indice 330 à un indice 361 (entre 1991 et 2012) donc on est tres loin d'un doublement du revenu des Français.

Un PIB qui double ne proffitte pas à tout le monde...que l'on vive en Russie ou en France.
La question du PIB par habitant rend compte de la situation de l'économie. Bien sur, il subsiste la question de la redistribution des richesses. Mais au moins, richesse il y a...
Ce sont d'autres indicateurs qui sont intéressants pour avoir une radiographie des évolutions des sociétés...
- le taux d'alphabétisation et d'accès à l'éducation
- la mortalité infantile
- les taux de suicide
- les indicateurs en matière de santé (nombre de médecins pour 100 000 habitants, lits d'hopitaux par habitant...)
- l'espérance de vie
- l'indice de Gini
- le classement de l'IDH du PNUD
- le taux de malnutrition infantile
- analyse des taux de chomage
- analyse des niveaux de salaires
-...
La mesure de l'évolution sur 15 ans de ces indicateurs en diraient beaucoup plus sur les raisons pour lesquelles la plupart des observateurs s'accordent à dire que les Russes soutiennent leur dirigeant... plutôt que les étranges déductions (assez racistes par ailleurs à mon goût mais chacun voit midi à sa porte) des invitées et de Daniel sur le plateau...

En ces matières, je voudrais soumettre un texte publié il y a quelques temps par Slobodan Despot, non pas sur Poutine, mais bien plutôt justement concernant cette dérive médiatique qui, en polluant peu à peu les esprits en occident, en les "infectant", aboutit justement à de telles déductions fondée uniquement sur des présupposés dogmatiques et des préjugés que rien ne justifie. Rien.

http://blog.despot.ch/post/le-syndrome-tolstoievsky
En fait sur la Russie j'attendais Sapir mais on le voit beaucoup. Deux nouvelles, et deux femmes, c'était parfait.

Pour Berruyer il explique qu'il fait "ce qui manque". Il cherche à compenser.
Beau programme. Sur le papier du @si comme je l'aime. En attendant je regarde l'émission de Taddei sur le même sujet, elle est de bonne tenue.
Assez bonne émission en effet, et ça me rassure car je viens de me désabonner de médiapart pour cause d'aplaventrisme otanisé,
J'en ai marre de l'anti poutinisme de base qui proffessé par une certaine gauche de pouvoir , reviens ni plus ni moins, à donner son aval aux guerres coloniales et libérales de l'Etat fachiste US.
Quand aux pussy riots , 100% financé par george Soros comme leur copines les Femens, qu'elles se fassent cravachées pour leur soumission à des interrets hostiles à la Russie, je ne vois personnellement rien à dire...
La Russie à le droit de se defendre et de vivre comme bon l'entend, eux au moins ne cherche pas à nous vassaliser/Espionner/Piller comme nos super potes ricains.
Je voudrais juste faire deux ou trois remarques :
Premièrement, sur les 200 milliards de Poutine.
On a vu bien des dictateurs, dont les élections, même si elles étaient truquées, étaient d'après des observateurs impuissants "avec des résultats dont les faibles trucages n'ont pas fait basculer l'élection" partir la queue entre les jambes, chassés par ceux dont parait-il on ne truquait pas les votes et qui un jour se sont réveillés (suivez mon regard vers la Tunisie)
En cas de crise économique, ces milliards vont manquer aux Russes qui s'en souviendront. Je n'ai aucune idée de l'avenir, mais il vaut mieux se méfier de ce genre de réflexions.

Sur le fait que l'armée russe est en Ukraine, je voudrais faire remarquer humblement que si l'armée russe fait la guerre en Ukraine, c'est une attaque caractérisée d'un pays contre un autre, et c'est contraire au droit international, L'ONU devrait s'en mêler, le conseil de sécurité prendre parti, des résolutions en sortir. C'est comme quand Israël attaque la Palestine, même si cette dernière n'a pas de statut d'état constitué.
Si Poutine le fait en loucedé, c'est qu'il devrait gérer un certain nombre de problèmes qui sont ceux inhérents à une déclaration de guerre, des condamnations par d'autres pays, et pas seulement occidentaux.
Je pense que c'est là l'explication principale du fait qu'il attaque sans le faire officiellement. C'est la principale.
De plus, ça lui permet de manipuler tout le monde en faisant croire tout et n'importe quoi à des croyants anti-impérialisme américains particulièrement stupides, le genre qui croyait que l'URSS était le paradis sur terre. Il a tout à y gagner, parce que si ça passait pour ce que c'est, c'est-à-dire une agression caractérisée, il passerait pour le méchant aux yeux de tous, celui qui déclenche la guerre.

Pour 1984, je ne suis pas certaine, en tout cas dans le livre, que l'opposant se manifeste. On insulte et on envoie des tomates pourries sur son effigie, et d'ailleurs, le héros pense à la fin que c'est une simple invention, qu'il n'existe pas et n'a jamais existé. Mais je pense pour ce qu'il s'agit de la Russie, pour la propagande occidentale, Poutine est un repoussoir commode, de même que les jihadistes. Contre eux, on donne de grands coups de menton, mais on ne réagit pas trop. L'Ukraine est une zone dont il faut établir définitivement les zones d'influence, pourquoi pas une zone russe et une zone pro-européenne, s'il faut que les choses soient claires....? Les frontières qui sont solidement délimitées sont plus faciles à protéger (parole de joueuse de jeux de stratégie).

Enfin, sur la Russie en général, ce mec est en train de faire régresser sa société à marche forcée. C'est un autocrate à la personnalité auto-centrée, dont l'intérêt est de profiter du pouvoir de ses milliards, qui fait vivre son pays de la rente pétrolière, comme n'importe quel émir du golfe rétrograde. La Russie ne s'en sortira que si elle a des visionnaires pour la sortir du gouffre, et là, elle s'enfonce.
Je pense que Poutine est une malédiction pour les voisins de la Russie, mais avant tout pour les Russes.

Maintenant, il vaut peut-être mieux pour d'autres que la Russie ne sorte pas du trou....
L'épisode 3 de la derniere saison de House of cards traite de ces sujets sous la forme fictionnelle.
Les Pussy riot y font une apparition.

Je vous le recommande.
Bof,
Emission brouillonne où l' on apprend pas grand chose.
Des choses sont évoquées, mais jamais tranchées.
Bof bof bof
Qu'est ce que c'est agréable une discussion «dépassionnée» de temps à autre.

Merci de nous avoir suivi

Non, non merci à vous.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.