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Commentaires

En avant-première, le prochain "grandébat"

Avec le sens de l'anticipation qui a fait son succès

Derniers commentaires

L'enseignement n'est pas la profession qui a le monopole de la féminisation. Par exemple - et au hasard - la profession d'avocat s'est grandement féminisée. Or personne ne songe à dérouler le même raisonnement ? Comment se fait-ce ?????

http://lemodemdepsl.over-blog.com/article-profession-avocat-la-disparition-du-jeune-male-blanc--43905145.html
Pas d'inquiétude, à la fin du grandébat calvyin, après avoir entendu toutes les [s]niaiseries[/s] solutions de l'incontournable Godet (grand spécialiste devant le Seigneur de toutes les fonctions publiques), on trouvera que finalement ça pourrait être pire...
Les statistiques sont sans appel : les professeurs-zhoms sont beaucoup moins souvent en congé maternité que les professeurs-fâm.
Qui plus est, trois ans à peine après leur congé maternité les prof-fâm mettent leur gamin à la maternelle, ce qui oblige à recruter des professeurs. Quelles emmerdeuses ces nanas.

Alors faut qu'on se rendre à l'évidence mesdames ( et tout particulièrement chères collègues professeures), c'est entièrement notre faute, tout.

D'ailleurs, j'ai des preuves : mon lycéen domestique a appris le jour de la rentrée qu'il n'aurait pas de prof d'anglais du tout,pendant plusieurs semaines, parce qu'elle est en congé maternité et qu'aucun remplacement n'est prévu. Dommage : la prof d'anglais est aussi la prof principale de cette classe.
Même chose il y a deux ans, pas de prof de français pendant 12 semaines en classe de quatrième !!
Avec un prof-zhom, ça arriverait pas. Alors vous voyez bien ...

Avec un ministère compétent non plus, c'est vrai.
Depuis quelques temps apparaît en bas des Vite-dit une injonction en rouge : Abonnez-vous !
ça m'énerve : je suis déjà abonnée et connectée en tant que telle.

Je sais qu'@si a besoin de nouveaux abonnés, mais bon ... ça devient lourdingue là.
Où vont-ils chercher des idées aussi connes? On dirait la réthorique à deux balles de Zemmour. C'est ça la prétendue idéologie de droite dont Fillon prétendit avoir gagner la bataille? Qu'ils la gardent leur victoire , je leur laisse bien volontiers. Comme dirait Judith ,ils ont du mal à jouir : quand c'est trop raide , y a pas de plaisir.
Aaaaah, la Journée de la Jupe, grand film de propagande ! En le prenant au premier degré, il en ressort que les "jeunes de banlieue", tous issus de l'immigration, bien sûr, sont tous misogynes, violents, et antisémites. Un concentrés de tous les pires clichés dans un seul film. Super mal interprété en plus.
On a le droit de dire qu'il y a trop d'hommes dans telle ou telle activité. Jusqu'à faire voter des lois fixant des quotas obligatoires de femmes dans la vie politique, dans les conseils d'administration des entreprises... Mais on n'a pas le droit de dire qu'il y aurait trop de femmes ailleurs. Vous avez une curieuse conception de l'égalité.
Vous faites un peu preuve de mauvaise foi, là... Le problème n'est pas de dire qu'il y a "trop" de femmes dans l'enseignement, il réside dans l'analyse de cette observation, à savoir :
- 1) que, contrairement à la plupart des professions où il y a plus d'hommes que de femmes, la plupart des professions où il y a plus de femmes que d'hommes subissent une pression dévalorisante (c'est-à-dire que les deux dynamiques sont inverses et liées ; il faudrait donc prendre le problème dans sa totalité et pas juste par le petit bout de la lorgnette), et c'est bien le cas de l'enseignement primaire et secondaire en France depuis belle lurette
- 2) que l'on croit qu'il en découle un manque d'autorité du prof sur les élèves et que l'on en fait l'explication des problèmes de l'école, révélant une conception bien curieuse de l'enseignement en plus de présupposés largement misogynes
- 3) que l'on soit encore attaché à la vieille lune de l'absence de "référent masculin" pour expliquer l'échec scolaire des garçons
- 4) et j'oubliais, bien sûr, encore une fois, c'est d'abord les jeunes de banlieue qui posent problème et qui n'aiment pas les femmes. Et puis, on devra bien les éduquer à coup de trique puisque ce n'est que cela qu'ils respectent.
Sans parler des sources non citées des sondages et enquêtes du Figaro.

- 1) que, contrairement à la plupart des professions où il y a plus d'hommes que de femmes, la plupart des professions où il y a plus de femmes que d'hommes subissent une pression dévalorisante (c'est-à-dire que les deux dynamiques sont inverses et liées ; il faudrait donc prendre le problème dans sa totalité et pas juste par le petit bout de la lorgnette), et c'est bien le cas de l'enseignement primaire et secondaire en France depuis belle lurette

Les profs sont payés avec les mêmes grilles indiciaires que les autres cadres A de la fonction publique et il ne me semble pas que les métiers des autres cadres A soient plus féminisés que celui des profs.

- 2) que l'on croit qu'il en découle un manque d'autorité du prof sur les élèves et que l'on en fait l'explication des problèmes de l'école, révélant une conception bien curieuse de l'enseignement en plus de présupposés largement misogynes

Pourquoi vouloir en déduire quelque chose ? Les profs femmes sont beaucoup plus nombreuses que les profs hommes, c'est un fait, et à l'heure de la parité, ce n'est pas normal.

- 3) que l'on soit encore attaché à la vieille lune de l'absence de "référent masculin" pour expliquer l'échec scolaire des garçons

Et pourquoi pas ? Ce n'est certainement pas la raison principale mais pourquoi pas ?

- 4) et j'oubliais, bien sûr, encore une fois, c'est d'abord les jeunes de banlieue qui posent problème et qui n'aiment pas les femmes

Avez-vous discuté avec des profs femmes ayant enseigné dans des collèges de banlieues ? Apparemment pas...
1) Je n'ai pas parlé des salaires, il n'y a pas que les sous qui soient facteur de dévalorisation -et c'est bien le problème dans le cas qui nous occupe puisque le "regard social" (en l'occurrence, sur les fonctionnaires) et le taux de féminisation en sont aussi des facteurs importants.
2) Ce n'est pas moi qui déduis, c'est le Figaro, entre autres, qui associe les hommes à l'autorité et les femmes au manque d'autorité. Ce qui est parfaitement stupide.
3) Parce que c'est simpliste et qu'il y en a un peu marre du Freud pour les nuls comme explication de toute chose, sans sortir précisément d'un référentiel viriliste débile qui devient quand même un peu lassant.
4) Étant donné que j'en suis, finalement, votre réponse tombe un peu à plat. Savez-vous que les gentils garçons des lycées cossus, qui sortent pourtant d'un milieu qu'on juge bon, savent aussi très bien l'art de traiter leurs professeur(e)s comme de la merde ?
1) Je n'ai pas parlé des salaires, il n'y a pas que les sous qui soient facteur de dévalorisation -et c'est bien le problème dans le cas qui nous occupe puisque le "regard social" (en l'occurrence, sur les fonctionnaires) et le taux de féminisation en sont aussi des facteurs importants.

Ça va être difficile de chiffrer ce "regard social"... le salaire est une variable beaucoup plus facile à analyser et contredit votre affirmation.

2) Ce n'est pas moi qui déduis, c'est le Figaro, entre autres, qui associe les hommes à l'autorité et les femmes au manque d'autorité. Ce qui est parfaitement stupide.

Ça ne contredit pas la nécessité de rééquilibrer le recrutement des profs.

3) Parce que c'est simpliste et qu'il y en a un peu marre du Freud pour les nuls comme explication de toute chose, sans sortir précisément d'un référentiel viriliste débile qui devient quand même un peu lassant.

Si les pères n’étaient pas utile à l'éducation des gamins ça se saurait depuis le temps non ?

4) Étant donné que j'en suis, finalement, votre réponse tombe un peu à plat.

Je doute que vous "en soyez' réellement et pas qu'un peu... tellement votre "vision" genre l'île aux enfants contredit tous les témoignages que j'ai pu entendre...

Savez-vous que les gentils garçons des lycées cossus, qui sortent pourtant d'un milieu qu'on juge bon, savent aussi très bien l'art de traiter leurs professeur(e)s comme de la merde ?

Je n'en doute pas une seconde, je pense qu'ils ont eux aussi besoin d'une présence masculine plus importante.

Pourquoi refuser aux hommes la parité que les femmes réclament *justement* ailleurs ?
Ça va être difficile de chiffrer ce "regard social"... le salaire est une variable beaucoup plus facile à analyser et contredit votre affirmation.
C'est curieux cette volonté de chiffrer... Pour vous, la valeur d'une chose ne réside que dans l'argent qu'on veut bien y mettre ???
La dépréciation de l'ensemble des métiers de la fonctions publique est de toute façon manifeste.
Par ailleurs, vous n'allez quand même pas soutenir que le salaire des professeurs du primaire et du secondaire est d'emblée confortable. Il devient correct quand on a au moins dix-quinze ans de métier. Et je ne parle pas des conditions d'exercice qui ne font que se dégrader. En revanche, prof d'université, ça a de la gueule, c'est bien payé et c'est bien plus rempli d'hommes que de femmes.

Ça ne contredit pas la nécessité de rééquilibrer le recrutement des profs.
Mais je ne parle pas de refuser la parité, lisez un peu mieux !
Vous vous demandiez pourquoi l'article du Figaro posait problème en n'en retenant que l'aspect "parité" ; je vous réponds que ce qui pose problème dans cet article n'est pas cela, mais le bain idéologique qui l'entoure.

Si les pères n’étaient pas utile à l'éducation des gamins ça se saurait depuis le temps non ?
Vous biaisez.
D'abord, ni les pères, ni les mères ne sont indispensables à l'éducation d'un gamin. Si tous les enfants de familles monoparentales, voire homoparentales, étaient déséquilibrés (plus que la moyenne, s'entend), ça se saurait aussi.
Ensuite, on ne parle pas des pères, mais des enseignants.
Enfin, cette histoire de référents sexués est précisément une des idéologies qui naturalisent et reproduisent les différences genrées entre hommes et femmes. Mais, olà, dire ça, c'est faire partie des méchantes théories du genre.

Je doute que vous "en soyez' réellement et pas qu'un peu... tellement votre "vision" genre l'île aux enfants contredit tous les témoignages que j'ai pu entendre...
Tous, comme vous y allez.
Pas d'île aux enfants, dans ce que je "vois", loin de là. Juste une réflexion mesurée et que j'essaie de mener sans a prioris, ce qui fait que je vois les problèmes ailleurs que vous, sans doute.
Vous voulez mon NUMEN pour vérifier ?
C'est très cloche de me répondre comme ça : "vous n'avez pas la même expérience que moi, donc vous mentez", c'est tout ce que vous avez à dire ? Remarquez, c'est typique.

Au fait,
Je n'en doute pas une seconde, je pense qu'ils ont eux aussi besoin d'une présence masculine plus importante.
Ne trouvez-vous pas un peu idiot d'affirmer que pour lutter contre la misogynie des élèves contre les profs femmes qu'ils auraient trop nombreuses et qui seraient donc à leur insu les outils d'une destruction de l'école, il leur faut plus de profs hommes ?

Sur ce, je vous salue et vais regarder l'émission.
C'est curieux cette volonté de chiffrer... Pour vous, la valeur d'une chose ne réside que dans l'argent qu'on veut bien y mettre ???

Non, mais c'est un des critères, désolé.

La dépréciation de l'ensemble des métiers de la fonctions publique est de toute façon manifeste.

Voilà... rien à voir avec le fait qu'il y ait une très forte majorité de femmes dans l'EN.

En revanche, prof d'université, ça a de la gueule, c'est bien payé et c'est bien plus rempli d'hommes que de femmes.

En effet, c'est regrettable (qu'il y ait plus d'hommes).


Mais je ne parle pas de refuser la parité, lisez un peu mieux !

Je vais finir par croire que vous êtes vraiment prof... ;)


Vous vous demandiez pourquoi l'article du Figaro posait problème en n'en retenant que l'aspect "parité" ; je vous réponds que ce qui pose problème dans cet article n'est pas cela, mais le bain idéologique qui l'entoure.

Et du coup, vous refusez cette parité ou pas ?


D'abord, ni les pères, ni les mères ne sont indispensables à l'éducation d'un gamin.

Relisez mieux ;) : je ne disais pas "indispensables" mais "utiles".

Si tous les enfants de familles monoparentales, voire homoparentales, étaient déséquilibrés (plus que la moyenne, s'entend), ça se saurait aussi.

C'est sûr maintenant, vous n'êtes pas enseignante, (ou alors dans un établissement béni des dieux), il est évident pour tout enseignant que la monoparentalité n'aide pas (je suis gentil) à la réussite scolaire...

Ensuite, on ne parle pas des pères, mais des enseignants.

On parlait "éducation"... qui est l'affaire des parents et, de fait, des enseignants également.


Enfin, cette histoire de référents sexués est précisément une des idéologies qui naturalisent et reproduisent les différences genrées entre hommes et femmes. Mais, olà, dire ça, c'est faire partie des méchantes théories du genre.

En fait, c'est là, je crois, la réelle différence entre nous : pour moi, peu importe les motivations si à terme, la parité peut être imposée à l'EN ce sera un progrès (cette fois-ci pour les hommes).


Citation:Je doute que vous "en soyez' réellement et pas qu'un peu... tellement votre "vision" genre l'île aux enfants contredit tous les témoignages que j'ai pu entendre...
Tous, comme vous y allez.

oui, *tous* et je le maintiens mais je ne prétends pas avoir entendu toutes les personnes ayant travaillé en "banlieue".

Pas d'île aux enfants, dans ce que je "vois", loin de là. Juste une réflexion mesurée et que j'essaie de mener sans a prioris, ce qui fait que je vois les problèmes ailleurs que vous, sans doute.

Mais, je ne nie pas l'existence d'autres problèmes plus ou moins importants que l'absence de parité à l'EN.

Vous voulez mon NUMEN pour vérifier ?

Chiche... ;)

C'est très cloche de me répondre comme ça : "vous n'avez pas la même expérience que moi, donc vous mentez", c'est tout ce que vous avez à dire ? Remarquez, c'est typique.

Typique de quoi ? Je m'étonne juste qu'une femme puisse refuser la parité inversée sous prétexte que les motivations soient mauvaises.


Ne trouvez-vous pas un peu idiot d'affirmer que pour lutter contre la misogynie des élèves contre les profs femmes qu'ils auraient trop nombreuses et qui seraient donc à leur insu les outils d'une destruction de l'école, il leur faut plus de profs hommes ?

Pourquoi la parité à l'EN vous effraie tant ? Merci d'éviter de qualifier mes affirmations d'idioties... à moins que vous ne vouliez prouver à tout prix que vous êtes vraiment enseignante.

Pour finir, la parité est aussi importante à l'EN qu'à l'assemblée nationale.
Parité inversée, ça ne veut rien dire. Je ne refuse pas la parité, et elle ne m'effraie pas (où avez-vous pêché ça ; vous êtes un peu dur de la binocle) ; je remarque simplement qu'il y a une différence entre un problème de parité relevant d'un blocage à l'entrée et un autre relevant d'une fuite d'une partie de la population. Et je note au passage que le problème de la parité dans l'enseignement secondaire est ici un prétexte pour véhiculer des stéréotypes sexistes, misogynes et au mieux "classistes", au pire, racistes. Mais si cela ne vous gêne pas et que vous vous fichez du grain pourvu que l'ivresse vous gagne, c'est finalement votre problème.
Devant ce torrent d'insultes, je passe mon chemin.
Vous pensez inverser la parité des infirmières, des femmes de ménages, des dames pipi, des secrétaires médicales, des aide-puéricultrices? Pour améliorer les performances de ces professions, pour qu'elles ne pâtissent non plus d'une éventuelle défaillance due au manque de mâles?

L'élève se voit en miroir, plus ou moins lui "tout seul" ou "lui et la classe" (qui est mixte souvent), au cours de l'intervention d'un enseignant. C'est utilisé pour enseigner une discipline par le prof, pas pour apprendre à l'élève empiriquement à se comporter vis-à-vis du professeur en tant qu'autorité. C'est la vision de l'élève de croire qu'il est en classe pour définir son statut face au professeur, la vision de l'élève "en peine", quasi en mode tête sous l'eau. Croire que présenter un homme ou une femme, va faire qu'il s'épargne l'obturation de son cerveau par le rapport de force. Non.
Des tas d'élèves garçons ont eu des prof femmes qui les ont subjugué, des profs hommes qui les ont dégoûté, pour témoigner contre cette idée et montrer que c'est une vue de l'esprit née d'un sexisme sous-jacent. Donc le pourquoi pas? est un argument un peu léger qui ne va pas suffire à me convaincre de la nécessité de capituler, en refoulant les femmes (je me demande bien comment on ferait), face à un simple trompe l'œil.

Les enseignantes ne sont pas des mères. Et les enseignants ne sont pas des pères. Cette idée de trop de femmes ou pas assez d'hommes est insultante pour les deux sexes (ou plus ah ah) d'enseignants.
Un peu ralentie de la modif.

Quand je dis pour enseigner une discipline, c'est pas "la discipline" hein, c'est le français, les maths, la cuisine...
Vous pensez inverser la parité des infirmières, des femmes de ménages, des dames pipi, des secrétaires médicales, des aide-puéricultrices? Pour améliorer les performances de ces professions, pour qu'elles ne pâtissent non plus d'une éventuelle défaillance due au manque de mâles?

Vous pensez inverser la parité des députés, des maires, des médecins, des chirurgiens, des journalistes ? Pour améliorer les performances de ces professions, pour qu'elles ne pâtissent non plus d'une éventuelle défaillance due au manque de femelles ?

Croire que présenter un homme ou une femme, va faire qu'il s'épargne l'obturation de son cerveau par le rapport de force. Non.

Je n'ai pas dit qu'avec un prof homme ça serait mieux, j'ai dit simplement qu'il est aussi logique de demander la parité à l'assemblée nationale ou bien dans une profession quelconque que de demander la parité pour les enseignants, je ne vois pas en quoi les femmes feraient de meilleurs enseignants.

Des tas d'élèves garçons ont eu des prof femmes qui les ont subjugué, des profs hommes qui les ont dégoûté, pour témoigner contre cette idée et montrer que c'est une vue de l'esprit née d'un sexisme sous-jacent.

Voilà, les hommes font d'aussi bons ou d'aussi mauvais enseignants que les femmes.

Donc le pourquoi pas? est un argument un peu léger qui ne va pas suffire à me convaincre de la nécessité de capituler, en refoulant les femmes (je me demande bien comment on ferait), face à un simple trompe l'œil.

On l'a bien fait pour les listes électorales où l'on a refoulé les hommes...

Les enseignantes ne sont pas des mères. Et les enseignants ne sont pas des pères.

Ben tiens...

Cette idée de trop de femmes ou pas assez d'hommes est insultante pour les deux sexes (ou plus ah ah) d'enseignants.

Pourquoi cela est-il moins insultant quand il s'agit d'une profession où les femmes sont moins représentées ?
Vous n'avez pas vu ou voulu voir que les revendications sur la parité actuellement prises en compte (élus & conseils d'administration) ciblent des métiers ou des fonctions de pouvoir. Elles concernent des personnes qui prennent des décisions concernant toute la société. Des personnes dont on soupçonne des choix partisans quand à leur sexe de façon insidieuse sans en être forcément conscient ou militant d'une cause sexiste. Vous demandez qu'on ne fasse plus la nuance? Mais sans cette nuance pas question de parité soulevée.

Comment remédier autrement aux écarts de salaires, de statuts en fonction du sexe?
Bien sûr que c'est un peu court et limite naïf de s'imaginer qu'il ne s'agit que de ça. Moulte femmes de pouvoir entrent dans le système instauré par les hommes et font perdurer pareil le carcan d'inégalités. C'est évident que la parité c'est absurde et que c'est un outil faute de mieux. Car si seules quelques femmes copiant les hommes accèdent aux postes de pouvoir, il faudrait qu'elles aient un sacré esprit militant pour qu'on ressente un effet de masse. Il faut donc supprimer la sélection naturelle, pas de hasard, pas de nécessité, la parité d'emblée.

Pouvez-vous nier qu'à chaque fois que la femme progresse dans ses liberté de choix de vie, on voit surgir des phénomènes qui lui reprenne ce qu'elle a acquis?
L'exemple flagrant: la société était organisée pour qu'un homme seul (salaire moyen) puisse faire vivre sa famille avec son salaire. Quand les femmes ont accédé au travail en masse, une dérive implacable a fait qu'un salaire seul (salaire moyen) est devenu insuffisant. Peut-on en discerner les causes réelles, les extirper, les neutraliser? Non.
Ne sachant pas comment agir, on a imaginé d'imposer une parité dans les instances de pouvoir (rien ne tombe du ciel est le postulat de base).

Quoi d'étonnant que les femmes soient majoritaire? Quelle injustice? Les femmes trouvent une petite enclave professionnelle où elles ont une garantie d'égalité de carrière, des conditions de vie adaptée à leur surcharge de disponibilité domestique, dans laquelle elles accèdent par des concours anonymes et de haut niveau pour lesquelles on ne vous demande pas votre photo et tout un tas de renseignements humiliant, ce qui reste valorisant au delà de l'image qu'en donne la société.
Et voilà des gens qui veulent leur contester. Comment ne pas croire que c'est encore pour nous reprendre d'une main ce qu'on nous offre de l'autre?

Et je m'excuse mais le "ben tiens", c'est l'argument qui tue que vous avez?

À la fin de votre message, malentendu entre nous:
Quand je dis insultant, ça ne peut se rapporter qu'à la profession d'enseignant. C'est insultant parce que c'est ne pas différencier les rôles entre parent/père/mère à l'intérieur de la cellule familiale, et les rôles d'enseignant qui devraient être vu comme au-delà. Plus l'élève avance en âge, plus il doit se détacher du modèle famille. Il doit élargir son rapport à l'autre, adulte ou élève, à toute la société. C'est un peu le principe. Combien d'élèves sacrifiés parce qu'ils ont raté cette étape? Parce qu'il cherche autre chose que ce que leur offre l'école?
Rétablir chaque chose à sa place est plus constructif.
En gravant dans le marbre que l'école doit offrir une parité homme/femme, non seulement vous attaquez la gente féminine, mais en plus vous attaquez la scolarité, en ajoutant à la confusion.
Comme toujours, attaquer les femmes se retourne contre les hommes. Quelle bêtise.
modifié longtemps après que modifier ait disparu, 1 fois.

C'est une nouvelle loi, quand il n'y en a pas beaucoup, des liberté ne s'accorde pas en nombre.
Pour l'égalité des genres, il faudrait voir, dire un coup un liberté, un coup une liberté? Pour compliquer? C'est déjà un petit peu trop simple pour les gens qui apprennent le français, le genre des mots communs...
Et je m'excuse mais le "ben tiens", c'est l'argument qui tue que vous avez?

Que voulez-vous que je réponde à quelque chose d'aussi grotesque que "les enseignant(e)s ne sont pas des pères(mères)" ? Il est évident que les enseignants sont aussi des éducateurs (entre autres fonctions) et que leur vision de l'éducation est forcément liée à leur sexe...et que en classe, ils agiront en "père" ou en "mère". (je parle évidement de tendance, les exceptions existent). La fin de votre message est une vision plutôt étrange du métier d'enseignant...

La parité dans la fonction publique (et donc dans l'EN) n'est pas une attaque de la "gente féminine" mais une mesure de justice.
[quote=gilles] il est évident pour tout enseignant que la monoparentalité n'aide pas (je suis gentil) à la réussite scolaire...

Et quand l'enseignant, a lui-même vécu une éducation monoparentale, il/elle a du acheter son diplôme, pas possible autrement !
En tout cas une chose est sûre, pas besoin d'avoir reçu une éducation monoparentale pour être [s]con[/s] gentil.
Il me semble qu'il faut aussi envisager de revenir sur la mixité des classes si on en croit quelques doctes penseurs qui se sont penchés sur le sort des malheureux garçons,perdus dans des classes mixtes ,sous la férulestrop laxiste? de professeures qui les notent moins bien que leurs compagnes féminines(entendu cette semaine sur France Inter)
.Ce n'est bien sûr pas mon point de vue,il me semble que cela commence à faire beaucoup dans le sens du grand retour aux merveilleux temps anciens et d'un sabotge en règle de l'enseignement public.l
Bravo,monsieur Copé! C'est vraiment le moment à quelques jours de la rentrée d'émettre des doutes sur les capacités à enseigner pour les femmes,toutes ces femmes...trop de femmes dans l'enseignement! Leur autorité en sera probablement renforcée! A moins que ce soit votre crédibilité et votre sens politique qui ne soient réduits à peau de chagrin. Chiche!
Dites, en passant, si vous bossez sur ce sujet pour l'émission et comme vous posez la question des fondements scientifiques des gender studies, j'espère que contrairement aux autres "commentateurs" vous ferez le boulot de prendre quelques renseignements sur l'actualité des savoirs et hypothèses sur le sexe en biologie. Parce que c'est quand même un poil énervant d'entendre partout de la part des soi-disant défenseurs de la "théorie du genre" que "les hommes et les femmes ne sont physiquement pas faits de la même manière, c'est évident, on ne va pas remettre en cause le sexe biologique, mais bla bla bla".

De fait, lesdits manuels ne remettent en aucun cas en cause l'identité homme-mâle et femme-femelle, donc l'identité de genre ; ils disent seulement que c'est pas grave d'être homo, ce qui a tendance à défriser les crétins cathos (ou autres, d'ailleurs, puisque les guéguerres de chapelle cessent dès lors qu'il s'agit de taper sur certaines choses).

NB : la "théorie" du genre n'existe pas, ce sont les études de genre - qui n'apparaissent donc vraiment nulle part dans les manuels mis à l'index par les furieux crétins susmentionnés - à moins que l'on considère que Simone de Beauvoir ne soit à elle seule "la théorie du genre".

J'ai hâte de voir les invités ! :)
Allez demander à ceux qui bossent avec Ségolène Royal, Elisabeth Guigou, Nadine Morano, Marine Lepen si une femme manque d'autorité....
N'importe quoi... mais qu'est-ce que c'est drôle !
Est-ce qu'il faut aussi supprimer les profs homos, parce que c'est perturbant pour les élèves. Et les homos hommes, ils ont plus ou moins d'autorité que les homos femmes ?
Affligeant qu'on n'ait pas encore compris, en France, en 2011, que l'identitié biologique n'influe pas sur le caractère.
Effectivement, très bon article dans le Télérama de cette semaine d'Erwan Desplanques.
Trop de professeures?
...bah ouais, quand un métier est déclassé (et pas super payé) il attire moins les zhoms.
...et quand un métier se féminise, il est déclassé (et donc pas super payé).
Cercle pas du tout vertueux.
et puis c'est bien connu, s'occuper des chtinenfants, pour une fâââm c'est 'naturel'.
Tandis que pour un zhom c'est un gros z'effort qui demande une formation et de l'admiration.

Bon, ben je retourne professer, dans ma (dé)classe.
Trop de gonzesses chez les profs, mais oui!!!! Voulons nous que nos enfants deviennent tous des chochottes??? Des tatas? Déjà avec la fin du service militaire ça a été le début de la catastrophe. recrutons des enseignant mâles, des vrais!!!

Voila à quoi devrait ressembler une classe d'école:

http://www.youtube.com/watch?v=AMJwtUz3110

" ça c'est mon cartable et ça c'est mon dard!"
Le postula de départ est que les gamins des banlieues sont misogynes (sous entendu que la culture musulmane en est la cause...), est ce que c' est une réalité chiffrable ou un poncif?
Si toutefois il y'a une réalité de fait alors je peux vous témoigner que mon épouse se trouve désarmée face à un gamin qui considère les femmes comme moins que des chiennes, dans son expérience provinciale, le nombre de cas ingérables se trouvent être de 2 ou 3 par bahut de 300 élèves.Bref, si le ministère pouvait éviter d' envoyer des petites stagiaires sans formation(un cas à voir aussi ça, com/réalité) dans les bahuts "sensibles", ce ne serait pas si bête; la misogynie envers un homme, c'est rare.
Enfin, dans ces bahuts à public difficile, c' est d' abords des profs expérimentés et des classes allégées en effectifs qu' il faut, le reste, c' est de la politique de com.
Ensuite, l' autorité des profs, c' est un truc qui doit être relayé par la hiérarchie directe mais depuis quelque temps, les chefs d' établissements cherchent à avoir des chiffres qui font plaisir au rectorat, le moins de vagues possible donc....(pour les chiffres officiels vous pouvez considérer qu' ils sont faux à la base, désolé.).
Franchement, Sarko ferait bien d' éviter d' emmener le débat médiatique vers l' enseignement, ça pourrait déborder vers tout autre chose que le coté puant du départ...
Bonjour
"Il (Le Figaro) nous apprend que "dans l'entourage du chef de l'Etat" on juge les professeures, donc, trop nombreuses"
Le machin a même précisé "sans rire" !!!
La formule journalistique "l'entourage du x" veut dire "x nous a dit en off"...
"L'entourage du chef de l'Etat" = "Le chef de l'Etat nous à dit en off"
(Je crois d'ailleurs que j'ai appris ça dans une émission d'asi, alors pourquoi ne pas le dire clairement?)
Allez, zou, les femmes à la maison, pour laisser le peu de boulot qui reste à ces messieurs...

Bientôt, ce sera "Travail, famille, patrie."
Ou les 3 K ... "Kirche, Kinder, Küche"... Comme en Allemagne.

La France, un pays de plus en plus sympa.
Comme une espèce de retour au bon vieux temps du Moyen Age.
En voilà une chronique bien torchée et pertinente.
Vous persiflez, vous persiflez, vous passez à côté du plus important, monsieur DS.
Vous voyez pas plus loin que le bout de votre nez, monsieur DS.

En pleine crise mondiale, alors que l'euro se désagrège, quelle est l'urgence à se préoccuper de féminisation de l'enseignement ?

Ça fait pas tilt ?
Juste deux secondes ?
Y'a rien qui remue là-dedans ?

Féminisation de l'enseignement d'un côté, crise de l'euro de l'autre ?
Féminisation, crise, crise, féminisation ?
Vous voyez pas le rapport de cause à effet, absolument évident ? La cause du désagrègement de notre société ? La cause de tous nos problèmes ?

Naaaan, bien sûûûûûr. Faites l'autruche. Nan, mais continuez, faites l'autruche.
D'après le B.O.E.N. (Bulletin Officiel de l'Education Nationale) :

"Le nouveau lycée entre en vigueur en 2010 pour la classe de seconde, en 2011 pour la classe de première et en 2012 pour la classe de terminale. Le Bulletin officiel spécial du 30 septembre 2010 fixe le programme d'enseignement d'éducation civique, juridique et sociale en classe de seconde générale et technologique et des programmes de classes de première ou de cycle terminal."

Quelqu'un sait-il si il y a une règle ?
Formidable sujet de débat. J'attends avec impatience la série des prochains "grandébats" proposés par Jean-François Copé, animés par Jean-François Copé, dirigés par Jean-François Copé et avec comme seul intervenant Jean-François Copé devant un parterre de militants UMP, sur tous les prochains sujets d'actualité.

- "le rôle naturel des femmes est-il à la maison ?"
- "la place naturelle des noirs est-elle en afrique ?"
- "doit-on rétablir la prima notte pour les nobliaux seigneurs de fiefs ?"
- "dans quel cadre un travail mérite-t-il un salaire ?"


etc ...
[quote=Daniel Schneidermann]@si est en mesure de vous révéler le thème du prochain "grandébat" qui va mobiliser les émissions de Calvi, de Calvi (et aussi de Calvi): y a-t-il trop de femmes enseignantes ?

Il ne faudrait pas que cette interrogation, certes importante, nous détourne de la vraie question, la seule question, [large]la[/large] question : Les révolutionnaires égyptiens et tunisiens sont-ils manipulés par les barbus ?
Très bonne idée. Cette histoire de genre m'a toujours interrogée.

Excellente chronique, DS en grande forme.

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