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Émile : BFMTV, TPMP et les carnassiers

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J'ai arrêté de lire le Charlie depuis longtemps (j'étais plutôt un lecteur du côté Cavanna, et on sait ce qu'il en était), et après avoir arrêté il m'est arrivé d'acheter un Charlie de loin en loin pour jeter un coup de périscope sur son évolution. O(...)

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"Comme tous les journaux, nous nous demandons, numéro après numéro, comment fidéliser toujours plus de lecteurs. Nous en sommes arrivés à la conclusion que le meilleur moyen d’y parvenir est encore de rester fidèles à ce que nous sommes. Car nous, no(...)

Le dessin en Une de Charlie n'est pas de Coco mais de Riss.

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Ne serait il pas possible de porter plainte contre ses abruti-e-s.Déjâ ne plus les regarder et les écouter.Que fait l'Arcom.

Breaking news ! (édition spéciale en bon français). L'enquête sur la mort du petit Émile est relancée.

Le meilleur moment de cet épisode demeurera Finkielkraut se faisant couper par un journaliste au beau milieu d'une péroraison sémantico-historique sur Gaza*, lançant un "ça y est" (sur un ton si dramatique que si ce n'était pas lui réalisant qu'on lui a finalement coupé la parole je me demanderais s'il ne s'attendait pas à l'annonce d'une frappe nucléaire russe), puis grommelant un "donc je m'en vais", réalisant qu'on s'est permis de l'interrompre pour une vulgaire histoire de cadavre de gamin.


Sinon bravo pour le bingo,  Praud, Hanouna, Charlie Hebdo et lui en un seul article, on dirait que l'actualité a conspiré pour générer un marronier ASInien au carré.


* pour contester le terme "génocide" évidemment, en comparer audacieusement l'action israélienne aux alliés bombardant la Normandie, on n'en attendait pas moins de lui

Aaah... les éditos de Pauline Bock...

Vivement samedi !

Vous êtes Charlie ? Vous n'êtes plus Charlie ? Vous ne l'avez jamais été ?
Une page de l'Hebdo en accès libre.

"Rien à voir avec le classique « Je suis Charlie… mais », lancé par ceux qui sont contre le terrorisme et pour la liberté d’expression, mais quand-même-on-l’a-bien-cherché-faut-respecter. (...) Mais qu’avons-nous donc fait pour mériter un tel dés­amour ? Qu’avons-nous donc commis ? À chaque fois, l’irréparable : un dessin."


Bah non. À chaque fois, un édito complètement con de Riss.

Riss est un des meilleurs analystes qu'il m'ait été donné de lire.
Vous pouvez penser l'inverse, mais lisez-vous régulièrement ses éditos ?
Et que reprochez-vous à celui-ci ?

J'ai arrêté de lire le Charlie depuis longtemps (j'étais plutôt un lecteur du côté Cavanna, et on sait ce qu'il en était), et après avoir arrêté il m'est arrivé d'acheter un Charlie de loin en loin pour jeter un coup de périscope sur son évolution. Outre l'humour, les dessins, le ton, de plus en plus mauvais (aussi tristement poussif et autosatisfait que le Siné Mensuel ou le Vigousse du côté suisse), j'y trouvais toujours la même nullité analytique chez Riss. Trois lignes de "nan en fait on est pas islamophobes du tout on a rien contre les musulmans en général juste les extrémistes et dans toutes les religions vous savez bien", suivi d'une colonne truffée de tous les implicites islamophobes généraux les plus bas de plafond. Le monsieur est vraiment vraiment pas un intello, vraiment incapable de voir dans ses propres postures, croyances, représentations, tout ce qui le met du côté islamophobe plutôt qu'anti-fondamentaliste. Je l'excuse dans le sens où 1) okay c'est un éditorialiste caricaturiste, on lui demande pas trop de haute voltige socio-anthropologique, et 2) tout le rapport du Charlie à l'Islam est assez naturellement biaisé par les tueries subies, les menaces, les injonctions, le traumatisme, la rage, etc - c'est aussi injuste de le leur reprocher. Mais il n'empêche qu'au final, le résultat est navrant de manque d'auto-analyse, de manque de finesse, d'aveuglement sur quels aspects de leurs postures pose problème, quels non-dits (ou impensés) dans leur vision des choses, émergent dans les textes malgré les vagues professions d'équité. 


Maintenant, pour cet édito précis, il joue sur ce sur quoi Charlie joue depuis les attentats. Toute critique, tout "oui mais", tout "ah bah c'est nul ton truc-là", se traduit par "AHAAA, VOUS VOULEZ QU'ON MEURE TOUS ALORS, HEIN HEIN, VOUS ÈTES AVEC LES TUEURS ALORS, HEIN HEIN, VOUS TROUVEZ QU'IL ONT BIEN FAIT, C'EST ÇA", ce qui est d'ailleurs le même mécanisme de défense de l'ultra-droite israélienne, avec, au lieu de la Shoah, les Kouachi comme carte joker pare-tout. Il définit (comme l'alt-right) toute critique, tout désintérêt, toute désolidarisation, à un traitre abandon de la sacro-sainte liberté d'expression voire à un appel au meurtre (en tout cas à une apologie du meurtre), ce qui est assez vachement pratique. Et, comme le font assez souvent tous ces grands titres (de médias, franchises, ONG, et plein de choses) se réclame d'un label comme s'il signifiait quelque chose d'absolu, immuable, éternel - et non, Charlie a beaucoup varié dans son histoire, et avec ça les raisons de l'apprécier ou non, qu'il s'agisse de sensibilités ou tout simplement de qualité (ne serait-ce que parce que des auteur.e.s sont arrivé.e.s, parti.e.s, etc et que c'est ça qui "fait" le Charlie d'un moment donné).   


Mais bref, pour les grandes lignes, Riss est certainement admirable aux yeux des admirateur.ice.s de Fourest et consorts. C'est, oh si bizarrement, rarement le cas chez les véritables sociologues et ethnologues, que Riss fustige de la même raison que les climato-sceptiques fustigent les climatologues.




Je vois. Il y a longtemps que vous avez arrêté de lire Charlie, ce qui ne vous empêche pas de connaître parfaitement ce que Riss développe dans ses éditos.

Pour le reste, procès habituel en "islamophobie" et proximité idéologique avec des personnes infréquentables (qui le sont en tout cas à vos yeux), mieux vaut ne pas insister.

Ouais, j'ai arrêté de lire Charlie parce que je connais parfaitement ce que Riss développait dans ses éditos (qu'il écrit depuis longtemps, et qui puaient l'islamophobie niée et manifeste, que ce soit par stupidité ou par hypocrisie). Quelle causalité déconcertante. Cela dit, l'alternative aurait donné "je vois, vous le trouvez très bête mais vous le lisez encore". Donc bon.


Mais au moins, si on se posait la question, on a la confirmation maintenant que sa rhétorique victimaire n'a pas changé d'un iota pendant tout ce temps ("si vous êtes pas fan de moi vous êtes les talibans"), donc merci déjà de nous avoir tenus au courant là-dessus. On reprendra des nouvelles de son "niveau d'analyse" dans quinze ans.



Vous caricaturez, mais vous au moins vous ne risquez pas votre vie en le faisant.
Vous ne devez pas non plus aimer Charb et sa "Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes."
Ni Salman Rushdie (toujours vivant, lui, mais éborgné et estropié) qui a écrit : "Un mot a été inventé pour permettre aux aveugles de demeurer aveugles : l'islamophobie".
L'accusation d'islamophobie place une cible sur ceux qui en sont victimes, les exemples ne manquent pas, mais vous vous obstinez dans vos dangereuses stigmatisations.

Ah oué on en est là. Carrément. Le déni ontologique de l'islamophobie. Ah bin quand même, y a du boulot.


Quinze ans, c'était optimiste.

"Comme tous les journaux, nous nous demandons, numéro après numéro, comment fidéliser toujours plus de lecteurs. Nous en sommes arrivés à la conclusion que le meilleur moyen d’y parvenir est encore de rester fidèles à ce que nous sommes. Car nous, nous serons toujours Charlie".

Pauvre tentative d'autojustification. "Rester fidèle à ce que nous sommes", qu'est-ce que ça veut dire ? Rester fidèle à Cavanna ou rester fidèle à Philippe Val et Riss ? C'est pas tout à fait la même limonade.

Il écrit aussi : Charlie s'est réinstallé dans le paysage médiatique, avec ses thèmes de prédilection, comme l'écologie, la lutte contre l'extrême-droite, les extrémismes religieux, le racisme, le sexisme, pour ne citer que ceux-là... et insiste ensuite sur la liberté d'expression. Cette liberté qui a entraîné le massacre du 7 janvier 2015 et qu'aujourd'hui les "Je ne suis pas Charlie" leur dénie.
Charlie évolue. Ni le Hara-Kiri, ni le Charlie de Cavanna ne faisaient de l'écologie une priorité, et le sexisme y était présent sous la plume et les romans-photos de Choron.
Il ne faut pas idéaliser cette époque, même si à titre personnel j'appréciais moi aussi beaucoup l'humour et l'humanité de Cavanna.
Enfin, si vous lisiez le Charlie actuel, vous vous rendriez compte qu'il n'y a aucune raison de faire cet amalgame Val-Riss.

Juste pour la débilité et la malhonnêteté du syllogisme rissois : 


Si les tarés s'en étaient pros à un.e Le Pen ou un Zemmour, est-ce qu'une répugnance à porter pour toujours "Je suis Le Pen" ou "Je suis Zemmour", ou à s'abonner chaque année à Minute, auraient été interprétés comme "une attaque contre la liberté d'expression" ?


Nan mais c'est juste pour mesurer la puissance des analyses de Riss (sans même entrer dans son interprétation trumpienne de la "liberté d'expression" ou faire d'analogie avec ceux qui pour critiquer Israël auraient besoin de nier l'existence de l'antisémitisme).  

"Cette liberté qui a entraîné le massacre du 7 janvier 2015 et qu'aujourd'hui les "Je ne suis pas Charlie" leur dénie".


On a peut-être été un peu vite en voyant dans la publication des caricatures de Mahomet une simple volonté de faire une démonstration de liberté d'expression en matière de dessin humoristique. Comme le montre cette vidéo analysant les diverses formes d'humour (merci à celui qui me l'a fait connaître), il ne s'agit pas seulement de faire de l'humour, contrairement à ce qu'on a toujours essayé de nous faire croire. On en a eu confirmation par la suite avec la bougnoulophobie récurrente de Charlie Hebdo. Caroline Fourest, Riss, Coco, nous en ont fourni maints exemples. Ce dessin, par exemple. Qui peut croire que Coco ne se moque pas davantage de la religion de ceux qu l'on affame que du rôle du gouvernement israélien ? Et bien sûr, ça n'a pas manqué, quasiment tous les médias sont rentrés dans le chou de ceux qui s'insurgeait contre ce dessin en disant qu'on mettait une nouvelle fois l'équipe de Charlie en danger. L'attentat les a rendu intouchables, ils peuvent se permettre toutes les saloperies qu'ils veulent.

Merci.

L'histoire ne se répète pas, alle begaie

Et bien sûr, c'est très bien que l'on ne puisse pas corriger ses fautes de frappe.

Il y a un principe énoncé dans votre vidéo mise en lien que je ne peux qu'approuver : pour être efficace, réellement corrosif, l'humour doit s'attaquer aux dominants, à ceux qui détiennent le pouvoir, quelle que soit sa forme. Alors que l'humour qui raille les dominés, qui s'exprime aux dépens des minorités, est critiquable.

Quand Siné dézingue les militaires, les curés, les toreros, les chasseurs...etc, il est dans son rôle de satiriste. De même Cabu lorsqu'il publie "A bas toutes les armées" (1977)... et beaucoup plus récemment sa caricature de Mahomet déplorant d'être "aimé par des cons". Car dans le second cas, ce n'est évidemment pas une minorité qui était visée, comme ont tenté de le faire croire les éternels contempteurs de Charlie, mais les adeptes les plus obtus et sanguinaires d'une religion.


En lisant le nom de Coco placé juste avant votre deuxième lien, je me doutais de ce qu'il allait révéler. Fustigée, submergée par les insultes et les menaces (dont la délicieuse phrase de Chikirou : Vous n'aurez pas notre haine mais vous la méritez), elle a dû se justifier en ces termes : Un dessin (que j’assume parfaitement !) qui souligne le désespoir des Palestiniens, dénonce la famine à Gaza et moque aussi l’absurdité de la religion. La police de la pensée qui fixe les limites de l'humour ne sera pas convaincue, mais Coco a déjà reçu, et c'est rassurant, de nombreux soutiens.
Peu de réactions, en revanche, ici ou ailleurs, s'agissant de la couv' de Riss. Le squelette du petit Emile en Une devrait normalement choquer les pros de l'indignation, mais devoir hurler avec la meute des hyènes de TPMP fait hésiter.



"elle a dû se justifier en ces termes : Un dessin (que j’assume parfaitement !) qui souligne le désespoir des Palestiniens, dénonce la famine à Gaza et moque aussi l’absurdité de la religion. La police de la pensée qui fixe les limites de l'humour ne sera pas convaincue, mais Coco a déjà reçu, et c'est rassurant, de nombreux soutiens".

Si vraiment elle se justifie en ces termes, elle se fout de la gueule du monde. Comment ne va voir qu'avant de dénoncer la famine à Gaza ou le désespoir des Palestiniens, elle se fout de la gueule des croyants qui sont affamés ? Où voyez-vous, dans ce dessin; qu'elle s'attaque aux dominants ? Je comprends tout à fait qu'on puisse trouver haïssable celle qui s'en prend plutôt aux dominés. Quand à ses soutiens, que ce soit Fabien Roussel, pour qui une critique c'est une atteinte à la liberté d'expression, ou Causeur, qui voit "de la nuance" dans le torchon de Coco et qui, de manière tout aussi nuancée, assimile les critiques de LFI aux menaces de mort des crétins sur les réseaux sociaux, je vous les laisse bien volontiers.

Comme je vous laisse bien volontiers à votre interprétation.
Le dessin d'un Palestinien poursuivant un rat pour se nourrir, illustre de manière atroce la famine dont est responsable l'armée israélienne à Gaza.
Coco y ajoute "l'absurdité" du ramadan qui lui fait subir la double peine.
Dès leur origine, Hara-Kiri et Charlie ont pris logiquement les religieux, les croyants bornés et leurs rites stupides pour cibles. Cavanna ne les a pas épargnés dans sa "lettre ouverte aux culs-bénits". Coco ne fait que perpétuer cette tradition.
Chacun est libre de porter un jugement sur le bien fondé d'un jeûne qu'imposent des croyances. Le ramadan qui prend fin demain soir aura, comme chaque année, avivé les tensions entre ceux qui l'observent et les "apostats" pointés du doigt, injuriés, voire agressés. 

Ces religions censées relier...

Le dessin d'un Palestinien poursuivant un rat pour se nourrir, illustre de manière atroce la famine dont est responsable l'armée israélienne à Gaza.
Coco y ajoute "l'absurdité" du ramadan qui lui fait subir la double peine.


Le problème avec l'humour, et surtout le dessin d'humour, c'est quand il peut être interprété de manières différentes, voire radicalement différentes.

C'est justement le cas avec ce dessin de Coco, que certains peuvent aussi interpréter "ces Palestiniens, ils sont tellement cons, qu'ils continuent de faire le Ramadan même quand ils n'ont rien à bouffer".

Que les choses soient claires : ce N'EST PAS mon interprétation, mais il faut être très au fait de la culture et de l'histoire de Charlie Hebdo jusque dans les années 70 pour ne pas se méprendre. Sauf erreur de ma part, ce fut aussi le cas avec la couv' de Cabu "dur d'être aimé par des cons".

Dans les années 60/70, l'équipe de Charlie pouvait y aller franco (sans mauvais jeu de mots) car le journal était profondément enchâssé dans la culture française de cette époque et n'était pratiquement pas lu en dehors de la France.

Avec les années 90 et l'avènement du web, les choses ont changé, et le regard que posent certains pays, musulmans mais pas que, ne prend presque jamais le recul nécessaire parce que la culture est totalement différente. Sans même parler de l'instrumentalisation politique que peuvent en faire certains dirigeants.

L'équipe actuelle de Charlie, dans sa ténacité à vouloir faire perdurer la spécificité du journal, ne prend peut-être pas toujours le recul nécessaire face à l'élargissement potentiel de son auditoire dont la portion franco-franchouillarde est réduite aux acquêts.

"L'équipe actuelle de Charlie, dans sa ténacité à vouloir faire perdurer la spécificité du journal, ne prend peut-être pas toujours le recul nécessaire face à l'élargissement potentiel de son auditoire dont la portion franco-franchouillarde est réduite aux acquêts".


Om voyez-vous que l'équipe actuelle de Charlie Hebdo veut faire perdurer la spécificité du journal ? Qu'est-ce que Val, Fourest, Riss, Malka, Joann Sfar,  et tous les craignos droitiers plus proches du Printemps républicain ou des identitaires ou encore les soutiens du gouvernement israélien (ceux dont la ligne politique a gagné à Charlie Hebdo) ont à voir avec des libertaires comme Cavanna, Gébé, Siné et tous ceux que Val et ses affidés ont viré (Michl Boujut, Olivier Cyran, Lefred-Thouron, Mona Chollet...) ?

Om voyez-vous que l'équipe actuelle de Charlie Hebdo veut faire perdurer la spécificité du journal ?


Je me suis mal exprimé : en aucune façon je ne voulais dire que dans les faits l'équipe actuelle faisait perdurer l'esprit libertaire des débuts, mais que comme ils en ont repris le nom, répètent à l'envi qu'ils sont pour la liberté d'expression et qu'une bonne partie du journal est constitué de dessins satiriques (avec en général en une un dessin provoc"), dans l'imaginaire français il y a forcément une filiation avec la formule initiale (filiation réelle ou pas, ce n'est pas la question).

Je suis assez âgé pour avoir connu la formule initiale du journal, mais dans mon argument, en aucun cas je ne portais de jugement sur le contenu actuel ni sur l'équipe.

Je me contentais de souligner le décalage entre l'état d'esprit de l'époque 70s et son lectorat, avec l'époque actuelle et son lectorat potentiel.

"Ni le Hara-Kiri, ni le Charlie de Cavanna ne faisaient de l'écologie une priorité".


Et vous prétendez connaître ces journaux ? Vous n'avez jamais entendu parler de Pierre Fournier, à qui Cavanna a donné carte blanche pour faire de Charlie (j'ai le droit, moi, d'utiliser le diminutif pour parler du Charlie historique) un grand journal écologiste ? Vous ne connaissez donc que le Charlie Hebdo version Philippe Val.

Je connais l'histoire de Pierre Fournier, né et ayant vécu dans mon département, son combat contre le nucléaire partagé par certains membres de ma famille de la même génération que lui. Il m'est même arrivé de lire certains numéros de "la Gueule Ouverte" qu'une de mes cousines achetait.
Comme il est indiqué dans l'article de Reporterre que vous mettez en lien, il a réussi à sensibiliser l'équipe de Charlie à la cause écologiste. C'est donc un gros oubli de ma part, même si par la suite le Charlie de Val a sans doute négligé le sujet (je le suppose puisque contrairement à ce que vous affirmez, je ne le lisais plus lorsqu'il le dirigeait)
Aujourd'hui, Fabrice Nicolino a repris le flambeau, consacrant au moins une page à l'écologie, aux pollutions diverses dont on crêve... la gueule ouverte.

Le dessin en Une de Charlie n'est pas de Coco mais de Riss.

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