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Elisabeth Badinter, contre le terrorisme des couches lavables

Démarrant quelques jours après le déferlement BHL

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Et si on nous laissait être femme, tout simplement, comme nous le voulons, comme nous le souhaitons, chacune à notre manière, avec ou sans homme, avec ou sans enfant... Ce serait bien, non ?
Le communiqué de presse de La Leche League FRance a qui badinter dedie toujours des chapitres

http://www.wikio.fr/article/lll-france-repond-interpretations-elisabeth-badinter-169587643
sur les couches lavables en Italie:

à Concesio (près de Brescia), par une iniciative des pouvoirs publiques, toute femme AVANT d'avoir un enfant a reçu une lettre de la mairie l'invitant à participer d'un programme d'utilisation des couches lavables. L'objectif était de transformer la ville une capitale de la clean economy.

De Juillet 2009 à novembre 1009, 92 mamans ont adhéré au programme et reçu gratos le kit avec le nécessaire (trois couches supérieurs, 24 di coton. Les nombres sont concluants: de toutes, seulement 2 ont laissé tomber le programme.

Les femmes, d'abbord méfiantes, se sont laissé convaincre par la PRATICITÉ des couches lavables que "au lieu d'être jétées à la poubelle sont jétées à la machine à laver"

Avant d'élargir l'expériment à tout le pays Le projet a été testé avec 5 mères "difficilles": avec plusieurs fils, sans aide domestique, avec un mari que ne changerai jamais une couche et très absorbées par leurs boulots. Ce sont leurs témoignages les plus convainquants.

"L'obstacle principal a été de convaincre femmes et maris. Pour la génération 68 les couches etables étaient une conquête et cela semblait un retour en arrière, vers l'esclavage des travaux domestiques. Pour les maris ils étient préoccupés que les couches salissent leurs chemises. L'expérience a montré que les deux préoccupations étaient infondées"

Ayant moi même déjà été nounou d'un bébé qui utilisait des couches lavables, je confirme: ceux qui disent que c'est plus de boulot ne savent pas de quoi ils parlent.

voici l'article italien:

LA STORIA
Ecco il paese senza i pannolini
più bimbi in fasce, meno rifiuti
Esperimento nel Bresciano: in 4 comuni solo prodotti lavabili le mamme: non inquiniamo più e le dermatiti spariscono
dal nostro inviato CINZIA SASSO


CONCESIO - Il paese che non usa più i pannolini è alle porte di Brescia e all'ingresso della Valtrompia ed era conosciuto finora - tanto per mischiare il sacro al profano - per aver dato i natali a papa Montini e la cittadinanza italiana a Mario Balotelli.

Qui, adesso, nelle villette dai giardini ordinati, appena nasce un bambino, prima ancora che sulla porta venga appeso il fiocco rosa o celeste, arriva una lettera: cara mamma - dice - le rubiamo pochi minuti per proporle di entrare a far parte di un nuovo progetto. Si chiama Pannolino Amico, è gestito dall'Associazione Eva, e ha l'ambizione di trasformare Concesio in una capitale, quella della clean economy. I pannolini usa e getta costituiscono il 15 per cento dei rifiuti non riciclabili. I componenti chimici utilizzati per renderli assorbenti danneggiano la pelle dei bambini, tanto che secondo uno studio tedesco le dermatiti sono aumentate in questi anni dell'857 per cento e perfino la crescita dell'infertilità maschile viene fatta risalire all'aumento di temperatura causata dal pannolino. A ogni famiglia costano, per i tre anni in media in cui vengono utilizzati, una cifra che supera i 1.500 euro.

Da luglio sono 92 le mamme che hanno aderito e che hanno ricevuto, gratis, il kit necessario: tre mutandine e 24 pannolini di cotone, di quelli da lavare e riutilizzare. E se a convincerle sono state le assicurazioni che "non è un ritorno al passato, i pannolini di stoffa sono uguali a quelli usa e getta: semplicemente, anziché gettarli nel pattume, si mettono in lavatrice", adesso sono loro a spiegare perché non tornerebbero più indietro. L'associazione ha chiesto alle mamme di tenere un diario quotidiano per misurare le difficoltà e per verificare se la prima delle obiezioni - ci vuole troppo tempo e troppo lavoro - è fondata. Ed ecco cosa scrive Alessandra: "All'inizio ero titubante, poi ho visto che basta impratichirsi".


Luisella: "Per il mio primo figlio avevo il bidone della spazzatura sempre pieno e mi chiedevo se ci fosse un modo per inquinare di meno". Gianna: "Ho fatto il conto: servono 20 minuti alla settimana, tre minuti al giorno". Marina: "Temevo che il bambino restasse bagnato, ma non è vero". Chiara: "Mi piace toccare il cotone e sentire il profumo di pulito quando si asciuga al sole". Soprattutto, però, la dicono lunga i numeri: solo due famiglie hanno desistito.

Maria Braibanti è la ginecologa che ha ottenuto l'appoggio del comune (che ha stanziato 23 mila euro), di A2a, l'utility dei rifiuti (che, su richiesta della Regione Lombardia, allargherà il progetto a tutta Brescia), e delle farmacie. "L'ostacolo principale - racconta - è stato convincere le nonne e i mariti. Per la generazione del '68 quella dei pannolini usa e getta è stata una conquista e questo sembrava un ritorno al passato, verso la schiavitù dei lavori domestici. I mariti, invece, erano preoccupati che i panni dei bambini, in lavatrice insieme a tutti gli altri, sporcassero le loro camicie. L'esperienza ha mostrato che tutte e due le preoccupazioni erano infondate".

Prima di allargare l'esperimento a tutto il paese, Eva aveva testato il progetto su cinque mamme "difficili": con tanti figli, senza aiuti domestici, con un marito che mai cambierebbe un pannolino, impegnate nel lavoro, e sono state loro le testimonial più convincenti.
Spinta da una direttiva europea che impone la riduzione dei rifiuti, favorita da una maggiore attenzione a quello che fa bene al corpo, aiutata dalla crisi economica, la campagna sull'uso dei pannolini lavabili si sta diffondendo in tutta Italia. Partita da Reggio Emilia, dall'Associazione famiglie numerose, ha visto realizzarsi progetti diversi: dal Trentino, dove i pannolini di stoffa vengono regalati, al Modenese, dove viene versato un contributo per l'acquisto, e al comune di Camigliano, in provincia di Caserta, che ha deliberato uno stanziamento pro-pannolini di stoffa. La Provincia di Torino garantisce sconti del 50% per l'acquisto di quelli lavabili mentre a Vico Equense, nel Napoletano, viene distribuito gratis il kit pannolino più mutandina. Così l'ecopannolino si fa strada.
Merci Daniel Schneidermann pour cette chronique. Alors que vous êtes un homme, vous comprenez bien ce que peut ressentir une femme devant les absurdités des propos de Badinter, la féministe qui n'a rien compris au bonheur de s'occuper de ses enfants.

On voudrait nous faire croire que la femme est plus heureuse quand elle travaille ! Quitte à passer pour une ringarde, il m'arrive de regretter le bon vieux temps ou la femme n'était pas impliquée dans cette société de consommation à outrance.

Badinter est une révisionniste des violences que les femmes subissent.
Lire et décrypter les medias, bravo.
Chercher la petite bête, l incohérence, les mensonges, excellent en ces temps d'"information" ultra banalisée et blanchie à la javel du pouvoir.
Mais il est tellement bon de veiller à ne pas sombrer soi même dans les inexactitudes...
Elisabeth Badinter, si elle n'a pas répondu à Marianne, s'est clairement exprimée sur la candidate voilée NPA, et ce en répondant à une question lors de l émission de Demorand, sur France Inter.
Et c est un exemple parmi d autres.
Arrêt sur image : je regrette amèrement la disparission de votre émission, et suis abonnée depuis peu au site.
Je note parfois tout de même trop souvent inexactitudes et à peu près, qui peuvent ressembler davantage à des coups de gueule d adolescents "anti tout" plutôt qu à un journalisme critique de fond.
Ne baissez pas le niveau d exigence.
Bysone vraiment pas de "bol" si les femmes ont pas de lait !!
(bon d'accord pas terrible)
Bon j'ai lu la chronique et presque la totalité du forum, je vais dire que la chronique est caricaturale, dans le forum beaucoup de choses intéressantes, contradictoires, bref un bon forum.

Tout de même DS, réduire la parole d'EB à une prise de postion sur la couche culotte, et laisser entendre que comme fille de riche elle ne pourrait pas avoir de cerveau pour philosopher ....


L'image dans la chronqiue des couches lavables, je regrette c'est déjà très moderne, paske mon fils de 41 ans maintenant a fait pipi dans des vraies couches lavables en coton très douces, un grand carré (comme un foulard si vous voulez :-)) mais blanc) il m'en reste quelquezunes dont je me sers encore pour différentes tâches (je suis une vraie petite fée du logis), zavez qu'à voir la solidité et le bon entretien, le progrès aidant j'ai utilisé les premières couches jetables, c'est-à-dire un grand rectangle très épais tenu par une couche triangulaire synthétique, lavable qui sèche vite, le pied. Le tout emballé dans une culotte plastique. Très sexy pour le BB, surtout quand il commence à marcher avec ce postérieur énorme. :-)) Le Père bison s'occupait très bien des couches et des biberons. Et pour remonter encore plus loin dans le temps, mon père qui aurait 100 ans cette année, donnait le premier biberon de 6 h tous jes jours de la semaine, et changeait la couche de son fils, mon frère.

Bon maintenant, sans déc***, on va pas en faire un caca nerveux de ces couches diverses et variées. Mais je voudrais comme Mona, qu'un matheux nous fasse le compte de ce qui pollue le moins, la couche jetable ou la couche lavable parce que là il y a un tas d'éléments à prendre en compte. Et tout ce qui important maintenant, c'est de faire des économies et de sauver la planète. Je ne me sens pas qualifiée.

En revanche il existe déjà aux Etats-Unis et en Europe aussi sûrement, des machines à laver qui lavent plus blanc que blanc et sans lessive, Pour l'instant "que choisir" n'aime pas. Il ne faut pas désespérer. On n'arrête pas le progrès.

Est-ce bien raisonnable de la part de mamie Badinter de s'intéresser au couches-culottes à son âge ? LOL ! :-)


Jolie tranche de philosophie non ? de vie :o)



J'ai oublié, si on parlait du prix des laits maternisés, hein ? Elles choisiraient quoi les femmes ? En dehors de toute autre considération. D'ailleurs dans les pays en voie de développement ???? C'est terrible pour les femmes qui n'ont pas de lait.
Ha j'avais pas vu, mais Agnès a commis ceci.
Je ne suis aps tjs d'acc avec tout ce qu'elle dit mais je cite un de ses comms sous son article:
"Quand elle parle de l'allaitement qui nous ravale au rang de mammifères, elle chie dans la colle. Et oui, son discours glorifie le "libre" choix du retour au boulot, sauf que quand tu n'est pas une bourgeoise CSP++, tu sais à quoi t'en tenir sur ta liberté de choix par rapport à l'entreprise, au travail. Pour moi, le libre choix des femmes est un choix de société. Cela signifie qu'en préalable, nous devons gagner la bataille contre tout ce qui est entrave à ce libre choix : lois, emplois, salaires, modes de garde, logements, etc. Et on est loin du compte.

Ensuite, la bataille pour l'égalité des droits tous genres confondus (ne nous arrêtons pas au petit diptyque hommes/femmes) ne passera pas par la négation de ce que nous sommes. J'ai longtemps envié les garçons et regretté d'être enfermée dans le sexe faible. Parce que la société me pousse dans ce type de vision de la sexuation des rôles. Du coup, je pensais pouvoir être l'égale des hommes en me comportant comme eux. Ce qui est doublement faux.
Parce que déjà, le comportement des hommes est lui aussi le fruit d'une construction sociale fausse. J'ai découvert à l'usage que beaucoup d'hommes s'efforcent d'entrer dans le moule viril, selon le miroir qu'on leur tend, en gommant les aspects trop "féminins" de leur personnalité ou, au contraire, en compensant trop dans ce registre, dans une louable tentative de réconciliation entre les sexes.
Et ensuite parce qu'être une femme n'est pas une tare, qu'avoir un corps de femme et des possibilités biologiques de femme n'est pas une honte qu'il faut dissimuler, mais une chance dont il faut profiter, si on le souhaite, comme on le souhaite."
Bonjour,
je ne suis pas d'accord avec le reproche qui est fait à Elisabeth Badinter avec comme argument (je parle de l'article de 17h15) que puisque l'on se revendique féministe, ou que l'on dit de nous que l'on est féminsiste, on doive traiter du sujet choisi par le journanliste au moment où il le veut.
Elle écrit un livre sur la tyrannie de la façon d'être mère aujourd'hui (en passant mon témoignage :entendue à la maternité où j'ai accouché : si vous n'allaitez pas vous augmentez aussi vos risques de cancer, quant au bébé.... : je ne suis pas arrivée à allaiter, je n'ai cessé de pleurer et voir ma fille pleurer pendant quatre jours d'affilée : quand le biberon est enfin arrivé... avec comme explication " vous n'étiez pas prête à allaiter, vous n'y aviez pas suffisamment réfléchi !!!). Si vous (ou marianne2) vouliez l'interroger sur le voile, il fallait le faire au moment où l'histoire sur le voile est sortie.
Quant à l'intêrêt du sujet qu'elle traite (ramené à une question de couches culottes.... !), pour les femmes actuellement c'est une vraie question. Si elle ne vous intéresse pas n 'en parlez pas. J'aime beaucoup arrêt sur images, mais je ne lis pas tous vos articles, quand le sujet ne m'intéresse pas.
Bref je trouve les deux articles sur E. badinter peu pertinents et ressemblants plus à des attaques ad hominem qu'à une véritable interrogation.
moi je dis que si les femmes décident de faire leurs propres choix en lieux et places de ceux des entreprises paternalistes ou qui utilisent jusqu'à plus soif le "terror management", dans quelle sociétés serions-nous contraint de vivre... n'est-il pas ? (sic)
Je suis d'accord sur toute la ligne avec Marie Josée Habert. Moi aussi vous me décevez, votre papier est typiquement masculin, et la photo qui accompagne la chronique limite insultante, car elle rabaisse le combat des femmes a des afffaires de couches culottes, ce qui n'était qu'un exemple et non le thème central du propos d'Elisabeth Badinter. Cette femme nous accompagne depuis 30 ans et j'espère qu'elle sera encore là longtemps pour veiller à ce que la condition féminine ne se dégrade pas davantage. Quant à l'instinct maternel, non messieurs ça n'existe pas, sinon toutes les femmes voudraient des enfants, ce qui n'est pas le cas. L'instinct est ce qui régit les animaux, pas les humains !!!
Il est clair qu'Elisabeth Badinter a fait un choix : celui de ses convictions, de ses études, de ses recherches, de son travail, le choix d'être agitateuse d'idée, mais surtout le choix de ne pas suivre la voie de son père publicitaire. Toute sa vie a été consacrée à la défense d'idée sur l'émancipation de la femme. Jamais n'y a t on vu la moindre ambiguité publicitaire. Je ne m'imagine pas qu'elle puisse avoir à donner son avis sur telle ou telle publicité. Ce n'est pas son travail. Le fait d'être devenue héritière d'un publicitaire et actionnaire par filiation n'a rien à voir avec son travail. Cette constance ne s'est jamais démentie, et je trouve particulièrement déplacé que vous tentiez un rapprochement entre sa liberté si éclairée du choix de l'émancipation de la femme (y compris à allaiter, élever son enfant...) et la gestion d'un patrimoine. Je trouve que cela rabaisse injustement la puissance de sa pensée. Je ne vois pas de contradiction dès lors qu'à aucun moment je n'ai vu s'immicer une once de publicité dans sa pensée. Sa pensée est justement de dénoncer le courant bien pensant quand justement il pense trop bien au point de culpabiliser ceux qui au fond pensent différemment. Et son patrimoine ne change rien à cette pensée. E Badinter ne parle pas comme une publicitaire mais comme une universitaire, une chercheuse lumineuse. Mais il est vrai que N Demorand aurait pu lui demander : n'y a t il pas une contradiction entre votre défense de la femme et la vision qui en est faite par l'agence de publicité qu'à fondé votre père et dont vous êtes toujours une des actionnaires principales ? Peut être ... Je pense que ses travaux sont la meilleure réponse qui soit. Qui rend la question obsolète. Et votre dénigrement m'attriste.
Mme Badinter est aussi passée l'autre jour à l'émission de France 5
"Le magasine de la santé" présenté par Marina Carrère d'Encausse
et Michel Symès . Mais au fait Marina c'est de la famille à Héléne ??
Quelqu'un a t-il la réponse ??
OK, EB (Elizabeth Badinter) est membre du conseil de surveillance de la multi-nationale Publicis... OK, à ma connaissance, elle n'a jamais écrit aucun livre sur l'image dégradante que peuvent donner certaines publicités de l'image de la femme et ce serait réellement intéressant d'avoir une discussion approfondie avec elle sur ce sujet, en tant que philosophe et féministe... Car c'est vrai que son silence là-dessus est éloquent... Une émission @si ou D@ns le texte, peut-être, serait intéressante ?

Mais moi, je m'interroge : qui commande des campagnes publicitaires à des sociétés comme Publicis ? Les marques. Qui publie ces publicités ? Les magazines, journaux, sites internet, etc. Et, prise de positions par EB ou pas, si les marques et[ les publicitaires et les supports de publicité avaient une déontologie respectueuse quant au traitement de l'image de la femme dans les publicités (et on pourrait aujourd'hui inclure aussi le traitement de l'image de l'homme, qui de mon point de vue, se dégrade aussi...), personne ne verrait ce que l'on voit aujourd'hui... Franchement, les responsabilités sont partagées à tous les niveaux, y compris par le dernier niveau de la chaîne, c'est-à-dire les consommateurs qui, en achetant ces marques, laissent croire que ce type de campagne marche...

Bref, il me semble que l'attaque dirigée contre EB dans cette chronique est un peu facile...
"opposer les droits des femmes à ceux de la nature" ???????????????? arrgh, pas encore pigé que les "lois de la nature" sont les lois des hommes ?
Je suis agaçée par cette chronique!!!!!!!!!
Non mais qu'est-ce que vous avez contre Elisabeth Badinter à @si???
Je me suis insurgée ce matin contre la chronique de D.Schneidermann ce matin, et ce soir, je découvre encore un article plein de vacheries contre elle dans les "vite dit", et des vacheries vraiment gratuites. Vous avez déjà oublié combien elle s'est engagée en 2004 contre le voile islamique? Vous avez la mémoire courte, ou quelques comptes à régler--que j'ignore-- avec cette femme intelligente et courageuse, dont le grand défaut semble d'être la fille de Bleustein-Blanchet, ou simplement, le féminisme tout court, qu'il est à la mode de dénigrer.
Une des auditrices de France inter lui a justement parlé du caractère propagandiste de certaines publicités (probablement sans connaître le lien entre la philosophe et Publicis);
et Mme Badinter s'est empressée de dédouaner la publicité qui ne ferait que suivre l'air du temps selon elle.
Vos chroniques, d'un jour sur l'autre, diffèrent d'elles-mêmes comme le jour et la nuit.
Peut-être partagent-elles le côté complémentaire de cette image, après tout.
Je la mettrai sur le compte de la provoc pure.
Je ne vous crois pas capable de raccourcis intellectuels pareils, monsieur Schneidermann.
Ni de pratiquer la confusion et l'amalgame que vous reprochez très exactement à certains de vos invités d'émissions.
Seriez-vous réducteur à ce point ?
Je vois bien que vous surfez sur la vague de ces derniers jours, du cognage de philosophe tous azimuts. Pourquoi pas.

Mais concernant BHL, il n'est même pas besoin de rappeler son appartenance à certaines fonctions stratégiques pour prouver sa vanité: des citations de certains de ses écrits et de ses comportements et phrases passés suffisent amplement.
Vous avez l'air de ressentir ce besoin envers Elizabeth Badinter pour relier ce qu'elle dit ou ce qu'elle écrit, à ce qu'elle fait ou à sa fonction dans Publicis - toute critiquable que soit cette dernière.
Il n'y a, je crois, aucun rapport, et vous-même, dans votre chronique, ne prenez même pas la peine de démontrer ce que vous insinuez.

Bref, chronique médiocre à mon sens, non pas parce-que vous vous en prenez à elle, mais pour la façon dont vous vous prenez à elle.

Je préfère grandement me souvenir de votre chronique d'hier.
Ouf, me voilà rassurée, j'ai craint un moment que DS nous concocte une émission avec cette invitée, partout présente! genre Frêche ou BHL ou je ne sais qui de trés médiatisé et là, il ne me semble pas que ce soit à l'ordre du jour, quelque soit l'intérêt des propos d'E Badinter, mais une journée sur France inter, c'est déjà beaucoup, je suis tout à fait d'accord.
Heu couches lavables = perte de liberté des femmes ????

Les hommes aussi peuvent changer bébé et laver les couches. Cela ne demande pas de compétences strictement féminines !!!

Les hommes aussi peuvent faire cuir les petits poids bios !!!
Je partage le point de vue de Judith.
Elizabeth Badinter est issue des luttes féministes radicales des années 70, et fait remarquer à bon escient que la liberté des femmes connaît un recul. Elle n'est pas en plus anticapitaliste, c'est son problème. Mais il est important de le savoir quand on l'écoute parler.

A propos de l'allaitement, je peux vous raconter comment ça s'est passé pour moi il y a dix ans.
J'avais lu dans tous les journaux de bébé que l'allaitement était préférable, et d'après mes collègues et mes amies, elles avaient toutes allaité.

Dès le premier jour, impossible, ça me fait mal, et je suis très fatiguée.
On réessaie le lendemain, et c'est une fanatique de l'allaitement qui tente de me montrer. Je lui dis que la douleur est terrible
"Oui, mais vous allez voir, c'est bon pour votre bébé"
"Lâchez-moi, je vous dis que ça me fait trop mal !"
Comme lors de l'accouchement, ils ont été obligés de me charrcuter, je ne supporte pas qu'on me touche. Alors le pincement, c'est horrible.
Elle insiste, et je suis obligée de la repousser physiquement pour qu'elle me lâche, tout en lui hurlant dessus.

Elle repart, dépitée. Et ne m'ennuiera plus. Mais je passe dans toute la maternité comme une mauvaise mère.

Par la suite, je me suis dit que je n'écouterais plus ce qu'on me dit, et que je ferais comme ça me convient sans culpabiliser, et que si j'avais un doute, mon médecin était très bien pour me conseiller.
Après, il s'est révélé que les collègues et les amies, à part certaines exceptions, n'avaient pas allaité longtemps pour des raisons diverses et variées.
Mon fils est en très bonne santé et très rarement malade.

Et quand j'écoute ces discours que dénonce E Badinter, je pense "Bande de cafards".

Après, ce qu'elle pense sur le capitalisme, ça la regarde, et ça n'enlève rien à son combat authentiquement féministe.
Élisabeth Badinter ose se dire féministe, alors qu'elle est, non pas même (comme le disent certains féministes modernes) l'incarnation d'un féminisme dépassé, mais bien la quintessence de la phallocratie la plus noire et la plus pernicieuse.

Suprêmement noire parce que les phallocrates "standards" se contentent, eux, de clamer la supériorité masculine intrinsèque, ce qui fait que la femme, quoi qu'elle fasse, est inférieure et le reste, point.
Pour Badinter, en revanche, la femme n'est pas inférieure par nature, mais le devient du fait qu'elle allaite, dort avec ses enfants, fait passer sa vie de famille avant sa carrière ou lave des couches.
Pour Badinter, la femme peut être aussi bien que l'homme, à condition de se comporter selon des critères exclusivement virils (carriérisme, recherche du pouvoir et de la reconnaissance publique, etc.). En faisant autrement, en n'agissant pas comme si elle voulait faire croire qu'elle est un mec comme les autres, elle se rabaisse au rang de chimpanzé. Certes, il y a des degrés dans son mépris, la guenon absolue est celle qui reste chez elle pour élever ses marmots, mais il est clair que celle qui travaille sans aller "jusqu'au bout" de ses possibilités de carrière, parce qu'elle tient à rentrer assez tôt le soir pour passer un peu de temps avec ses enfants plutôt que de prendre une nounou à domicile chargée d'aller les chercher à l'école et de tout gérer jusqu'au coucher inclus, n'est pas très loin derrière sur la liste des individus en voie de déshumanisation. C'est pire donc que la phallocratie de base, puisque c'est une phallocratie qui n'admet même pas que la femme qui décide d'agir en mère soit encore un membre de l'espèce humaine.

Et suprêmement pernicieuse, parce qu'elle prétend s'exprimer au nom du droit de la femme alors qu'elle ne fait que conchier tout ce qui chez la femme n'est pas recherche de virilité.

Je note une fois de plus au passage que dans cette glorification de la femme-mec, l'enfant ne fait tout simplement pas partie du décor. Il est une contingence matérielle comme une autre, qu'on règle à l'aide d'une noria de nounous, comme on règle la paperasse inévitable en embauchant une noria de secrétaires. Or, non, l'enfant n'est pas une contingence matérielle. Il est un être humain qui a beaucoup à offrir, et qui doit aussi beaucoup recevoir pour devenir un jour un adulte équilibré et épanoui. L'enfant a des besoins, c'est un fait. Et le plus drôle, c'est que sa mère a les mêmes... La nature, pour les chimpanzés comme pour les homo sapiens sapiens, n'est pas si mal faite.

Entendons-nous bien, je crois profondément que chacun a en soi une part masculine et une part féminine, et que toute caricature mise à part, il y a des femmes qui ont besoin, pour être bien dans leurs baskets (ou leurs escarpins), de travailler à l'extérieur: il y a des femmes qui aiment leur boulot, et c'est tant mieux.
Je remarque quand même que parmi toutes les femmes que je connais qui aiment bosser à l'extérieur, la plupart ont un travail épanouissant dans lequel prédomine la sensation d'utilité à l'autre, l'impression qu'elles apportent quelque chose, qu'elles rendent service à des gens ou leur ouvrent des perspectives... Rares sont celles qui cherchent avant tout à "être n°1", à "gagner plus que le voisin", etc. Mais bon, que certaines fassent leurs les valeurs du machisme capitaliste et veuillent à tout prix être "pédégère ou rien", en soi, ça ne me dérange pas. Ce qui me dérange, en revanche, c'est que, faisant preuve de si peu d'humanité, elles s'arrogent le droit de me balancer à la figure, soi-disant au nom du respect dû aux femmes, que je ne suis pas un être humain...


Je n'ai rien contre les chimpanzés... moi, quand j'appelle mes enfants "mes primatounets", c'est en hommage à leurs compétences innées, par exemple s'agissant de s'accrocher à moi avec leurs quatre membres,et de trouver la position où "ça tient" alors que je n'ai même plus une fourrure décente dans laquelle emmêler ses orteils de ouistiti junior. Cependant, je doute sincèrement que, dans la bouche de Badinter, on puisse prendre le terme "chimpanzé" comme un éloge...

Oui, je suis femme, et non chimpanzé. Et être biologique aussi, pas pur esprit. Mammifère, et mère. Oui, j'ai mis mon fils au monde chez moi sans anesthésie (et c'était fabuleux!); oui, j'allaite mes enfants, et le ferai aussi longtemps que ça nous conviendra (hélas pour Nestlé, client de Publicis); oui, mes enfants mangent du fait maison, et pas des petits pots (hélas pour N... oh, pardon, je l'ai déjà dit); oui, nos enfants dorment dans notre lit, aussi longtemps que cela nous convient; oui, je porte mes enfants en écharpe, aussi longtemps que ça nous convient (hélas pour Bébé Confort, client de LM Y&R, concurrent de Publicis); oui, je lave les couches (enfin, non, ma machine les lave pour moi, hélas pour Pampers, client de je ne sais qui); oui, j'élève mes enfants, et je travaille chez moi.
Je suis éditrice, pas maquillée (dommage pour L'Oréal, client de Publicis), écologiste, féministe (c'est-à-dire humaniste, avant tout, car la vraie libération de la femme, c'est la libération de l'homme aussi, celle de l'Homme!) et libre. Libre de concilier tout ce qui me tient à coeur sans faire souffrir mes enfants pour autant. Libre de faire des choix que Badinter et consorts réprouvent sans chercher à les comprendre, uniquement parce qu'elles n'ont pas fait les mêmes il y a trente ou quarante ans...
je n'ai pas eu le courage de lire les commentaires jusqu'au bout. Je suis assez désespérée comme cela. S'être battUS pour un tel résultat?
Que d'excès, de refus d'écouter un discours qui a le tort de ne pas être dominant - quoiqu'en disent certains posts, le discours dominant est celui de la femme pondeuse-cf les femmes qui sont "arrivées" et qui ont des comportements machistes - n'est-ce pas Mme Parly, n'est-ce pas Mme Royal au début de sa camlpagne en 2OO6.
Combien ont lu (et même simplement écouté) Mme Badinter? Je suis loin d'être en tout point d'accord avec elle, mais ce qu'elle dit vaut d'être entendu.
Quant aux attaques sur sa position sociale... pourquoi, tant qu'à faire, ne pas parler de la consonnance de son nom?

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[quote=Daniel Schneidermann]... Mais Badinter, philosophe publicitaire, ne la voit pas.

C'est vrai que toutes ces publicités ont un côté terroriste façon "dix commandements" bibliques, mais je dois bien avouer qu'habitant à Paris et étant submergée de ces annonces, je ne les vois plus. Elles finissent par se fondre dans le paysage. Je crois qu'il faut aussi faire confiance aux femmes ; je doute qu'il y en ait tellement qui tombent dans ce genre de piège. La plupart les ignorent.

Je ne parle pas de l'oubli récurrent de rappeler qui est Élisabeth Badinter, la fonction qui lui fait gagner les sous qui lui permettent d'écrire ses livres en toute tranquillité. Inutile parce que tellement attendu et prévisible...
Merci Daniel, vous voyez les choses clairement.

Pendant mes deux ans passés à Paris, j'ai été choquée et étouffée par tous ces magazines féminins qui ont très souvent en couverture comment maigrir, quel régime faire pour plaire à "monsieur", etc. etc...

Je précise que je n'en ai jamais acheté. Mais ces gros titres dans tous les métros et à la devanture des kiosques sont un lavage de cerveau permanent.

Et les femmes qui "s'excusaient" dès qu'elles mangeaient un petit truc qui faisait plaisir, traînant leur constante mauvaise conscience...

Une véritable dictature dont peu de femmes sont vraiment conscientes mais que vous décrivez fort bien.

Dire que la femme française se croit supérieure aux autres pour son "chic" et son "savoir-vivre"! C'est du moins ce que leur suggèrent les médias.

Elle ne s'aperçoit pas qu'elle est le plus souvent un objet et une esclave... d'un monde dicté par les hommes - et les femmes à la Badinter et Cie - par l'intermédiaire des médias qu'ils possèdent.

Encore MERCI pour cette excellente "critique" très bien observée...
"On a parfaitement le droit d'opposer l'écologie au féminisme, les droits des femmes à ceux de la nature, "

badinter ne nous dit pas non plus qu'on pourrait certainement continuer à utiliser des culottes jetables si c'est un vecteur d'émancipation de la femme, tout en prenant des mesures 10 000 fois plus efficaces pour l'environnement ainsi l'opposition disparait. Le problème en matière d'environnement c'est toujours le même on s'attaque à des trucs qui sont souvent marginaux ou négligeables mais rarement aux trucs qui ont beaucoup d'impact..je veux parler des industries bien sur.
rien que pour rester dans le domaine de la pub: les magasins éclairés toute la nuit dans les zones industrielles, les tonnes de pub papier qui envahissent nos boites aux lettres, les lumières en haut des panneaux publicitaires pour qu'on voit l'affiche même la nuit tout ceci cumulé doit avoir un impact sur l'environnement bien plus négatif que les couches culottes. d'ailleurs en hollande et en belgique on commence à recycler les couches culottes jetables.
bref vraiment pour moi c'est un faux débat :)
Madame Badinter à de nombreux chose qui la dérange.

Comme retrouver par une amie il y a quelques décennie, sont discourt était bien plus respectueux du droit de chacun de faire ses choix:
http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I04288321/guy-bedos-rencontre-elisabeth-badinter.fr.html


Madame Badinter s'en prend à bien plus qu'aux couches lavable. ce n'est qu'un dértail. Depuis plusieurs années elle s'en prend à la leche league. Elle a été invité par les membres de cette association à assisté a une réunion d'entreaide. Madame a refusé par manque de temps (Vous pouvez contactez la personne qui l'a invité, je le tiens d'elle, dis sur un groupe publique). Madame Badinter donc parle, denigre et casse une association sur sa seule projection. Elle nous fait sous entend que LLL à plein de pouvoir (influencer l'oms, et un tas d'organisme francais, internationaux). elle s'en prend à l'allaitement. Pour elle c'est un asservissement de la femme. Les association de soutient sont des choses dangeureuse. mais comment peut elle affirmer cela? Elle refuse de voir la réalité du soutient, et continuer a dire que ces association de soutient sont enfait des association d'incitation. Elle refuse de croire une réalité: LLL n'est pas lié a une pratique religieuse, accueil et accompagne toute femme dans ses valeurs et croyance, ne force , n'incite personne à allaiter, accompagne dans un sevrage (pour éviter que celui ci soit par exemple douloureux physiquement), offre une écoute au femme qui recontre des difficulté physique et/ou moral a leur allaitement. des vrai monstre! mais madame continuer a taper dessus.

l'allaitement c'est mal. Interessant, sachant que la société ou elle a tant de part a comme gros clients un producteur de lait infantil mondialement connu. On ne tape sur un gros clients, c'est un principe commercial de base.

Ensuite sur l'instinct maternel, elle est clairement "à la masse". Elle n'a rien lu sur le sujet. Du livre de Sarah Blaffer Hrdy sur les instincts Maternel. Le travail de tout une carriére qui nous démontre que c'est une notion bien plus complexe. Je rappel que Sarah Blaffer Hrdy est Anthropologue, primatologue et sociobiologiste, membre de l’Académie des sciences américaine, est professeur émérite à l’université de Californie-Davis. Son ouvrage est certes un énorme pavé qui demande beaucoup d'attention et d'implication dans la lecture. Elle nous parle des mamifére, mais surtout des primate dont nous faisons partie. Des capacités des péres a materner, des capacité des méres, de leur spécialisation physique pour la production de lait, mais aussi les capacité a ne pas rejeter un enfant handicapé chez de nombreux primate, et la différence entre nous humain qui sont toujours dans les primates mais ont des comportements différent. Elle n'a n'ont plus rien lu du Docteur M. Odent comme sont ouvrage "L'amour scientifié". Affirmer ce qu'elle afirme sur l'instant maternel est dans une idée fausse de la réalité. L'instinct maternel existe mais peut etre pas dans ce qu'elle projette. Lors d'une naissance non perturbé (par des hormones de synthese, des geste médicaux intrusif), une femme va etre inonder d'hormone spécifique surtout entre la naissance de son bébé et la mise au monde du placenta. Son taux, entre autre d'ocytocine, n'attendra pas un niveau aussi elever d'autoproduction sur d'autre moment de sa vie. Elle serra donc totalement dans des sentiment d'amour facilité enormement. Parce qu'elle produit toutes les hormones qui le permette. On peu aisement comprendre que c'est une fonction biologique de base pour assurer la survie du bébé. L'allaitement est aussi fournisseur de cette hormone a un degres bien moindre, telle une piqure de rappel. certes, cela ne fait pas tout , la tete peut etre en desacord. Si la femme a recu un tas d'hormone de synthese durant son accouchement, cette instinct est mis a mal. Mais ne veut pas dire que l'amour n'est pas là. tout comme ces hormones n'assureront pas que l'amour est là. ils sont juste extrement favorisant.

C'est pour ca, et a cause de la noradrénaline que mére et bébé plane a la naissance. ils sont lié par des instincts de survit.

Arrive les doses social qui joue aussi leur part (le vécu de la mére, de la famille de la mére)

l'instinct maternel est une notion bien plus complexe que ces propos péremptoire.


Pour en revenir au lait maternel, l'allaitement quelques petit lient de son "conflit d'interret" qu'aucun journaliste n'a mis en avant:
http://www.liberation.fr/economie/0101244601-accord-entre-deux-heritieres-publicis-epilogue-d-un-feuilleton-balzacien-elisabeth-badinter-controle-desormais-seule-le-groupe-publicis-apres-deux-ans-de-guerre-sa-soeur-michele-bleustein-blanchet-et-

http://www.challenges.fr/classements/fortune.php?cible=26

http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=474

http://www.acrimed.org/article1393.html

http://www.brandrepublic.com/News/230534/Publicis-beats-WPP-battle-Nestle-US-media-account/

Autre chose, qui moi me tient a coeur. Les jugements de valeurs. Je suis une femme, et je revendique ma liberté. Mon "feminisme" est celui du droit de faire un choix. Je n'ai pas a étre stigmatisé dans mes choix. La nuance est visiblement faible dans le discourt mais réel dans les fait. j'ai autant le droit a etre respecter qu'a respecter ceux qui font des choix inverse, différent, éloigné ou similaire au mien. Ce n'est pas le discourt de M. Badinter. elle stigmatise la mére au foyer. Ce discour me fait pas mal d'écho. On a pas le droit de faire ce choix. c'est forcement de l'esclavage. elle nie totalement l'épanouissement que cela peu apporter. Pour moi l'épanouissement est important. Tant si c'est par etre mére a plein temps, une femme qui travail de chez elle et s'occupe de ses enfants, une femme qui travail a plein temps et fait garder ses enfants.

Ah oui, pour Mme Badinter, l'allaitement rime avec forcement "etre au foyer". je dois fréquenter trop de femme qui travaille a plein temps, et allaite... et qui ne vivent rien de tout ca comme une prison. Ces femmes, celle au foyer se sentent réellement insulter par ces propos

mais personne ne le dis non plus: est ce un hasard ce livre? Quand en france on a des projets sur le congé parental pour le faire diminué alors que de nombreuse femmes voudrait le contraire. Justement l'argument qu'on retrouve chez Mme Badinter est que ce congé nuit a la carriére de la femme. Hors c'est tout l'inverse. Des femmes le choisissent ce congé pour passer plusieurs années pres de leur enfant et reprendre apres leur carriére. Mais enfait les suggestion de mme badintere sont anti carriére, anti épanouissement car elle refuse la liberté de choix. elle m'offre une vision d'un feminisme à la francaise "soit un homme comme les autres" et la suéde que Mme Badinter nous decrie est vraiment "tu as le droit de faire un choix, c'est ca liberté" une femme suédoise à le droit de reprendre le travail. mais elle a le droit de passé un an chez elle, avec son enfant (D'ailleurs Mme Badinter ne connais pas la réalité de la vie des femme jeune maman en suéde, il y a des rencontre entre femme toutes les semaines etc...).

bref, je trouve que c'est un discourt hyper castrant, irrespectueux et tres péremptoire.

j'ai beaucoup aimé un commentaire a un des articles sur ce livre (sur libé)

"Je suis un homme (enfin je crois !) et depuis 4 ans je change mes enfants avec des couches lavables. 1 bonne fois sur 2, je fais même la machine et je l'étends (incroyable !). C'est un peu plus contraignant, comme trier ses déchets, et ça sent un peu. Jusqu'à présent je n'avais pas l'impression de militer, juste de faire des économies. Maintenant avec Mme Badinter, je sais aussi que je fais de la politique. Je suis même un mâle traitre infiltré dans la sphère féminine pour cautionner la domination masculine, un peu comme un arabe sur une liste Lepeniste.
Bigre, suis-je aussi singulier que ça, ou simplement l'évolution de l'homme c'est aussi revenir au chimpanzé ?"

Galeiliante
Merci de m'apporter cette information; Je comprends mieux la réponse d'Élisabeth Badinter à une question d'auditrice sur la place de la publicité.

Je fais aussi un lien entre cette information et la chronique de Judith sur la féminité et le voile. On peut voir le voile comme une protection contre l'univers publicitaire violent, stéréotypé et souvent pornographique. Notre société montre du doigt le voile et ne voile plus rien, expose tout.
DS, ne faites pas semblant de vous étonner que l'on ne rappelle jamais la fortune de E.Badinter : les journalistes chient dans leur froc à la simple idée d'accoler le qualificatif de "milliardaire" à son nom, car ils savent qu'ils auraient instantanément sur le dos les crétins et les associations de crétins qui passent leur temps, jour et nuit, à l'affût du moindre atome d'antisémitisme.
Idem pour le botulien lévy.
Et puis, je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie, DS, c'est la même chose qu'avec le mot "cosmopolite", n'est-ce pas?
Ce sujet a déjà évoqué sur ce forum : la (une des) mission(s) principale(s) d'@si c'est le dédryptage des médias et nous autres forumeurs @sinautes nous plongeons comme à chaque fois sur le fond (ce qu'il faut bien évidemment faire) mais en oubliant parfois la forme : LA question, pour moi, c'est bien de savoir quelle auto-censure journalistique empêche la rédaction de France Inter, Demorand et les autres, de mentionner cette double casquette ? La page d'accueil sur le site de France Inter consacrée à cette journée spéciale consacrée à Elisabeth Badinter ne mentionne pas son rôle dans le Groupe Publicis (et pas un petit rôle comme le rappelle DS et la page Wikipedia d'Elisabeth Badinter). La page du [s]septdix[/s] 6h30 / 10h la présente comme philisophe. Demorand au début de L'invité d'Inter (http://www.dailymotion.com/video/xc6rae_journée-spéciale-elisabeth-badinder_news), la présente comme "historienne et philisophe", un beau bandeau sur la vidéo ne mentionne que "philisophe". Lors de l'Inter-activ (http://www.dailymotion.com/video/xc6rae_journée-spéciale-elisabeth-badinder_news), vers la 15ème minute une auditrice mentionne le rôle de la publicité dans les rapports homme-femme dans la société, et non, toujours rien.

Comme le dit très bien, DS, le rôle (majeur) d'Elisabeth Badinter chez Publicis n'enlève en rien la pertinence de ses propos, ses écrits, ses prises de position, respectacles et que l'on peut discuter, mais quand même le fait que France Inter ne juge pas digne d'intérêt d'informer entièrement les auditeurs, je trouve cela très préoccupant étant donné les liens évidents à faire entre sa pensée et ses actes (en tant que Présidente du Conseil de Surveillance du Groupe Publicis et premier actionnaire avec 10,16% !).

Le Groupe Publicis (et Elisabeth Badinter) a déjà communiqué sur « l'image des femmes dans la publicité » : "la publicité donne le reflet de son époque. La femme a donc successivement incarné la ménagère, la militante, la superwoman? L'étude montre aussi que les multiples représentations de la femme sont avant tout les incarnations de l'esprit des marques et que l'image véhiculée dépend des pays et des différences culturelles." Mais c'est l'histoire de l'oeuf et de la poule : ne serait-ce pas plutôt la publicité qui envoie telle ou telle image aux femmes ?

Je pose une question (je n'ai pas la réponse) aux investigateurs(rices) @sinautes : existe-t-il un exemple de condamnation du Groupe Publicis pour des publicités mettant à mal la dignité de la femme ?

Si vous le partager, je vous propose de faire part de cet étonnement à France Inter, via l'interface contact de leur site. Moi je viens de le faire en ces termes.

NB : trouvé un article ACRIMED datant de 2003 intitulé Elisabeth Badinter contre le féminisme : affaires de pub ?
PS : je mets les liens Dailymotion en dur car avec l'outil d'insertion de lien, cela ne marche pas ?
euh... J'ai du mal, avec la fonction soulignage !!! pardon... je n'essaierai plus !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Dans l'émission présentée par Isabelle Giordano, Service Public, toujours sur France inter, la casquette Publicis d'EB a été évoquée par Giordano (à ce lien à 42:50) : "on sait que vous avez un pied bien ancré dans cette grande agence de publicité qu'est Publicis"

Réponse de EB : "J'ai un pied, presque génétique, mais je n'ai pas de fonction, je n'ai aucune fonction opérationnelle à Publicis, donc que les choses soient bien claires".

Elle sont bien claires EB.

En tout cas, je parie qu'on va en entendre parler dans La décroissance le mois prochain parce qu'une tribune pareille en omettant de présenter un pan entier (son engagement publicitaire) de la personne d'EB, c'est un peu gros. Mais je ne doute pas que laparoledesauditeurs et lécontradicteurs auront su contre-balancer CETTE vision du féminisme...

Redoutable piédestal !
Je n'arrive pas à comprendre en quoi le fait que Elizabeth Badinter écrive que l'instinct maternel n'existe pas _ce qui est vrai, et beaucoup de mère l'ont expérimenté_ je ne vois pas en quoi cette idée contribuerait à la libération de la femme ???
Chouette, l'instinct maternel c'est de la foutaise; je vais pouvoir renfiler mon tailleur et filer au bureau ???

L'instinct maternel n'existe pas, et alors??? ca n'empêche pas un enfant d'avoir besoin de sa mère souvent dans les premiers instants de sa vie et ça n'empêche pas non plus une mère d'avoir envie de passer le temps qui lui est nécessaire avec son enfant. Au contraire d'ailleurs, c'est bien parce que l'instant maternel n'existe pas, que nous avons besoin d'un temps _plus ou moins long pour chaque "duo" mère-enfant_ pour construire une relation qui convienne, qui paraisse "satisfaisante" à chaque mère.

Le modèle ce serait donc Rachida Dati, au boulot cinq jours après la naissance de sa fille ??? C'est vrai qu'elle a l'air de s'éclater au parlement européen !

Je n'ai pas de théorie généraliste sur cette question; je revendique juste le droit de disposer du temps dont j'ai besoin, pour être avec mes enfants. J'allaite ma quatrième petite fille; mon congé maternité arrive à son terme dans un mois. J'essaie de ne pas trop anticiper l'organisation diabolique que cela va me demander; les biberons à préparer en plus, Le temps qui deviendra compté pour chacun... Alors qu'aujourd'hui, je vis à mon rythme et à celui de ma fille; je dors quand elle dort, mais aussi, je peux l'emmener partout, pas de biberon à préparer, à réchauffer. En l'occurrence depuis quelques semaines, je suis en campagne pour les régionales où je suis candidate. J'amène ma fille aux réunions, elle dort contre moi, et elle se nourrit quand elle a faim. Ça demande juste à tous les hommes qui m'entourent dans ma vie sociale, de l'accepter.

J'aimerais disposer de plus de temps, retarder celui de la vie collective à la crèche, mais je ne suis que prof en couple avec un prof, dans une grande maison puisque nous sommes six, et je n'ai tout simplement pas les moyens, parce que ce n'est pas avec les 300? euros environ du congé parental que je pourrais m'en sortir.
Je revendique le droit de disposer de six mois rémunéré correctement à la maison, si j'en ai besoin.
Je revendique le droit de travailler ensuite à temps partiel, même à des postes de cadres. Il serait possible d'imaginer des formes de travail collaboratives, même à des postes de responsabilité.
Je revendique pour le père de mes enfants, les mêmes droits que les miens à pouvoir vivre dans sa famille, sans quitter son travail.

J'ai eu une mère féministe (génération Badinter) et oui... je crois que leurs luttes bien que nécessaires ont délaissées le domaine de la famille et qu'aujourd'hui quelque chose qui est de l'ordre de la fondation, de l'ancrage nécessaire dans une famille a été mis à mal, pour trop d'individus.
Un peu trop facile et pas très reluisante votre accroche couche culotte! Je commençais à vous lire "les yeux fermés", tellement j'ai besoin d'avoir confiance. Comme quoi!. J'apprécie très souvent votre regard critique assez libre et continuerais à vous lire aussi avidement mais les yeux mi clos.

J'avais lu Elisabeth Badinter. J'avais été révoltée et blessée de lire sa négation de l'instinct maternel que je ressentais si fortement. Je ne la comprenais pas. Et puis, maintenant après avoir parcouru quelques années, eu quatre magnifiques enfants, travaillé dans plusieurs pays de différentes cultures, je ressens à quel point elle a raison. L'amour maternel est puissant mais n'est pas instinctif. Le devoir de les protéger n'est pas non plus l'instinct. L'envie et le besoin de travailler le seraient autant. Ne pas confondre ni mélanger l'amour, l'instinct, le devoir, le sacrifice... Protéger ce qu'on aime et ce qui batît notre identité, qu'on soit homme ou femme, masculin ou féminin, est peut-être instinctif. Que ce soit pour des enfants; les siens ou non, son travail ; qui constitue très souvent la plus grande partie de notre vie sans que nous le reconnaissions, ses passions, ses ambitions ...
Regardez autour de vous. Combien d'enfances sacrifiées ?

Relisez ou lisez ses livres et laissez murir si besoin.
Bonne journée à tous.
M.
Le féminisme basic de Badinder me fatigue... Je suis un homme et j'ai changé les couches lavables de mes deux enfants. Je fais la lessive et le repassage aussi... zut je correspond pas au stéréotype féministe... que vais je devenir ???

Personne n'oblige les femmes à vivre avec des "baufs" ,bière, tv, foot, qu'est qui y a manger ? à moins de vouloir vivre ainsi et d'être une "femme bauf"
Cela fait longtemps maintenant que les hommes et les femmes peuvent choisir.

Le problème actuel n'est plus à mon sens entre les hommes et les femmes mais entre les gens et les valeurs de la société, la consommation, le nivellement de la TV... la pub et ses valeurs de "m..."

Pour ce qui est du rapport homme femme, chacun fait fait fait sky lui plaît plaît plaît !
Et si, être féministe pouvait aussi passer par la maternité ?

Et si, sans obliger les femmes à rester chez elle, on pouvait au moins leur en laisser la possibilité ?

Je n'ai pas écouter EB ce matin (ma fille de 5 mois demandait à ce que l'un de nous deux s'en occupe), mais Daniel, vous me faîtes plaisir avec ce billet. La casquette d'EB vaut tout de même le coup d'être connue, ça met en relief ce qu'elle peut raconter. La liberté par la consommation ne me convainc ni pour l'homme ni pour la femme. Par contre, permettre aux femmes (et aux hommes) qui en ressentent l'envie ou le besoin de s'occuper de leurs enfants (couches lavables ou pas d'ailleurs, ce n'est qu'un détail), comme permettre à celles et ceux qui préfèrent continuer leur vie de travail, ça, ça oui, me paraît une vraie question.

J'adhère au fait que toutes les femmes n'ont pas cet "instinct maternel" (qui soit dit en passant n'existe peut-être pas, mais pas forcément pour les raisons qu'on imagine, je dirais plus qu'il n'existe presque plus), et dans ce cas, pourquoi tirer sur celles qui auraient quelque chose qui y ressemble et les empêcher de vivre comme elles l'entendent, en s'occupant de leur(s) enfant(s), au nom de celles qui veulent être des femmes "libres", qui travaillent, qui consomment, qui vivent comme elle l'entendre ?

La liberté, ce n'est pas la possibilité de choisir ?
[quote=Daniel Schneidermann]Crême-toi matin et soir, épile-toi pour ressembler aux actrices porno, sois aussi mince que les squelettes que tu vois défiler dans les pages mode, et consomme, consomme, consomme, achète, fais chauffer le chéquier, pour être enfin parfaitement, totalement libérée

Je pense que c'est la phrase la plus pleine de sens et qui reflète le mieux ce que je pense sur la situation de la femme entendu ces derniers temps.

Dès le matin, ça reveille. Merci.
J'adore! Encore une très jolie chronique matinale ...

Invitez Badinter à "dans le texte" et passez-la sur le grill de son role à Publicis!
EB est-elle impliquée dans le rachat de la régie de France Télévision, directement ou indirectement ?
Je me moque totalement qu'E.Badinter soit liée au groupe Publicis............j'approuve sans restriction ce qu'elle a "martelé" ce matin. Personnellement j'ai vu une jeune femme s'offrir une dépression nerveuse car elle ne pouvait pas allaiter sa petite fille ! Il faut lire les documents que reçoivent les femmes enceintes et la façon dont on les manipule dans la préparation à l'accouchement et ensuite à la naissance du bébé pour comprendre la force de caractère qu'il faut avoir pour résister à ces pressions.
Il y a pas mal d'années de cela on m'a laissé le choix et mes deux enfants n'ont pas à s'en plaindre !
Ok sur la pertinence de rappeler la position de Badinter dans le groupe Publicis, et donc son manque d'acuité pour parler des injonctions publicitaires.

Mais attention à ne pas minimiser l'importance de son combat : en identifiant ce qu'elle appelle le "naturalisme" (surfant sur l'écologie) comme nouvelle adversité menaçant l'émancipation des femmes, elle tape dans le mille. Oui, il y a un naturalisme délirant aujourd'hui dans les discours tenus aux femmes sur la maternité, et oui, l'horizon de ce naturalisme, c'est de les assigner finalement à leur fonction utérine et mammaire. J'en témoigne aussi comme mère, ayant eu à faire face à l'incommensurable pression du discours pseudo-médical, para-médical, écolo-bio, et je vois autour de moi des copines ravagées par la culpabilité ou l'impossibilité de tenir les deux bouts de la chaîne (la bonne mère bio/ la performante working girl émancipée).

On notera au passage l'éblouissant paradoxe par lequel la "nature" est un modèle auquel la femme doit rester fidèle s'agissant de sa position maternelle (allaite, ma douce), et une origine contre laquelle elle doit lutter en tant qu'objet sexuel (épile-toi ma belle).
Tout le monde est au courant DS!
Chronique de Mona Cholet, sur arte radio, "Badinter pour les nuls" : http://www.arteradio.com/son.html?8372

qui se conclue ainsi : "Que ces dames [Valérie Toranian de Elle et Élizabeth Badinter] défendent leur business, trés bien. Mais il faudrait être fou pour leur décerner un quelconque brevet de féminisme."

Merci pour cette chronique Daniel.
Bonjour M Schneidermann,

fidèle lecteur de votre chronique de 9h15, quasiment toujours heureux de lire un journalisme pertinent, je me permets de vous faire deux remarques :
1/ Balayer d'un revers de main toute la trajectoire militante d'une féministe d'une très grande sincérité au motif qu'elle est "fille et héritière de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis" me paraît insupportable. Oui, oui, tout de même, nous ne pouvons pas être rappelé à notre naissance alors que toute notre vie aurait démontré l'inverse ! C'est la démocratie (Tocqueville). Je ne vois dans cette sortie de Mme Badinter sur les couches lavables rien de très étonnant sachant ses préoccupations féministes. Et, je dois le dire, je suis assez sensible à ce qu'elle dit : accoucher dans la douleur sans péridurale - au motif que l'accouchement doit être naturel, donner le sein 12 fois par jour - au motif que seule cette relation maternelle est naturelle, laver les couches - au motif de la préservation de la nature... que reste-t-il de la technique au service de la libération de l'homme et de la femme en l'occurrence ?
2/ Je ne suis pas d'accord avec l'idée qu'il y aurait là une information bien secondaire et qu'on oublierait les "vrais" débats s'agissant des femmes - "l'injonction publicitaire" faîte aux femmes ! Ce complot - attirer l'attention sur une injonction secondaire faite aux mères pour mieux laisser dans l'ombre l'injonction publicitaire, celle qui rapporte de l'argent, personnellement, bientôt, à Mme Badinter, que vous mettez à jour me semble inexistant ! En revanche, que les femmes devraient déjà supporter bien davantage que les hommes les contraintes environnementales (80% du travail domestique est réalisé par les femmes) me semble marquant. Que leur "libération" puisse être menacée, j'en vois malheureusement des signes quotidiens.

Cordialement, en attendant de vous lire demain matin,

Mickael
Si je n’ai jamais lu BHL, j’ai par contre lu deux livres d’Élisabeth Badinter :
– L’Amour en plus : histoire de l’amour maternel (XVIIe au XXe siècle), 1980
– XY, de l’identité masculine, 1992


Cet écrivain que je n’ai jamais considéré comme « philosophe », mais comme « anthropologue », m’a beaucoup influencé notamment en me faisant découvrir l’Analyse Transactionnelle et les livres d’Éric Berne.

Je pense que cela peut-être une bonne définition d’un philosophe [je rappelle que j’ai une formation scientifique et non littéraire] :
Un philosophe doit apporter de la matière à réflexion personnelle et non une réflexion ‘‘fast food’’ prête à être ingérée.

Pour rester dans une métaphore lexicalement correcte :
BHL, nous offre ce qu’il a goûté en nous persuadant que c’est ce qui est le meilleur pour nous…
Élisabeth Badinter, nous offre un buffet dans lequel nous choisissons les mets que l’on souhaite déguster.

Lexicalement incorrect, ça donne :
BHL, nous offre ce qu’il a digéréde la merde.
Merci pour cette information, cela éclaire (pour moi qui ignorait ce lien) d'un tout autre jour ses propos dans la deuxième partie de son interview ce matin, quand elle a déclaré que non, selon elle la publicité ne jouait pas un rôle très important d'incitation ou de culpabilisation pour les femmes (sans donner aucun argument).

Entre ça et son assimilation des écologistes aux fondamentalistes chrétiens américains, je ne sais pas trop ce qui devrait m'indigner le plus.
Là, franchement, Daniel, vous me décevez. D'abord le titre de votre papier, assez minable, sur "le terrorisme des couches lavables"-- c'est vrai, nous les femmes, les couches lavables, c'est notre rayon, et pas le vôtre, et plutôt que d'écouter les analyses intelligentes d'Elisabeth Badinter, dont je lis les ouvrages depuis le début,--"L'amour en plus",1980-- vous lui renvoyez à la figure d'être la fille de Bleustein-Blanchet.
Oui, on a droit à une journée "Elisabeth Badinter", c'est un privilège, certes, mais je me dis tant mieux. C'est une féministe universaliste, et non différentialiste, et par les temps qui courent, de régression quant au statut des femmes, une intellectuelle comme elle, intelligente et combative, moi, humble féministe des années 70, je me réjouis, car notre combat est loin d'être gagné. Le féminisme n'est plus à la mode, c'est triste,mais ça aura illuminé toute ma vie.
Je n'imaginais pas un papier aussi lamentable de votre part.
Moi j'ai préféré éteindre la radio parce que les brocolis bio et les couches lavables ennemis de la liberté de la femme, c'est beaucoup trop philosophique pour moi pauvre hère machiste et mauvais consumériste.

L'émanciupation féminine? Késako ?
Merci de nous rappeler qu'Elisabeth est une fille de pub, dont la sympathique multinationale va se trouver prochainement associée à S. Courbit. La quintessence de la philo et du féminisme réunis.

A part ça, comme d'hab', toujours un accent circonflexe qui dépasse de la chronique !
"On peut régner sur les pages en quadrichromie des magazines, sur les affiches porno soft des abribus, et faire profession de philosopher sur l'émancipation féminine. On peut, et la constance de Badinter témoigne de la sincérité de ses convictions. Mais ce double statut a toujours généré, dans la production philosophique badinterienne, un point aveugle : la violence de l'injonction publicitaire faite aux femmes"

Voilà, merci DS.

Par ailleurs, c'est par son livre 'Fausse route' que j'ai définitivement perçu à quel point EB méconnaît -volontairement ou non- la massivité du continuum des violences faites aux femmes - de la violence symbolique, dont iconographique aux actes meurtriers- et les différents mouvements féministes, méconnaissance doublée d'un mépris certain, d'ailleurs.
De fait, chez les Badinter, je demande le mari, plutôt.

Après, il faut bien constater que le mouvement d'incitation, que dis-je, l'injonction plutôt, faites aux femmes à 'revenir' à leur 'épanouissement véritable', à savoir être mère - et une bonne de préférence- est prônée depuis qqes années par les mags fems et pseudopsy.
Backlash sensible et qui se pare d'attributs féministes (ce serait une 'liberté' que de se 'réaliser' ainsi..)
Mais être mère et sexy bien sûr (sinon la pub serait bien embêtée, voyez).
Double binds permanents pour les femmes.
Soyez libres!

Maintenant, on y rajoute: soyez écolos sinon vous êtes des mauvaises citoyennes pollueuses, tout en étant des bonnes citoyennes qui font et élèvent leurs enfants, cherchez la sortie, ne passez pas par la case départ et ne touchez pas 20 000 francs.

Grmph.

Je viens de voir le post PG de juste au dessus:
"Son principal apport à la science moderne est d'avoir découvert que l'instinct maternel n'existait pas ! Ce qui est quand même l'une des plus belles bourdes qui se puisse énoncer. "
Hé bien non justement, c'est la meilleure contribution aux relations humaines qu'elle ait pu apporter, l'instinct maternel n'en est pas un,c'est une mode relationnel effectivement construit mais très très tôt dans la vie ce qui le fait paraître 'inné', je vous renvoie aux travaux à ce sujet.

Hé bien non justement, c'est la meilleure contribution aux relations humaines qu'elle ait pu apporter, l'instinct maternel n'en est pas un,c'est une mode relationnel effectivement construit mais très très tôt dans la vie ce qui le fait paraître 'inné', je vous renvoie aux travaux à ce sujet.


Oui, on peut dire cela comme ça... On peut prendre référence aux travaux sur l'attachment parenting (parentage de l'attachement ?) où il est montré que les premiers instants de vie son essentiel dans notre relation avec nos enfants.

D'ailleurs, le plus étonnant, c'est que chez les animaux, on sait depuis belle lurette qu'il ne faut surtout pas perturber ce lien, mais chez les humains, on s'en étonne...

A lire sur le sujet : Les Instincts maternels (Broché), de Sarah Blaffer Hrdy (Auteur), Françoise Bouillot (Traduction).
Très très intéressant.

Sylvie
Merci Sylvie :-)
ça ose parler de "travaux", trop.
gamma
Amusant ! Je viens de lire que l'auteur dont je parlais précédemment a lu et répond même à Badinter dans cet article :
http://bibliobs.nouvelobs.com/20100212/17721/une-chercheuse-americaine-repond-a-elisabeth-badinter

Comme quoi...
A lire cet article on constate que l'étude montre tout le pbme qu'on a avec les explications via les hormones: elles conditionnent certains comportements mais ....sont elles mêmes conditionnées par l'environnement et donc des comportements... oeuf, poule tout ca...
Merci Mebahel ça fait du bien, chaque fois que je parle de l'Amour en plus dans mon entourage on me regarde comme si j'étais un monstre, ce qui confirme d'ailleurs les propos de Badinter sur le sujet. Le regard des autres conditionne trop souvent les mécaniques des sentiments, combien ne se sentent pas obligées de dire qu'elles ressentent cet amour inné et patati et patata, comme si les rapports humains pouvaient être autre chose qu'une construction entre deux personnes.

Sur Fausse route je ne sais pas quoi dire, je ne crois pas que la femme libre de Badinter soit devenue un homme, et quant à ses propos sur la parité ou les quotas je la suis parfaitement. J'ai vu les quotas à l'œuvre dans l'établissement ou j'enseigne et je dois dire que les discours égalitaires cachent mal une épaisse couche d'hypocrisie sur le sujet.

Celui qui bénéficie du quota est regardé, quoi qu'il fasse, comme un demeuré, c'est comme ça. Les quotas ne visent pas les femmes, mais j'imagine que les réactions dans ce domaine ont quelque chose de systématique.

Pour le reste, je suis d'accord pour pointer cette schizophrénie badintérienne.
Je le suis moins en revanche lorsqu'il s'agit de décrédibiliser son discours féministe sur ce seul fondement.
Et oui les couches lavables, l'allaitement obligatoire, c'est la plaie.
Ma mère m'a toujours dit "t'allaiter ? j'avais autre chose à faire" - sous entendu travailler comme une malade - chose qui ne m'a jamais choqué ni ne l'a empêchée de devenir une mère fantastique.

NB : en ce moment la rédac chef de Femme actuelle raconte n'importe quoi sur les femmes : "nous lui apportons des éléments [à la femme] d'information qui vont lui permettre de forger son jugement." Mais ou bien sûr, l'épilation de la foufoune, question fondamentale.
"Je le suis moins en revanche lorsqu'il s'agit de décrédibiliser son discours féministe sur ce seul fondement."
Danette, vous noterez que je reconnais son apport notamment sur le non-instinct maternel et ce qui va avec :-)
Disons que EB a modifié son discours avec le temps... car avec le temps va.. tout s'en va...
(humour inside)
Il faudrait que je lise son dernier opus pour m'en faire une idée, mais je n'ai aucune envie de l'acheter.
C'est-à-dire que le problème chez Badinter, c'est que c'est une féministe libérale qui adhère pleinement à l'ordre des choses libérales actuelles : la pub c'est très bien, la consommation de couches jetables, c'est très bien, l'écologie c'est un truc d'allumés culpabilisants (alors même qu'elle veut culpabiliser les pères, hahem...), etc...

Bref, ça veut pas dire qu'en tant que féministe, elle ne dise que des conneries, mais que sa vision politique du monde vient fortement "colorer" son féminisme, aussi bien dans ce qu'elle dit que ce qu'elle ne dit pas, exactement comme le remarque Daniel.
Je comprends Djac et je suis d'accord, dans une certaine mesure.

Je ne la suis d'ailleurs pas sur les mères porteuses, qu'elle défend, au nom du choix justement, de la liberté de disposer de son corps. Si je perçois le cohérence interne de sa position (l'égalité juridique s'inscrit dans l'individualisme des droits, ce qui postule donc d'une philosophie libérale, et justifie sa prise de position) je ne la suis pas du tout.

Je trouve simplement que la renvoyer systématiquement à sa naissance est simplificateur et malhonnête. C'est jeter à la poubelle tout ce qu'elle a écrit et tout ce pour quoi elle a lutté, et qui je dois le dire m'a aidé à me construire, elle comme d'autres d'ailleurs.

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"Ma mère m'a toujours dit "t'allaiter ? j'avais autre chose à faire" - sous entendu travailler comme une malade'

Question : est-ce une bonne chose ?
Est-on libéré(e) quand on travaille comme une malade ?
Zut alors... à force de penser "catégorie" (les femmes, les Noirs, lles Blancs, es vieux, les jeunes, les petits, les gros, les maigres), on en oublie la question principale, générale, transversale, qui seule doit motiver nos colères : l'asservissement de l'homme par l'homme.
Une bonne chose ?
Une mauvaise chose ?

C'était son choix, en tous cas.
Je pense qu'au delà du fait qu'elle estimait "n'avoir pas le temps" (ce qui est amusant sachant qu'elle travaillait au foyer, et me gardait elle-même) il y avait quelque chose qui relevait du désir d'émancipation, de modernité (première femme à prendre la pilule dans sa famille - très croyante -, à porter le pantalon et j'en passe). Une façon de dire que si elle est devenue mère elle n'est pas que cela.

Et ce "travail" qu'elle chérissait tant lui a permis non pas de s'asservir ou d'être exploitée (de son point de vue) mais de gagner sa vie sans avoir besoin de mon père pour l'alimenter, combat de chaque instant, qui perdure encore aujourd'hui. Gagner sa vie, travailler, est la condition de l'indépendance. Il n'y a donc pas qu'asservissement dans cette manière de voir les choses. Vous me répondrez qu'on substitue le patron au mari ? Peut-être.

Sauf que quand on a un patron on peut quitter son mari. Et on peut même changer de patron. Rester seule, se remarier.
Sans patron, sans revenu...

C'est ainsi qu'elle l'a vécu. Cela étant dit, je ne cherche pas à dire que les femmes qui choisissent d'être au foyer ne souhaitent être "que" mères et pas autre chose. Mais je ne condamne pas du tout les femmes qui souhaitent travailler même lorsqu'elles ont des enfants en bas âge. Les hommes, très souvent, ne se posent pas cette question. Pourquoi les femmes devraient elles tant s'interroger sur le sujet. Les enfants se font-ils toute seule ?
Absoliument d'accord avec la question du choix.

Mais - et je rejoins Galeillante ci-dessous -, il y a quand même un moment où avoir un enfant engage une forme de responsabilité (à l'égard de cet enfant). Et à l'heure des individualismes triomphants, des "sois toi-même" et des "je fais ce que je veux sans me faire chier", il ne me semble pas inutile que cette responsabilité préside à nos choix. Et qu'éventuellement, cela nous conduise à faire des choix qui nous obligent, sur d'autres plans, à certains renoncements. Et quand je dis "nous", c'est le père, la mère, ou les deux ensemble.

Ce que je veux dire, c'est qu'à opposer de manière binaire "allaitement" et "boulot", il manque un troisième terme : l'enfant.
Ouh la la.

Ne pas allaiter, souhaiter travailler, c'est oublier son enfant ?
C'est une négation de la famille ?
C'est faire de l'individu l'alpha et l'oméga de sa vie ?

Mais pas du tout !

Si je devais qualifier ma mère (dont le discours est le point de départ de vos questions) le dernier mot qui me viendrait à l'esprit est "irresponsable". On peut vouloir être indépendante, néanmoins épouse, sans être fatalement une mauvaise mère, ou oublier que l'enfant a des besoins. Je trouve que devoir préciser cela est tout de même assez grave.
Ah ben bravo, mon PS croise votre réponse - en voulant se prémunir des contre-sens auxquels mon précédent message pourraient donner lieu. Où il est répondu clairement non à ces questions :

Ne pas allaiter, souhaiter travailler, c'est oublier son enfant ?
C'est une négation de la famille ?


Mais certains discours féministes, pour vouloir absolument désolidariser la "femme" de la "mère" (ils ont raison), évincent l'enfant du champ de préoccupation de la femme, même quand elle est mère (ils ont tort), au prétexte qu'elle est "femme" avant tout.

Je fais le PS tout de suite : pour moi, pas de différence entre "père" et "mère". Il s'avère simplement que l'on parle ici des mères.
Et hop, je rajoute un PS ;-) (le vrai étant mort, il faut bien ça ! ;-)
Si j'insiste là-dessus, c'est parce que je vois au quotidien des gamins (de 6 à 10 ans) qui sont de plus en plus abandonnés à eux-mêmes par des parents qui "bossent comme des malades" (et ça doit nous revolter sur ce monde social qui sacrifie nos enfants sur l'autel de la productivité), et qui grandissent dans ce culte du "mon bon plaisir au mépris de la gueule de l'autre". Et que ça me semble constituer un peu plus qu'un problème.

Il va sans dire (mais "je trouve que devoir préciser cela est tout de même assez grave"), que l'allaitement n'a strictement rien à voir dans ces questions. Qu'il n'y va pas de la responsabilité de la femme comme "mauvaise mère" (mais des parents, et plus qu'eux, d'une structure sociale). Et qu'il me semble plus urgent de combattre sur ce front-là que sur celui, étroit, du seul féminisme.

Désespérant d'être clair, j'en arrête là. ;-)
J'ai vraiment l'esprit d'escalier...

Je prends un exemple qui me paraît adéquat : celui des petits pots. EB en fait l'éloge. Pourquoi pas ?
Et bien parce que c'est pas bon. Je parle comme être humain gastronome moyen. Comme papa. Et comme personne qui fait la bouffe à la maison.

En conséquence : je fais à manger pour mon enfant. C'est pas compliqué, c'est moins cher, et c'est meilleur.

L'éloge du petit pot au nom de la "femme" se fait, à mon sens, au mépris de l'"enfant" (et des saloperies qu'on lui fait manger). Au mépris aussi du porte-monnaie. Mais aussi, et c'est tout le problème de la double casquette de EB, peut-être, au nom de Nestlé.
"Ne pas allaiter, souhaiter travailler, c'est oublier son enfant ?
C'est une négation de la famille ?
C'est faire de l'individu l'alpha et l'oméga de sa vie ?

Mais pas du tout ! "

les choses sont bien plus complexe. et le discourt de Mme Badinter va dans un sens simpliste qui fait que fonrcement, on donne l'impression que la réaction se met au meme niveau binaire.

Ne pas allaiter n'est pas oublier son enfant. c'est vachement plus complique que ca. Aucune mére en europe pourait envisager de mettre son bébé chez une nourice. Ca ne se fait plus, point final. Alors qu'il y a pas si longtemps la fraterie de lait existait encore. Ce n'est pas un jugement de valeur. c'est un constant. Dénigré dans le discour feminime fondamentaliste comme l'a Mme Badinter le Lait maternel (alors qu'elle a une partie de sa fortune qui vient totalement de créateur de lait infantil de subistitution au Lait maternel qui s'engage a pas décourager vraiment l'allaitement => vais-je leur reprocher de vouloir faire du Buisness, non! mais je ne veux pas dire que leur buisness me plaid)... cette notion d'allaitement est plus complexe. c'est la norme de notre espece. La fin de l'allaitement pour le biberon est une forme de reussite social (pour cela que les classe social les plus basse veulent de ce symbole). Donc on a des notiosn tres complexe. notre norme qui fait que notre corps nous dis que... ben "on doit le faire". Et puis y a le reste: éducation, culture, société.
Mais il y a une notion importante: l'allaitement est une relation à 2. l'enfant aussi a son droit au chapitre sanitaire. Aujoud'hi, on peu clairement s'interroger sur l'augementation des intolérance des plus petits au lait de vache (base des préparation lacté infantil). ce n'est pas qu'une question de philo, d'idéaux. c'est comme je l'ai dis beaucoup plus complexe. il y a 2 partie. et ces 2 on des droits.
le lait humain est le lait le plus cher à l'achat. c'est pas pour rien non plus. sinon, je suis certaines qu'il y aurait un commerce (oserons nous dire que des labos achete du lait maternel pour "amélioré" leur composition lacté... on trouve réguliérement des annonces meme si dans de nombreux pays c'est illégal de le faire!).

donc c'est plus complexe. Ne pas allaiter c'est refuser la poussé programé dans l'humain. bon et? l'enfant lui est fait pour teter. bon on est devant un probleme réel quand on allaite pas au sein son enfant. simplement parce qu'on va contre la programation instinctive. et pourtant ne pas le faire, ne veux pas dire "oublier" son enfnat. forcement c'est tres dur de percevoir la nuance.

devoir scientifiquement prouver que le lait maternel est l'idéal pour l'humain est quand meme en arrivé a un stade de société tournant a l'absurde.

de mon point de vue l'alimentation du bébé n'est pas binaire. Il y a la norme et puis il y a une possibilité pour ceux qui ne veulent pas. C'est pourtant une phrase qui va etre tournée en hyper culpabilisation. mais ca ne l'est pas. a chacun de faire fasse a ses choix. Mais voilà, apres il peut y avoir ce gros probleme: mon enfant ne supporte pas les préparation lacté. et là, on est face a un probleme de santé. l'enfant il est "ou" dans tout ca? je sais pas, j'ai pas de réponse.

Il y a un gros discourt qui dit "le biberon libere la femme". Ben, chouette y a des papa qui se leve a 3h puis 5h pour faire le biberon du bébé. mais c'est loin d'etre une majorité. C'est juste plus de taff pour la mére. Qui est oublié? l'enfant? non. La mére? certainement.

mais le pére dans l'allaitement? il a sa place. si, si. il est celui qui peu apporter l'enfant a la mére la nuit... il est celui qui veillera a ce que mére et enfant soit confortablement installé. L'allaitement est une spécification biologique. il n'existe au sein des mamifére qu'une espece de chauve souri ou ce role incombe à mâle . il n'y a qu'un mal chez tous les mamifére qui allaite. bon... ca fait pas grand chose a l'echelle de la spécialisation.

et pourtnat je maintient avec tout ces propos que ne pas allaiter c'est pas oublié sont enfnat. c'est tellement plus complexe, personnel. Il y a des femmes qui veulent de tout leur etre et puis des merdes leur tombe sur la tete apres la naissance (séparation, décés de proches et j'en passe)... le stress, l'angoisse, les peurs, l'insécurité fait que... la production lacté ne se fait plus. bon y a c'est vrai des solutions pour aider a augementer. mais quand on va si mal, on a franchement autre chose en tete. d'autre on une relation tellement particuliére a leur corps, qu'elle refuse juste de voir leur corps secreter quoi que ce soit (j'ai une connaissance comme ca). D'autre c'est beaucoup plus simple, ou compliqué. elle peuvent vouloir travaillé et avoir recu un message allaiter et travaillé c'est impossible ou trop épuisant. D'autre venant de génération de bébé biberonné ne voit pas comment faire "autrement" que leur vécu et tradition familliale.

donc c'est vraiment un sujet complexe

la famille a sa place dans le discourt, autant que l'individue. la famille est un individue a par entiére, unique en chaque groupe... mais c'est aussi un individue composé d'individu. donc la encore c'est tres complexe.

sur des point, je rejoind Mme Badinter (et elle serait peut etre choqué d'apprendre que c'est un avis qui se retrouve dans les millieu qu'elle fusile pas partout mais qui se retrouve)... le pére et l'accouchement (vidéo avec bedos que j'ai vu il y a plusieurs jours). Elle y parle de la présence du pére en salle d'accouchement. la femme a plus tendance a se trouner par instinct vers des femmes déjà mére pour trouver le soutient pour la mise au monde (et je ne suis pas opposé a la présence du pére) mais la forme de pression qui existe sur eu est terrible. ils doivent etre là. il n'est plus question de choix. ils ont droit de ne pas etre capable. c'est pas rien. mais ils ont le droit d'etre là aussi. c'est un choix, comme totu, totalement personnel et libre a chaque couple. le Dr michel Odent a tendance justement a interroger sur la place qu'on donne au pére, est sur "est elle la bonnne" et ce vil monsieur est pour l'allaitement. une horreur ;)

voyez vous, je trouve juste que c'est beaucoup complexe
l'allaitement n'est pas un signe de bien traitance... ni le non allaitement.

Je vous invite a vous interressé a la santé primal, une fillière de recherche sur la grossesse et la premiére année de vie de l'enfant. cette branche invite a de nombreuse reflexion, justement sur un discourt purement philosophique, car il renvoit a des phénomene incontrolable de chaque corps... au condition de la naissance et ses impact sur la capacité d'aimer, sur la capacité de plein de chose autour de ces premiers moment de vie bien personnel.
PS : et je ne veux pas dire ici qu'un enfant non allaité est plus malheureux qu'un enfant allaité, et qu'on fabrique de futurs serial killers ! ;-) Je ne pense pas, au vrai, que l'essentiel du bonheur d'un bébé soit là.
Par ailleurs, la "possibilité d'allaiter", qui n'est proposée qu'aux femmes, constitue une inégalité naturelle que bien des hommes (dont moi-même) peuvent regretter. Comme celle d'être enceinte, etc.
Quel que soit le choix du parent, un jour il vit des reproches.

mais dans ces discourt l'enfant, son bien etre n'a pas sa place. l'arguement courant de lait de vache, est "mieux vaut un biberon avec amour, qu'un sein avec rejet". j'ai du mal a aller dans le sens de cette phrases. Simplement parce que c'est plus complexe.

Les parents font des choix: etre a la maison, ne pas y etre, y etre a mi temps, etc... des choix. tout choix a un prix. toute fois, je constate que des parents hyper carrieriste peuvent se retrouver dans une distance totale et puissante avec leur enfants qui ne font pas l'erreur de leur parent (ils en font d'autre!). Ils peuvent avoir vécu le coté carriériste comme un rejet, une abandon. et ils ne veulent pas de cela pour leur enfants.

Le probleme des discourt pareil pour moi c'est qu'on nie la famille, son existance. on est QUE dans l'individue. Et il est interdit par exemple aujourd'hui de juste question "et l'enfant dans ton ça"? On ne peu meme pas parler des droit de l'enfnat (et pourtant il en a), on ne peux pas évoquer "son bien etre"? en quoi les effets des choix de ses parents jouent un role...

etc.
Et Sarkozy, c'est le papa du Sarkozysme :) Je ne sais pas si c'est jetable ou lavable vu que je ne sais pas trop ce que c'est que ce truc là mais je l'ai lu dans la presse alors je sais que c'est vrai et que Sarkozy, c'est le papa du sarkozysme :))

Mais être mère et sexy bien sûr (sinon la pub serait bien embêtée, voyez).
Double binds permanents pour les femmes.
Soyez libres!


moi quand je lis ça je trouve ça incroyable, pas que je pense que tu aies tort au contraire je pense que tu as raison mais c'est bien ça que je trouve incroyable, que tu aies raison. Parce que pour moi il toujours été clair dans ma tête que lorsqu'une femme décide d'être mère pour la première fois, elle ne peut pas savoir comment son corps va se transformer, combien de kilos va-t-elle prendre? comment ses hanches vont elles se modifier? etc etc. la nature fait son oeuvre et après t'es obligée de faire avec.
lorsque nous avons décidé ma femme et moi de faire notre premier enfant, cette donnée était claire dans ma tête, ma femme allait changer, elle n'aurait plus le même corps après qu'avant. jamais je n'aurais songé ou oser faire peser sur elle une quelconque pression sur ce point. c'est un choix quand on le fait on mesure toutes les conséquences avant de se décider.
ainsi on peut décider de ne pas faire d'enfant pour rester sexy le plus longtemps possible, c'est un choix cohérent.
mais mère et sexy ça dit pas relever de l'injonction, ça relève du hasard. Mes gouts évoluent avec l'age, c'est bien que ma femme ait évoluée aussi, si elle avait encore son corps de 18 ans j'aurais l'impression d'être pédophile.

pour moi ça relève du même genre de problématique que le vieillissement, le surpoids etc il y a des tas d'hommes comme moi j'en suis certain, les femmes peuvent toujours se tourner vers ce genre d'homme plutot que sur des types qui vont faire pression sur elles pour qu'elles restent sexy à jamais. J'ai des amis obèses, j'ai des amis qui ont 30 ans de plus que moi, j'ai des amis paraplégiques, j'ai des amis noirs, j'ai des amis juifs, j'ai des amis algériens, j'ai des amis marocains, j'ai même des amis patrons et de droite alors c'est dire et c'est de loin ceux sur qui je porte le regard le plus injonctif pour qu'ils changent ! Remarquez que pour que mes amis noirs changent de couleur de peau c'est assez difficile, de même que pour mes amis paras de retrouver l'usage de leurs jambes, de même je vois mal comment mes amis de 70 ans pourraient rajeunir, ou mes amis obèses maigrir , pour moi demander à une mère de 3 enfants de retrouver des seins fermes et des hanches d'adolescente ça relève du même principe.....non vraiment les seuls qui peuvent changer ce sont les patrons de droite , ils peuvent assez facilement devenir des salariés de gauche donc c'est plutot à eux que j'ai décidé de pourrir la vie et de mettre la pression.

maintenant bon courage à tous ceux qui veulent se battre contre le temps qui passe, contre les effets de la nature, contre leur patrimoine génétique mais permettez moi de rire d'eux.

surtout que peu à peu la maladie semble gagner aussi les hommes, faut pas avoir trop de brioche à 50 ans, faut pas perdre ses cheveux, on se met à acheter des cosmétiques, des anti rides, on chasse le poil blanc, et oui certains s'épilent même le torse....ha oui j'oubliais jamais je n'ai dit quoi que ce soit à ma femme sur son système pileux, elle s'épile si elle veut et quand elle veut. Vous avez qu'à larguer vos mecs.....
"mais mère et sexy ça dit pas relever de l'injonction, ça relève du hasard. "
(je suppose que le 'dit' est un 'doit' ?)

Ben ça devrait en effet, même si on peut aider un peu la nature (car la sexiness c'est culturellement construit, de toute façon)
mais c'est pourtant ce qu'on demande aux femmes/mères: de garder la plastique VPC** jusqu'à ne plus pouvoir décemment (et là c'est *aussi* une question...) rester sur le marché sexuel.Tout en n'étant consommées que par le bitejoint, faudrait pas qu'elles se sentent libres de leurs choix, hein...

Dans ce 'on' je pose toutes les modalités qui modèlent les comportements , cad les messagessymboliques, imaginaires, iconographiques, littéraires, cinématographiques, publicitaires... tout ça tout ça

A côté de cela, l'homo occidentalis est en plein fantasme de maîtrise du biologique: ne pas vieillir, ne pas malader (haha), ne pas grossir, ne pas suer, ne pas puer, ne pas.... bref... rester une statue immuable et contrôlable à son gré.
A mettre en parallèle avec la fièvre consumériste que prône le système capitaliste....


VPC:ventre poitrine cul.Un peu grossière la mebahel.

(je suppose que le 'dit' est un 'doit' ?)


oui c'était un "doit" :)
Ce n'est pas parce que Robert est un homme exceptionnel qu'Elisabeth est du même calibre...

Son principal apport à la science moderne est d'avoir découvert que l'instinct maternel n'existait pas ! Ce qui est quand même l'une des plus belles bourdes qui se puisse énoncer.

Je laisse les mères du forum apprécier !

Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos

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