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Education : la France dépense-t-elle trop ?

La France dépense-t-elle trop pour l’éducation ? Le Figaro assure que oui et se base sur une étude d’un think tank libéral, l’iFRAP, lequel avance des chiffres que remet en question un prof de lettres ulcéré par des conclusions hâtives. Après vérification, si les chiffres de l’iFRAP sont exacts, les conclusions sont en effet à mettre en perspective avec celles de l’Observatoire des inégalités.

Derniers commentaires

Je n'ai pas tout lu (faute de temps) pour voir si quelqu'un avait déjà posé la question mais, s'ils ne prennent pas en compte les élèves de la maternelle et du supérieur, que font-ils des enseignants qui exercent en maternelle et en élémentaire ou dans le secondaire et le supérieur? Il est en effet courant que des enseignants de primaire partagent leur service entre plusieurs écoles dans des niveaux différents. De même, de nombreux enseignants de lycée font une partie de leur service régulier en BTS ou dans d'autres formations de l'enseignement supérieur abritées par des lycées. Dans mon cas, par exemple, seul un quart de mon service correspond à de l'enseignement secondaire pour trois quarts d'enseignement en BTS. S'ils comptabilisent l'ensemble des enseignants dont une partie du service est consacré à de l'enseignement élémentaire ou secondaire, ils surévaluent certainement largement le nombre d'enseignants par élève. Je ne sais pas si c'est la cas mais, étant donné les ordres de grandeur, ce type de données liées aux particularités du système d'enseignement de chaque pays peut largement fausser les résultats. À creuser peut-être... J'ai le souvenir de chiffres faramineux d'enseignants censément sans élève brandis par le précédant gouvernement pour justifier leurs suppressions de poste. Je n'y voyais qu'une seulle explication (peut être fausse mais je n'ai aps les moyens de le savoir) : ils comptabilisaient probablement les très nombreux professeurs détachés qui n'ont certes pas un service d'enseignement, mais qui n'ont pas non plus la paye qui va avec puisqu'ils effectuent un autre travail au service d'une autre organisation...
Je voudrais revenir sur "l'analyse" sur laquelle se base l'article du figaro.
Parce que sur les statistiques, j'ai l'habitude de voir des journalistes sortir des âneries, mais j'avais oublié à quel point il peut s'agir d'énormités débiles par moment.

Je ne vais pas m'attarder sur les chiffres en tant que tel comme un journaliste le ferai. Parce qu'on s'en fout en fait. Si il fallait que la population des pays soit similaire pour qu'on puisse les comparer, ça se saurait. Avec un raisonnement pareil, aucune étude ne pourrait exister, à commencer par le classement PISA cité plus loin.

En réalité, le nombre d'élève n'a pas d'importance, car une analyse sérieuse se base sur des taux, des écarts-types, ec. On a pas besoin de stocks rigoureusement semblables pour faire une comparaison digne de ce nom.

En plus, que voit-on sur ce tableau ?
Il n'y a que 3 pays proposé. Pour avoir une observation pondérée c'est léger. D'autant plus léger qu'il y a un truc très drôle. En plein centre du tableau, trônant comme le nez au milieu de la figure, on voit un magnifique, presque turgescent, "NC". Or, ce NC est peut-être bien l'information la plus importante de tout le tableau.
En effet, le système éducatif britanniques n'a rien à voir avec celui de la France ou de l'Allemagne, et ses statuts sont différents (Tatchers, les réformes néolibérales, tout ça).
Cette différence est frappante sur la ligne Assistants d'éducation et pédagogiques. Environ 68 000 en France, 240 000 au Royaume-uni. C'est le problème de vouloir analyser directement à partir de chiffres brut. Là, on observe une différence fondamentale. Mais l'information pour l'Allemagne n'est pas disponible. Alors qu'elle aurait pu donner un sens à ce tableau. C'est balot.
Suite à ce NC, on constate ensuite une estimation. Tout statisticien sachant que tout nombre peut presque déjà être une estimation, quand on précise (estimation), c'est qu'on est vraiment pas sûr de soi.
Et suite à cette estimation, on peut voir que 200 000 agents communaux ont été rajouté en France pour gonfler l'écart. Lesquels, d'agents communaux ? Ceux qui servent à éviter que les enfants se fassent écraser par les voitures en traversant, les surveillants de cantines ? Les communes n'ont pas la charge de l'éducation nationale, ajouter ce nombre (clairement une estimation foireuse, j'imagine mal les communes françaises s'organiser entre elles pour que la somme de leurs employés donne un compte rond)

Bref, pas grand chose à en tirer, si ce n'est la ligne "personnel administratif et de support". Lequel n'est d'ailleurs pas plus détaillé que les autres. Donc on pourrait bien compter les pions dedans (sauf qu'il s'agit d'employé municipaux ; double-compte ? Si c'est le cas ça devient de la manipulation et c'est mal). Mais à part ce doute, cette ligne est pour le coup la seule qui pourrait dire qu'effectivement il y a un souci avec le système français.
Mais le problème soulevé ne serait alors pas un problème du système d'enseignement, mais un problème avec la bureaucratie administrative et la lourdeur qui l'accompagne.

Ce pourrait presque être une conclusion, mais ce tableau est vraiment trop stupide. On ne compare pas des pays entre eux parce qu'ils ont le même nombre d'élèves. On ne compare pas un système néolibéral prônant le "démerdez-vous" universel avec des systèmes dont la philosophie consiste à apporter à chacun la même formation quel que soient son origine sociale.

Comparer la France à l'Allemagne avait du sens (mais pas de données), comparer le royaume-uni à ces deux pays n'en a aucun. Avec des taux d'encadrement et des données plus malignes, les système français et allemands auraient pu être mis en résonance avec les systèmes belges, danois, finlandais et autres. Des systèmes avec la même philosophie de l'éducation.
Sachant qu'ils ont les mêmes ambitions, regarder leur différence de succès a du sens. Regarder les différences entre systèmes d'éducation fondamentalement différents est sans intérêt.


Pour conclure, je dirais que le problème de l'enseignement ne se résout à dire combien rapporte le pognon qu'on met dedans.
Le fait qu'on bourre le crâne des enfants avec du par coeur plutôt que leur apprendre à raisonner pour qu'ils puissent apprendre seuls. Le fait que des réformes changeant radicalement le fonctionnement de l'école soient imposées tous les ans par des ministres qui se croient sortis de la cuisse de jupiter. Les lourdeurs du système administratif qui empêchent les enseignants de bosser peinards.
Il y a plein de raisons pour que les gamins puissent pas suivre un cursus cohérent et développer leurs connaissances de façon sereine d'une année sur l'autre, et le fric est loin d'être en tête de liste.
En France, si on est de gauche il faut dépenser plus, si on est de droite il faut dépenser moins .. C'est enrichissant comme débat... Merci beaucoup @si pour cette chronique passionante :s
Moi je voudrais être bêtement prosaïque, parce que le PISA, je m'en fous.

Mon fils est en 4ème dans le collège de mon quartier, très mélangé et très métissé. Donc avec un niveau social moyen assez bas parce que les hautes classes moyennes, déjà largement minoritaires, se sont éjectées dans les autres collèges, plus prestigieux.
Alors, je ne suis pas en mesure de savoir si les programmes sont bons ou pas.

Tout ce que je sais, c'est que la différence entre un bon prof et un mauvais prof, et mon fils le répète à l'envi, c'est entre celui qui sait tenir sa classe et celui qui n'y réussit pas. Pour que tous les élèves puissent écouter et en tirer profit. Ce qui est un minimum.
Il y a des profs qui ont naturellement de l'autorité, mais comme toute chose, ça peut s'apprendre.
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Or, visiblement, les profs n'apprennent pas ça. Ou plutôt, ils l'apprennent sur le tas. Et certains ne se font jamais obéir. Sa prof de français, toute nouvelle, est partie au bout d'une semaine, elle n'avait jamais réussi à avoir une classe qui l'écoutait.

La première réforme à faire, c'est d'enseigner aux enseignants à enseigner dans de bonnes conditions.

Déjà, ça serait pas mal. Et c'est surtout important pour les élèves qui n'ont pas le niveau culturel minimum. Mon fils s'en sort bien, et comme deux ou trois autres, jusqu'ici ça ne l'a pas handicapé. Mais pour les autres, c'est une autre affaire.

Et à terme, ça lui posera des problèmes comme aux autres. S'il veut aller dans un bon collège, même avec d'excellentes notes, ce ne sera que relatif.
1) Sachant que L'IFRAP a obtenu le statut de "fondation reconnue d'utilité publique" (et oui, taper sur l'Etat et les fonctionnaires est une mission "d'utilité publique") ;
2) et donc que les dons qu'elle récolte sont en partie déductibles des impôts ;
3) combien ce "think tank" coûte-t-il au contribuable ?

Question à poser à Mme Verdier-molinié, lors d'une prochaine invitation.
Loys a surtout produit un excellent papier sur le rapport de la Cour des comptes concernant la prétendue "mauvaise gestion des enseignants". Par cette expression polie, il faut comprendre qu'il y en a trop, que ça coûte trop cher et que les ateliers claquettes, c'est mieux que les leçons d'orthographe.

Je trouve son travail est remarquable, compte tenu de la longueur du rapport et de sa nature soporifique. Sa conclusion renversante : la France dépense moins que la moyenne des pays de l'OCDE (par élève), paye beaucoup moins bien ses profs (un débutant en Allemagne gagne plus qu'un prof avec 15 ans d'ancienneté en France), a un taux d'encadrement inférieur à la moyenne (surtout en primaire, il y a plus d'enfants par classe en France qu'en Chine) et pourtant obtient des résultats à PISA (une enquête défavorable à notre modèle d'enseignement) dans la moyenne de l'OCDE ! Conclusion, l'éducation nationale est efficace ! En tant que prof, je peux vous dire que je suis le premier étonné, tant je trouve le système français à bout de souffle.

Je ne sais pas si le travail de Loys est exact ou non et j'aimerais bien que quelqu'un se penche là-dessus. Au moment de la publication du rapport, les grands journaux (par le format du papier) ont bien sûr traité le sujet, quelques heures à peine après la publication du pavé de la Cour des comptes. Vous pensez s'ils ont lu ce rapport... Heureusement qu'@si (et quelques autres quand même) sauve l'honneur de la profession de journaliste...
Il faut aussi se demander quels sont les critères du PISA et en faire la critique. Est-ce des critères fondés sur l'éducation d'un citoyen ou d'un travailleur.
ps: quand je lis "improductivité des études philosophiques", j'ai envie de hurler...
Peut-être cela veut-il juste dire que par rapport au nombre d'heures de philo qu'on leur impose les élèves n'en retirent pas un réel bénéfice. Ça correspond exactement à ce que j'ai vécu en classe, du coup je me dis que c'est peut-être une réalité.
En premier lieu, la notion même de bénéfice peut se discuter. Est-ce que le "bénéfice" d'un enseignement peut se mesurer? Qu'appelle-t-on "bénéfice" d'un enseignement? Le Bénéfice d'un enseignement est-t-il toujours perçu par celui qui en bénéficie?

En réalité, un enseignement ne peut tout le temps atteindre son but, mais ce n'est pas parce qu'il échoue parfois qu'il en devient mauvais ou inutile. Ici, ce que Giscard pense, c'est que l'enseignement de la philosophie - l'art de s'interroger sur le Monde et sur soi-même - n'est pas productif, c'est à dire qu'il ne produit pas de meilleures marchandises ou de meilleurs services: la philosophie n'est pas utile pour le travailleur. Le travailleur doit exécuter le travail et surtout ne pas se poser de questions.

La question de l'éducation, centrale, revient au choix de ce que l'on veut que les gens soient: des citoyens éclairés ou des travailleurs. L'option de la droite complexée, de la droite et de la droite décomplexée, c'est des TRAVAILLEURS, pas des citoyens..

Rappelons enfin que l'argent dépensé par l'état, par exemple dans l'éducation, ne disparait pas. Il alimente les revenus d'une catégorie de la population qui, par ses dépenses alimente le reste de l'économie: c'est les dépenses de l'état qui financent le paiement des impôts. Moralité: on ne dépense JAMAIS trop, l'on peut par contre dépenser MIEUX.

C'est donc en conclusion une question de choix pédagogiques et non de comptabilité dont il devrait être question si l'on se souciait réellement de la qualité de l'éducation de la population.
Ah mais si le terme productif qualifie seulement l'utilité pour le travail, je suis d'accord que ça ne peut servir à disqualifier un enseignement. Je n'avais pas compris que c'était Giscard qui en avait parlé ainsi. Je pensais que vous parliez seulement des critères PISA.

Et je ne nie pas que tous les enseignements dispensés échouent chez certains élèves. Il me semble juste que c'est particulièrement un échec en philosophie, où, à 18 ans, bien peu de gens sont assez matures pour en comprendre vraiment les fondements. Encore une fois, il ne s'agit ici que d'opinions personnelles hein, je n'ai pas de statistiques ou autres.

Je ne pense pas que quelqu'un niera sérieusement l'apport que peut constituer la philosophie pour un citoyen. Mais en revanche, on peut se questionner sérieusement pour savoir si l'on peut vraiment enseigner la philosophie dans les conditions d'une classe de terminale S actuelle.
En Italie, au lycée classsique les élèves étudient la philosophie sur trois ans, par périodes historiques.
Juste pour dire qu'on peut inverser le raisonnement en pointant un manque plutôt qu'un excès.
Cela dit le Latin et le Grec y sont également de rigueur.
Et ils font pire que nous au PISA.
Peut-être mais il faut rappeler que PISA n'est pas l'alpha et l'omega en matière d'éducation. C'est une enquête de bonne qualité générale (les gens de l'OCDE sont compétents) mais elle vise à évaluer les compétences des élèves, pas les cursus académiques. Elle favorise grandement les systèmes éducatifs tournés vers l'enseignement de compétences utiles dans le monde du travail et pénalise au contraire les systèmes tournés vers les savoirs plus classiques. En ce sens, l'enquête PISA reflète bien l'idéologie de l'organisation qui la met en oeuvre.
J'insiste sur le fait que leur enquête est utile (l'école doit effectivement former, entres autres choses, de futurs travailleurs) mais qu'elle ne doit pas être la seule référence ; il existe d'ailleurs d'autres enquêtes, comme PIRLS ou TIMS, qui sont tout aussi intéressantes.
Oh mais il n'y a pas vraiment besoin de PISA pour se rendre compte qu'effectivement notre système est pas top. Suffit de regarder l'apprentissage de la lecture.
Là encore, tout dépend ce qu'on regarde. Notre système produit une élite qui tient la route, notamment en maths. Cela ne va peut-être pas durer mais je trouve intéressant de regarder aussi ce que nous fais(i)ons bien.

Pour l'enseignement de la lecture, c'est un des grands mystères de l'Educ' Nat'. Les méthodes qui marchent bien sont connues ; des générations d'instituteurs les ont pratiquées et même perfectionnées mais elles ne sont plus celles qui sont officiellement recommandées par l'institution. Bien malin celui qui pourrait m'expliquer pourquoi...
On dépense trop quand on dépense plus que ce qu'on a.
Vous voulez dire qu'ont fait une erreur quand ont achète sa maison à crédit, ou bien qu'il y a encore une marge énorme avant que la France dépense trop, étant donné tout l'argent qu'il y a encore bien au chaud sur des comptes appartenant à des Français ?
Il y a une différence entre une dette et un déficit.
Le point qui nous occupe ici est un déficit chronique sur tous les budgets depuis le milieu des années 70.
Un déficit c'est quand vous gagner 2000€/ mois et que vous en dépensez 2500/mois.

En ce qui concerne les dettes (et non le déficit)
Acheter sa maison à crédit n'est pas une mauvaise chose si on a des rentrées d'argent sure qui sont supérieures au montant du crédit.
Acheter sa maison à crédit quand on a des rentrées d'argents trop faibles par rapport au prêt ou trop variable, ça s'appelle la crise des subprimes.

L'argent des Français n'est pas l'argent de la France, à moins que vous ne souhaitiez nier le concept de propriété privée (après, c'est un choix, c'est pas comme si c'était inscrit dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Oh wait, my mistake, c'est l'article 2).

D'autres questions?
Philosophie ist das unmittelbar nutzlose, aber gleichwohl herrschaftliche Wissen aus der Besinnung (Heidegger, Beiträge zur Philosophie (Vom Ereignis)* ). Soit (aussi provisoire que personnel essai de traduction en français):

Sans utilité directe, mais néanmoins souverain, tel est, issu de méditation, le savoir de la philosophie.


* Traduction sous le titre Apports à la philosophie (de l'avenance) à paraître très bientôt chez Gallimard.
Il y a d'autres sources que l'IFRAP quand on veut faire des comparaisons internationales. C'est bien parfois de les relayer, même (surtout?) quand elles sont aux Etats-Unis.
Giscard fut le premier de nos dirigeants à diagnostiquer l'improductivité des études philosophiques. Sa décision de les interdire ( c'est-à-dire de les rendre facultatives) fut malheureusement contrée par une réaction corporatiste emmenée par Jacques Derrida ( tralala). Notre peuple est décidément trop hostile aux réformes, sans doute par manque d'information. Encore un petit effort, messieurs des media !
l’éducation n’est pas (seulement) question de chiffres. C’est surtout un choix de société.

Certes, mais dans une société qui ne croit qu'aux chiffres...

Il y a un petit point qui me chagrine quand on parle d'éducation, c'est les causes souvent mises en avant pour expliquer le supposé dysfonctionnement de l'éducation nationale.
J'ai tendance à penser que tous les services deviennent de plus en plus médiocres. La France ayant une démographie "galopante", n'est t'il pas logique, si l'on tient compte que dans la société, la part des pauvres est en constante augmentation, et qu'on admet que "les pauvres" sont les premières cibles de l'échec scolaire, que la France semble s'enfoncer d'avantage dans tous ces "classements" comparatif entre différents pays?
Je trouve terrible que l'idée la plus souvent admise soit que les principaux responsable de cet échec soient les enseignants qui refusent la réforme. Laquelle on sait pas, mais on sait que les enseignants la refusent. Sachant quand même que chaque projet de réforme ne vise en fait qu'à réformer le statut des enseignants pour les rendre encore plus précaire .
Moi qui ne suis pas spécialement nationaliste, je trouve ça bien que dans notre pays on refuse ces réformes. Et je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de bonnes choses à aller chercher chez les Allemands ou les Anglais...
"12,67 millions d’élèves. Après avoir fouillé sur les sites anglais et allemand, il trouve un nombre d’élèves plus important en Allemagne (11,2 millions)"
heu non le nombre d'élève en Allemagne est plus faible 11,2 contre 12,67 en France ??? Ce qui parait normale vu leur natalité en berne .
"Pourtant, entre 2000 et 2009, la France chute de la 12ème à la 22ème place au classement général. Dans l’attente des prochains résultats PISA, à paraitre en décembre 2013, un débat est légitime sur l’efficacité du système éducatif français"

Attendez la prochaine publication en octobre par l'OCDE de PIAAC sur l'illettrisme (entre autre)...je sens que le classement de la France va susciter des débats...

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