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Ecoles de journalisme : "Des rédactions me disent, je veux un Noir"

Une des principales écoles de journalistes française qui supprime de ses éliminatoires toute épreuve écrite sur table : l’épisode révèle la prise de conscience d’une certaine inadaptation du profil des journalistes au nouveau paysage médiatique et aux nouveaux médias en général. Diversifier les profils de journalistes, il faut le faire. Mais comment et surtout pourquoi ? Est-ce pour avoir des médias moins monocolores idéologiquement et socialement ? Pour former des journalistes mieux adaptés aux nouveaux marchés et aux micro-médias très personnalisés qu’a fait éclore le numérique ? On en parle avec Gaspard Glanz, journaliste, fondateur de l’agence Taranis News ; Nassira El Moaddem, directrice du Bondy Blog ; Pierre Savary, directeur de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille ; et Julie Joly, directrice du Centre de Formation des Journalistes.

Commentaires préférés des abonnés

J'ai eu envie d'arrêter cette émission à la 54ème minute lorsque tous les invités ont, à l'unisson, rejeté l'idée, sans aucune nuance, que 90 % des médias français ne sont plus indépendants depuis qu'ils sont la propriété de 9 milliardaires. 

(...)

"Pas fait pour ce métier", "trompé de voie", "ces candidats ne sont pas des journalistes", "je ne sais pas comment vous l'expliquer".

Relire le travail de Bourdieu sur ces expressions vides de sens produites par les très mauvais enseignants. Je ne me (...)


54ème minute 


FLASH SPECIAL *** URGENT *** BREAKING NEWS


 Je dispose de quelques abonnements pour faire découvrir ASI à des proches : Daniel, je vous demande, je vous supplie d'en faire bénéficier ce directeur et cette directrice d'écoles de (...)

Derniers commentaires

Je suis parfaitement en phase avec cyril camard...et je rappellerai à  daniel Schneidermann, que Le Media se defend d'être une courroie de transmission de la F.I. Meme si ceux-ci sont des gens de la F.I. qui l'ont créé  ...et qui entre parenthèses se sont éloigné s  ...Moi-même sympathisant de la fi je n'accepterais pas ce melange des genres , car ensuite comment faire sa propre opinion. La F.I. a son propre média....canal fi # 6ooo abonnés.  ensuite ne pas douter de l'honnêteté de l'ensemble des journalistes..soit ..il existe bien des moyens multiples  pour cadenasser la parole...des ex: ?? vous-même @asi '', là-bas si j'y suis '' ''ce soir ou jamais'' et une foule de " Gaspard Glanz '' ça vous suffit mon cher arrets sur images...???

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On peut à mon avis largement déclarer la supériorité de l'émission du (Le)Media sur le même sujet : https://www.lemediatv.fr/les-programmes/vraiment-politique/les-medias-contre-la-democratie/


https://www.letemps.ch/economie/lhebdo-fin-laventure


Quelle surprise d'apprendre que le Bondy Blog a été créé par des journalistes suisses !

... aujourd'hui au chômage ....


heum ....


en fait non ....


https://bonpourlatete.com/


bon, ils ne parlent pas trop de problématiques sociales locales dommage il y en aurait tant à dire ....

mais est-ce réellement possible en Suisse ?


allez je vous donne la réponse:


- non.


j'y vis et j'y travaille dans le domaine social entre autres


Nassira El Moaddem dénie la qualité de journaliste aux éditorialistes mais malheureusement l'éditorialiste est un journaliste, ce qui contribue à la confusion dont elle parle. Elle se rattrape dans sa phrase en parlant de "journalistes de terrain" (on pourrait parler de reporters ou de journalisme d'information). Mon ressenti (est-ce un fantasme ?), c'est que, dans la logique d'un système plus global,  le journalisme de commentaire, plus facile, moins coûteux, plus rentable économiquement,  a vampirisé le journalisme de terrain, qui n'a plus de valeur en lui-même, mais ne fait que servir de support, d'aliment, de carburant au bavardage journalistique.

https://www.lemediatv.fr/les-programmes/vraiment-politique/les-medias-contre-la-democratie/


En complément! Crdlt

my god....des formateurs bien formés a former de dociles informateurs.....scoop ! les chiens de garde se reproduisent entre eux ....

Comme pas mal de gens, je n'ai pas regardé cette émission en entier, tellement le propos m'a semblé convenu et passant largement à côté des vrais problèmes que rencontrent les journalistes aujourd'hui. 

Proposer ce genre de sujet d'émission sans un membre d'Acrimed ou du Monde Diplomatique s'avérait déjà très osé, mais le faire sans inclure un seul journaliste salarié ou apprenti journalise, c'est carrément un exploit !

Autour de la table : 3 personnes en position de direction et 1 journaliste indépendant qui est son propre patron... Pas étonnant que le problème de la détention des titres de presse ne semble pas se poser pour eux, ils croient faire partie du même camp.

Courage à tous les journalistes qui se battent au quotidien face aux conséquences de la concentration des médias, peut-être qu'ASI leur consacrera un jour une émission, plutôt qu'à leurs patrons ou professeurs.

Je sais qu'ici on ne parle pas de la ZAD mais comme Gaspard Glanz est dans l'émission, je voulais juste rappeler qu'hier et aujourd'hui il est à NDDL, les jours d'avant dans des facs occupées, que  Taranis News a besoin d'argent, que les journalistes ne sont pas les bienvenus dans ces lieux où la Police fournit directement les images à la presse.

Je ne partage pas toutes les opinions de Gaspard Glanz, mais je pense que son travail mérite d'être soutenu.

C'est ici son Tipeee, et même un don de 1 € ça lui est utile.


Il aurait été intéressant de savoir avec quels médias ces écoles ont des accords (s'ils en ont)pour mettre leurs élèves en stage.

Déçu par cette émission, les journalistes ne sont manisfestement pas les mieux placés pour parler des journalistes, il a manqué, je trouve un regard extérieur.

La critique des médias vise moins les journalistes que les éditorialistes qui occupent une partie importante du panorama surtout télévisé. 


Du coup on comprend bien que les directeurs d'école défendent leur progéniture mais c'est pas tant eux qui sont dans le viseur et les Brunet et cie restent critiquable.

Tjs les memes problemes de son décalé depuis maintenant quoi , 3 ans ?

Émission extrêmement décevante ! Il y avait pourtant à dire sur le "parti médiatique" et l'absence de pluralisme et de diversité dans la presse, en particulier à la télévision (journalistes baignés dans l'idéologie dominante, presse aux mains des milliardaires, etc.) !


Vu la situation actuelle, et en particulier le traitement médiatique sur la grève (évoqué à juste titre sur le site), on pourrait s'attendre à autre chose que ça. Par exemple avoir des clés d'analyse liées à la formation des journalistes (il suffit d'écouter Julie Joly pour s'en convaincre).


Je suis franchement mal à l'aise face à l'absence de recul critique sur la profession et la presse en générale, par l'analyse proposée bien trop corporatiste et souvent choquante. 


Comme beaucoup je n'ai pas réussi à terminer l'émission. 


Next !

Je ne sais pas si c'est audible de le dire en toute  liberté, car j'ai trouvé  que cette émission contribuait ouvertement à la réflexion sur les questions ou quelques unes des questions qui se posent à la presse, à la formation des journalistes à l'invention et création de nouveaux médias ou des nouvelles formes d'informer et de débattre. 

Le discours des deux Directeurs a l'intérêt de nous permettre de mieux percevoir les enjeux et les recherches -les tâtonnements- pour améliorer leur rôle auprès des jeunes postulants au métier. 

Les expériences de Bondy Blog et de Tanaris (que j'ai découvert) me paraissent des initiatives, des modes de faire, de créer autrement que je pensais -et je le pense- que cela méritait plutôt un soutien -critique sans doute- mais sincère et engagé de la part des abonnés d'arrêt sur images

C'est que ce média -AsI- n'est pas pou moi la Pravda ou l'Osservatore Romano. Ni bulletin de parti ni feuille paroissiale. J'attends que les questionnements et/ou les désaccords suscités par l'émission nous ouvre à la réflexion plutôt qu'à la parole définitive,  que certains commentaires "plus dans le vrai que moi tu meurs", s'évertuent à dicter.

N-ième parallèle Mélenchon / Le Pen...

Vous n'en avez pas un peu marre?

Une émission surprenante. Elle l'est de bout en bout, mais comme tout le monde je n'ai pas pu m'empêcher de rire lorsque le sujet de la dépendance économique au cac40 a été évoqué et de lever les yeux au ciel devant le peu de pugnacité de la confrérie à son égard. Cependant, je crois qu'il faut garder à l'esprit que toutes les personnes autour de la table sont journalistes et que c'est une profession qui a notoirement du mal a faire son auto-analyse / auto-critique. Soyons honnête, quand on veut faire une critique des media, faut pas inviter quatre journalistes.


De toutes façon, ça n'est pas une émission sur le système médiatique. On passe de la formation des jeunes journalistes, à l'accès des populations aux écoles de journalisme, à la pertinence d'avoir des écoles de journalisme, puis à la neutralité réelle ou supposée des journalistes, de leur réelle ou supposée indépendance idéologique puis économique, et enfin on y parle des nouveaux formats. A mon sens, dans tous ces thèmes, la pertinence des propos des invités est vraiment pauvre en terme de critique des média, mais ça n'était pas le but.

Si beaucoup d'asinautes semblent ne pas être allés jusqu'au bout de l’émission, c'est pourtant là qu'y réside l'intérêt que j'y ai trouvé : la réinvention du journalisme par la forme de production que les journalistes s'attribuent pour faire leur travail. Autant, la forme qu'adopte le BB me semble plutôt convenue, puisque l'abonnement dont Nassira El Moaddem parle n'a pas grand chose de révolutionnaire. C'est un principe de premium bien dans l'air du temps et dont il faudrait détailler les conditions d'accès et d'usage, mais qui ressemble a ce que peut faire Le Media (la coopérative en moins, m'enfin ça a l'air bien tout de même). Autant, la manière que Gaspard Glanz a choisi me semble vraiment  intéressante, car c'est celle de la mutualisation des frais et des salaires pour permettre un forme de travail qui n'aurait nul part ailleurs : on met en commun le réseau et les piges pour financer le matériel et les frais divers. Ca, c'est du coopérativisme exemplaire. C'est une véritable manière d'aborder la relation au travail qui revient en force à la faveur de la précarisation des métiers (pas seulement du journalisme) et qui incarne, à mon sens, le renouveau de cette profession à bout de souffle, pour ne pas dire qu'elle est dans un état franchement pittoyable. C'est une manière embryonnaire de reconstruire le journalisme comme un commun mutualisable (au sens institutionnel) et dont on pourrait immaginer le développement à la manière de ce que l'on pratique dans le coopérativisme de plateforme. Il est dommage que la question des conditions de production arrive en fin d’émission dans une aussi petit lucarne de temps. A refaire, donc ? Probablement.

La crise de la Presse ne vient en aucun cas du mode de recrutement des jeunes, qui sont surtout surdiplômés et surtout motivés pour trouver du travail. La crise de la Presse et des Médias en général vient que les grands journaux et les télévisions sont entre les mains de quelque milliardaires qui se permettent de prendre en otages les rédactions et les journalistes encore honnêtes  qui n'en peuvent plus de déverser la doxa libérale n'ont que le choix de faire jouer leur clause de conscience et de créer un autre Média, isn't it  Daniel?

Je reposte ici une réponse plus bas à Neity, parce que bon après toute cette rédaction, ça me fait un peu mal au cœur de rester cacher en sous-sous-sous-réponse.


**************


Je trouve au contraire que ce débat devrait à nouveau être bien plus approfondi, par Asi ou nous-même.  Je constate dans les commentaires ici un appauvrissement de cette question pourtant essentielle, en séparant en deux camps: d'une part les affreux, ceux qui se prétendraient «neutre et objectifs» mais qui ne seraient que les dévots d'une pensée unique libérale et d'autre part les paladins du journalismes, qui osent et ont le courage de leurs convictions.


Cette pensée binaire, ce manichéisme de la critique des médias, j'accuse Le Média de l'exacerber, et d'en être au moins partiellement responsable. Ils en font un argument de vente et de promotion et l'excluent donc du débat nécessaire à la compréhension de sa complexité.


Je pensais, peut être naïvement, que critiquer la position «neutre et objective» des médias était un fait reconnu. Que cette dénonciation revenait à tirer sur l'ambulance (sur Asi), et que son acceptation était le préalable nécessaire à la critique des médias. La vraie question est qu'au-delà se constat posé (et ce depuis de nombreuses années), quels sont les contours et les limites du journalisme?


Je ne pense pas que cela puisse être un blanc-seing à faire tout et n'importe quoi (ce dont je n'accuse pas Le Média) au seul prétexte qu'on assume ses positions. Asi  est un média de gauche qui ne s'en cache pas, et pourtant il a des visions dissonantes sur le journalisme avec Le Média. Plutôt que de le ranger dans la case des vendus comme certains le font ici-même, il serait bien de s'interroger sur ces différentes notions.


La première est de différencier la limite entre le militant et le journaliste. Le premier est au service des idées qu'il défend, le second au service de l'information. Du moins c'est une position défendue par moi et beaucoup de journalistes. C'est ce qui différencie l'éditorialiste, qui donne un jugement sur des faits, et un journaliste qui recherche et communique ces faits. 


S'il est sain de reconnaitre ses positions et ses biais, c'est justement dans une démarche d’honnêteté pour d'une part lutter contre ses propres travers, mais permettre au receveur de l'information d'être attentif à ces biais. Mais cela ne doit pas empêcher le journalistes de chercher l'information, et qu'elle soit le plus juste possible. Car c'est normalement son rôle, allez chercher  l'information que l'on a pas le temps ou la possibilité d'aller chercher nous-même, mais c'est ensuite à nous de nous faire une opinion.


Mais ces frontières sont floues et complexes, le véritable enjeu est de les détricoter. Le Média franchit régulièrement ces frontières et en cela il est critiquable. Sur la question du nombre de manifestants, ils tombent complètement dans le militantisme: il ne s'agit plus d'aller chercher de l'information, ce qu'ils qualifient de «pas notre travail» mais de discriminer les informations sur la seule base de leurs opinions. Là où un journalisme engagé irait faire sa propre enquête sur les biais d'Occurence ou du comptage de la police, ou effectuerait son propre comptage.  Car le rôle d'un journaliste n'est pas de choisir à notre place le meilleur chiffre, mais de nous donner des outils permettant de faire ce choix.


Un autre  point est la complexité d'être honnête sur ses idées.  Se présenter comme «de gauche, féministe et écologiste», est un point de départ. Mais ce n'est qu'une ébauche des biais possibles, pour embrasser l'ensemble des idées et des positions possibles, il faudrait présenter un vrai programme politique et culturel. On a des gauches, des féminismes et des écologismes, et au delà, en quoi tout cela renseigne sur les parti pris dans la géopolitique ou la vision de la chanson française?


Le dernier point est celui de la verticalité, qui était posée lors de l'émission mentionnée par Faab (émission avec Le Média et Ebdo). Est-ce au média d'imposer ses partis-pris aux journalistes? Le parti-pris d'un média n'est-il pas le résultat de son comité de rédaction plutôt que celui pris en amont? Si le parti-pris des fondateurs ou propriétaires jouera sur la politique d'embauche et a une influence, les parti-pris du média est plus un fait observable que décidable.  Là où ça se complexifie avec un média télévisuel est que les émissions sont un travail d'équipe, ce qui rend les clashs inévitables lorsque l'on sort du consensuel, que ce travail soit effectué coopérativement ou avec une organisation verticale, et qui est un vrai défi pour le Média, là où un journaliste papier peut garder sa personnalité dans ses papiers.


C'est un long pavé mais il me semblait nécessaire de rapeller les divers enjeux variés et complexes de la critique des médias qui ne peut se résumer à de simples oppositions binaires.

Après 20 min, j'arrête le visionnage et je me (re-re-re-re) remets la vidéo de 2010 avec Anne-Sophie Jacques et Henri Maler. Nostalgie...

Une autre question. Comment recrute-t-on des développeurs front end ?


Il y aura 1 ans après-demain que vous avez lancé l'appel à  la "perle rare"   chargée de répondre à un cahier des charges que vous aviez longuement réfléchi de renouvellement du site. Vous l'avez manifestement trouvée. Trois mois après une mise ne ligne annoncée comme triomphale le suffixe  "beta" **reste accolé à l'adresse web ce qui peut-être considéré comme un record en la matière.


* on a du mal à imaginer ce que devait¨être la version "alpha" si même il y en a eu une.

**Apparemment il n'existe pas de législation sur la durée maximum d'un beta-test  ni sur sa commercialisation


Pauvres de nous !

Certains abonnés s’étonnent du discours des deux directeurs d’écoles.

Mais ces écoles forment des futurs journalistes qui finiront principalement dans le marché des médias des neuf milliardaires.


Comment s’imaginer qu’ils puissent émettre ouvertement des critiques des futurs employeurs de leurs étudiants ?

Je ne vais pas tourner autour du pot. Je mets tout dedans et je referme la lunette, puis le couvercle.

Voilà, fait.

Bon dimanche.


Oubli, je tire la chasse.


Ce ne sont pas les épreuves de recrutement qu'il faut changer, c'est carrément les directeurs ! Ça ne leur pose pas de problème à ces deux là que  9 milliardaires possèdent la presse française (ça pourrait être pire, en Italie il n'y en a que 2 !) Les entendre dire que les journalistes de ces médias là sont libres et qu'il existe toujours une pluralité de la presse, au secours, ça fait peur !!

Pas mieux pour le Bondy Blog, Nassira el Moaddem a été bien formée. Heureusement que Gaspard Glanz n'a pas fait ces écoles, il nous donne un peu d'espoir

Pas une occasion n’est oubliée pour taper sur Le Média ! On peut supposer que Glanz le fait par esprit de concurrence, un peu revanchard, ASI... on ne sait pas trop, sans doute la concurrence aussi (mais ce n’est pas la première fois que DS fait du bashing et hurle avec les loups, rappelons-nous Denis Robert au début). Les directeurs d'école, on ne comprend que trop. C'est tellement en dehors de ce qu'ils sont capables de comprendre et d'envisager, au monde du tout-va-bien !

Une chose n'est pas abordée dans les raisons du discrédit des médias dominants, c'est la manière dont ils (en particulier les télés) ne respectent pas leur téléspectateur en leur balançant moult micro-trottoirs et autres marronniers, par le choix de leurs sujets, et en s'employant à rendre systématiquement inaudibles les interviews d'opposants quelle que soit l’époque, en coupant la parole sans arrêt.  En fait, ils sont tout simplement médiocres, et contents d’eux-mêmes. Et comme ils se copient les uns les autres…

Le fait d’être rejetés par des h. politiques comme ceux de la FI leur sert à se draper dans une toge de « liberté », de se positionner en pauvre petite chose attaquée. Et c’est tout bénef, car ils se donnent collectivement des satisfécits simplement sur ces bases.

Ce serait dommage qu'ASI leur serve la soupe.

J'ai été très déçu par ces 2 directeur d'écoles, mais surtout par Julie Joly. Quelle intérêt d'inviter à votre émission une personne qui affirme que les grands médias sont pluralistes et que leurs propriétaires milliardaires n'interviennent pas dans les choix politiques ? Je vous ai trouvé très tiède dans vos questions, comme si vous cherchiez à tout prix à les ménager et à ne pas poser avec fermeté les bonnes questions.
Je suis déçu.

Emission sans intérêt: le recrutement des journalistes n'a que peu à voir avec la crise actuelle des media.

Comme toutes les professions intellectuelles sup, les journalistes sont recrutés au sein des classes moyennes/sup, ce sont des "héritiers": c'est donc l'ensemble du systême scolaire et universitaire qui est concerné.


En revanche, la défiance envers la presse et les media est nourrie depuis longtemps par le phénomène de "circulation circulaire de l'info", d'uniformisation des pratiques, et de pressurisation des journalistes précaires.

Les principaux responsables de cette presse dominante qui ne parle plus qu'au nom de l'élite dirigeante - en utilisant sa langue et ses concepts - sont les chefs de rédac qui imposent les choix de sujets et la façon de les traiter: par nature, ils ont donc besoin de journalistes serviles ayant intériorisé ce que l'on attend d'eux, et parlant la même langue que le pouvoir (cf la construction du "populisme").


Les écoles de journalistes sont des "fabriques de petits soldats", comme l'avait très bien décrit Ruffin, et il n'y a structurellement aucune raison que cela change compte tenu des caractéristiques du champ: il ne sert donc à rien de prétendre "diversifier" la profession par ses origines, puisqu'elle sera rapidement homogénéisée par les écoles et par les habitus professionnels.


voir par exemple le dossier de PLPL en 2002:


http://homme-moderne.org/plpl/n12/p3.html


Ce débat est donc une vaste blague, et l'on s'en doutait dès les premières minutes avec la question sur la tomate noire...

"Une des principales écoles de journalistes française qui supprime de ses éliminatoires toute épreuve écrite sur table : l’épisode révèle la prise de conscience d’une certaine inadaptation du profil des journalistes au nouveau paysage médiatique et aux nouveaux médias en général."

Bon, ben, va falloir être courageux pour regarder l'émission après un tel concentré de conneries dès le départ...

et les commentaires sont globalement, comment dire...plus que réservés!

J'hésite, j'hésite.....au secours les abonnés!

Dites ASI, vous auriez pu exposer au moins en deux seconde le modèle de Le Média.
Vu que le Bondy Blog va le mettre/l'a mis en place, ça prenait peu de temps. Et cela montrait que Le Média a aussi importé une nouvelle forme de financement pour un média ambitieux.

Type something :


À la base, je suis une personne très droite, très propre sur elle, limite gentille

(Je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, elle est gentille…).


Et c’est marrant, ASI est la seule émission que je connaisse dans laquelle intervient un fiché S qui m’inspire beaucoup de sympathie. :)

(Je me souviens - nous baignions de toute humanité - son reportage avec le jeune Afghan faisant face au jeune policier français.)


Le micro-trottoir adapté au chef de CRS (mesurant 2m30), j’adore.


À quand un plateau exclusivement composé de fichés S comme lui à C’est dans l’air ?



Par ailleurs, ASi a déjà parlé du site Lui Président. Sans doute Anne-Sophie ou Sébastien, Daniel.

Moi abonnée, j’en ai parlé dans les forums engloutis me souviens-je.


Mon abonnement se termine bientôt. Je ne sais pas. J’hésite.

 Emission très faible et soporifique. Celle avec Bellatar était formidable! Quel contraste.

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En réponse à morviandaux ci-dessous

 

"CDD pigiste ?

moyenne des salaires par strates....peut-être sujet tabou ?"


Sur Arrêt sur Images, vous n'y pensez pas !

Bonjour,


Pour des raisons similaires à celles exprimées dans les commentaires, j'ai été déçu par les échanges (même si ça fait partie de l'ordre des choses - toutes les émissions ne peuvent être captivantes et nombre le sont du reste).
Ne pensez-vous pas que vous pourriez publier sur votre site un libre-propos en réponse aux critiques qui vous sont adressées ? Je ne doute aucunement de votre bonne foi et je suis très intéressé par la manière dont vous les comprenez. Le cas échéant, vous pourriez peut-être expliquer pourquoi les travaux scientifiques (universitaires notamment) sont négligés (un invité en ce sens aurait été une bonne chose). Comme le faisait remarquer un commentaire, les universitaires savent très bien se tirer eux-mêmes une balle dans le pied, mais leurs travaux doivent-ils être à ce point occultés comme si la recherche était vaine ? (ce qui est une singularité française en comparaison avec les pays européens occidentaux). Qu'un sujet critique sur les médias associe des journalistes, c'est bien normal ; qu'il n'y ait que des journalistes, c'est regrettable (cela tombe sous le sens vous en conviendrez).
En espérant que vous donneriez suite à ma suggestion, je n'en vous remercie pas moins pour votre travail dans son ensemble.

Bien cordialement,

ps :
1° Je suis d'accord avec vous que Le Media ne doit pas échapper à vos analyses. Cependant,  les critiques que vous lui adresser ne devraient-elles pas intégrer le fait que les initiatives qu'il prend (heureuses et d'autres malheureuses) sont pour beaucoup le corollaire d'un certain regard critique sur les medias. En négligeant ceci, vous vous exposez à présenter une critique circonscrite à un seul média alors que l'ambition de celui-ci (et les tâtonnements qui y sont liés) est nécessairement affectée par un vis-à-vis qui l'oppresse.
2° Comme un commentaire le soulignait, les critiques faites par les politiques ne sont pas toutes de même nature. C'est regrettable de les aligner sur le même plan car vous négligez le point de vue duquel elles sont formulées et vous lisser leur singularité. C'est (encore) une évidence dont il est douloureux qu'elle soit piétinée par votre media.

3° Pour une illustration parmi d'autres - je vous incite à écouter le journal de France Inter de 10h (du 07/04) à propos de la ZAD. La transposition de la terminologie employée d'ordinaire pour parler du terrorisme est symptomatique. Dans le prolongement, vous pourriez aussi vous arrêter sur la liste des invités des matinales de France Inter : outre les deux éditorialistes qui ressemblent à Laurel & Hardy, pas une aurore sans qu'un membre du Gouvernement n'y paraisse (comptez !). Au regard cet exemple parmi d'autres, votre émission tourne au ridicule. Nul doute qu'elle soit édifiante pour des chercheurs qui, dans un siècle ou deux, se pencheront sur les medias français.

Stupéfiant de voir @juliejoly directrice de l'@cfjparis dire dans  l'émission d'@arretsurimages en même temps qu'on ne peut pas tout  publier dans la presse nationale aux mains de 9 milliardaires mais que  malgré ça, les journalistes sont totalement libres. Va comprendre  Charles

Bientot il vont nous parler d'objectivité. Tous dans le meme sac . Ah les con(ne)s !

une suggestion : insérer des sous-titres en français sous les mots "anglais"

deuxième idée : combien de journalistes en France, en CDI et CDD pigiste ?

moyenne des salaires par strates....peut-être sujet tabou ?

Ambiance tir au pigeon sur Le Média. Daniel se fait plaisir en insistant à le présenter comme organe officiel de la France Insoumise. Toutes les critiques politiques mises dans le même sac, Mélenchon=Wauquiez=Le Pen, sans rien rappeler du fond de ces critiques. Lorsque la critique est acceptée, mais comme d'hab à une marge tellement réduite que ça n'implique aucune remise en cause du système actuel. Vous pratiquez sans honte l’amalgame que vous dénoncez quand il s'agit de votre sainte profession.

"Vous admettrez qu'il y a peu de médias Mélenchonniens comme il y a peu de médias lepennistes"

J'ai arrêté à mi visionnage, par dégoût.

Une émission pour taper sur LeMedia et la France Insoumise, bravo quelle réussite, on se croirait sur BFM entouré d'editocrates et "d'experts" tous d'accord sur le fond et qui se différencient juste sur les détails. Si vous vouliez parler du Média et respecter un peu de déontologie, il fallait au moins inviter un de ces journalistes. Je ne sais pas si je vais continuer à payer un abonnement pour me faire cracher dessus en permanence car ce genre de discours devient de plus en plus récurrent sur ASI 

Pour rappel : une émission d'@si où Chikirou parlait sans contradicteur.

Et faudra pas s'étonner que ça tape sur Le Média si celui-ci prétend être LE média essentiel, notamment à gauche, qu'il fait comme si Taranis News, le Bondy Blog, Mediapart etc. n'avaient pas existé avant lui. Quelqu'un comme Gaspard Glanz par exemple sera certainement plus dans l'esprit (libertaire) de réseaux de petits médias coopérant, fonctionnant en collectifs, y compris au niveau d'individus (cf Taranis News comme collectif de 4 pigistes) que dans celui d'un média qui se prétendrait central.


Je ne sais pas trop ce qu'il en est dans les faits, quelles sont les ambitions de Le média par rapport aux autres médias de gauche critique mais je crois qu'il y a ce problème d'image, le fait qu'il soit vu comme voulant être LE média ("centralisme démocratique" disaient les léninistes...).


Après, faut-il toujours inviter les gens dont on parle ? Inviter aussi un représentant de Wauquiez, de Le Pen, de Macron etc. quand on évoque leurs attaques sur "les-médias" ?

Là, le sujet était centré sur les écoles de journalisme et par-delà la question des éditorialistes, le passage sur Le Média aurait pu donner une discussion intéressante sur les lignes éditoriales, le rapport entre presse d'enquête et d'opinion, "neutralité" et positionnement mais les écoles de journalisme se veulent "laïque" en terme d'opinion, prétendent à ne former que des techniciens de l'enquête et au final, la dominante des opinions médiatisés ne les concerne pas vraiment ; il n'est pas dans leurs attributions de juger des rapports de pouvoirs actuels, de dire qu'il faudrait plus de médias de gauche que de droite etc.

Schneidermann me semble d'ailleurs très "école de journalisme" à ce niveau, ayant toujours la foi dans le non-engagement comme essence du journalisme, enquêteur "scientifique" visant à dévoiler le réel objectif sous les points de vue.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je trouve au contraire que ce débat devrait à nouveau être bien plus appronfondi, par Asi ou nous-même.  Je constate dans les commentaires ici un appauvrissement de cette question pourtant essentielle, en séparant en deux camps: d'une part les affreux, ceux qui se prétendraient «neutre et objectifs» mais qui ne seraient que les dévots d'une pensée unique libérale et d'autre part les paladins du journalismes, qui osent et ont le courage de leurs convictions.


Cette pensée binaire, ce manichéisme de la critique des médias, j'accuse Le Média de l'exacerber, et d'en être au moins partiellement responsable. Ils en font un argument de vente et de promotion et l'excluent donc du débat nécessaire à la compréhension de sa complexité.


Je pensais, peut être naïvement, que critiquer la position «neutre et objective» des médias était un fait reconnu. Que cette dénonciation revenait à tirer sur l'ambulance (sur Asi), et que son acceptation était le préalable nécessaire à la critique des médias. La vraie question est qu'au-delà se constat posé (et ce depuis de nombreuses années), quels sont les contours et les limites du journalisme?


Je ne pense pas que cela puisse être un blanc-seing à faire tout et n'importe quoi (ce dont je n'accuse pas Le Média) au seul prétexte qu'on assume ses positions. Asi  est un média de gauche qui ne s'en cache pas, et pourtant il a des visions dissonantes sur le journalisme avec Le Média. Plutôt que de le ranger dans la case des vendus comme certains le font ici-même, il serait bien de s'interroger sur ces différentes notions.


La première est de différencier la limite entre le militant et le journaliste. Le premier est au service des idées qu'il défend, le second au service de l'information. Du moins c'est une position défendue par moi et beaucoup de journalistes. C'est ce qui différencie l'éditorialiste, qui donne un jugement sur des faits, et un journaliste qui recherche et communique ces faits. 


S'il est sain de reconnaitre ses positions et ses biais, c'est justement dans une démarche d’honnêteté pour d'une part lutter contre ses propres travers, mais permettre au receveur de l'information d'être attentif à ces biais. Mais cela ne doit pas empêcher le journalistes de chercher l'information, et qu'elle soit le plus juste possible. Car c'est normalement son rôle, allez chercher  l'information que l'on a pas le temps ou la possibilité d'aller chercher nous-même, mais c'est ensuite à nous de nous faire une opinion.


Mais ces frontières sont floues et complexes, le véritable enjeu est de les détricoter. Le Média franchit régulièrement ces frontières et en cela il est critiquable. Sur la question du nombre de manifestants, ils tombent complètement dans le militantisme: il ne s'agit plus d'aller chercher de l'information, ce qu'ils qualifient de «pas notre travail» mais de discriminer les informations sur la seule base de leurs opinions. Là où un journalisme engagé irait faire sa propre enquête sur les biais d'Occurence ou du comptage de la police, ou effectuerait son propre comptage.  Car le rôle d'un journaliste n'est pas de choisir à notre place le meilleur chiffre, mais de nous donner des outils permettant de faire ce choix.


Un autre  point est la complexité d'être honnête sur ses idées.  Se présenter comme «de gauche, féministe et écologiste», est un point de départ. Mais ce n'est qu'une ébauche des biais possibles, pour embrasser l'ensemble des idées et des positions possibles, il faudrait présenter un vrai programme politique et culturel. On a des gauches, des féminismes et des écologismes, et au delà, en quoi tout cela renseigne sur les parti pris dans la géopolitique ou la vision de la chanson française?


Le dernier point est celui de la verticalité, qui était posée lors de l'émission mentionnée par Faab. Est-ce au média d'imposer ses partis-pris aux journalistes? Le parti-pris d'un média n'est-il pas le résultat de son comité de rédaction plutôt que celui pris en amont? Si le parti-pris des fondateurs ou propriétaires jouera sur la politique d'embauche et a une influence, les parti-pris du média est plus un fait observable que décidable.  Là où ça se complexifie avec un média télévisuel est que les émissions sont un travail d'équipe, ce qui rend les clashs inévitables lorsque l'on sort du consensuel, que ce travail soit effectué coopérativement ou avec une organisation verticale, et qui est un vrai défi pour le Média, là où un journaliste papier peut garder sa personnalité dans ses papiers.


C'est un long pavé mais il me semblait nécessaire de rapeller les divers enjeux variés et complexes de la critique des médias qui ne peut se résumer à de simples oppositions binaires.

Récurrent..?? Vous trouvez..je m'interroge,  en tout cas oui.. taper sur Le Media ou la fi....sans un interlocuteur.....c'est limite @asi ....j'aurai bien vu votre excellent  confrère  serge fauvert ou bien Taddei..sur ce sujet brûlant

Bien entendu messieurs les professeurs de journalisme, oui la fabrication du consentement et la connivence est plus complexe que de dire qu'ils sont tous vendus. Ce serait intéressant de lire les analyses de Chomsky sur la fabrication du consentement, qui conduit inévitablement à coopter des personnes ayant la même opinion, qui se rapproche le plus possible de l'idéologie dominante, en l'occurence le libéralisme et la proximité du pouvoir quel qu'il soit. 

Juste une question qui m'a taraudé pendant toute l'émission : le bracelet que porte Gaspard Glanz, c'est un bracelet électronique ?


54ème minute 


FLASH SPECIAL *** URGENT *** BREAKING NEWS


 Je dispose de quelques abonnements pour faire découvrir ASI à des proches : Daniel, je vous demande, je vous supplie d'en faire bénéficier ce directeur et cette directrice d'écoles de journalisme : ils ont beaucoup plus besoin que tous mes proches d'ouvrir les yeux. Et ça urge !


Le niveau d'aveuglement dont ils font preuve à la minute 54 ... me décide à abandonner là l'émission, quoi qu'ils disent, et même s'ils parlent bien, ils ont perdu toute crédibilité définitivement. 

Q'ils s'informent, réfléchissent, analysent ( je le redis, le mieux ce serait qu'ils s'abonnent à ASI), et après on écoutera s'ils ont des trucs à dire.

Franchement, être là où ils sont et dire des choses aussi crétines, c'est pas pour arranger l'image du métier,  ...et pire :  ce sont eux qui forment les futurs journalistes.... 

S'ils se foutent de notre gueule, c'est grave, mais s'ils croient sincèrement ce qu'ils disent c'est gravissime.


Affligeant !



Sur quelle planète vivent ces invités ? Très déçue par cette émission !!!

J y ai retrouvé le corporatisme journalistique qui ne se remet jamais en question.

Regardent t ils , lisent ils les médias mainstream?

Pour leur répondre  il aurait été intéressant d inviter aude lancelin qui a de quoi dire sur le traitement de l info .A lire " le monde libre " ou bien les "petits soldats du journalisme" de françois ruffin

Je suis bien triste de constater que les quatre ne formulent aucune autocritique , droit dans leurs bottes , ils sont les sachants et nous les sots.

la journaliste du bondy blog avoue sans ciller que l on appelle les experts prêts à venir rapidement  débattre , qu ils ont un liste !!! On s en est aperçu .

Ils jouent aux chaises musicales de plateau en plateau et toujours du même bord ou alors un égaré contre quatre plus le passeur de plats 

Cette émission a au moins mis en évidence une fois de plus qu il existe bien un parti médiatique.

Pas d'accord avec la directrice d'école de journalisme qui nous dit que les experts économiques sont de tout bord selon le média. J'ai l'impression que seuls les libéraux sont disponibles pour discourir. Sur France Inter, on se fade Dominique Seux et y a plus de Bernard Marris pour lui donner la réplique. Quant à Frédéric Lordon, il ne veut pas se faire imposer un format de quelques minutes, ce que je peux également comprendre. Mais le résultat d'ensemble est affligeant.

Quelle rigolade ! les journalistes et les directeurs d'école de journalisme sont bien les derniers à pouvoir parler de leur profession sans nous abreuver de leurs fantasmes d'indépendance et de neutralité alors que pour la plupart, ils oeuvrent dans l'ombre de propriétaires exigeants dans le cadre d'une économie contrainte par la recette publicitaire, la subvention d'Etat et les  nouveaux réseaux de diffusion.

Pourquoi une dominante libérale dans les médias ? Réponse en fin d'émission quand on voit que ça cause de business plan, de crowd funding etc., journalistes s'adaptant à l'esprit de l'époque, une société devenue libérale.

J'ai eu envie d'arrêter cette émission à la 54ème minute lorsque tous les invités ont, à l'unisson, rejeté l'idée, sans aucune nuance, que 90 % des médias français ne sont plus indépendants depuis qu'ils sont la propriété de 9 milliardaires. 

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A en croire ces deux directeurs d'école de journaliste, la France n'est pas classé 39ème du classement de la liberté de la presse de RSF. 

Quand à la diversité de la presse, Le Média fait de l'audio-visuel, et a pour ambition d’être diffusé à la télévision. Or, à part Arte (et encore, ça dépend des sujets), la ligne éditoriale de toutes les autres chaînes, service public compris, est très similaire (pour ne pas dire identique). Il suffit de comparer les JT de TF1 et de Fr2 : mêmes sujets dans le même ordre.

Et surtout, ils ne comprennent pas la critique qui est faite par Le Média au reste de la presse "mainstream". C'est de faire passer des idées subejctives tout en se présentant comme neutre. Eux assument leur subjectivité.

Quand les médias passent, les sciences sociales trépassent.


(en tout cas, cette fois-ci).


   C'est bête que personne sur le plateau (et personne dans les 20 médias commanditaires de la mesure de manifestants faite par Occurence) n'ait des notions DE BASE en statistiques appliquées aux sciences sociales.

En effet, cette mesure sous-évalue systématiquement le nombre de manifestants (e.g. elle ne compte pas les manifestants qui arrivent après le point de mesure ou qui quittent avant la manif). En stat ça s'appelle une erreur systématique de mesure: dans un article de sciences sociales, cette mesure est inutilisable (NB: dans beacoup de modèles empiriques en tout cas). 

   Alors pourquoi des journalistes utilisent une mesure que les chercheurs éviterait comme la peste? 


   De plus, en sachant que le chiffre de la CGT est probablement sur-évalué et que celui de la police est probablement sous-évalué, il en découle deux faits:

 - toute mesure inférieure au chiffre de la police est FAUSSE puisqu'elle est inférieur à un chiffre qui est déjà trop bas par rapport à la réalité: c'est le cas pour la mesure d'Occurence. La vérité doit mathématiquement se trouver entre les deux mesures CGT et police.

- politiquement, la publier c'est avantager le gouvernement, puisqu'on donne un chiffre faux car trop bas, tout en le faisant passer pour un chiffre plus neutre que celui de la police ALORS QUE CE N'EST PAS LE CAS.


   Donc, en réalité, ce que faisait les médias avant en publiant les deux chiffres et en donnant une fourchette, était beaucoup mieux d'un point de vue scientifique et journalistique.


   Voilà. Moi perso j'ai arrêté l'émission à ce moment là même si elle était intéressante pour ce que j'ai vu, parce que je n'aime pas qu'on maltraite les sciences sociales (ce que des chercheurs font déjà très bien par ailleurs, aucun corporatisme de ma part).

Véritablement déçut! blondy blog vient faire sa promo( parle beaucoup mais pour dire quoi?elle est insupportable) , rien de nouveau, pour nos directeurs d'écoles que nous ont ils appris? rien si ce n'est qu'il faut bien justifier leurs existence dans un monde du journalisme  en crises, quand à gaspard pourquoi se sent il obliger de hurler avec les loups (décevant sans doute aurait 'il mieux valut qu'il réussisse son concours....). Bien entendu on met tout le monde d'accord sur le dos du média(facile). Nous avons en ce moment un conflit social, nous pouvons observé son traitement par les médias mainstream  et votre traitement sur votre plateau semble complétement décalé.(pour rester poli).Le succès de arrêt sur image dépend de ses journalistes et la qualité de ses invités.Ce fut sans doute l'émission la moins intéressante ( je la juge ains pour n'y avoir rien appris) de arrêt sur image.Seriez vous en train de vous normaliser?

Sur le média ,vous faites une erreur .Il ont diffusé les chiffres des syndicats et de la police.Car l’intérêt est de parlez du fond pour ne pas passer des heures sur des chiffres qui ne disent rien du réel.

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"Pas fait pour ce métier", "trompé de voie", "ces candidats ne sont pas des journalistes", "je ne sais pas comment vous l'expliquer".

Relire le travail de Bourdieu sur ces expressions vides de sens produites par les très mauvais enseignants. Je ne me permettrais jamais de juger un de mes étudiants en ces termes, qui sont des non-sens pédagogiques et des idioties.

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