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E-sport : "Ce sont des vrais athlètes !"

Des tournois de plus en plus nombreux sur tous les continents, des éditeurs de jeux qui investissent de plus en plus massivement. Oui, les jeux vidéo ne sont pas seulement devenus une industrie, ils sont aujourd’hui aussi un sport. Un sport ? Qu’on peut pratiquer avec des chips à portée de main et un soda à la taurine ? Oui, et il a un nom : l’e-sport. Qu’est-ce que l’e-sport ? Et est-ce vraiment un sport, ou un jeu d’argent comme le pensent certains députés français ?

Derniers commentaires

Je n'ai pas lu tous les commentaires sur le sujet donc peut-être que l'idée a déjà été abordée mais on distingue e-sport et jeu d'argent. Seulement, aujourd'hui il existe un très grand nombre de joueurs de poker professionnels au même qu'il existe des joueurs professionnels d'e-sport ( LOL, DOTA,CS). La seule différence se situe donc dans l'objectif de l'activité: au poker on joue pour de l'argent, pour les autres le but c'est de gagner une game. Malgré tout, il faut bien avoué que si l'on met en avant les capacités intellectuelles et physiques les joueurs de poker professionnels méritent le statut de sportif. Il existe des théories scientifiques et des stratégies qui permettent aux joueurs de gagner sur le long terme. Aussi, avez-vous déjà vu un joueur pro ( ou semi-pro) de poker jouer sur 20 tables en même temps?? Tout comme Huertas qui ne comprend rien à ce qui se passe sur le stream sur de Starcraft 2 ce côté incompréhensible et chaotique est tout à fait clair pour les vrais e-sportifs. Ainsi, si l'on s'inquiète de la possibilité du caractère poreux d'une loi différente pour l'e-sport pouvant profiter au poker il existe peut-être une raison. Donc je me permets de lancer un prolongement du débat, est-ce que le poker peut-être considérer comme de l'e-sport?
Débat un peu flou, le plus gros problème pour comprendre les tenants et les aboutissants, c'est la mise en perpective du sujet. Là, sur ce point, le titre de l'émission est trompeur, et surtout, pour moi maladroit ou... anecdotique. Peut ètre est il plus parlant pour un public néophite, mais, pour un "gamer lambda", comme moi... bah, c'est la mème m**** que nous sortent encore et encore les médias traditionnels qui parlent de jeux vidéos, comme on parle d'ovni.

Je ne vais pas remettre en question les diffèrents intervenants, je n'ai pas la prétention d'avoir la science infuse et d'en savoir plus qu'eux, mais, pour leur bien, et, surtout, pour plus de clarté (pour les néophites et les gamers) il aurait été souhaitable, avant de débuter le débat jeux vidéos/e-sport/argent, de placer le contexte.
Expliquer ce qu'est, par exemple, Blizzard ou,Valve et sa plateforme Steam et le statut particulier des Jeux CSGO ou DOTA2 avec leurs systèmes de matchs classés et le buisness des artefacts. Ce seul sujet, pourrait remplir des emissions entières et permettrait de vraiment comprendre le sujet... non?

Canard PC avaient fait un dossier sur Valve, il y a quelque temps, mais je ne l'ai pas vu d'emission traitant, mème de façon didactique, de ce sujet... dommage, cela aiderait bien à comprendre toutes sortes de choses évoquées confusément dans ce débat.

A plus ;)
Émission tout juste bonne pour les profanes...
On y apprend pas grand chose...
Le mec de mediapart avait un propos intéressant...c'est juste dommage qu'il ne sache pas s'exprimer...on voit bien qu'il n'y connait rien...
Merci de laisser un peu plus M.Gaudé qui a un regard bien souvent très pertinent

Classé l'Esport comme jeu d'argent, ça montre l'étendu du retard de la représentation nationale sur bien des points...
Et si on faisait appel à des gens qui savent??
J'ai eu du mal à m'intéresser au sujet. Désolée.
Sur la différence de visibilité ou de niveau Fille/Garçon, l'exemple des échecs en compétition est suffisament ancien pour parler de lui même.
Le seul référentiel nécessaire pour observer, analyser cette différence est culturel, sociologique, économique.
J'aime bien quand les intervenants ne savent pas du tout de quoi ils parlent, dota 2 c'est 18 millions $ de cash-prize en 2015, remilia la première femme pro sur league était en effet un trans, et évidement que pour être au top niveau ça requiert des qualités physique hors-nome.
Je me permets de poser ce lien ici: http://www.theplayerstribune.com/gordon-hayward-jazz-video-games/
L'avis en anglais de Gordon Hayward, joueur de basket professionnel chez les Utah Jazz en NBA, et gamer assidu.

Extrait choisi: "On me demande souvent si le jeu vidéo est un sport. Est-ce que c'est vraiment si important de le savoir ?"
Hubert Huertas est largué, on ne peu pas parlé jeu vidéo avec quelqu'un qui n'y joue pas! et c'est ceux qui fond loi...
lol
On peut voir Marion Lopez jouer ici:

http://www.twitch.tv/pduckstv/v/30721151&t=01h08m38s

Pas trouvé de match en français par contre.
comme souvent sur ce genre d'émission où on analyse un secteur de niche par sa forme et son activité économique, il manque un peu de recul critique sur les implications d'une pratique, et une mise en contexte (dans ce cas-ci, par rapport au jeu vidéo, et par rapport au sport). Sans tomber dans le pur jugement de valeur, est-ce qu'un média comme arrêt sur images n'as rien à dire sur les dérives du sport en général (sponsoring outrancier, salaires scandaleux, dopage, magouilles, phénomènes de starification, "sacrifices corporels"), et comment l'e-sport, qui mérite tout à fait ce titre de sport, reprend les mêmes travers; alors qu'une compétition un peu moins passionnée, et amateur ou semi-amateur peut éventuellement avoir quelque chose de beaucoup plus sain. Et sinon sur la dualité du langage vidéo-ludique, qui se présente à la fois comme jeu pur (comme le foot ou les echecs); et comme univers sensible, narratifs, et éventuellement artistique, avec des représentations du monde fortes (et peut-être comment ces aspects disparaissent complétement dans l'aspect compétitif du jeu vidéo).
Juste pour préciser: La fille qui est évoquée a 14min , celle qui jouait avec 4 garçons et qui c'est fais appeler "Trans" et qui aurait quitter son équipe a cause de cela , est en effet transgenre. Homme devenue femme Remilia est un figure trés controversée du millieux.
En tenant compte de la difficulté pour elle de se faire un place dans ce milieux masculins et parfois trés machiste( Excellent site sur le sujet ) Remilia a eu un parcours chaotique:
Elle a posté sur un site public ses organes génitaux masculins et n'as rarement essayé de calmer le jeu avec ses "haters" (détracteurs des resaux sociaux).
Je ne veut pas minimiser la difficultés qu'il faut pour une femme pour se faire une place dans un 99.9% masculins(niveau pro) et surement plus en étant transgenre.
Quand aux cause de son départ , bien que floues ,pourrais surtout s'expliquer grandement a une baisse des performance de son équipe dont elle (débatable) plus que sa part.
Bon, on ne comprends RIEN a ce qui se passe dans la tête d'Hubert Huertas. Mais alors RIEN du tout.

Pourquoi accepter de participer a une émission dont il ne comprend pas le sujet ?
AHAHAHAHAHAHA sans déconner !

Hadrien Noci "d'une maniere générale c'est une communauté trés tolérante"

Il doit pas beaucoup fréquenter la communauté des joueurs celui là !
Curieux que ça n'ait pas déjà été posté : https://www.youtube.com/watch?v=rOCVtM6e5h8

(oui, les conférences du Stunfest, c'est le bien)

A titre d'anecdote, j'ai trouvé amusant que l'émission d'@si ait eu lieu la semaine suivant la mise en ligne de cette conférence :)

Pour le reste, pas grand chose à dire sur l'émission qui n'ait pas déjà été dit, on sent qu'il y a un décalage entre ce qu'aborde le journaliste de Mediapart et le reste du plateau, alors qu'il y a probablement des points qu'il serait intéressant d'éclaircir, en particulier sur les failles potentielles que les réformes dont il est question pourraient introduire au vu des formes classiques de jeu d'argent (et tant mieux si le législateur a bien fait son travail et qu'il n'y en a aucune).
Hubert Huertas a accepté l'invitation sans doute pour défendre son papier, mais il ne prend de son rôle de journaliste que ce qui l'intéresse.

1 - il sous-entend que les commentateurs virulents sous son article "n'ont pas le profil classique" : sous-entendu, manipulés, ou des marionnettes ? J'en étais et j'attends toujours mon chèque du SELL et/ ou Partouche (a priori c'est pareil). Le "profil classique" du commentateur sur internet n'étant, au passage, pas vraiment un mètre-étalon très glorieux, même sur mediapart.

2 - Il soutient que son article était un traitement politique de l'affaire (processus expédié, texte de loi prémâché). Sur ce point, il avait une analyse intéressante à faire, mais son ton était tout sauf neutre; j'encourage tous ceux qui le peuvent à relire ses articles, ou simplement à écouter ses propos sur le plateau, il n'assume pas ses a priori pourtant criants sur le domaine - se cachant derrière une incompétence avouée, pour remonter au créneau juste après.

3 - Le monsieur de ogaming s'échauffe et M. Huertas s'en offusque, prenant le rôle de la victime face à 4 procureurs staliniens. Je ne pense pas qu'il ait été pris au piège quant au contenu de l'émission, et on s'expose à ce genre de déconvenues lorsqu'on est le seul intervenant sur un plateau à ne pas connaître le sujet. Le sujet de l'addiction et du prix à payer pour jouer ne sont visiblement pas compris par M. Huertas, ce qui fait dire à son antagoniste qu'il est dans le fantasme, ce sur quoi j'aurais tendance à être d'accord.

4 - La confusion entre une discipline et les paris sur cette discipline (eux régis par l'Arjel, ce que je ne contesterai certainement pas) ne s'éclaircit pas chez lui, ce qui me semble carrément de mauvaise foi. Quant à ramener les risques de fraude et de "blanchiment" sur le tapis, c'est aussi un chouïa malhonnête; par définition, un texte de loi pose un cadre, la fraude et le blanchiment exploitent et détournent ce cadre - je pense que les lois en général sont tout sauf étanches, et ça ne les rend pas caduques pour autant. Il appartient aux politiques d'essayer de les rendre pertinentes et exhaustives, et je crois que l'amendement si chaudement discuté faisait un effort sincère pour fermer la porte aux jeux d'argent.

Bref, sur un plateau de gens bien informés et qui s'entendaient sur la question, on a un contradicteur à côté de la plaque. C'est vrai que sans lui il n'y aurait pas eu de débat du tout, on se serait ennuyés !

Après, pour arrêter d'accabler cet acariâtre poisson hors de l'eau, sport ou pas sport ? L'émission fait un pas de côté car ce n'est pas si crucial à déterminer, tout comme pour la belote. Il nous manque peut-être un mot pour les jeux qui dépassent le simple passe-temps.
Et les échecs, le go, le poker... : sport ou pas sport ?
Je trouverais plus logique de dire que de tels jeux de société, les jeux vidéos, et les jeux sportifs au sens habituel, sont des jeux, tous susceptibles, comme tous jeux, de faire l'objet de competitions ; mais que seuls les jeux qui engagent vraiment le corps des joueurs, des habiletés physiques et des efforts physiques, sont sportifs... "Mais si, c'est physique les jeux videos, tu te rends pas compte le travail des muscles des doigts..." : est-ce un gag ? Quelqu'un qui aimait bien un sport me disait qu'apres une grosse seance il se sentait aussi bien qu'apres avoir fait l'amour. Je n'ose me demander a quoi il aurait comparé la sensation physique que laisse une grosse seance de jeu video ? E-competition serait donc plus adequat qu'e-sport...
Ca fait peur de voir un journaliste d une boite si renommee ne pas connaitre son sujet.. (troll?)J ai souvent cette impression quand je vois/lis/ecoute des journalistes generalistes parler de sujets specifiques que je connais...et ca me fait toujours douter du reste de la profession. Bizarre qd meme chez mediapart....

Peut etre que c est un sport...moi ca me rappelle plus les competitions d'instrument de musique de conservatoire (aussi a plusieurs), ou le meilleur menuisier de france etc...ou le jeu d echec....cmt font les fans de jeu d echec sur internet d ailleurs ils doivent bien avoir une solution? Ou alors ils n ont rien à gagner?

J arrive aussi a imaginer que les jeux en ligne pourraient passer par la porte de l e-sport. Du coup je comprends le principe de precaution des deputes....dans un premier temps.

Sur l addiction, meme les joueurs de tennis, peuvent avoir une addiction a la victoire, au podium, a la reconnaissance, puis a l argent eventuellement c est pareil partout. Pour moi c est hors debat.

En fait le niveau du debat des deux cotes montre qu il ne doit vraiment pas y avoir encore de lobbys derriere le circuit (sauf peut etre pour les evenements organises par les editeurs qui n etaient pas representes ici).

Pourquoi en fait vouloir absolument dire que l e-sport en est un sport? C est cela qui parait curieux...et difficile à defendre... Il doit y avoir une nautre solution plus simple et deja connue...
Pas le temps de suivre cette émission, je me réserve pour le RoboCup.
Chers compatriotes, le saviez-vous seulement ? Mais la France a gagné les Nations Wars sur Starcraft II, c'est-à-dire qu'en quelque sorte, est championne du monde (en battant la Corée du Sud en finale - pour se faire une idée, c'est comme mettre 3-0 au Brésil...).
On rigole moins, là, tout de suite !
Bonjour,

Je dois avouer que je suis un peu déçu de la qualité de cette émission. J'attendais depuis longtemps le retour de c'est p@s qu'un jeu, et je ne comprend pas vraiment quel est le fil rouge de l'émission. Le choix d'Hubert Huertas comme invité ne semble pas pertinent, puisque Daniel Schneidermann ramène constamment la question à "sport ou pas sport". Les positionnements successifs d'Axelle Lemaire et l'évolution du projet de loi et des débats politiques sur la question sont peu abordés, et on ressort de cette émission avec peu d'éléments de réflexion en plus. Dommage, parce que les invités semblent intéressants et pertinents....

Bonne continuation, j'attend la prochaine émission avec d'autant plus d'impatience!
Pour moi, joueur de jeux vidéo, j'ai toujours été opposé aux Sports (surement dû à la vielle opposition, nerd/sportif en milieu scolaire)
c'est donc avec méfiance et dégout que voit mon loisir principal s'institutionnaliser et tomber dans les mêmes travers que les activité physiques.

et j'y ajoute cette vidéo qui illustrera mon propos.
En lisant votre commentaire, j'ai immédiatement pensé à cette vidéo avant même de cliquer sur le lien !

Comme quoi elle est marquante !
Sympa merci pour le partage ;)
Le sport, c'est pas que le foot, le pognon, etc.... C'est aussi des millions d'amateurs, qui pratiquent en club certes, mais également qui font un basket dans leur arrière court, un footing le dimanche matin, ou même une partie de fléchette dans le garage. La reconnaissance de l'activité (e-) sportive, c'est donner une valeur culturelle au jv, une structuration (pratique privée, pratique en club, pratique professionnelle), et donc une visibilité, une accessibilité, une valorisation plus grande.

Les aspects négatifs du sport existant déjà (paris truqués, salaires démesurés, dopages, etc...), il n'y a que du positif à valoriser
D'après ce qu'il dit dans la vidéo, ce n'est pas du sport ça, mais du jeu ou des activités physiques tout simplement.

De plus, il semble y avoir des mécanismes qui font que pour pouvoir fabriquer des champions et des athlètes qui battent des records, il faut qu'il y ai plus de monde qui pratique ce sport. Aussi frabriquer un champion, un gagnant implique d'organiser une implacable et vaste sélection. et donc inévitablement de fabriquer à côté des tas de perdants, d'exclure plein de gens.

Aussi l'image que l'on veut donner du sport, le présenter comme une vertu, dissimule clairement toute cette entreprise insidieuse et très peu reluisante, pourtant au coeur du processus.

Tous ces enfants qui rêvent de devenir Zizou ou Christiano Ronaldo, au final, ils ne vont servir qu'à faire tourner cette machine à broyer des humains, et bien évidemment à acheter tous les produits de l'insdustrie qu'elle sert.

Après vous pouvez dire qu'il a l'esprit mal tourné, mais quand on prend la peine d'y réfléchir, je ne vois pas de faille dans ses arguments, et ça fait froid dans le dos.
Euh je ne sais pas qui a dit que faire une activité physique n'est pas faire du sport, en tout cas je ne l'ai pas entendu dans la vidéo. Le sport n'est pas que la dimension professionnelle, et donc le spectacle, il existe une dimension amateure, qui est aussi importante qu'elle est peu médiatisée. Combien de millier de personne font du tennis sans regarder Roland Garros? Ces gens là se moquent de ne pas faire partie d'une élite de sportifs nantis et admirés, il ne font pas du sport pour briller en vedette.

Cette critique du sport, en tant qu'activité elitiste et excluante, est aussi stupide que de dire que le dessin n'est pas une activité saine, parce que très peu deviennent un Picasso ou un Modigliani.....

On pourra toujours mettre en avant la palanquée de gosse qui veulent devenir des Ibrahimovic parce qu'ils l'admirent à la télé, cela reste marginal, pour l'ensemble des pratiques sportives non médiatisées.

Bref le sport est une activité culturelle, avec une richesse, une histoire, et des controverses. Mais en aucun cas son essence est de "broyer l'humain". Chacun peut choisir de se saisir du sport pour s'épanouir, il suffit d'ouvrir sa porte et de chausser ses baskets. Et si on en veut pas, personne viendra vous embêtez si vous choisissez à la place un bon bouquin....
Il distingue le sport par le côté compétition, et qui dit compétition sur le modèle capitaliste dit prêt à tout pour gagner.
Ce qui ne relève pas de la compétition n'est pas du sport, mais un jeu ou une activité physique.
Alors bien sûr il y a des amateurs dans la compétition, mais le côté professionnel / amateur n'a pas de pertinence ici, car les tous sont pris dans les mêmes mécanismes insidieux. Ils vont reproduire les mêmes comportements pourris par ces mécanismes, même si c'est à une échelle différente et par des aspects différents.
Des personnes qui vont jouer au foot ensemble dans un soccer park ils pratiquent un jeu. Et eux ils sont en dehors de ces mécanismes.
Celles qui vont jouer dans un club et participer aux compétitions départementales / régionales etc ... elles pratiquent un sport.
Il donne pour illustration le fait qu'ils peuvent utiliser les règles qu'ils veulent dans leur jeu, par exemple échanger leurs joueurs en cours de match pour rééquilibrer la partie, et pour qu'elle soit plus marrante et intéressante. Quand on pratique un sport, il y a des règles bien définies et elles s'imposent à eux ils ne peuvent pas les changer.
Ecoutez bien la vidéo, il s'agit bien de broyer l'humain pour pouvoir produire des champions.
Si la sélection ne consistait qu'à identifier les meilleurs et à leur permettre de développer leur potentiel, cela serait génial. Mais seulement, ce processus ne peut pas se faire sans l'exclusion et la démoralisation de beaucoup d'autres. La sélection n'est pas neutre sur ceux qui ne sont pas sélectionnés.
A partir du moment où on inclut la pratique amateure en fédération (et donc en compétition) dans le terme de sport, se focaliser sur cette machine à broyer de l'humain est regarder une toute petite part de l'ensemble de la machine. Dans ce contexte, la compétition donne un enjeu, une motivation pour jouer, mais n'est pas une finalité, un ultime but capitaliste. Je suis curieux de savoir combien des pratiquants souhaitent atteindre le sacré graal de champion médiatisé.... Alors que déjà la grande majorité des pratiquants d'un sport ont déjà dépassé l'âge de pouvoir entrer dans un circuit professionnel (qui doit être vers les 14 ans, voire plus tôt, pour un sport collectif....).

Il est absurde de voir comme finalité au sport la sélection pour devenir le meilleur. On ne m'a d'ailleurs jamais refusé en fédération sous prétexte que je n'étais pas suffisamment talentueux. c'est une usine de divertissement, que ce soit pour les amateurs (on s'amuse à jouer) ou les pros (on s'amuse à les voir jouer). Avec ses travers bien sûr, largement traité par ailleurs.

c'est d'ailleurs pareil en jeu vidéo, quand tu vas faire une compet' locale de USF4, sauf exception, c'est pas pour devenir le futur Daigo ou Luffy, c'est pour t'amuser, il ne peut en être autrement. C'est là où le sport et l'e-sport diffèrent des jeux de hasards, et de la notion d'addiction. Une personne qui joue au loto est persuadée de pouvoir gagner le gros lot. Là, on a une machine à broyer de l'humain.

Je trouve cette vision du sport d'une tristesse... Elle ne peut venir que d'une personne qui ne s'épanouit pas dans le sport
Vous vous attachez à ces convictions par réaction et non par raison.
Pour produire des champions, ils ont besoin de deux choses, d'une sélection systématique et implacable, mais aussi de la base la plus large possible. Les amateurs font pleinement partie du processus.
Et bien évidemment ces amateurs sont les consommateurs de leurs produits, on pense bien sur à Nike, mais à tout le merchandising en général.
Vous pouvez vous mentir à vous même en essayant de tracer une frontière entre amateur et professionnel, mais ce sont bien deux parties d'une même machine à broyer les gens pour produire des champions et pour vendre un max de choses.
Tout étant cohérent, ces champions alimentant les rêves de ceux qui vont ainsi se mettre à consommer et à participer à leur piège.
Et cela laissera inévitablement des millions de jeunes sur le carreau, avec l'idée qu'ils sont des loosers, avec des expériences d'exclusions et d'humiliations.
Comme je vous ai dis, il y a bien des gens qui arrivent à jouer ensemble juste pour le fun, mais ce n'est pas l'esprit du sport, qui implique compétition et donc gagnant et perdant avec tout ce qui va avec, tout pour la gagne, humiliations.
Tu peux essayer de faire croire que tu prends plaisir à prendre 10-0 tous les weeks ends, mais personne n'ira te croire.
Les gars qui jouent au foot et qui s'échangent leur joueurs pour que ce soit équilibré, eux oui ils jouent pour le fun. Et ce n'est plus du sport. C'est juste un jeu.

Bien sûr que c'est une vision triste du sport, mais c'est la vision réelle. La vôtre est une vision aveugle, qui vise à ignorer tous les mauvais côtés du sport.

Le jeu vidéo n'a rien avoir, il n'existe pas ( dumoins pas encore ) de système de sélection comme dans les sports actuels.
Il n'y a pas de bancs de touche.
Et cela laissera inévitablement des millions de jeunes sur le carreau, avec l'idée qu'ils sont des loosers, avec des expériences d'exclusions et d'humiliations.
Il existe aussi beaucoup de jeunes broyés par la société, et qui trouvent une revalorisation dans le sport. Ce n'est pas un absolu, certes, mais cela contrevient complètement à votre vision de croisé anti-sport.

mais ce n'est pas l'esprit du sport, qui implique compétition et donc gagnant et perdant avec tout ce qui va avec, tout pour la gagne, humiliations.
L'esprit du sport? Celui que vous décrivez est né au cours du XXe siècle, qu'a-t-on fait auparavant? Vous persistez dans une vision extrême dans laquelle toute forme de compétition est faite dans le but de détruire l'autre. Il serait ridicule de nier que cela existe. Mais la compétition est aussi un moyen de s'améliorer, l'autre nous servant de repère et de motivateur. Plutôt que de lutter contre toute forme de compétition, il est plus sain de lutter contre le mauvais esprit de la compétition.
Vous avez raison il y a des jeunes qui trouvent un but à leur vie grâce au sport, mais on reste dans l'argument de l'arbre qui cache la forêt.
N'inversez pas les rôles, je ne dis absolument pas qu'il n'y a pas de bons côtés, par contre est-ce que vous acceptez de votre côté de voir la réalité en face et de reconnaître que le bilan est loin d'être positif ?
Regardez, dès que l'on commence à parler de l'envers du décors, vous vous sentez obligé par réaction de venir "défendre" le sport.
Je pense au contraire que la compétition est par essence "mauvaise" parce qu'elle utilise le plus souvent les ressorts les moins jolis de l'individu.
Qui n'a jamais entendu des coachs hurler sur leurs joueurs/joueuses pour les motiver ? Je ne suis pas sûr que ce soit le plus épanouissant pour l'individu.
On peut parfaitement s'améliorer, se confronter aux autres dans un esprit de progrès mutuel sans pour autant avoir recours à la compétition.
La compétition, sportive de surcroît, ce n'est pas quelque chose d'anodin. Tous ces sports, le foot, le rugby, le tennis, etc., ce sont des loisirs de l'élite à l'origine et ça vaut dire quelque chose.
Quoi de mieux qu'exacerber les tensions entre gens du peuple au motif de l'éducation sportive populaire par la compétition...

Il existe un débat un peu similaire dans le monde des arts martiaux. Il y a les tenants de la compétition qui estiment que c'est le moyen de tirer le meilleur du pratiquant en le stressant nerveusement grâce aux matchs et à l'opposé il y a les tenants dans une vision plus traditionnelle qui pensent que ça dénature l'efficacité des techniques par un ensemble de règle qui permettent évidemment de sauvegarder la vie de l'adversaire mais surtout qui permettent de tricher car qui dit système de règle, dit possibilité de tricher pour gagner.
Et c'est là le nœud du problème à mon sens car la compétition, c'est la volonté de gagner et à ce jeu là, bien souvent c'est celui qui est prêt à tout qui gagne.
Être prêt à gagner par tous les moyens (outre l'aspect parfois illicite de la chose), ça ne développe pas a priori chez le pratiquant les valeurs de respect mutuel et d'entraide, par exemple. Après, c'est vrai que ces valeurs (parmi d'autres) peuvent être utilisées dans le cadre du sport mais jamais en tant que fin en soi, seulement dans le but de gagner.

Autrement dit on peut mettre le meilleur esprit qu'il soit dans une compétition, les cartes sont faussées dès le départ à partir du moment où le but c'est de gagner.
Je suis d'accord, mais la question est comment promouvoir d'autres valeurs et par quel moyen ?
"Bien sûr que c'est une vision triste du sport, mais c'est la vision réelle. La vôtre est une vision aveugle, qui vise à ignorer tous les mauvais côtés du sport."

Ne décridibilisez pas mon propos à ce point, je respecte votre avis, respectez le mien. Je n'ai jamais occulté les aspects négatifs du sport, la machine à casser des athlètes (handicapés à 40 ans pour la plupart), la machine marketing dégueulasse, le dopage, etc... Je l'ai mentionné d'ailleurs, si vous me lisiez.

J'essaie d'avoir une vision globale du sport, un peu moins caricaturale que la votre, car je pense que toute chose dans ce monde est complexe et nuancée

Si vous fréquentiez les clubs de sport, vous verriez à quel point les gens sont loin de tout ça. Avez vous discuté avec les travailleurs qui n'attendent que le mercredi soir pour se défouler sur un terrain de football entre vétéran? le père et la fille qui se retrouvent en complicité lors des compétitions régionales de tir à l'arc? les étudiants d'écoles différentes qui se retrouvent à Lyon pour un tournoi de rugby des ENS, prétexte à se rincer la tronche et à se rencontrer?

Tout ces exemples (et j'en oublie) sont issus de mon petit entourage, et se situent bien éloignés respectivement des Zlatan Ibrahimovic, Michal Sawicki, Daniel Carter, mais tellement loin! Sous entendez vous que tous ces gens ont le but secret d'atteindre l'élite? Pour information être amateur ne signifie pas se prendre 10-0 tous les weekends, et si c'était le cas, les gens ne sont pas obligés de persister dans cette voie.

Votre vision, par essence partielle, ne peut donc être la vérité. Votre cynisme présente une partie du sport que je n'ai jamais taché d'occulter, mais c'est un focus caricatural qui ne trompera personne. A aucun moment vous ne placez le sport comme étant autre chose qu'une machine manipulatrice et inégalitaire par essence. Donc vous parlez en réaction autant que moi.
Je crois que je parle dans le vide.
J'inclus votre point de vue dans le mien, pas l'inverse, donc je crois qu'on est deux
J'inclus votre point de vue dans le mien, pas l'inverse, donc je crois qu'on est deux

Euh non je ne crois pas.

J'essaie d'avoir une vision globale du sport, un peu moins caricaturale que la votre, car je pense que toute chose dans ce monde est complexe et nuancée

Vous avez interprété le fait que je mettais en avant les mauvais côté comme une vision caricaturale qui ignorerait les bons côtés. Ce qui est une extrapolation erronée. Ce n'est pas parce que je n'en parle pas ici dans cette discussion que je nie leur existence.
De là vous êtes parti dans un trip totalement décalé et extérieur par rapport à mon point de vue et à mes propos.

Si vous aviez effectivement une attitude digne de vos prétentions à la nuance et à la complexité, vous auriez pris en compte qu'en temps normal le rapport de force est bien que ces mauvais côtés ne sont JAMAIS abordés, tandis que les soit disant bons côtés sont systématiquement mis en avant. Je dis soit disant car beaucoup sont au mieux idéalisés et au pire totalement inventés tellement le traitement du sport est à sens unique.
Si déjà vous commenciez par prendre en compte dans quel rapport de force nous nous trouvons, alors peut-être que vous commenceriez à comprendre mon point de vue, ce qui est essentiel si vous voulez pouvoir le critiquer.
Vu le rapport de force, quand vous écartez cette critique du sport d'une main pour tout de suite nous rabâcher ce que l'on entend déjà 1000 fois sur le sport, ce n'est pas juste.
Du coup si vous avez l'impression que je ne prends pas en compte vos propos, c'est que justement vous tenez les mêmes que ce que je critique depuis le début ... Ils étaient déjà pris en compte au départ, et ne viennent rien changer à ce que j'ai pu expliquer. Je vous invite à regarder à nouveau cette vidéo, car il déconstruit complètement les arguments et le raisonnement que vous mettez en avant, j'explique moins bien que lui.
J'inclus vos argument dans ma vision globale du sport, ce qui ne m'empêche pas de trouver carricatural le côté exclusif des dimensions négatives du sport.

Bref je trouve vos arguments justes mais incomplets, et je persiste a dire qu'une grande majorité des sportifs et compétiteurs sont très loin de la grande machine que vous dénonçez.

Et, puisqu'on en est à la psychologie de comptoir, je pense que vous allez dans cet extrême parce que ça vous gonfle qu'une personne parle en faveur du sport, en parle de manière positive. On peut faire contrepoid à un avis couramment rencontré sans tomber dans la carricature, sinon on devient ce qu'on appelle un réactionnaire
Etant donné que je ne fais qu'expliquer ce que raconte une autre personne dans une vidéo, vos attaques personnelles sont juste inutiles ;)

Quelques chiffres :
Nombre de jeunes ayant pratiqué un sport à 15 ans : 35 millions
Nombre de licenciés tout sport confondu : 17 millions.
Population : 65 millions.

Je ne sais donc pas sur quelles bases vous prétendez qu'une majorité de personnes s'épanouissent grâce au sport.
Bonjour,
je suis très déçu de cette émission, le pauvre journaliste de Mediapart n'a rien à faire là, il ne connait manifestement rien au sujet, et est incapable de formuler ses idées de façon claire. Même en sachant très bien de quoi il retourne, j'ai trouvé cela très difficile à suivre, je n'ose imaginer pour les gens qui ne connaissent rien à l'e-sport.
Il en résulte une émission stérile, c'est vraiment dommage. Enfin, ça arrive, les erreurs de casting. J'ai rarement ressenti comme ça l'envie physique de cogner quelqu'un, en tous cas. Frustration intense de voir une émission alléchante ruinée de la sorte.

Même la joueuse semi-pro est en fin de compte peu qualifiée pour répondre aux questions posées : l'écart entre semi-pro et pro est assez significatif en l'espèce (cela dit je comprends qu'il ne soit pas aisé de faire venir un pro sur le plateau). L'écart entre hommes et femmes est un truc sans fond, qui mérite une émission à part, même si l'aborder m'a paru positif.


Il devient récurrent sur les "C'est pas qu'un jeu" que le débat dérive durant une heure, pour qu'ensuite Ivan Gaudé regrette qu'on n'ait pas abordé certains points cruciaux (à raison) et intéressants, et se contente de les survoler en 2 minutes à la fin. Il serait peut-être pertinent de lui accorder plus la parole, voire de lui demander son aide pour orienter/diriger l'emission, que ce soit avant ou pendant. A chaque fois, ce sont ces points-là qui devraient articuler les débats et être au centre, et pas les conclure.

En fait, il faudrait savoir: ces émissions sont-elles là pour présenter le sujet de façon générale ? Auquel cas les digressions et questions néophytes (mais logiques et bien senties) de Daniel sont un bon point ? Ou bien sont-elles là pour aller au fond du sujet et en traiter tous les aspects "concrets" ? Auquel cas quelqu'un qui saurait orienter le débat dans la "bonne" direction serait plus approprié ?
Cette impression permanente d'être le cul entre deux chaises me met mal à l'aise à force. On patauge un peu, même si ça progresse dans l'ensemble (Vincent Coquaz a fait un bon taf pour le coup). Peut mieux faire :)

Je rejoins en outre mon voisin du dessus, traiter de l'e-sport en entier sur une heure, c'est très osé et un peu naïf.
En même temps tout traiter en 1 heure alors que l'e-sport est obscur pour une grande partie des joueurs, c'est impossible. L’émission fut pleine d'enseignements, notamment l'histoire du dopage, affolant.
Malheureusement, l'émission manque d'explications sur la différence entre compétitions en ligne à entrée libre et LAN physique. La plupart des images de compétitions diffusés lors de l'émission concernent des LAN physique alors que Hubert Huertas semble axer son discours sur les compétitions en ligne. Ces deux modes de fonctionnement n'ont pas les mêmes contraintes (l'un doit investir dans une salle, du matériel, le réseau, etc.) mais l'autre a moins de contrôle sur les participants...

Également, le problème soulevé par Marion, la joueuse CS: GO, me semble mal argumenté. La vision de Thud (de mémoire) est plus pertinente : malgré la proportion équivalente en homme et femmes qui jouent à des jeux vidéo en France, la taux de femmes en LAN/compétitions pro est très très faible (je compte 1 ou 2 équipes sur 32 à l'InsaLan de ce week-end par exemple). À mon avis, les tournois essayent d'attirer les femmes via la création de circuits féminins, afin de démocratiser la pratique, encore trop attaché à l'image du jeune adolescent.

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