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Commentaires

Dur dur, d'expertiser les résultats de la troïka en Grèce

Quel bilan pour la troïka ? Quatre ans après sa première intervention en Grèce, le Parlement européen a entrepris de dresser le bilan de ce trio chargé des programmes d’aide aux pays en difficulté. L’enquête a été confiée à deux rapporteurs aux avis divergents. D’un côté le socialiste français Liêm Hoang Ngoc, très sceptique sur le fonctionnement et les résultats de la troïka, de l’autre Othmar Karas, conservateur autrichien, globalement satisfait. Un rapport d’enquête chien et chat émaillé d’anicroches : débats, désaccords, et... problèmes de traduction.

Derniers commentaires

Dans la série "Ces génies qui nous dirigent", une note déterrée par Le Monde...
Je résume ce que j'ai compris :

1) On découvre un socialiste français capable d'une critique experte de la poltique de la Troïka en Grèce pourtant soutenue par Hollande , lequel a d'ailleurs refusé de rencontrer A. Tsipras pour que les choses soient bien claires

2) Qu'arrive-t-il à ce socialiste courageux? Il est évincé des prochaines listes européennes

Voilà comment ça marche.

Dès lors il est facile de comprendre pourquoi l'immense majorité des députés "socialistes" avalent toutes les couleuvres les unes après les autres.Pourquoi ,alors que le gouvernement qu'ils soutiennent mène ouvertement une politique de droite, ils ne bronchent pas et votent tout, comme des robots.

Ils avaient le choix entre leur carrière et l'honneur de la gauche. Ils choisissent la première, sauvent leur peau dans l'immédiat mais finiront par perdre les deux.
Puissiez-vous avoir raison ! Si nos zélites en sont réduites à de vulgaires complots, cela signifie en effet que ça " peut chauffer pour leurs fesses". Ce complot parfait ( comme le crime) qu'est l'idéologie dominante ne suffirait plus.
[quote=gondalah]Il est à craindre que cette misère gonfle les rangs de l’extrême droite...

L'hypothèse que la misère ferait directement monter les scores de l'extrême droite mériterait d'être sérieusement revisitée. La relation (observable en effet), est probablement (au moins) indirecte: ça fait monter la révolte et la colère, et une partie de celles-ci passent par des voies d'extrême droite.

Mais il existe une autre hypothèse: certains de ceux qui nous gouvernent, sentant que ça pourrait chauffer pour leurs fesses, favorisent par une propagande haineuse ce dévoiement de la révolte (les pauvres contre les pauvres), mais surtout dépensent beaucoup d'argent pour mettre en place des structures parallèles, genre Aube Dorée, escadrons de la mort, milices, groupuscules violents, et autres nervis. Favorisent aussi les manifestations de masse "non-violentes" mais où la violence peut faire son nid et aussi recruter, genre "printemps français" ou "jour de colère" (des journalistes pourraient-ils se pencher sur le financement de ces marées de drapeaux et de pancartes qui inondent jusqu'à l'Espagne). D'autres journalistes ou les mêmes pourraient-ils revenir sur ce qu'on a appelé en Italie "les années de plomb" et ces bizarres attentats, très meurtriers, d'abord attribués à l'extrême gauche, reconnus assez vite d'extrême droite, mais pour lesquels on n'a jamais vraiment su qui, et surtout avec quel argent (en tous cas, personne n'a été jugé pour ça). Ou sur ce qui s'est passé dans différents pays d'Amérique du sud.

Ah mais... deviendrais-je complotiste?
Rien à voir, sauf que ces dernières années on présentait souvent l'Argentine comme (contre-)modèle à la Grèce. Vous pourriez m'expliquer un peu ce qui se passe en Argentine?
Ici (Buenos Aires), les journaux se focalisent essentiellement sur le prix du dollar (en fait les deux prix, vue qu'il y a un dollar officiel et un marché parallèle depuis déjà au moins deux ans) et sur la flambée de l'inflation (ça c'est sûr et vérifiable "chez le Chinois" -l'Arabe du coin est chinois ici-). Quant au gouvernement, il communique beaucoup, aussi sur l'inflation, en responsabilisant des intermédiaires (le distributeur du Chinois si j'ai bien compris) qui se sucrent de manière inconsidérée.
En revanche, je lis quelques trucs dans les journaux français à propos d'un crise de "pays émergents" (par exemple sur une émission de Fr Culture, des économistes parlent de l'Argentine et de la Turquie embarqués dans une même galère) et tous pointent un truc de la FED ou une autre institution des Etats-Unis qui destabiliserait tout le monde. Et là je comprends plus du tout de quoi ils parlent, il y a des "taux de change" qui changent ici, des "restrictions monétaires" par là, des "taux d'intéret" et plein d'autres choses dont je ne saisi pas très bien ce qu'ils ont à voir avec le Chinois du coin.
Bref, si vous avez le temps de nous apporter vos lumières, je vous serais très reconnaissant de m'expliquer le rapport entre la FED (ou va savoir qui) et le prix de mon pain (28 pesos pour un pauvre pain en tranches, qui devait valoir la moitié l'année passée) chez le Chinois.
..j'ai l'impression d'être dans "Brazil" .
H.N : "Dans ces conditions, les élections européennes peuvent-elles être autre chose qu’une agence de placement pour jeunes loups et pré-retraités, ou encore un instrument de règlements de comptes entre les courants et les sous courants des partis?"


ça donne vachement envie d'aller voter !
Il est à craindre que cette misère gonfle les rangs de l’extrême droite...
Les vrais "responsables" sont ceusses qui votent socialistes, Hollande en tête.
C'est eux qui véhiculent le plus gros mensonges.
A ne pas vouloir voter Mélenchon, on se retrouvera avec Lepen, Soral et Compagnie...
Comment vous disiez dans les années 80? Social-traitre?
Toujours d’actualité...
Bonjour
Il est intéressant de lire sur son blog les réflexions de P. Jorion sur la troika dont il a questionné publiquement l'un de ses membres dans une réunion au Parlement Européen.
Il ne s'en est toujours pas remis tant les réponses étaient hors sujet et empruntes d'une doxa irrécupérable.
On se retrouve presque surpris quand les institutions européennes laissent échapper une goutte de discours démocratique au milieu de l'océan des "il n'y a pas d'autre solution".

Je pense aussi au projet Barnier de réforme bancaire, nettement plus sérieux que la loi ni faite ni à faire que le gouvernement nous a pondu (évidemment Moscovici n'est pas d'accord, pas question qu'on vienne enquiquiner mes superbanques). Faut voter UMP maintenant pour un programme de gauche ??
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/29/michel-barnier-propose-une-reforme-ambitieuse-des-grandes-banques-europeennes_4356337_3234.html
http://www.les-crises.fr/proposition-europeenne-gs

Merci Anne-Sophie !
On s'en doutait...
Merci pour cet éclairage et on se prend à souhaiter que ce jeune député européen français (Liem Hoang Ngoc) ait raison : que ce "merdouillage européen" pousse A. Tsipras en avant en Grèce...
A cette occasion, on peut voir que les Soces français n'aiment pas trop les "dangereux gauchistes" du genre de Liem Hoang Ngoc puisqu'ils préfèrent remplacer les gens efficaces par des "icônes cédétistes" compromises...
L'U.E. est déjà la proie de l'ultra-libéralisme et de la droite populiste, ça va vachement faire avancer le schmilblick.
Ca craint !
Sans passer par le Parlement Européen, on peut avoir une idée au jour le jour du bilan humain de la troïka en Grèce en s'abonnant (et en donnant) au blog Greek Crisis.

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