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Directive Copyright : wikipedia, avec les GAFA

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Le problème, ce n'est pas les GAFA, qui, d'ailleurs, profitent avant tout des optimisations fiscales en tout genre que le législateur ne veut surtout pas supprimer. Si l'europe voulait vraiment agir contre les GAFA, c'est là dessus qu'il faudrait lég(...)

Je suis étonné qu'@si reprenne quasiment avec ce titre qui sépare le monde en "avec ou contre les GAFA", la vision du monde des défenseurs les plus obtus de cette directive.


Au bas mot 90% des opposants à la directive copyright n'ont rien à voir avec (...)

Je me demande si ce projet ne pourrait pas aussi impacter @si et plus généralement tous les sites de critique des médias qui, par nature, fonctionnent sur la citation.

Dans ce texte par Wikipedia, on lit : "Selon l’article 11, si une personne cite un (...)

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Pour protester contre cette directive sur les droits d'auteur, Wikipedia  fait grève   en Italie, Lettonie, Estonie et Espagne   (cf numerama.com)

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Je ne m'inquiète guère des lois inapplicables.

Je suis étonné qu'@si reprenne quasiment avec ce titre qui sépare le monde en "avec ou contre les GAFA", la vision du monde des défenseurs les plus obtus de cette directive.


Au bas mot 90% des opposants à la directive copyright n'ont rien à voir avec eux (à part dans les fantasmes de quelques journalistes ultra-européistes au bord de la théorie du complot). Les associations de défense du net, les associations de bibliothécaires, les créateurs qui défendent le droit de citation audiovisuelle pour parodies/détournement, etc...


En résumé tous ceux qui espéraient une vraie réforme du droit d'auteur au lieu de ce machin mêlant conceptions rétrogrades sur la propriété intellectuelle, et solutionnisme technologique pour ce qui est des moyens de la protéger. Et qui s'indignent que les conclusions de la consultation publique organisée par Bruxelles, comme les recommandations de la commission culture aient été largement ignorées.


Enfin lisez les propositions de la Quadrature du Net, par exemple, l'objectif de beaucoup d'opposants n'est pas de protéger les GAFA mais de garantir qu'ils soient seuls à être affectés, alors que les combattre sert de prétexte à des mesures potentiellement bien plus nocives pour un paquet de petits acteurs, et l'internaute moyen.



 


Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Le problème, ce n'est pas les GAFA, qui, d'ailleurs, profitent avant tout des optimisations fiscales en tout genre que le législateur ne veut surtout pas supprimer. Si l'europe voulait vraiment agir contre les GAFA, c'est là dessus qu'il faudrait légiférer, pas sur le droit d'auteur.


Le vrai problème, c'est que cette loi est une  une offensives des profiteurs de la rente "culturelle" (producteurs, éditeurs, etc) qui ont beau jeu de mettre en avant "les artistes" qu'ils sont pourtant les premiers à mettre sur la paille. Si le système actuel qui repose sur les abus du droit d'auteurs s'effondrait, je pense qu'au contraire les vrais créateurs auraient plus de liberté et plus de facilité à gagner de l'argent.

Je me demande si ce projet ne pourrait pas aussi impacter @si et plus généralement tous les sites de critique des médias qui, par nature, fonctionnent sur la citation.

Dans ce texte par Wikipedia, on lit : "Selon l’article 11, si une personne cite un article de presse sur Wikipedia pour indiquer l’origine d’une information, l’hébergeur de l’encyclopédie devra demander la permission aux éditeurs de presse pour citer cet article de presse. (...) avec près d'un million de pages modifiées par mois, obtenir ces autorisations pour les centaines de sources ajoutées est du domaine de l’impossible."


Quelle est la différence entre les citations que fait Wikipedia et celles d'@si ? Quel degré de reprise d'info sera autorisé sans avoir à payer ? Le contrôle de l'usage des contenus pour des questions de pognon, de "chaine de valeur", ne peut-il pas facilement se transformer en contrôle des critiques avec des interdits de citation ?

Il doit y avoir confusion : le droit de courte citation est gratuit.

Je n'en dors plus, dites-moi, peut-on s'auto-citer?


On vit une époque formidable.

Normalement oui, et c'est le style agrégateur de news qui est visé mais ce n'est pas si clair quand l'objectif affiché est une "link tax", une volonté de faire payer par des exploitants secondaires des contenus primaires d'éditeurs.

Cf notamment cette page in english d'une eurodéputée : 


 "Anyone using snippets of journalistic online content must first get a license from the publisher. This new right for publishers would apply for 20 years after publication."


Example : The automatic link previews social networks generate when users share links (showing the article headline, a thumbnail picture and a short excerpt) would require a license, as well as anyone analysing news content on the web like news aggregators, media monitoring services and fact checking services


Intent:
The Commission wants to generate income for European publishers by allowing them to charge internet platforms for displaying snippets of their content to users. Stated targets are Google, Facebook, Twitter and Pinterest, who use such snippets in the course of linking to news articles. 


Les auteurs du texte diront que évidemment ça ne vise pas les sites de critique des médias à la @si, que le cadre garantit que c'est un vraie citation etc. mais qui sait ce que ça peut donner avec des milliardaires patrons de presse adeptes du procès. Vous vivez de nos contenus, serait-ce pour les critiquer ? Faut payer...

Effectivement, comme le dit un mathématicien :


"Au début personne ne savait rien . Pas même qu'il y avait quelque chose à savoir


     ( Mickaël Launay - Le grand roman des maths)

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