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Commentaires

Deux scènes de violence

Deux scènes de violence, ces derniers jours.

Derniers commentaires

je lis à l'instant dans "vite dit et gratuit" qu'un autre @sinaute, sleepless, parle également du limogeage de Winckler. Donc merci de m'excuser pou cette redite.
Hees, je t'aimais,
Hees je t'aimais bien tu sais,
jusqu'à ce qu'un matin,
jusqu'à ce qu'un matin,
Tu vires Winckler
Comme un moins que rien !

J'avoue me souvenir très bien de la direction de France Inter par Jean Luc Hees.
Jusque là rien à dire, j'allais de FIP à France Inter, sans problème, souvenir ancien de Desproges qui me faisait bien rire, et FIP pour la musique que j'appréciais.
Bref, le temps passe ; je finis par ne plus trop écouter France Inter, le téléphone sonne m'inssuportait pour ne citer qu'une émission.
Et puis j'y reviens un jour, ravie d'écouter Winckler qui en plus tient compte des auditeurs, leur réponds via sa chronique, etc...
Masi voilà-t'y pas que celui-ci a le malheur de remettre en cause les laboratoires pharmaceutique ! Et là pas de cadeau il se fait virer illico, sa rubrique en direction des auditeurs disparait du jour au lendemain, il accuse Hees, qui se défend sur l'antenne de France Inter.
Du coup, et devant un tel mépris des auditeurs, je n'ai plus écouté France Inter, jusqu'à il y a environ 1 an, où je me suis mise à podcaster les chroniques de Guillon et Porte pour le plaisir de les écouter (parfois cela fait du bien, on se sent moins seule...)

Ben mince les évictions à France Inter vont donc recommencer avec l'arrivée de Hees ?

Mais maintenant il va être patron de radio france alors je frémis d'autant plus que je n'écoute pas que France Inter (spécialement Guillon et Porte il faut dire)
J'écoute aussi certaines chroniques de France Culture et l'autre jour l'une de Caroline Elliacheff où elle critiquait vivement un certain pédo psychiatre américain et les études "bidonnées" qui a fait faire, en lien avec des labo pharmaceutiques concernant certains médicaments largement utilisés pour les enfants présentant de troubles du comportement (ritaline et autres) J'ai immédiatement pensé à Winckler me disant que si Hees était directeur de France Culture il ne laisserait probablement pas passer cette chronique qu'il jugerait diffamatoire. A moins qu'il ne protège que les labo pharmaceutiques français !...
Je ne savais rien alors du fait qu'il allait être promu à la tête de radio france...
Voilà qui est rassurant. Le prochain président de RF sera dégagé pour reprendre l'expression d'un humoriste. Quoi de plus rassurant en somme. Je n'y vois aucune violence. Bien au contraire, c'est un monde paisible et tout vaseliné...
Daniel, je trouve que la comparaison est un peu poussive.
Je trouverais interessant qu'@si s'affranchisse du système de copain/pacopain qui est en vigueur dans les industries de la culture et de la communication (de ce que j'ai pu en voir du moins).
Je serais bien sûr le premier à vous rejoindre si Val, nommé à Inter, vire le "comique insolent" et le "gauchiste". Pour l'instant, je ne vois que des professionnels de médias qui ne sont pacopain avec d'autres professionnels des médias.
Merci pour cette chronique, Daniel... Décidément vous êtes très en verve sur la "nomination" de Hees et de Val. Et particulièrement grinçant. Ca fait du bien et ça remue un peu les tripes à la fois...
C'est Bon !

Où est le problème ?

***
Quelle dramatisation, DS ! Quoi de plus qu'une audition comme il s'en passe tant ? Hees, un apparatchik arrogant ? Hum ... Franchement on a eu pire à Radio France ... Cavada, vous vous souvenez ?
Ce qui m'inquiète un peu avec JL Hees c'est qu'il est vraiment scotché à l'antenne. Et ça, ce n'est pas forcément bon pour l'ensemble de la maison qui a plus besoin de quelqu'un qui est "au-dessus". D'ailleurs lors de l'audition, que vous avez sans doute regardée dans son ensemble, il dit à deux reprises qu'il aura du mal à ne pas en faire. Dans deux circonstances précises : Obama et Bruce Springsteen, c'est son tropisme américain. Quelqu'un (Rachid Arhab ?) lui a répondu "non", quand il a dit qu'il ferait de l'antenne. On va rire.
Sinon, c'est le printemps qui vous énerve comme ça ? :))))
En voilà deux qui vont rejoindre ceux qui ont un jour baisouiller les babouches du grand Mamamouchi et qui vont se faire dégommer par la vox-populi. A ajouter bientôt à la liste des Doc Gynéco, Barbelivien, Clavier, Bigard, qui se trainent depuis une marque indélibile qui finit par leur nuire..... La roue tourne !
Et pas touche à Mermet !
mais, je n'ai aucune illusion sur la modernité du président!
Quelle exagération ce matin! tout de même, je me souviens des trés bonnes émissions de Jean-Luc Hees, le cas n'est peut-être pas désespéré. Quant à la nomination, rien de bien nouveau, qui pourrait prétendre que ça n'a pas toujours fonctionné comme ça?
Magnifique!! Comment aujourd'hui peut on critiquer le journalisme ,ailleurs ,loin au-delà des mers, quand on voie ça!! Oui la designation de Hees est digne d' une republique bananière et le valet Val est à la gauche ce que Boutin est au preservatif!! Tout ça pour faire plaisir à Sarko qui n aime pas S. Guillon. Allez donc critiquer la presse Russe maintenant . Quand je vois qu on vilipende, à juste titre, Berlusconni pour son attitude desinvolte; et qu' une grande partie de la presse française trouve normal, qu on vire une personne ,pour mettre un ami du petit prince ""à grandes talonnetes"" à la place . Mort de rire...
Et la violence du recrutement d'un Guy Birenbaum, le Philippe Val du pauvre, le Claude Askolovitch junior, chez nous a @si, qui en parle?
J'ai bien compris que la nomination de Hees représentait un énorme traumatisme pour vous Daniel, ainsi que pour pas mal d'@sinautes.

J'ai bien conscience que l'officialisation de la nomination des directeurs de l'audio-visuel public par l'Elisée est un recul de la démocratie.

Pourtant, sans reprendre l'argumentation de mauvaise foi de l'UMP selon laquelle il s'agit d'un souci de transparence, c'était bien de cette façon que les choses se passaient auparavant.

Aussi, j'ai beaucoup de mal à vous suivre dans ce rapprochement entre ces deux types de violence. Le fait même de les comparer me parait assez choquant.

Vous mettez en parallèle une violence symbolique, essentiellement virtuelle avec une violence, bien réelle, qui s'apparente à la barbarie.

Franchement, je préfère être à la place de l'auditeur de Radio-France, même aseptisée par Hees, recevant une gifle virtuelle, qu'à celle du passager d'un transport en commun qui reçoit des coups bien réels mettant en jeu son intégrité physique ou même sa vie.
Daniel, vous avez entièrement raison : deux scènes d'une grande violence.

Et derrière ces deux scènes, il y a le même fond commun de cynisme et de mépris de l'être humain.

Ces jeunes criminels partagent avec l'oligarchie politico-financière une même conception de la réussite sociale : rolex de Séguéla, voitures de sport très chères, "hummer" du dealer ou "pathfinder" du président, la femme ou l'homme transformés en consommable sexuel, en sex toy; le déplacement en hélicoptère ou en jet privé...etc

Si on regarde les films qui ont fait rêver une partie de la jeunesse dans les ghettos populaires et les cités, on peut retrouver les valeurs de la droite ultra libérale (je pense par exemple à "Menace to society", à "New Jack City"...etc)

Ce qui est frappant, c'est la convergence, l'homogénéité des valeurs entre le jeune criminel "racaille" d'un côté et nos "élites" de l'autre.

Bref, ça se dégrade.
Très bons passages de la conférence de presse hier au Petit Journal.



Un peu plus tôt toujours chez Denisot, Apathie mettait en cause les syndicalistes sur la violence de leurs séquestrations.

Et la violence du patronat, celle qui est constamment exercée, le licenciement alors qu'on fait des bénéfices, sans fondement économique ?


C'est de cela que le peuple a marre, de cette violence d'état cumulée avec la violence patronale.



http://anthropia.blogg.org
Ce matin, une certaine Marie, épouse d'un cadre supérieur séquestré il y a quelques jours, témoigne anonymement à l'antenne de France-Info. Elle raconte la séquestration comme un épisode violent, qui engendre un traumatisme durable : confiscation du portable, menace de mort, privation de sommeil... Plusieurs fois, elle répète comme une litanie : « ce n'est pas normal ». Elle vient d'ailleurs de l'écrire à Nicolas Sarkozy.
Je souscris à son propos. J'ai moi-même été patron, et je conçois la violence d'un tel acte.

D'autres épisodes violents émaillent depuis plusieurs années l'actualité : ici une société qui fait des bénéfices et qui licencie pour en faire encore plus. Est-ce normal ? Là une société qui déménage en catimini ses machines pour les emmener vers une destination où elle trouvera des ouvriers plus dociles. Est-ce normal ? Ou encore une société qui opère des montages financiers pour rapatrier ses bénéfices dans un paradis fiscal pour échapper à l'impôt. Est-ce normal ?
Que pensez de nos représentants politiques quand ils nous apprennent qu'il n'y a plus de paradis fiscal, les quatre derniers identifiés comme tel ayant été retirés de la « liste noire » ?

Toutes ces violences sont réelles et insupportables.
Et pourtant, j'ai une furieuse envie de les hiérarchiser.
Suis-je devenu moi-même violent ?

PatriceNoDRM
[quote=Un apparatchik arrogant fait semblant de passer une audition devant une commission croupion, dans une république bananière]
République bananière: le "devoir" d'être hypocrite dont parlait Barbara Cassin minute [37:09] ne s'applique qu'AU Président de la République, vous êtes dans le bon Daniel, le terme est fort mais juste!
Effectivemnt Jean-Luc Hees est bien sûr de lui. Inutile de se fatiguer sur son CV et une bonne lettre de motivation comme n'importe quel postulant à un boulot.
Attention Daniel, vous n'êtes pas loin de la mouvance anarcho-autonome, ce matin.
Pour mémoire : aujourd'hui, 149ème jour de détention pour Julien Coupat.
Dans une république bananière, quoi de plus normale finalement que le Président déclare : "J'ai la banane". J'ignore si cette phrase était réfléchie mais elle est singulièrement symbolique.
Si un policier a été mis en examen pour avoir diffusé la scène de violence dans un bus parisien, n'est-ce pas uniquement parce que cette scène symbolise l'échec d'un homme qui depuis 2002 a fait de la lutte contre l'insécurité son credo.
Le mépris et l'arrogance du futur PDG de Radio France pour finir, sûr de son bon droit, certain qu'il a été victime d'une injustice en 2004, ivre de revanche à l'égard de celui à qui il succèdera. Il symbolise l'état d'esprit des apparatchiks qui ne comprennent pas qu'il puisse y avoir une opposition à leur nomination, ni qu'ils aient à la justifier.
Ça compte les symboles dans la vie publique et ceux qui nous sont envoyés ne risquent malheureusement pas d’apaiser le pays.
Excellent neuf-quinze coup de poing.

Vous parlez des rides et des cicatrices de Hees. C'est drôle, en découvrant ses dernières photos et vidéos, je me disais qu'à 75 ans, il aurait été temps pour lui, de songer à la retraite.
En fait il n'en a pas encore 58. Mais il a beaucoup vécu, ça se voit. Blasé, cynique, revenu de tout... mais sachant arriver.

Bon anniversaire Daniel (avec 4 jours de retard) ! Vous, vos 55 ans, vous ne les faites pas.

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