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Des expertes livrées sur un plateau pour les télés

 

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Dans ce suivi, il est écrit : «Il n’y a aucun modèle de femme auquel s’identifier, les « grands » ingénieurs en informatique sont des hommes,
comme Bill Gates ou Steve Jobs.»

Il y a, au minimum, Grace Hopper.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JeXDNg7scyU

Publiée le 9 mars 2013
My three year old daughter and I play a lot of old games together. Her favorite is Donkey Kong. Two days ago, she asked me if she could play as the girl and save Mario. She's played as Princess Toadstool in Super Mario Bros. 2 and naturally just assumed she could do the same in Donkey Kong. I told her we couldn't in that particular Mario game, she seemed really bummed out by that. So what else am I supposed to do? Now I'm up at midnight hacking the ROM, replacing Mario with Pauline. I'm using the 2010 NES Donkey Kong ROM. I've redrawn Mario's frames and I swapped the palettes in the ROM. I replaced the M at the top with a P for Pauline. Thanks to Kevin Wilson for giving me the lead on the tools and advice.
A quoi bon un guide de 317 expertes (ou même 3170) quand le PAF dispose d'une Elizabeth Levy ?
C'est quoi le féminin de "médiacrate"?
À quand un guide sur la plurialité des opinions dans les médias ? Si ça se trouve on aurait alors la parité...
c'est cool :-)
Merci pour cet article très intéressant.
Je suis toujours mal à l'aise avec ça.
En quoi la parole d'une experte femme serait différente de la parole d'un expert homme ?
Soutenir cela c'est dire que notre regard sur le monde est en premier lieu affecté par notre chromosome 23, c'est dire qu'il y a plus de convergences de vue entre 2 hommes ( mettons Xavier Mathieu et Michel godet ) qu'entre Laure Daussy et Pierre Labrunie.
Le pb de C dans l'air et autres émission merdiques de ce type, c'est qu'ils invitent les mêmes chiens de garde, pas que les invités fassent pipi debout ou pas.
Moi, je donne toutes les Sophie de Menthon et Agnès Verdier-Molinié et d'autres contre des Chouard et des Rabhi .

Dois-je vraiment choisir entre Claude et Lydia Bourguignon, entre Monique et Michel "lesPinçon-Charlot" ?


Réduire une personne à une composante de sa personnalité pour l'enfermer dans un groupe et le définir comme un élément représentatif de ce groupe et porteur des aspects spécifique à ce groupe, ça me dérange.
C'est pas logique de défendre l'idée qu'il n'y a pas de jouets "pour garçons" et des jouets "pour filles", que c'est du conditionnement social (on peut remplacer jouet par jeux vidéo) et en même revendiquer un point de vue original parce que "féminin".
Faut décider si c'est pareil ou pas d'être un garçon ou une fille, mais si c'est pareil pour les gouts et les couleurs alors ça doit être pareil aussi pour les idées et les propos. ( pareil = la diversité se retrouve pareillement au sein du groupe " fille " que du groupe " garçon ", il n'y a pas toutes les filles d'un côté avec leurs aspirateurs roses et tous les garçons de l'autre avec leurs clefs à mollette bleus )

Qu'on disent " Vas-y invite une femme ( ou un homo, un auvergnat ou un handicapé ), ça fera un débat intéressant et différent pour parler du pape " me parait bizarre comme principe. C'est même un drôle d'a priori.
En quoi la parole d'une experte femme serait différente de la parole d'un expert homme ?
En rien. Encore une fois, le but n'est pas de dire que les femmes ont une perspective différente, simplement que les invisibiliser biaise l'impression qu'on se fait de la société : "être scientifique ou décideur, c'est forcément être un homme", par exemple. Ce qui en retour impacte la perception que peuvent avoir les jeunes femmes au moment de décider de leur orientation...
Je comprends mais ce prisme qui pose la relation : "Chef à la télé = Homme , donc Homme = Chef " induit que moi, spectateur, j'envisage d'abord, l'autre selon son genre. Pour penser le premier terme de la détermination " je ne vois que des hommes scientifiques ... ", il faut que ma première impression soit " tiens ! un homme ", à l'exclusion de toutes autres " " Tiens ! un vieux " , " Tiens ! un beau ", " Tiens ! un barbu ", " Tiens, un blanc ", " Tiens ! un porteur de lunettes ! "...

Ce que je veux dire, c'est que s'il faut voir des femmes, il faut aussi voir des jeunes, des peux sombres, des tatoués, des moches ... et on ne s'en sort pas.
Un expert doit être invité pour la qualité et la pertinence de son discours, si on commence à considérer l'impact de son morphotype sur les jeunes esprits, on fait du marketing, plus de l'information.

Fleur Pellerin doit-elle être invitée parce qu'elle a des choses à dire sur l'économie numérique ou parce qu'elle peut donner envie aux belles jeunes femmes asiatiques de faire la politique ?
et les petites filles vous y pensez , et les machistes . Si ont voyait plus de femmes , plus de minorité , on aurait une société plus juste et des ambitions pour les femmes plus forte .
Recamment un homme me disait que les femmes étaient moins intelligente que les hommes sa preuve il n'y en avait pas championne d'échec , après recherche internet je lui ai prouvé le contraire , et la il m'a dis ha ok alors j'ai tord . C'est important la visibilité ça permet de remettre les vérités en place .
Je suis d'accord moi aussi pour les quota .
Combien de fois j'ai du subir les explications des hommes sur de la technique alors que j'ai fait des études d'informatique ... Et plus je vieilli plus c'est pénible .
Evidement quand on est un homme on ne vit pas cette ségrégation, du même niveau que les insultes dans la rue quand on refuse de donner son n° de téléphone, là aussi un homme dit non on ne le traite pas de Salaud ....
Oh Eve-marie vous êtes une sainte là. Vous parlez d'Or.
Les quotas sont une grande question dans les échecs, en particulier français, depuis plusieurs années. Pour avoir joué à un (très) haut niveau quand j'avais moins de 18 ans, on remarquait tous un niveau équivalent ou à peu près entre garçons et filles jusqu'à 12 ans, avec une participation semblable aux championnats jeunes (dans les 80-100 participants au championnat de France), puis la participation tombe nettement chez les filles, et le niveau aussi.
C'est à chercher dans la sociabilité des échecs, dans la sociabilité adolescente, peut-être aussi dans le rapport aux parents et à la société en général, on sait bien que les garçons sont plus encouragés à la compétition et à gagner.
Mais le résultat est que les filles sont nettement moins nombreuses, nettement moins nombreuses donc parmi les meilleurs joueurs (de fait, il n'y a qu'une femme dans le top 100 mondial, vers la 50e place...). Beaucoup de joueurs d'échecs sont donc persuadés que "les filles sont moins bonnes", et cela s'articule parfaitement avec l'idée selon laquelle "elles sont moins fortes en sciences".

La séparation des genres aux échecs (une catégorie "mixte" en fait garçon + 2-3 filles très fortes parfois ; une catégorie "féminines") chez les jeunes peut déjà être un élément de quotas... ou un élément pervers qui tend à creuser un niveau équivalent à l'origine.
L'autre politique de quotas consiste à obliger chaque équipe (les échecs se jouent par équipe) au-delà d'un certain niveau (pas très élevé) à avoir une féminine. On se retrouve ainsi avec un "échiquier féminin" officieux, le dernier (les matches par équipe se jouent à 9 contre 9 en général, mais ça peut aller jusqu'à 4 contre 4 - dans ce cas, pas de féminine imposé je crois). Les équipes ayant des joueuses d'un niveau tout à fait correct les alignent parfois à d'autres échiquier, mais les joueuses d'un niveau moyen dans un club avec peu de joueuses se retrouvent ainsi à jouer à un échelon plus haut que prévu, mais au dernier échiquier, et jouent un coup contre des adversaires trop fort(e)s, un coup contre des joueuses débutantes placées ici pour faire le nombre. D'autres joueuses de niveau moyen+ ou assez fort sont payées (pas beaucoup, genre 80-100€/partie), alors que les meilleurs joueurs du club ne le sont pas, car il FAUT une féminine, et une bonne féminine est plus rare, donc coûte plus.
Les "prix féminins" et la séparation des genres font que beaucoup de jeunes joueuses talentueuses tendent à stagner aux alentours de 2200-2300 élo, ce qui est faible au regard des meilleurs joueurs français, mais permet de vivoter sans souci pour une féminine en ne faisant que ça... Elles sont relativement bien médiatisées (par rapport au monde des échecs français, et au faible nombre de féminines, s'entend) mais cela fait-il envie, quand on voit toujours les 5 ou 10 même jeunes femmes ?
En tout cas, pour beaucoup de jeunes joueuses, l'ensemble fait un cercle vicieux qui les pousse à arrêter plus rapidement et plus souvent que les jeunes joueurs.

Bref, c'est un tout autre sujet, mais avec des analogies quant aux "expertes". Analogie redoublée avec la perfide question sur le physique des "expertes" médiatiques : les deux meilleures Françaises (très au-dessus des suivantes) sont une mannequin (au sens propre, Almira Skripchenko a posé pour un club de foot allemand, pour du poker, etc.) et une femme .
La meilleure féminine actuelle, après Judith Polgar, est une jeune Chinoise du nom de Hou Yifan, que j'ai croisée quand elle avait 12 ans et était déjà un prodige : elle n'a pas un physique de canon de beauté ; une ancienne championne du monde, bien moins forte aujourd'hui, Alexandra Kosteniuk, est un mannequin russe : elle était bien plus médiatisée. C'est comme, pour les hommes français, la différence entre Maxime Vachier-Lagrave (un des tout meilleurs joueurs d'échecs, jeune, geek, moche) et Vlad Tkachiev (très bon, fêtard devant l'éternel, bellâtre). Maxime mériterait d'être connu de l'ensemble des Français, mais n'est pas encore très télégénique - cela dit, il apprend.

Quant à l'article lui-même, il me fait penser aux historiens : alors que les sciences humaines sont peuplées majoritairement d'étudiantes, l'histoire est environ paritaire, et les mandarins sont majoritairement masculins, et les historiens télévisuels le sont presque exclusivement !
Pourtant, j'ai eu des professeurs femmes excellentes en khâgne, à Sciences Po, et à la fac, en histoire ancienne, médiévale (pas en moderne, sur 6 prof différents, mais je ne sais pas si c'est du hasard), et surtout contemporaine, ma spécialité... et la période la plus "médiatique" en toute logique : elles devraient être plus invitées ! Sur les questions coloniales en particulier, beaucoup de femmes sont parmi les spécialistes français sur l'Afrique subsaharienne, l'Empire ottoman, l'Afrique du Nord, le Moyen et Proche-Orient, la Caraïbe (moins sur l'Asie il me semble). J'ai l'impression qu'on les voit très peu dans les médias. Peut-être les historiens sérieux travaillent-ils trop pour perdre leur temps à "C dans l'air" ?
@Mon Nombril... et les autres :
Les moins de 20 ans représentent 25% de la population. Les "vieux " (+65 ans) : 16%. Les handicapés : 18.5% de la population... Les femmes représentent 51,5% de la population.

On peut être une femme jeune, vieille, belle, moche, barbue, blanche, asiatique, noire, à lunette, mince, obèse, homosexuelle, hétérosexuelle etc... Etre une femme, c'est faire partie du genre féminin de l'humanité, ce n'est pas faire partie d'une quelconque minorité. J'aimerai sincèrement qu'on arrête de nous jeter à la figure toutes les catégories et minorités humaines possibles pour justifier le refus de la parité dans de nombreux domaines de représentation et de pouvoir.

Les femmes sont majoritaires dans la population ET dans les diplômé/e/s des cycles supérieurs (les fameux "experts"). Donc la simple logique mathématique voudrait qu'on les retrouve à ce niveau de représentation sur les plateaux TV. Or ce n'est pas le cas. Or les programmateurs/trices d'émissions nous affirment "qu'on en trouve pas". Alors à moins de croire qu'un coup de baguette magique n'ait fait disparaître tous ces cerveaux féminins experts, il faut avoir le courage d'aller chercher l'explication ailleurs.

Les gens qui travaillent dans le recrutement sont sensibilisés notamment à la problématique de "reproduction", c'est-à-dire choisir un candidat qui ressemble au recruteur (même genre, même âge, même parcours professionnel, même formation initiale etc.) Lorsqu'on doit choisir une personne pour faire quelque chose, surtout lorsqu'il y a un enjeu fort, nous sommes tous tentés de prendre quelqu'un qui nous ressemble parce que inconsciemment, ça nous rassure.

Souvent, le recruteur justifie sont choix après coup en rationalisant : j'ai pris lui parce que c'est celui qui m'a semblé le plus compétent / disponible... mais les expériences en psychologie dans ce domaine démontrent que c'est rarement la raison qui a guidé notre choix mais bien une série de filtres inconscients (similarité, beauté, préjugés...) Puis - sauf catastrophe innocultable - nous ne retiendrons que les éléments et évènements qui nous confortent dans notre choix et le reproduirons si l'occasion se présente. L'esprit humain a une tendance nette à l'économie de réflexion et à l'appréhension.

Alors bien sûr que Mme Pellerin est compétente. Bien sûr que ce serait triste de ne l'inviter que parce que c'est une femme - jeune - asiatique.
Non, ce qui est grave, c'est d'être frappés de cécité sélective et de ne pas (vouloir ?) voir les dizaines de femmes toutes aussi compétentes, et de dire après coup qu'elles n'existent pas !
"désolée Madame l'Experte, toi pas passer à la télé parce que toi pas exister. Alors moi avoir pris quinquagénaire blanc déjà vu à la télé qui ressemble furieusement à grand chef manitou comme ça tous le monde content."
@Cixi
Oui, c'est juste. Tout ce que tu as écrit me semble juste.
Je suis complétement d’accord avec ça.
Il faut aussi inviter des femmes, mais pas parce que ce sont des femmes, on doit les inviter parce qu'elles sont aussi compétentes (et jeune, vieille, belle, moche, barbue, blanche, asiatique, noire, à lunette, mince, obèse, homosexuelle, hétérosexuelle etc...).
Sinon, c'est voir ces expertes avant tout comme des femmes, et ne pas voir/reconnaitre d'abord leurs compétences.
Et leur absence est en ce sens anormale (d'un point de vue morale et statistique), regrettable et condamnable.


pour le plaisir : voir les 25 premières secondes, après la pub bien sûr ( et plus si affinités )
Si les "expertes" sont porteuses de la "même petite musique" que leur homologue homme, quel intérêt ? Quelle différence entre NKM et Fillon ?
@si a fait un petit test : on a regardé la rubrique "média" du guide
Donc @si en a un exemplaire ? Voilà qui pourrait changer les plateaux... ;)
La parité ou à défaut un quota indépendamment de la qualité du média ? Bof...
Les femmes devraient s'enorgueillir de ne pas être plus nombreuses à participer à des émissions poubelle comme C dans l'air et ses clones. Il y a tellement d'autres canaux intéressants pour pouvoir exprimer son point de vue et rencontrer le public citoyen.

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