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Des chaines publiques sans pub ? Chiche, mais...

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Une simple question : personne n'a-t-il donc compris que la SEULE motivation de l'Opération était d'enlever au Conseil supérieur de l'audiovisuel, et de confier au Pouvoir éxécutif, le soin de nommer le Président de France Télévisions, et AUCUNE AUTRE ? "Système simple et démocratique...", pour reprendre une formule du Président de la République. Rappelons que ce Pouvoir contrôlait déjà, indirectement, le presque totalité des médias privés. Même au sein de la majorité présidentielle actuelle, qui aurait eu le culot d'approuver publiquement une telle mesure si elle avait été présentée seule, au grand jour, sans camouflage ni Commission fumigène ? Même Guillaume Durand n'y était pas favorable !

La manière dont cette Opération a été conçue et menée est un chef-d'œuvre de manœuvre politique. Qui avait compris le sens de l'intrigue avant le coup de théâtre de la scène finale ? Vous ? Pas moi ! Des, ou même un seul des, membres de la Commission pour l'audiovisuel public ? Je doute que Jean-François Copé lui-même ait été dans le secret, car je ne peux croire qu'il se serait ainsi laissé manipuler en toute connaissance de cause.
( ... suite)

J'ai effectivement reçu un nouveau message de nuage.r qui me traite de menteur sur .... mes parents !!

Je crains que le cas relève plutôt de la psychiatrie et par conséquent je ne réponds pas car cela risque de l'aggraver encore.

Je reviens plutôt vers les chaînes publiques

6) Ainsi, la chaîne publique qui ne ferait qu'offrir des tribunes aux entités politiques ne devrait pas coûter très cher car elle ne ferait qu'offrir l'infrastructure technique, elle ne s'occuperait pas du contenu (et donc de payer cher les "vedettes" pour leur apparition".

7) Quelles pourraient être les autres chaînes ?
Pour cela, cherchons à comprendre : d'après vous, les émissions Drucker, Ruquier, Fogiel font-elles partie des services publics ? Si oui pourquoi ? Si non pourquoi ?
Quelles sont actuellement les émissions des chaînes publiques mais que "normalement" leur place ne devrait pas être là ? Pourquoi ?

8) Une fois qu'on arrive à définir le contenu, on aurait des éléments pour avoir une fourchette d'estimation des coûts puis chercher les modes de financement et c'est là que, si nécessaire, on va crier "des sous, des sous ..."

9) Je vais me faire encore insulter mais réfléchissons sur la redevance télé.
Dans le passé, toutes les chaînes étaient publiques (et il n'y avait pas de TV par satellite) , donc si quelqu'un avait une TV, il regarderait une chaîne publique et il devait apporter une contribution financière : OK.
Depuis qu'il y a des chaînes privées, une personne peut ne regarder que les chaînes privées, alors pourquoi devra-t-elle payer la redevance des télés publiques ? (Techniquement, on sait que c'est possible qu'une chaîne de télé (qui peut être publique) crypte sa chaîne et seuls ceux qui ont payé pourraient la regarder.
Des gens qui réagissent en automates vont crier au libéralisme (sans parvenir à en donner une définition commune) mais en quoi sera-ce plus juste que ceux qui ne regardent pas une chaîne doivent la payer ?
Si ces gens sortent le discours préprogrammé sur la contribution de tous et bla bla alors OK, mais dans ce cas pourquoi ne pas prendre directement dans le budget de l'Etat dans lequel il y a contribution de tous (TVA, CSG, revenus, ISF ..... etc ....) ?
A peine ai-je écrit quelques messages et déjà j'ai reçu un message privé qui me traitait de "propagandistes" au service des "commanditaires" (avec cette paranoïa, bientôt on parlera de commanditaires des commanditaires des commanditaires ...) : heureusement qu'ici, on entend souvent parler de "tolérance" et de "contre la pensée unique".

Tant pis pour cette personne : je continue à écrire dans ce forum et en plus, à l'intérieur d'un sujet sensible "la télé publique"

1) C'était frappant de constater ce tollé quasi immédiat contre la suppression de la publicité : je me demande si c'était le contraire qui était proposé (augmentation de la publicité dans les chaînes publiques, offensives contre les chaînes privées sur le marché de la publicité .. etc ...) seraient-ce les mêmes personnes qui crieraient au scandale !!!

2) Dans ce tollé, il y a eu mélange de deux sujets : le financement des chaînes publiques (sujet sérieux selon moi) et le "cadeau" aux chaînes privées (sujet populiste, toujours selon mon avis). Je m'intéresse au premier sujet.

3) Autre chose frappante : comme pour l'Education Nationale, on semble plus s'intéresser à crier "Des sous, des sous" que de s'intéresser aux programmes.

4) Quels doivent être les programmes d'un service public : je parie que si on prend deux personnes, elles ne seront pas d'accord déjà entre elles.

5) Personnellement, avec toutes ces polémiques récurrentes concernant les temps d'antenne, je souhaite pour commencer qu'il y ait une chaîne publique dédiée aux entités politiques et cela permettra aussi de libérer la part "politique" dans les autres chaînes publiques ( personnellement les dernières campagnes présidentielles m'ont particulièrement fatigué de telle sorte que j'aie pris le choix de partir à l'étranger le soir du 2è tour pour échapper aux "émissions spéciales" de la soirée) : tout citoyen qui veut voir "politique" visionnera cette chaîne, les autres peuvent voir autre chose.
On pourra discuter plus sur cette chaîne mais elle ne sera pas comme une des chaînes existantes (comme la chaîne Senat par exemple) , mais c'ce sera juste un espace composé de plages horaires qui seront attribuées à tour de rôle (par exemple la tranche 0h-6h du matin ne sera pas occupée toujours par une même entité politique) ; dans sa plage horaire, chaque entité politique (UMP, PS, PC .. etc..) fait des émissions qu'elle veut : reportages, débats ... etc ... ; pour dire simple, si on choisit de regarder pendant les plages horaires du PC ce sera comme si on va au kiosque de journaux pour acheter l'Humanité.

6) A suivre ... si je ne serai pas trop occupé à répondre aux MP d'insultes avec un tutoiement qui ne laisse pas trop transparaître une quelconque affection.
Super idée !
Supprimer la publicité sur les chaînes publiques ! Mais complètement ! les parrainnages -mais si, ces spots de pubs entre 2 pubs après et avant la météo !
Encore faudra-t-il s'assurer qu'on ne va pas nous refourguer des animateurs producteurs qui se font faire des contrats mirobolants grâce à la bienveillance d'un responsable de l'audiovisuel public ...
Qu'on fasse aussi redescendre les rémunérations scandaleuses (dans le service public) --à mon avis-- de certaines vedettes télévisuelles, quitte à les laisser partir dans le privé.
Et arrêter aussi de vider les fonds de l'INA avec de nouvelles émissions comiques construites sur des extraits de sketches drôles.

Après, on pourra estimer les besoins financiers et fixer la redevance en fonction.
Maintenant, sans avoir d'idée particulière, dire qu'il faut la mettre au niveau de celle des pays voisins ... encore faudrait-il que les chaînes produisent des émissions ou séries de qualité (comme les anglais ou danois --la dernière sur France4 par exemple) savent faire, histoire de changer un peu de Plus Belle la Vie ou de PJ, RIS ...
Peut-être, grâce à une augmentation de la redevance, pourrait-on aussi varier les animateurs et leurs éternels (toujours les mêmes) invités (économistes, politologues) dans les émissions politiques ou d'actualité ? ou alors était-ce dans un louable esprit de mutualisation des coûts entre France2 et France5 ?
Mais il ne faudra pas que ce différentiel soit entièrement utilisé dans la folle course aux droits de diffusion sportifs...

(Désolé je me lache pour mon premier post et je mets tout en vrac)
La télé, il s'en fout? Il a pressé le citron pour se faire élire, il le jette? Son rire nerveux quand il a annoncé la mesure surprise, plein de jubilation, montre qu'il a un grain, comme dit l'autre...

Cette histoire me semble un coup de plus pour faire diversion.
La télé est dans tous ces états, a la tête ailleurs. Les sujets qui nous mettraient volontiers dans la rue ne sont pas ou peu relayés. Sur Internet les réactions qui pourraient y émerger sont éparpillées. Les syndicats voudraient avoir atteint l'âge de raison, un comportement mature, représenter la rue sans aller dans la rue, et ne plus être le gosse mal élevé qui dit "si vous ne retirez pas cette loi, j'arrête de respirer".
D'où viendra une réaction visible, un refus de cette politique?
Des refus existent, on ne nous les montre pas : cela les annihile? Ils ne valent donc que par la télé? Ou la télé s'imagine-t-elle toute puissante, mais c'est un leurre puisque nous sommes en démocratie?

Est-ce la présence de pub ou non à la télé qui résoudra ce problème de l'impact réel ou imaginaire de la télé?
Ce qui est rassurant c'est que le monde politique a l'air de ne pas s'en faire. Ils attendent comme d'habitude que la roue tourne, en faisant des déclarations convenues... Mais ce qui aura été démoli avait été construit dans un ordre (historiquement) qui faisait sa logique d'existence. A l'époque où l'on vit, trouvera-t-on la logique motrice pour recréer la solidarité, la justice, l'indépendance des médias, si Sarkozy réussi à aller jusqu'au bout de son grand chantier, son trou des halles?
Tout à fait d'accord avec les propos ci-dessus.

J'ajouterai que la tv publique sans pub, ça me fait d'abord rêver :

- pas de spots faisant l'apologie de l'obésité et de la croissance des déchets via l'individualisation des contenants (les compotes en paquet jetable, les dosettes de ceci, les dosettes de celà), entre deux dessins-animés pour enfants,

- pas de pub vantant des stations de lavage de voiture, encadrant un documentaire de Yann Arthus-Bertand sur la raréfaction de l'eau douce,

- pas censure imposée par le groupe Lactalis sur le documentaire de Périco Légasse,

- des journalistes qui pourraient travailler avec conviction, sans craindre la censure économique,

- une réduction de la course à l'audimat, créatrice de médiocrité,

... mais l'idée venant de Nicolas Sarkozy :

- ardent défenseur de la libéralisation des services publics,
- ami proche des Bouygues, Lagardère, Bolloré, qui seraient les premiers gagnants du basculement des budgets des annonceurs du public vers le privé, et plus encore d'une privatisation de France Télévisions à terme,
- fervent défenseur des baisses d'impôts,


Qui peut vraiment croire à l'angélisme de cette proposition ?

Sans parler des problèmes de financement, de sa pérennité, de la soumission de France Télévisions au bon vouloir des parlementaires ou des ministres de tutelle au gré de l'alternance politique, voire même à ses concurrents si une partie de leur recette publicitaire était prélevée pour financer France Télévisions...

Il faudrait comparer avec le modèle de financement du cinéma français, qui fonctionne, semble-t'il, assez bien.

L'important est de prendre le temps de la réflexion, sans pour autant multiplier les commissions toujours composées des mêmes experts.

Et surtout que France Télévisions reste un groupe public, mais cette fois avec une véritable mission de service public, et non une course sans fin à l'audimat pour rivaliser avec la médiocrité de TF1 ! Par pitié, pas de Berlusconisation de notre paysage audiovisuel (il est déjà trop tard ?).
Cela n'aura absolument aucun impact sur la suite des événements, mais je tiens à dire que je suis absolument POUR le retrait définitif de la publicité sur les chaînes publiques : salubrité publique visuelle, salubrité mentale par la définition de programmes mieux élaborés et non plus assujettis aux annonceurs... enfin et surtout, salubrité nutritionnelle : j'ai la conviction que cette absence de publicité incitera bon nombre de parents à privilégier les chaînes publiques, pour eux-mêmes et pour épargner à leurs petits trésors toutes les incitations alimentaires qui sont perpétuellement programmées dans leur direction. (En passant, je suggère également l'interdiction des surfaces alimentaires aux moins de 15 ans !...)
Il serait intéressant, après que sera mise en place la mesure salvatrice, d'établir les profils générationnels des téléspectateurs des chaînes privées et publiques : on pourrait alors établir les poids moyens par chaînes en fonction des budgets pub., les surpoids moyens éventuels, etc... Je pense d'ailleurs, sur les chaînes du Privé, du fait du surcroît de ressources publicitaires, qu'en moyenne leurs téléspectateurs atteindront rapidement la côte d'alerte de l'obésité, proche de celle atteinte par les Américains actuellement.
La preuve étant faite que les téléspectateurs réguliers des chaînes publiques auront acquis un avantage-temps et santé par rapport à leurs homologues de l'autre camp, il conviendra donc de surtaxer les fournisseurs empoisonneurs, marchands de sucres et de graisses, au profit du financement des chaînes publiques... dont la redevance devrait être remboursée par la Sécu. et l'action plébiscitée par l'Académie de Médecine pour avoir constaté et su dégager une amélioration du QI moyen des Français en fonction de leur appartenance audiovisuelle. En effet, dès lors que l'on possèdera un tant soi peu d'entendement, il est évident qu'une majorité de Français reviendra à la normalité, jusqu'à -voeux pieux - se désintoxiquer des miasmes staracadémiesques et autres cochonneries et, par cette exemplarité, les chaînes du Privé devront s'adapter à leur tour, pour notre plus grand bien à tous.

De la modernité de certains constats antérieurs…

" Ce n’est plus aux artistes inouïs, aux génies sublimissimes que s’adressent nos timides prières…nos ferveurs brûlantes…c’est aux dieux, aux dieux des veaux…les plus puissants, les plus réels de tous les dieux…
Comment se fabriquent, je vous demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d’aujourd’hui ? Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?...déesses ?...recueillir plus d’âmes en un jour que Jésus-Christ en deux mille ans ?...
Publicité !
Que demande toute la foule moderne ?
Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !...Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités…
Du coup, on la gave, elle en crève…
Et en plus, plus insignifiante est l’idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules…mieux la publicité s’accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie…"

Louis Ferdinand CÉLINE

... Et voilà comment on arrive au Loft, à la Star Ac’, Secret story, l’Ile de la Tentation… et tout ce flot de pourriture culturelle qui servent aujourd’hui d’aliments intellectuels…
Je verrai bien des chaines publiques sans publicité, mais les professionnels du secteur sont-ils prêts à aller jusqu'au bout de la logique ? Et de supprimer toutes les promotions (livres, films, disques) dont se fait l'écho de plus en plus les journaux dits d'information et qui en réalité ne font rien d'autre que de la publicité ?
Peut-on avoir une réflexion sérieuse à ce sujet ?
quand j'ai dis à un membre de ma famille "TF1 est le JT le plus regardé" on m'a demandé "sais-tu pourquoi ?"
je dois avouer que je n'ai pas su quoi répondre
et il m'a dit "pour des millions de téléviseurs français, TF1 est la chaine qui s'affiche par défaut quand on met le poste en marche"

c'est tout con, mais finalement, à quel point est-ce vrai ? à quel point cette habitude de regarder TF1 (et donc de s'y accoutumer, et donc de préférer cette chaîne aux autres) est-elle née de la flemme de chercher la télécommande ?
impossible à savoir, mais du coup me vient une idée ; peut-être saugrenue, mais qui au moins mettrait toutes les chances du côté de la télé publique : pourquoi ne pas créer une chaîne France1 ? et reléguer TF1 à la deuxième place... au moins dans l'ordre des boutons de la télécommmande :)

Evidemment, impossible de savoir si ça aurait un effet... mais moi j'en suis persuadé : l'audience de France1 serait supérieure à celle de France2, même si on ne change rien aux programmes.
alors on donnerait vraiment sa chance à une BBC à la française ;-)

byz++
Roland
Ne faudrait il pas demander aux fabriquants d'enregistrer la dernière chaine utilisée avant extinction du poste et réafficher celle là lors que l'on redémarre la boîte à images? ceci dit, c'est je le reconnais peu applicable! dommage...
C'est déjà le cas, avec certains décodeurs TNT.
Il est quand même fortiche ,notre Daniel : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=69
jE SUIS TOUT A FAIT D'ACCORD DE PRIVER DE PUB LES LA TELES PUBLIQUES. ET POURQUOI PAS AUGMENTER LA REDEVANCE TELEVISUELLE, A CE QUI'IL PARAIT EN ANGLETERRE ELLE EST D'ENVIRON 300 EUROS ET LA BBC NE S'EN PORTE PAS PLUS MAL! ET TOUT COMPTE FAIT PAYER DES CONNERIES QUE NOUS MONTRE LES PUB DU CONNARD DE BOUYGUE ET SES AMIS NE ME FERONT PAS PLEURER L'ARGENT QUE J4OFFRIRAI A MA TELE PUBLIQUE. EN ATTENDANT JE FUME DU THE ET JE RESTE EVEILLER LE CAUCHEMARD CONTINU JUSQU'en 2012.
Amatrice des films de Tarantino, je suis tombée sous le charme de "Death Proof "( Boulevard de la mort en français dans le texte).
J'ai eu la joie de reconnaitre un "alter ego" en la personne d'un publicitaire signant une pub pour un téléphone "life proof" (à l'occasion d'une séance ciné pour "A la croisée des mondes", une vraie merde si vousne l'avez pas vu, ne le voyez pas, ce n'est même pas une mauvaise adaptation, c'est juste un navet indigne d'un Clavier...)
inédite à l'époque à la télévision, je ne l'avais toujours pas vue sur les chaines hertziennes lors de l'annonce de la fin imminente des publicités sur le service pubic.
Mon désaroi n'a fait qu'un tour: comment?, on allait me priver de la joie indicible de voir cette pub entre "Plus moche la mort" et "Thalassa"?
La décision fut prise, et aussitôt appliquée, de reléguer mon poste de télé au placard (m'en fout, je paie pas la redevence).
À une époque où la santé publique nous enjoint de nous passer de cigarettes, j'ai, pour ma part, décider de soigner ma santé en me passant de télvision (bonjour, je m'appelle msn, je suis téléphile, et ça fait une semaine que je n'ai pas regardé la télé).
Si je suis abonnée à @si (grand bien m'en fasse), j'avoue que quelques émissions vont me manquer, dont "l'effet papillon" sur canal (avis à ceux qui ont encore une télé, le dimanche midi, sur canal, ça vaut le détour.)
Les détracteurs peuvent être nombreux, et ils auront sans doute raison, mais c'est ma manière de soutenir le service public: croire en lui tant qu'il a une existence.
Dans une monde où les monarchies éléctives n'existent pas et où (alors qu'outre Atlantique une star de ciné est devenue président) un président est devenu star du loft, je vous salue tous, vous qui avez choisi de payer (ou pas) pour un service public qui n'en était apparemment pas digne...
Ce sera trés certainement piégeux...
Mais je me pose une autre question,je peux me tromper mais le public des chaines publiques me semble pour une partie sensiblement different sociologiquement du public TF1,les annonceurs ne vont ils pas perdre une cible ?
Bonjour

Une petite question cependant me taquine :
" Etes-vous content, d'une certaine manière, d'être passé sur le Web? d'être un rescapé, d'être (avec vos confrères d'ASI sur France5 et vos nouveaux collègues) une sorte de nouvelle chaîne de télévision?"

Suite à cette interrogation, des rumeurs précisent que notre monarque ( pour le surnom, conférer la question de Monsieur Joffrin lors des voeux du président à la presse ou lire : http://www.lejdd.fr/cmc/politique/20082/un-sarko-show-pour-journalistes_84560.html) voudrait taxer la télévision sur internet, ou du moins, rentabiliser je ne sais quoi en imposant un paiement pour les informations que l'on consulte via le WEB, du fait l'on délaisse notre tube cathodique.

J'espère avoir été un tant soit peu clair dans mes propos, tout en voyant que cela ne fait réagir aucun parti politique, seul les syndicats s'y opposent...

Quel est votre avis quand à mes interrogations?
Je vous remercie d'avance.
Non, non, non. Je suis tout à fait d'accord avec Mr Schneidermann.

Un service public ne doit pas être à l'affut des résultats des chaines privées. Il faut augmenter la redevance télévision publique.

France télévision deviendra, sans doute, une chaine "intimiste", au même titre qu'Arte. Des moyens largements différents que ceux utilisés à l'heure actuelle, des programmes plus "elitistes",......et alors?

Sincèrement. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi votre redevance télé payait des emissions aussi creuses que certaines emissions de TF1 (je ne fais pas de délation, je ne citerai personne, ni aucune emission).

Peut-être que lorsque les gens auront compris, enfin, que les chaines privées les assènent de débilités sans nom, ils éteindront un peu leur poste, iront chercher un peu de frais sur le web (même si c'est difficile, c'est faisable, regardez ici...); voire sortir, s'amuser entre amis, écouter de la musique que la télé n'aurait peut etre pas atomisée à tous les quarts d'heure.

Pensez-y. Je pense qu'à force de monopole libéral, les gens s'en détachent.
Ça n'a sans doute pas de rapport, mais quand on observe le marché de Microsoft, à l'heure actuelle, et le marché de l'informatique, en général, on se rends compte que le monopole de service (et donc d'idées, par la voie de nombreux biais) s'estompe de lui même, pour une meilleure qualité, oui pour une consommation plus réflechie dudit service (ici l'informatique):

-de plus en plus de gens se penchent sur les système Mac, notamment, en terme de large avancée audiovisuelle (en audio, on entre dans le professionnel musical).
-et d'irreductibles gaulois rivalise contre César Gates, en s'intéressant au système Linux (par la suite Ubuntu, par exemple), qui propose, avec de moins en moins de connaissances informatiques, des solutions informatiques et internet GRATUITE,car LIBRE DE DROIT, et, depuis l'histoire de l'informatique, LA PLUS SURE. (rappelons que l'éducation nationale, l'informatique, l'intérieur et l'armée sont passé à Linux, parce que plus viable, et moins cher...)

Le rapport est sans doute mince, mais, peut-être qu'avec un peu d'imagination, on peut entrevoir un auditeur télévisuel devenir un peu plus méfiant, un peu plus réfléchi, et un peu plus AUTONOME, lorsque on aura suivi la ligne droite de la logique télévisuelle actuelle : des chaines privées qui nous proposent des conneries qui nous feront sortir notre porte-monnaie, par le biais de la pub, réelle, et indirecte, et des chaines publiques (surout FRance2) qui tente de rivaliser avec ses chaines, en faisant.... la même chose [France Télévision, GROUPE France Télévision... mais bon sang, un Groupe, c'est un ensemble d'entreprise côté en bourse, ma parole, qui a un IMPERATIF fonctionnel : Faire du PROFIT...].

Alors, je pousse plus loin ma rélfexion, avant d'abandonner mon clavier : il y a eu, de tout temps, des Linuxiens, qui n'ont pas arrêté de se plaindre de Microsoft, qui n'ont pas arrêté d'alerter quiconque pouvant entendre du danger du monopole qu'allait imposer Microsoft, de la piètre qualité proposée par ce dernier. Cependant, il a fallu que Microsoft devienne le seul paysage nauséabond de l'informatique, pour que la masse consommatrice se réveille un peu, et comprenne, enfin, les ALTERNATIVES.

Oui, je suis d'accord avec Mr Schneidermann, Je souhaite que notre service publique de l'audiovisuel devienne une alternative, telle qu'elle représenterait, réellement, ce qu'est la Culture Française.

Quand au risque PROPAGANDA, etc.., c'est pas ici qu'il faut en parler... Primo, il y a déjà le risque PROPAGANDA, quand un service est financé (donc maintenu) par un groupe d'entreprises... Secundo, PROPAGANDA politique, ce n'est plus l'affaire de France2, France3, etc., mais c'est plutôt notre affaire, car, aujourd'hui, comme de tout temps, quiconque à fait de la propagande politique parce qu'on a bien voulu le laisser faire.
Vous vous méfiez du fait que Sarko puisse se servir de France2 pour faire passer sa dictature?
Ce n'est pas à France2 de lutter contre. C'est à nous.
Tout comme pour les autres services publiques menacés : le sont-ils? que faisons-nous pour le sauvegarder...?
Attendez Mr Schneidermann
Je paie l'impôt pour France 2 et France 3 sans pub bien que je ne les regarde jamais.
Et l'impôt je le paie à nouveau tous les ans! Sans pouvoir résilier mon impôt-abonnement !
Alors que le site d'ASI ... faut voir.
Que penser de cette annonce quand on sait que dans le même temps le gouvernement a autorisé Radio France à diffuser de la publicité commerciale et pas seulement institutionnelle comme c'était le cas jusqu'à maintenant.
C'est exactement la même démarche qui s'applique quand notre président dénonce les patrons voyous alors que son gouvernement travail à la dépénalisation du droit des affaires.

Encore une fois, les médias s'enflamment et débattent sur ce qui est dit et non sur ce qui est fait. C'est tellement plus simple...
Pourquoi le "journal officiel" n'est jamais cité dans les revue de presse?
Je suis absolument contre le retrait total de la publicité dans les chaines de télé publique :
1- Le budget des entreprises qui ont les moyens de faire de la pub à la télé ne va pas décroitre pour autant mais se reporter ailleurs. Il serait ridicule de croire que le commerce puisse fonctionner différemment. Il faut à mon avis arrêter de se voiler la face sur l'importance du besoin à la fois des annonceurs de faire remarquer leur produit, et du consommateur de vouloir connaître les produits. Je trouve beaucoup plus génant de me faire spammer ma boite mail ou bien de trouver des fascicules de grandes surfaces dans ma boite aux lettres, ou encore, et pas des moindres, avoir de la pub à tous les coins de rue dans ma ville et sur toutes les voies publiques. La pub télé, on peut y échapper, si on veut vraiment, en zappant. La pub télévisée, bien que génante dans certaines circonstances, est moins intrusive que la plupart des autres modes de diffusion de réclames.
2- Comme l'ont dit déjà Daniel Schneidermann et plusieurs autres asinautes, supprimer un moyen de financement aux chaines publiques mènera certainement à la mort pure et simple de ces chaines. Je ne crois pas une seule seconde que le seul financement public suffirait pour continuer à financer le coût que représente la production d'émissions télévisées. De plus, une augmentation de la redevance télé serait très impopulaire.
3- Derrière la façade du petit écran il y a aussi des boites de production de programmes (de fictions, de documentaires, de reportages), qui sont financées directement par les chaines publiques et soutiennent ainsi la création de programmes français. Perico Légasse aurait-il pu faire son reportage sur le camembert si il n'avait pas obtenu le financement de F3 ?
4- On dénonce souvent la puissance des annonceurs et leur tentatives de maitriser les contenus qui pourraient s'avérer à décharge de leur produit. Soit, c'est vrai et déplorable. Mais il ne faut pas oublier que les annonceurs ont besoin d'espaces publicitaires autant que les détenteurs d'espaces publicitaires (ici, les chaines de télé) ont besoin du financement des annonceurs. Si on avait décidé d'abonder dans le sens de De Carolis, il est certain que des dizaines d'annonceurs se seraient bousculés pour prendre les créneaux supplémentaires. A l'inverse, les chaines de télé sélectionnent les spots publicitaires qu'ils jugent en accord avec leur image générale auprès de leur public : Il y a des pubs très "trash" qui ont été tout bonnement déprogrammées par les chaines. On voit pas de publicité pour des services "Hot" et "XXX" sur les principales chaines, alors qu'elles sont une source de revenus pour les petites chaines de la TNT par exemple. Les grandes chaines peuvent résister aux attaques des annonceurs, à partir du moment où elles ont de bon chiffres à l'audimat. On imagine mal Lactalis se passer d'annoncer sur F3. Enfin, la déprogrammation d'ASI version télé sur F5 n'est pas le fait des annonceurs, et pourtant c'est arrivé...
5- Cracher systématiquement sur la publicité télévisée c'est oublier qu'elle a tout de même de bons côtés. La création publicitaire peut s'avérer être un tremplin fabuleux pour de jeunes cinéastes de talent. Michel Gondry (Human Nature, Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, La Science Des Rêves) par exemple s'est fait connaitre au travers de ses spots publicitaires (mais aussi des clips musicaux) et sa capacité à produire des scènes et des images d'un haut niveau artistique et technologique : L'une de ses plus grandes réussites c'est une technique de prise de vue (le Mia, une variante de morphage) qui a été reprise ensuite dans "Matrix", entre autres. Le domaine de la publicité filmée est un laboratoire bouillonnant d'idées et de techniques qui sont ensuite repris pour les longs métrages. Dans les années 90, il y avait une petite émission dont la vocation était de rechercher et d'étudier ce domaine : Culture Pub. Elle connaissait un certain succès.
Bien que ce dernier paragraphe puisse paraitre hors sujet, je tenais à souligner qu'entre ceux qui détestent tout bonnement la pub à la télé et ceux qui la "gobent" sans faim, il y a tout de même beaucoup de gens qui l'apprécient, pas pour la marque ou le produit véhiculée mais pour le côté recherché des images.
L'éternel débat entre le contenu et le contenant ne doit pas mener à des excès puristes "chiants". Trop de pub comme dans les chaines de télé américaines entre autres, n'est pas souhaitable. Mais la disparition totale des publicités des chaines publiques n'est pas souhaitable non plus : On ne résoudrait rien de l'indépendance des contenus, tout en retirant une manne financière indispensable à leur maintient à un haut niveau.
personnellement je trouve que creuser sur ce sujet est un peu inutile.

Tout ne marche pas en France, loin de la, mais le fonctionnement de la tele publique ne me parait pas une priorite a reformer ...
Pour moi son mode de fontionnement me parait bon ET équilibré (néamoins je suis pas spécialiste) ; il faut voir le rapport qualité prix de la television publique à l 'étranger.
Pour la plupart ca fait peur, et les seuls qui s en tirent, notamment Angleterre et Allemagne, le payent au prix fort.
Cela ne me choque pas d avoir un peu de pub de manière raisonnable sur France Télévisions.
Mais le Francais Lambda n a pas envie de payer le double pour voir 30 minutes de pub en moins par jour, ca j en suis partiquement sur.
Et je ne crois pas, comme la plupart des salariés de France Télévision, à ce montage à long terme.

Par contre j ai peur que cet effet d annonce (je ne crois pas à la mise en application de cette reforme) ne soit volontaire et que le but ultime ait été de jouer en bourse en nous manipulant ...
A qui profite l annonce ? Certains n ont pas du perdre le nord.
PUJADAS INTERLOQUE CERTES MAIS MADAME ALBANEL C'EST FAIT AVOIR PAR NIKO ET JE CROIS QUE DE CAROLIS N ETAIT PAS INFORME NON PLUS
JE PENSE QUE LA DEUX A DES SOUCIS A SE FAIRE CAR IL Y A QUEQUES MOIS LE JDD EN PARLAIS DEJA ET QU UNE PERSONNE BIEN INFORMEE SOUTENAIT QU ELLE NE SERAI JAMAIS PRIVATISEE ET COMME ON SAIT QUE QUAND ON CONFIRME UNE INFORMATION C EST LE CONTRAIRE QUI SE PASSE .......
MADAME ALBANEL HIER SOIR SEMBLAIT MAL A L AISE,ONT PEUT LE COMPRENDRE (2.3.5.4.O )RESTERONS PUBLIQUES .........................
A QUAND LE DEMENTI DISANT QUE L ON AVAIT RIEN COMPRIS ????? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Faire le pari que les téléspectateurs "tympanisés" par la pub finiront par délaisser TF1 me paraît bien optimiste. Dans ce monde largement "accro" à la télé-réalité, le pari inverse qui consiste à miser sur la libération du "temps de cerveau disponible", est, hélas, pour longtemps encore beaucoup plus gagnable.
Doubler le montant de la redevance ne résoudrait certainement rien. La qualité ne s'impose pas ex-abrupto. Il faut des cerveaux disponibles. Je ne vois pas France 2 s'aligner sur Arte (qui pourrait encore mieux faire dans le genre). Si l'on se réfère à la radio, par exemple, France-Culture et France-Musique offrent la qualité… à un public modeste en nombre. Mais qu'est-ce que la qualité ? La réalité c'est que nous sommes dans un semblant de débat (une spécialité du Président Blin-bling).. En fait, il est vraisemblable que les dés sont pipés et que Bolloré récupérera bientôt France 2 privatisée. Un beau retour sur investissement blin bling.
bonne nouvelle:
pourrait-on voir alors ce genre de commentaire : Un semestre pour que l'illusion Sarkozy se dissipe....
Sa récente conférence de presse a parfaitement illustrée ce coktail de "n'importe quoi" et de "mensonges" qui est en train de devenir la marque de fabrique du sarkozysme.
Le Président français a en effet passé une heure à discourir laborieusement sur son nouveau concept de "politique de civilisation" comme un cancre planchant sur un devoir philosohique, en alignant des mots creux et des idées vagues.
Si la télévision publique est "à la botte" je crains qu'il nous faille aller voir sur les chaines étrangères les appréciations portées par une presse un peu plus "libre"...!
http://millesime.over-blog.com
Bonne nouvelle !
Si les chaînes publiques sont dispensées de publicité, elles seront donc dispensées d'Audimat, de part de marché.
"Arrêt sur Images" reviendra donc à la télévision !
C'est, je pense, l'objectif de Nicolas Sarkozy ! ;-)
Ce soir, Albanel aux vingt heures de France 2, on sentait Pujadas légèrement angoissé.

De ce que j'ai retenu (je ne dis pas que j'y crois) :

- Aucune disparition de chaine, ni cumul (à noter France Ô, la dernière, qui n'a pas été explicitement citée),
- Aucun changement de périmètre,
- Manque à gagner de 800 Millions d'euros entièrement compensés par la taxe sur les revenus publicitaires, et sur des revenus générés par les fournisseurs d'accès internet et les opérateurs de téléphonie mobile, la dite taxe étant modulable et variable (en fonction de quels critères, mystère), éventuellement à la hausse,
- Manque à gagner de plus d'1 milliard d'après la CGT France Televisions, suite aux nouveaux programmes nécessaires pour remplacer les plus de 3h de pub quotidiennes (ça me parait énorme !),
- Recentrage sur des programmes plus culturels, y compris en prime time (évocation d'Apostrophes, des Enfants du Rock, p'tain, toute ma jeunesse !!),
- Conservation des séries américaines, pour ceux qui aiment.

Pujadas a posé pas mal de questions, mais il y en a une qu'il a oublié : est-ce que ce nouveau mode de fonctionnement préservera la direction des programmes et des chaines de toute pression des politiques, pour la fixation de leur budget ? Comment sera gérée leur indépendance ?

Enfin, de l'aveu un peu voilé d'Albanel à la fin de l'entretien, elle est tombée de l'armoire lorsque NS a annoncé ça, c'était une "hypothèse de travail" qu'ils avaient évoquée, sans plus, même si elle était apparemment opposée à l'augmentation de la pub.

La prime de la girouette d'or est attribuée à... Patrick de Carolis, pour son merveilleux tournicotis sur lui-même suite à l'annonce ;-)

@+

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Chaîne publique, chaîne privée,... comme si cela allait de soi ! La bataille fait rage et la lutte se veut partisane. Tiens mais c'est vrai, sur mon petit écran cohabitent bien chaînes privées et publique. je l'avais presque oublié! Je doit sérieusement manquer d'esprit critique pour ne plus apercevoir la différence. Les mêmes informations qui n'en sont pas toujours, les mêmes partis pris, convenances, techniques manipulatoires, animateurs passant de l'une à l'autre, objectifs (l'audimat),... en bref une seule et même idéologie. Il est vrai qu'avec l'absence de pub, j'y verrai tout de suite beaucoup plus claire. M'ouais?! ...M' enfin en attendant, s'il se trouve quelqu'un pour m'expliquer clairement ce qui les différencie (hors mis la question de leur financement respectif), je suis preneur. Chaînes privées ou chaînes de l'Etat, qui de l'un sera la peste, et l'autre le choléra?
Cher Daniel,
Je suis en accord avec l'essentiel de ce que tu exprimes.
En complément,j'ajouterais un souçis supplémentaire concernant l'éventuelle augmentation de l'impôt par le biais de la redevance.
Or la redevance est un impôt infime pour les gros revenus,il est par contre un impôt très lourd,trop lourd pour les plus démunis qui sont pourtant ceux qui devraient pouvoir bénéficier en priorité de la télévision en tant qu'instrument de transmission de savoirs dont ils ont été les plus privés.
Il me parait urgent que la redevance devienne un impôt progressif dont le montant soit proportionnel aux revenus.
Le système adopté par asi qui tient compte des possibilités finacières des uns et des autres me parait un bon exemple.
Bien fraternellement
Antoine
Nos meilleurs voeux à toutes et tous.
A cette annonce, je me suis immédiatement interrogée sur le financement de la télévision publique. Hausse de la redevance. Ensuite, à TF1 qui aurait là un super marché de la pub. Puis de la mort des chaînes publiques au profit du tout privé.
La hausse de la redevance, oui, mais pas excessive. Daniel, nous acceptons de nous abonner à @si car nous adhérons à votre vision du monde. Pour ma part, je ne souhaiterai pas payer pour un média dont uniquement ¼ des programmes m’intéressent.
Est-il vraiment réaliste de penser que TF1 insérera plus de pub dans ses programmes ? Les annonceurs accepteront-ils de donner plus ? Je ne trouve pas cela concevable. Sinon, cette chaîne deviendra télépub, et je ne pense pas que nos concitoyens pourraient adhérer.
Pourquoi pas ?! Ne sommes nous pas dans l’ère de la privatisation ? N’est-ce pas Daniel …
Voilà ma première toute petite contribution. L’arrêt de l’émission a été une p’tite mort, je ne pense même plus à allumer la télé le dimanche pour regarder les guignols.
Merci à tous.
Il y en a un autre qui va être content de récupérer de la pub pour sa chaîne, un certain BOLLORE, comme quoi il n'a pas investi pour rien dans le prêt d'un yacht et d'un Falcon 900.
mince ça serait bien aussi de se corriger à posteriori... oh les fautes...
Le sujet est très intéressant et a de nombreuses portes de réflexions, je me consacrerai sur la question de la redevance et du service public.

Je fais une parenthèse pour dire que j'ai été ravi de voir, dans la première émission, Elisabeth Levy. Je l'avais découverte grâce au "premier pouvoir" avec son accent très peu audiophoniquement correct. Ça a été avec plaisir que j'ai découvert son très joli minois. C'était une divine surprise surtout que quelques jours avant, Daniel nous faisait par de son possible déinstéressement pour un autre site BLOGique.

Mais, trève de flatterie, sur le fond, cette affaire de quadruplage de la redevance m'avait fait un peu tilter et la rédaction de cet article me permet de mettre cela en mots.


1) La protection de la redevance vis à vis des annonceurs privés

Tout d'abord, j'aimerai savoir en quoi la redevance protègerait de la pression des annonceurs. J'ai l'impression que beaucoup considèrent, de manière sans doute un peu idéologique, que l'impôt étatique protège des intérêts personnels commerciaux. Mais c'est oublier que les principaux annonceurs publicitaires, sont aussi les principaux annonceurs politiques et que parfois l'Etat leur garantit sa protection au nom du patriotisme économique.

Pensez vous sérieusement qu'une télévision publique sans pub pourra attaquer les activités d'un Lagardère, d'un Arnault qui prêtent des paquebots et des jets privés pour les vacances du président ? Pensez vous qu'on osera mettre des batons dans les roues de nos champions nationaux que sont Bouygues, Vivendi, Carrefour, Danone quite à nuire à leur développement à l'étranger ?

Daniel nous parle de la pression que devrait subir la télévision chaque année lors du vote de la taxe prélevée sur les agents privés, mais le parlement vote aussi chaque année le montant de la redevance. La télévision française a peu de marges de manoeuvre face aux politiques. D'ailleurs mêmes les chaines privées doivent faire acte de complaisance vis à vis du pouvoir en place. Cela se reflète au niveau des programmes. Rares sont les émissions qui prennent le pays à rebrousse poil.


2) France télévision et la notion de service public

J'en arrive à la notion de service public. Je rêve ! On compare France télévision à des hôpitaux et à l'école ! Certes, les jeux du cirque faisaient parti du service public au temps de l'empire romain mais on était bien éloigné de l'époque démocratique.

Le service public pourrait être assimiler au droit à l'information et au droit à l'éducation. Mais quelles parts des programmes de la télévision publique sont consacrées à ces missions fondamentales ? Sur le peu qui reste, on pourrait questionner ces émissions d'information (ce qu'on fait à juste titre sur asi) et de culture. L'information où on nous rapport les carnets de voyage et de fiancaille du premier homme de l'état. La culture où on nous vend le dernier single de Johnny ou la sortie du dernier Astérix.

Personnellement, des 9 chaines de service publique, je n'en regarde plus aucune.

Je me demande si le service publique n'est pas mieux assurer par des initiatives privées qui fleurissent sur internet et souvent gratuitement. D'ailleurs sur asi, vous avez vous même endossé ce rôle avec votre rubrique d'intérêt public.

(petit ajout, si possible : pourriez vous permettre d'éditer les messages en mettant les mots en gras, italique, souligné ?)
La privatisation de France 2 ne serait-elle pas préférable? Offrir un concurrent digne de ce nom à TF1, n'est-ce le moins qu'on puisse attendre d'une économie libérale décomplexée? Ou le gateau du marché publicitaire n'est-il plus assez nourrissant pour l'appétit de TF1 qu'un tranfert de ressources s'imposât? On commencerait à voir que les amitiés de la nuit du Fouquet's ne sont pas anecdotiques?
Bonjour à tous,

Suite à l'annonce présidentielle de suppression de la publicité sur les chaines télévisuelles de service public, je signale que Télérama dans son numéro 2773 indique que la Ministre Albanel a répondu favorablement à la requête du responsable de Radiofrance, Monsieur Jean-Paul Cluzel d'étendre au domaine commercial les publicités diffusées sur les antennes du groupe.

Bientot, toutes les antennes de Radiofrance ( France Inter, France Culture, Fip, le Mouv etc..) comme RTL!!!!

J'ai signé la pétition que vous pouvez trouver à l'adresse suivante:
http://www.wmaker.net/assezdepubaradiofrance/index.php?subaction=categorie&id_categorie=100781

J'invite tous ceux qui comme moi ne supportent pas la pub à la radio à signer cette pétition.

Bonne journée.
Et si le problème n'était pas vraiment dans la pub ou l'absence de pub à la télévision publique, mais dans la place qu'occupe la télé en elle-même ?

Doubler la redevance... 232 euros, donc. Dans mon coin de cambrouze 232 euros c'est 46 places de cinoche. Une fois par semaine. Sortir un peu, rencontrer les gens du coin, pourquoi pas assister a une discussion autour du film après. Une fois par semaine. Pour peu qu'on soit nombreux dans le bled a le faire, le cinoche pourrait peut être faire des tarifs spéciaux, organiser des machins un peu plus poussés, se faire passer des bobines un peu plus recherchées que les dernières grosses productions. Redévelopper un sens de l'agora, tout ça. Yeux en l'air, mimiques angéliques. Alors que la redevance, elle, me permet de rester tranquille enfermé chez moi et, tout en regardant la pub, participer au financement des films d'auteurs que je n'irai jamais voir.

Combien de gens sont capables financièrement de payer 232 euros pour pouvoir s'abrutir de Cauet, Pernaut, Delarue, etc. ? Déjà que 116 ça fait mal au cul pour beaucoup...

Mais pire, combien sont prêts, après une journée de boulot très fatigante voire déprimante, à se farcir un contenu audiovisuel de qualité ? Un savant mélange de didactisme et d'érudition pour vous embellir l'âme, une enquête touffue, documentée, nécessaire pour comprendre les implications géopolitiques du dernier attentat ou des limites des resources pétrolières, etc. ?

Quelqu'un de très bien, socialement impliqué, grand diplomé et tout, me disait un jour : quand je rentre chez moi j'ai surtout envie de me laver la tête. Une acception du mot laver toute particulière, certes : du léger, du festif, du facile à digérer. Une soirée télé sans trop de pathos, et surtout quelque chose qui laisse de côté la charge de responsabilité que j'ai dans la société. Faciliter le transit cerebral, parce que le soir je sature.

Sans une amélioration nette des conditions de vie de la population et des conditions de travail, aucune chance que le niveau d'exigence augmente. La télé est faite pour ceux qui la regardent, et en majorité ils sont déjà à leur taux de saturation en termes de «qualité» des programmes (au sens où ces programmes pourraient permettre de leur donner des outils pour améliorer la société dans laquelle ils vivent). Mais la télé est un outil de divertissement personnel. Et de divertir à leurrer il n'y a qu'un petit glissement sémantique. Puisque c'est définitivement quelque chose de personnel (est-ce vraiment encore familial quand chacun a la sienne dans son coin ?) comment ré-impliquer les gens dans des programmes visant à autre chose que le bien-être personnel, puisque c'est précisément ce qui est recherché.

«Regarde le dedans des choses ; et ne te laisse jamais abuser, ni sur leur qualité, ni sur leur mérite.» -- Marc-Aurèle, Pensées, VI-3

Le problème avec la télé, c'est que personne ne regarde le dedans, tout le monde n'en regarde que l'écran.
Le modèle c'est la BBC. Mais on ne fabrique pas en un jour ce qui a mis trois quarts de siècle à se constituer. Des émissions didactiques, des séries qui sont un vrai vivier pour de jeunes acteurs et non un recyclage de vieilles vedettes, des séries animalières qui coûtent un pont mais qui après peuvent se revendre et font autorité, de vrais journalistes qui posent de vraies questions, des émissions cons mais qui plaisent comme sur les antiquités. Donc une volonté de toucher un large public avec une exigence de qualité. On a des émissions sur les armes qui englobent la confection du katana japonais ou du Hurricane, et ainsi de suite.
Ici, on n'est pas dépourvu, il suffit de les développer. C'est pas sorcier par exemple, est un bon exemple "d'émission du service public" qui concilie un ton grand public (qui peut un peu agacer, mais ce n'est pas bien grave) et un haut niveau de pédagogie et de rigueur scientifique par rapport au contenu.
Et alors, elle aura tout perdu. Ce sera une lente arte-isation.
Je vois qu'on aime pas ARTE à @si... c'est vrai que c'est tellement plus intéressant de parler de M6 et du cul de Beauvoir....
Navré, mais la Maison de la Radio, si elle a la forme d'un fromage, en est aussi un dans la pratique, et les rats y sont nombreux. Je n'ai connu leur cantine qu'il y a trente ans au moins, mais le moins qu'on puisse dire est qu'elle était fastueuse. Vous parliez d'Arte-isation, je crois. Quel serait la programmation d'Arte sans Hitler, l'opéra et les momies ? Et que dire de la niaiserie incroyable des speakerines, sans doute toutes débauchées de l'école maternelle ? De mon point de vue, une chaine culturelle devrait programmer des oeuvres d'un certain niveau, ou au moins d'une certaine recherche. Mais les gens d'Arte partent du principe que, puisqu'ils sont une chaine culturelle, toute lubie qui les occupe devient forcément culturelle... C'est une autre façon de faire fonctionner l'article 22. Comment croire les gens de la télé, qui depuis longtemps préfèrent prendre les spectateurs pour des cons, plutôt que de s'inquiéter de la passion suscitée par des pontifes égrotants, qui vendraient père et mère pour garder leur os, tous ceux qui ne sont pas corrompus s'avérant immanquablement pédérastes ? Je vous dis çà parce que je l'ai vu, de mes yeux, quand j'ai tenté d'y entrer autrefois. Ensuite, il m'a fallu faire le tour du monde pour traverser la rue, et j'ai fini par faire des films de formation fauchés pour les ministères. Et comme ça, ce n'était pas un fromage, j'en ai très mal vécu... Je commence à avoir honte pour mes dix euros, et je me fous du guignol qui a couillonné Facebook. Vos sujets sont décevants. Maintenant que vous ètes chez, vous, profitez-en donc pour dire ce que vous voulez. Mais si ce que vous voulez, c'est çà, je ne vous félicite pas...
Quand on demande aux français de classer les chaînes par qualité, Arte arrive en tête, TF1 et M6 en queue.
Quand on leur demande laquelle ils regardent, l'ordre est exactement inversé.
Il faut intégrer ce fait chaque fois que l'on prétend prévoir les comportements télévisiels.

Pierre BELOT
Dans cette croisade contre le service public dont un nouveau chapitre vient de s'écrire, la méthode est un peu toujours la meme - parfois, (quand on oublie
d'en avoir peur), presque ca lasse.
Cette méthode dirait grosso modo qu'il convient non pas de priver les gens de ce qu'ils désirent, mais d'amener les gens à désirer d'en être privés.

Ou alors,
dit plus vite,(pour les plus pressés),
le discrédit.

Car si l'on suit cette annonce :

-soit donc l'audiovisuel public ne vit que sur le frêle squelette de la redevance et s'effondre définitivement aux pieds des gras géants
du privé, laissant échapper de temps à autre les borborygmes d'un documentaire animalier en guise de râle d'agonie - mais personne n'entend, ils sont occupés
à danser la danse de la chaine d'à coté.

-soit encore on décide de gonfler cette redevance, l'argument n'est pas plus boiteux qu'un autre,et le téléspectateur citoyen est aussi actionnaire est aussi propriétaire...
est aussi décisionnaire ? Mais c'est une guerre civile qu'on se prépare,là, pas moins !
'Je paye, donc j'y ai droit" - à mon type d'émission favori, à ces décors dont il faut absolument changer la couleur, au renvoi de cette animatrice qui fait mauvais genre, à la disparition de cette émission animailière déjà c'est à peine si j'aime les hommes, je paye donc j'y ai droit, à la diffusion de cet évènement sportif, de cet opéra ou de cette vidéo de vacances pourquoi pas - la belle idée, un peuple entier actionnaire de sa télévision, le terrible combat conjugal pour la télécommande un soir de match rejoué cette fois à l'échelle de la nation - et la mort programmée d'une télévision qui, incapable de contenter tout le monde disparaitra sans être regrettée de personne.

Une fois encore, on nous impose cette évidence que le privé vaut tellement mieux que le public, il n'y qu'à voir et voyez donc, ce n'est pas faute d'avoir essayé.

C'est une bien belle idée que la télévision sans publicité - mais ce n'est à vrai dire qu'en tant qu'idée qu'elle est belle.
Le problême est double :
-oui les chaines publiques doivent étre financées par l'impot comme tout service publique et non asservies aux annonceurs (voir le reportage sur la guerre du camembert lait cru contre gde distribution Lactalis le bien nommé) mais les caisses sont vides on nous le répète chaque fois
- Non au renouveau de l'ORTF télé d'état affermée au pouvoir ,Avec NS c'est un pas de plus vers l'organe de propagande .
deja d'un point de vue des finances publiques c'est illlegale à cause du principe d'unité (il suffit de comparer avec l'ex vignette auto pr les vieux) donc pas de recette spécifique pour une depense, cela n'empechera pas donc le parlement de financer autre chose que la TV (ex au hasard: les baisses fiscales) apres faudra remplir l'espace vide et si c'est pour avoir des jingles debiles de la chaine ou des mini progz acheter pas cher voir antiques, je suis sceptiques. Reste que la critique est facile mais restera toujours le pb de commen financer des chaines pr eviter le dualisme permanent entre progz à audimat elever mais stupide et progz intelligent mais peu regarder-> On a la tele que l'on merite!
Quand les cerveaux ne pensent pas à la pub, TF1 sort son revolver
d'Antonio Molfese
Publié le dimanche 11 juillet 2004
http://www.acrimed.org/article1690.html
En tout cas, j'ai toujours pensé que la mission de service public était incompatible avec la publicité. La disponibilité du cerveau pour Coca-Cola dont parlait Patrick Lelay est une réalité. Sébastien Bohler l'a prouvé, quel que soit le QI du spectacteur. Il y a des méthodes pour s'adresser à des coeurs de cible. Vendre des friandises qui rendent obèse avant les dessins animés (d'ailleurs ce genre de publicité devrait être interdit sur les chaînes privées aussi). Dénoncer les "alicaments" comme une grande escroquerie après les pubs sur Danone, la cylindrée excessive des 4x4 après la pub devient délicat. D'ailleurs, le site évoque le problème des émissions sur les fromages, déprogrammées puis reprogrammées.

Cela suppose la constitution d'une "culture service public", ce qui prend du temps et qui ne va pas de soi après la "culture brosse à reluire" qui a cours maintenant. La pression du pouvoir doit pouvoir être contrebalancée par des structures et des statuts adéquats, qui favorise le développement d'un "esprit maison".
L'exemple encourageant c'est que Mme Thatcher a voulu avoir la peau de la BBC et qu'elle n'y est pas parvenue - mais ce n'était pas l'ORTF. Rêvons un peu : le retour des journalistes dans l'info. Je me souviens aussi de Dorothée Olliéric qui nous avait informé sur ASI sur la manière dont traitait les reportages: en privilégiant les images chocs et le sensationnel. "Tu comprends cocotte, ton enquête fait chier tout le monde..." Ne plus suivre la courbe d'audience en parallèle sur celle de TF1 à mesure que l'on déroule le journal. Logiquement, le même principe devrait s'appliquer à Radio France.
Mais bien sûr, on va peut-être en profiter pour asphyxier les chaînes un peu rétives comme France 3.
De toute façon, c'est la seule logique possible pour une chaîne publique: pas de pub. Sinon, France 2, c'est TF2, c'est-à-dire TF1 avec un faux-cul (ça il n'y a pas pénurie dans l'audiovisuel), et c'est sans intérêt.
Maintenant il faut veiller à ce que son financement lui permette de rester dans la course et vu l'inflation des droits de retransmission, des productions et de tout le "contenu" audiovisuel en général, ce n'est pas gagné. Aux chaînes aussi de prouver que service public n'équivaut pas à ORTF ou à "la voix de son maître".
Par contre : Pourquoi les gros trusts "cigarettes" ne financent-t-ils pas les travaux dans les salles fumeurs ? (je ne fume pas) Madeleine
Que vous êtes tous apparement...
C'est vrai que j'ai été élevée par un Ayatollah de la culture, mon père trouvait la télé trop superficielle et mercantile pour mes yeux d'enfant , résultat : 18 ans sans télé. Un peu décalée par rapport à mes contemporains !
Une fois devenue adulte, forcément , je l'ai regardée... mais sans "culture télévisuelle", et l'idée même de la pub sur les chaînes publiques m'a toujours fait tiquer. Et la redevance fixe pour possession d'un poste de télévision aussi. Ce système est déjà totalement illogique...
Je n'ai jamais acheté de télé, mais récupéré des postes dont des connaissances se débarrassaient ou me confiaient entre deux déménagements. Donc jamais déclaré de redevance... Et mon dernier TV sitting s'est achevé en 2005 !
Pour me faire l'avocat du diable, il n'est pas normal que les jppernault-arthur-and Co addcits paient une redevance pour des chaînes dites publiques qu'ils ne regardent jamais, juste parce que ça sort du même objet. A contrario payer un impôt pour avoir le droit de regarder une chaîne publique qui me gave de pubs abêtissantes, essaye de me vendre des bagnoles (pas de permis!), des produits industriels dégueulasses, et qui me procure le même sentiment de racolage que le privé, ça me révolte . D'ailleurs quid de ceux qui ne voudraient un poste que pour un usage de moniteur, pour visionner leurs dvd ou vhs ? 150€ quand même !!!
Alors si mamie X, 600€ de retraite (une privilégiée !) , raque 150€ par an pour ça, et que moi je me passe de l'objet télé mais grâce à mon Mac et l'adsl je peux regarder en vidéo : les jt de france télévision, de tf1, les guignols, C dans l'air, C à dire, envoyé spécial (c/o dailymotion ) sans la fameuse coupure pub, plus les séries américaines en streaming et en VOst , et que mon pote Y, sur son téléphone portable hi-tech en fait autant avec la télé "sans fil", ne serions nous pas en train de vider le concept même de redevance de toute sa légitimité ???
Au cas où elle en aurait eu, ce dont je doute !
oui, on peut financer la télé par les impôts. mais ça ne nous empêche pas de taxer fortement les pubs, en tout genre : pour prendre l'argent là où il est et en avoir une bonne utilisation, et pour lutter contre l'imposture publicitaire, qui détruit notre environnement à tout point de vue.
Sarko
Ce n'est pas la télévision qu'il veut détruire, c'est la république.
Les actions de TF1 ont gagné 13% à la suite de cette annonce, la manne publicitaire attendue sur les médias privés redonnant du lustre à TF1. Merci qui ?

Il n'y a pas d'autre sens à cette annonce, en effet, pourquoi sinon annoncer l'inverse s'agissant de la recherche publicitaire dans les radios, s'il s'agit de redonner du sens au service public ?

Comme à chaque annonce, on l'a vu lors de l'entretien sur le pouvoir d'achat, les annonces de Sarko ont souvent un impact boursier, la vente d'actions d'EDF, etc., et qui dit impact boursier, dit intérêt des grands capitalistes amis du Président.

Tiens, je n'ai pas regardé le cours de la bourse de Télé 8, de son ami Bolloré, cela développerait-il le marché publicitaire des petites chaînes amies ?
Je ne sais pas si la chose est possible, mais cet homme n'aime pas le service public. Alors j'y vois là une sorte de démantèlement, quand il n'y aura plus sous, on laissera tomber ces chaines et puis c'est tout. J'y vois cela.
On pourrait réfléchir à d'autres effets de bord possibles comme :

- impossibilité d'acheter de l'événementiel (type jeux olympiques) car financés par les revenus publicitaires exceptionnels qu'ils suscitent ?
- hausse de l'audience de la TNT (direct8 au hasard ....)
- baisse de l'audience des france 2, france 3 qui se rapprocheraient par leurs programmes de france 4,5 et arte
- puis revente ou simple suppression des chaînes devenues des doublons
- ...

la bonne nouvelle c'est que consulter @si financera sans doute bientôt france 5 ;-)
Daniel,
pourquoi c'est pas bien l'"arte-isation" ? Et en fait, qu'est-ce que ça veut dire ? Personnellement j'aime beaucoup Arte (enfin je l'aimais beaucoup quand j'avais la télé, c'est-à-dire jusqu'à la fin de la campagne présidentielle).
Marie.
Oui, moi aussi j'ai bien entendu qu'il y aurait impôt sur les chaînes privées et les nouveaux moyens de communications tels qu'Internet et la téléphonie mobile.
Donc je pense qu'il faut éviter de juste citer les noms de TF1 et Bouygues, ça limite beaucoup les choses...

Bon, j'en ai déjà parlé sur le fil de discussion sur la première émission (c'est ça de pas avoir beaucoup de temps et d'arriver à la traîne...) et j'apprécie ici les commentaires des autres internautes sur ce sujet (parce que je peux pas tout connaître de tout : chacun son métier et les moutons seront bien gardés comme on dit) et le débat qui permet d'y voir toujours un peu plus clair.

Merci à @si, merci aussi à tous ceux qui comme moi se sont abonnés et viennent apporter leurs avis ;o)
J'ai une petite question
Si le service public ne touche plus d'argent sur les publicités, il sera alors completement dependant des fonds versés par l'état ...et donc du président?
"Les routes, les écoles, l'armée, les hôpitaux, ne sont pas financés par la pub. Pourquoi la télé le serait-elle fatalement ?"

Aïe aïe aïe aïe, c'est dangereux d'écrire ça, Mr Schneidermann, en cette période de torpillage systématique du service public... J'imagine déjà:

- les routes peinturlurées en Orange, les panneaux de limitation de vitesse en forme de bouteilles de whisky (avec, sous un "attention, école" ou une limitation de vitesse, le traditionnel "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé")
- les profs en hommes-sandwiches, expliquant à leurs élèves le fonctionnement des médias (au programme en collège, si si si) tout en portant une chemise "buvez Coca-Cola". Ecrivant sur des tableaux "offerts pas Kellog's". Et s'interrompant toutes les 20 minutes pour "un petit message de pub".
- les militaires affichant des badges "avec Bouygues, le grand Boum" (un peu d'humour noir dans la pub ne messied pas)
- les hôpitaux... avec draps imprimés, seringues estampillées, blouses blanches décorées: fini l'hôpital en blanc! place à l'hôpital en pub! Annonces vocales diffusées dans les couloirs (attention tout de même à éviter les pubs pour l'alcool dans le service des cirrhoses) et panneaux d'informations décorés aux couleurs du Marché.

Blague (?) à part, le projet est en effet un bonbon au miel enrobant un joli piment. Mais le plus problématique est que, depuis mai 2007, on n'arrête pas d'en gober. La rhétorique élyséenne est bien rodée, et le gobage de couleuvres en passe de devenir une discipline nationale. Pour ce qui concerne les chaines publiques, avec un peu de mauvais esprit, un penseur au raisonnement tordu pourrait imaginer qu'il s'agit d'un abandon pur et simple des chaînes par l'Etat. En attendant qu'elles soient suffisamment en mauvais état (sans jeu de mot déplacé) pour être légitimé à dire, avec force regrets et trémolos dans la voix, qu'il va falloir s'en séparer (et hop, sortez vos portefeuilles, investisseurs privés!). En gardant quand même sous la main qqes chaînes pour la propagande, non mais. (je rappelle qu'on est dans le domaine de la supposition archi-tordue, hein...)

Hum, et au passage: il m'avait semblé lire (Google actualités) que Mr Sarkozy entendait financer la TV publique par une taxe sur Internet (Internet le Grand Méchant, territoire des Infâmes Pirates, etc etc etc). Je cherche encore la logique du raisonnement, d'autant qu'il y a déjà un projet de taxe sur Internet pour "compenser" le P2P et faire un p'tit cadeau de plus aux Majors.
Bonjour la communauté d'asi (premier commentaire sur le site, ouh quel trac )

Concernant cette taxation sur la télé, j'ai un avis un peu plus partagé, enfin, pour l'instant, si le service publique touche a au moins un budget égale, on y perds pas forcément. Même si à coté TF1 et M6 entre autres auront peut-être plus de fond. Il faudrait des chiffres pour juger. Bon même si la hausse des actions de TF1 et M6 donnent une petite idée sur ce que ça va leur apporter.

Autrement il y a un autre fait qui m'a fait un petit peu tiquer : dans la presse écrite, on trouve que la taxe touche aussi internet et les mobiles sans trop savoir comment d'ailleurs (http://www.lefigaro.fr/societes-francaises/2008/01/08/04010-20080108ARTFIG00464-la-fin-de-la-pub-sur-les-chaines-publiques-dope-tf-et-m-.php) ce qui me semble un peu illogique (enfin c'est une loi fait par des hommes politiques, il ne faut pas trop en attendre). Pourtant, en zappant hier à la télé, je n'ai bien peur de n'avoir pu entendre parler que d'un taxe sur les chaînes privées de la télé. J'aimerais bien savoir d'où viens cette différence d'information. Et si il y aura aussi une taxe sur internet. (Même si ce n'est pas la seule discuté en ce moment, il y en a une en remaniement en ce moment après le rejet du sénat).
C'est bien sympathique, mais dans tous les cas, c'est toujours Paris qui décide des programmes que les régions sont autorisées à voir, car elles ne sont jamais autorisées à faire, même en service public.
Il faudra bien se poser le problème de la centralisation de l'audiovisuel français, et des mentalités rétrogrades en matière de diversité linguistique. Cette diversité des lieux de fabrication d ela télévision en France est nulle, car monopolisé par Paris. c'est pour cela que quand on voit une pétition en faveur de la diversité de l'audiovisuel français, ça fait rire !
Et quand elles auraient des programmes décidés à leurs portes, de l'autre côté des frontières naturelles auto-décrétées par Paris, le CSA veuille à ce que les TV parisiennes conservent leur marché étatique... en interdisant la TNT à des télévisions régionales (Breizh TV par exemple), ou des télévisions transfrontalières, seul Hachette-siège à Paris- a droit de citer !
Cette industrie parisienne est monopolistique, dans les idées et dans sa fabrication.
Qu'en à l'audiovisuel français, côté cinéma, c'est pire, le CNC veuille au grain de l'emploi du SEUL français, acte de nationalisme linguistique clair, il refuse tous les projets en langues de France.
C'est un vrai scandale démocratique et républicain, car tous les français ne sont pas au même niveau qu'en à l'emploi médiatique français, ou seulement en langue française.
J'aimerai bien savoir comment se passe la procédure pour désigner un article "d'utilité publique".... fréquence ? Nombre de votes minimum ? etc... Parce que là, je trouve ca quand meme un peu gros... un article publié il y a un peu plus d'une heure, avec seulement 9 commentaires, qui est déjà érigé en place d'honneur, je ne vois pas quel mécanisme a pu permettre ce genre de tour de magie ?
Alors, soit nos votes sont bien pris en compte et, dans ce cas, il serait sympa de voir de combien de votes bénéficient les articles (tout vote démocrate aboutit à une publication des résultats) et de connaitre la fréquence des "déclarations" d'utilité publique.... soit la signature DS donne automatiquement droit à cet honneur, et dans ce cas, inutile de nous demander notre avis sur les articles.... !
Sur le fond, augmenter la redevance est en effet séduisant... mais certaines paient déja assez d'impôts comme ça, certes les petites retraités ont (auront ?) tjs leur exonération mais il reste les familles précaires et autres...

ou alors une redevance selon les revenus, la télé financée par les impôts de Bolloré et Bouygues (à supposer qu'ils paient leurs impôts en France).... je vous laisse débattre sur cette idée...

Plus sérieusement, il faut savoir que l'idée de supprimer la pub sur la télé publique est une idée nouvelle chez sarko...

http://unbloguedeplus.over-blog.com/article-15440454.html

en effet, le 4/04/07 devant les professionnels de la culture, il s'affirmait favorable à l'augmentation de la pub sur France télé.....
"on ne finance pas l'école......."

Bah Totol finance bien une pub avec JL Etienne pour le respect de la planète.
+10% à l'ouverture ce matin sur l'action de TF1.

C'est dire si les investisseurs croient que la première chaîne va s'étouffer dans sa logique ! Il reste tout de même le plus important à faire : négocier les valeurs de taxation, les méthodes de redistribuetion des fonds au service publique, la mise à jour de l'ordre de mission de France Télévision (parce que oui, il y aura forcément évolution de sa mission !). Tout celà est pour le moment en attente d'éclaircissements.
Lorsque toute la chaîne sera claire, alors nous saurons si nous avons été eu (ré-augmentation du titre TF1) ou si nous y avons gagné.
Je ne suis pas pour la valorisation réelle d'une entreprise sur sa valeur boursière, mais lorsqu'il s'agit de mesurer l'intelligence de prises de décisions, je trouve qu'il y a toujours intérêt à suivre, ne serais-ce que du coin de l'oeil, l'évolution du cours.
Vous avez bien sûr raison M.SCHNEIDERMANN. L'impôt doit financer la télévision publique, comme les écoles... Mais l'impôt doit être progressif, comme dans tout système par répartition... ce qui sous-tend que la redevance télé doit être nulle pour celui qui ne paye déjà pas d'impôt et très lourde pour celui qui a des revenus mirifiques!
Quant à taxer la publicité des chaînes privées, pourquoi pas, mais il y aurait aussi des lois à prendre pour limiter la publicité qui a des effets pervers... Il me semble déjà que les chaînes sont astreintes à un nombre de minutes de pub par heure à ne pas dépasser... On pourrait diminuer ce seuil sur les chaînes privées, ça nous soulagerait.
& puis, quant à défendre les oeuvres artistiques, elles n'ont pas été prévues pour être saucissonnées par de la publicité (au moins pour ce qui concerne les films), on pourrait prendre une loi pour interdire la pub au milieu d'un film ou d'une émission.... Enfin, il y a plein d'idées à prendre en ce sens? Si l'on est de gauche!
Pire... Bouygues a reçu une délégation de service publique pour TF1, à moins que je ne me trompe?
Alors, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne remplit pas du tout cette délégation... On pourrait donc lui retirer cette délégation... Si l'on voulait pousser le vice jusqu'au bout, non?
Talasrum
http://thalasrum.over-blog.com
C'est vrai que bien que l'idée soit séduisante (même si non nouvelle, ah cette fameuse ouverture...), elle pose de nombreuses questions.

Sur l'idée du financement, je suis plus optimiste (naif?) que vous, Daniel. En effet, je considère (surement à tort, mais bon) que l'on peut assimiler dans ce cas la taxation de TF1 (et M6, même si ici l'exemple du rapporchement économie-politique est moins frappant) à un impot, dans ce sens où ce n'est pas directement m. Bouygues qui décide où va l'argent, ce qui limite donc d'autant le pouvoir de pression.

Reste que, comme vous le faites remarquer, le service publique ne pourra s'affranchir définitivement de toute pression (même indirecte ou résultant de la 'bien penssance' de ces dirigeants), dans ce sens où leur budget dépend alors directement de la décision politique. Mais ne dépend-t-on pas toujours de quelqu'un (même vous, cher Daniel, comme vous le faites fréquemment remarquer !).

En espérant que la discussion législative sur ce sujet ne sera pas expédiée, et que l'ensemble des parties concernées aient voix au chapitre de manière équitable (là c'est de l'utopie), j'espère que cette idée séduisante (avec certes une forte arrière pensée...) ne se verra pas dénaturée et servira le service publique (télé, mais aussi radio, ce qui ne semble pas être le cas actuellement...).
Mhh, je suis sceptique concernant l'augmentation de la redevance. Disons que pour la doubler, il faudrait au moins que cette redevance soit plus progressive, ce qui ne semble pas être dans l'air du temps. On parle ainsi de supprimer l'exonération de redevance pour les personnes âgées ou handicapées, même si l'impopularité de la mesure a fait faire une pas en arrière au président de la France. De plus, à ce que j'en sais, tout le monde paye 116 euros de redevance (ou rien) et ce sans aucune prise en compte du revenu.
Doubler, tripler, ou quadrupler un tel impôt dans l'état serait d'un cynisme démesuré, et je suis certain que, effet pervers oblige, les plus pauvres préféreraient jeter leur téléviseur à la casse. Non, on ne peut envisager cela qu'à condition d'instaurer un impôt (très) progressif.

Après, la formule sur les écoles et les bordels est très amusante... mais redevenons sérieux. Une analogie plus correcte serait de dire "taxer les écoles privées pour financer les écoles publiques". Ce qui en soit ne me semble pas une aberration complète. Evidemment, il convient de mettre en oeuvre une taxe significative, sans quoi ce serait du vent. Et oui, à mon avis, il faut reprendre à Bouygues dans une main ce qu'on lui a donné dans l'autre, quitte à laisser quelques miettes au passage pour satisfaire l'oiseau. Si une telle mesure finançait ne fut-ce que 50% des pertes dûes à la suppression des pubs, ce serait déjà une bonne chose.
Concernant le financement, il faut naturellement qu'il ne dépende pas de la majorité. Là, c'est un gros problème, évidemment... je dirais bien "créer un organisme indépendant" mais on sait bien comment finissent les organismes soit-disant indépendants. Mais je me dis que si une part du budget était financé par les chaînes privées, l'autre part par la redevance (éventuellement augmentée, mais surtout progressif) et la dernière, peut-être, en fonction de l'audience? puisque l'audience doit rester un critère important, sans être le plus important pour autant. Dès lors la majorité ne "fixerait" pas le budget de la télévision publique, à proprement parler, comme elle le fait pour ses ministères.

Enfin, j'avoue avoir été très surpris par l'annonce de Sarkozy... jusqu'à entendre parler de ce bond des actions de TF1. Mais Daniel n'a pas tort, ce serait délicieux s'ils pouvaient s'enfoncer dans leur crasse jusqu'à s'en étouffer. Seulement, je ne sais pas si ça se produira, c'est un pari risqué. Quoi qu'il en soit, j'attends d'en savoir plus.

Ecrivant celà, j'avoue que je pense à vous. La fierté, qu'ont exprimée beaucoup d'entre vous, de participer à l'aventure d'@rrêt sur un images en acquittant un abonnement, pourquoi supposer qu'elle ne soit pas partagée par nombre de nos concitoyens?

Emportée par sa fougue, Elisabeth Lévy, dans notre première émission, opportunément consacrée à la pression des annonceurs, proposait de tripler, voire de quadrupler la redevance.

C'était évidemment un effet de plateau. Un doublement serait déjà énorme. Mais je sais que bien des citoyens, s'ils voient chaque soir le produit de leur impôt s'incarner dans une sensible différence avec les chaines privées, en concevront plutôt de la satisfaction, et peut-être même de la fierté. Et c'est avoir une bien triste idée d'eux, que de présupposer le contraire.


Même si l'idée paraîtrait séduisante, j'ai peur de ne pas être aussi optimiste que vous Daniel, sur la volonté de qualité de nos concitoyens. Peut-être suis-je pessimiste de nature (c'est sans doute un peu le cas) mais je ne crois pas trop à un grand réveil des consciences devant la qualité retrouvée des chaines publiques. Il n'y a qu'à voir les scores d'audience de TF1, en concurrence pourtant parfois avec des programmes de qualité du service public, pour se dire que le concitoyen pourrait déjà faire ce choix à l'heure actuelle, et ne le fait pas. Même si les déclarations d'intention sont nombreuses, elles ne sont pas toujours suivies d'effet. Deux exemples : le respect de l'environnement, et @si. Pour le premier, les français interrogés dans les sondages sont tous prêts à faire des efforts conséquents. Sauf que lorsqu'il faut passer à la réalisation, bah, y'a moins de monde déjà. Quoi, il faut que je laisse ma bagnole au garage et que je me tape les transports en commun ? Nan merci. Pour le deuxième, 180 000 signatures de soutien suite à l'arrêt de votre émission (facile, juste à signer sur un formulaire Internet, ça ne coûte rien), et 30 000 abonnés maintenant (alors que ça ne coûte pas grand chose). La fierté que vous évoquez, pour être ressentie, traduit quand même un certain militantisme. Et il n'y a qu'à voir comment certaines choses passent comme lettre à la poste pour se dire que la tendance actuelle est plus à la résignation désabusée.

En plus, en ces périodes de disette, est-il envisageable d'augmenter un impôt pour tous ? Même le gouvernement a reculé (pour cette année) sur la reprise du paiement de la redevance pour les petits budgets, notamment les retraités, suite au cumul avec la taxe d'habitation.

@+
Je ne vois par ce projet qu'une bouée lancée à M. Bouygues pour compenser les baisses de recette dans les années à venir suite à l'érosion inévitable de l'audience des grands médias. Cf comportement des 15-24 ans face aux médias dans les dernières études tns.
"...on ne finance pas l'école en taxant les bordels"
j'adore l'analogie
je ne sais si elle est de vous mais elle est bien sentie, surtout si l'on cherche (trouve) celui qui fait le "bordel"

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