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Démocratie représentative : "Quel ministre est aujourd'hui en prison ? Il n'y en a pas"

Conséquence inattendue du mouvement des Gilets jaunes, un débat s'est ouvert sur la démocratie représentative, telle qu'elle est pratiquée en France, depuis la Révolution française, c'est-à-dire le fait de déléguer à des représentants élus les pouvoirs législatif et exécutif. Faut-il en finir avec la démocratie représentative ou peut-on tenter de la sauver en la rendant vraiment représentative ? Jusqu'où nous entraîne ce débat vertigineux ? C'est le sujet de notre émission avec trois invité.e.s : Julia Cagé, économiste, auteure de l'ouvrage Le prix de la démocratie (Editions Fayard) ; Charlotte Girard, co-responsable du programme de La France Insoumise et professeure de droit constitutionnel à Nanterre ; François Boulo, avocat, porte-parole des Gilet jaunes de Rouen. Et on se demandera avec notre chroniqueuse et historienne, Mathilde Larrère, si c'est la première fois depuis la Révolution que la démocratie représentative est contestée en France.

Commentaires préférés des abonnés

Je commence l’émission c'est très intéressant. Je connaissais le travail de Julia Cagé elle a levé un lièvre ce qui lui a vaut une curiosité médiatique rafraichissante. 

Ce serai tellement bien qu'elle continue à creuser cette histoire d' État pl(...)

Une émission remarquable avec des intervenants pertinents, hyper compétents. Quel gâchis de savoir qu'il y a des gens de cette qualité en France et que leur parole et leurs idées ne sont pas utilisées.....


Cette émission est un cours d'instruction civique qui devrait être enseigné.

Derniers commentaires

Je trouve les propositions de Mme Cagé géniales dans leur cohérence et leur souhaitable efficacité, mais, outre l'évidence que la profération d'insultes ordurières à l'endroit de l'ensemble de la classe politique est une opinion, je trouve que l'accaparement du RIC par les gilets fluorescents est une grande arnaque. Donner d'avantage de représentativité au peuple, ok, mais je trouve que l'on atteint ce but plus raisonnablement avec le système de bons  pour l'égalité démocratique, de plafond raz-le-sol des dons et d'une transparence partout ailleurs acceptée (à ce que j'ai compris), qu'avec une mesure qui risque de passer à côté de grands chambardements vertueux comme la sécu ou le suffrage vraiment universel, et de se perdre dans des futilités. J'ai un cœur anarchiste, et j'enrage quand on compare le rêve libertaire avec l'anomie (bien que cela me questionne), mais je ne peux m'empêcher de la constater chez les gilets jaunes, dont la gigantesque majorité des hérauts (puisqu'il faut bien leur trouver un nom) s'expriment comme des charcutiers mal lunés. 

En outre, je pense que le débat gauche/droite reste d'actualité brûlante, même si bon nombre de gens de gauche se montrent plus populistes (allez, je vais dire démago pour qu'on ne me tape pas sur les doigts… ) que les réacs et autres fachos eux-mêmes. L'émission ne m'a plu que grâce aux interventions de Julia Cagé, je déteste cette espèce de camaraderie surjouée que j'ai vu(e) (je ne saurai jamais s'il faut accorder le COD).          

"François Boulo", un des rares leaders des Gilets Jaunes qui n'avait pas encore dévoilé son positionnement politique d'extrême droite fait un joli coming out sur "TV Libertés". Ce monsieur "ni droite, ni gauche" (mais qui a tout de même voté deux fois Sarkozy en 2007/2012-donc bien à droite) nous professe qu'il faut une alliance FN-UPR-LFI...
La "révolution nationale" chère à l'extrême droite, car le clivage gauche droite n'est qu'une "étiquette donnée par les médias"...

En trois mots : Émission très intéressante !

Charlotte Girard dit quelque chose de TRES interessant et que très très peu de monde ne conçoive entre 50:09 et 50:29. La très grande partie des "affaires politiques" tombent sur le coup de la haute trahison.


C'était quoi déjà la condamnation pour haute trahison ...

Bonjour


Il m'a semblé que François Boulo était partisan d'une souveraineté monetaire (vers 1h05 d'emission...) et j'en deduis donc, d'une sortie de l'Euro.... ca m'a paru énorme et pas de réaction de Daniel ni personne.... Aurais-je mal compris ?

Même si je suis évidemment d'accord sur le principe de transparence qui voudrait qu'on puisse connaitre le montant des dons aux partis (et même favorable à l'idée de « bons pour l'égalité démocratique »), je ne vois vraiment pas en quoi ça améliorerait véritablement la transparence démocratique  : 7500€ de dons sur des campagnes nationales qui montent à plusieurs millions d'euros, comment imaginer que c'est par de si petits montants que passe le pouvoir d'influence d'un (riche) individu sur un candidat ?!

Je m'étonne que personne n'ait fait cette remarque sur le plateau.


Toutes les émissions sont bonnes, voir très bonnes, mais celle-ci est très très bonne... 

Bravo

Allons, courage, continuons !

Merci aux abonné(e)s qui ont rendu cette émission accessible gratuitement. 


En la regardant, je me suis dit que oui, certes, il y a la liste de tout ce qui m'a énervée et ce qui m'énervera probablement encore sur ce site, … mais des émissions comme ça, c'est bien que ça existe, et pour que ça existe il faut des sous,  … donc voilà, mon abonnement a expiré il y a deux mois, je ne l'avais pas renouvelé, je viens de le faire.


Merci aussi, bien sûr, à toute l'équipe qui a préparé l'émission et aux invité(e)s. 

Emission passionnante et parfaitement menée de A à Z !

Comme en 68, le mouvement déclenché par la population et les travailleurs, va être récupéré par certains qui vont négocier avec le gouvernement. Après on va nous dire de bien voter...Le capitalisme et l'exploitation ont de beaux jours devant eux !

Super intéressant avec 5 personnes intelligentes, merci !!

Émission très intéressante. Son titre toutefois, expose un contresens commun, de ceux qui participent de l'intention - tout sauf involontaire - de museler la revendication égalitaire (je ne prête nullement cette intention à @SI, qui se place simplement à cet égard dans la posture consacrée par l'usage). En effet, il n'existe pas de démocratie représentative ; cette expression est un abus de langage, voire un contresens. Il existe des systèmes représentatifs d'une part et l'idée de démocratie d'autre part, foi de Sieyès, dont la doctrine a été conservée par Thiers et qu'on trouve dans son Discours du 7 septembre 1789, intitulé : « Dire de l'abbé Sieyes, sur la question du veto royal à la séance du 7 septembre 1789 », dont est répandue une peu partout une citation simplifiée, composée à partir de deux extraits, voisins dans le discours :

  • § 15

« […] Donc les Citoyens qui ſe nomment des Repréſentans, renoncent & doivent renoncer à faire eux-mêmes, immédiatement la Loi : donc ils n’ont pas de volonté particulière à impoſer. Toute influence, tout pouvoir, leur appartiennent ſur la perſonne de leurs mandataires ; mais c’eſt tout. S’ils dictoient des volontés, ce ne ſeroit plus cet état repréſentatif ; ce ſeroit un état démocratique. […] »

  • § 17

« […] Le Peuple ou la Nation ne peut avoir qu’une voix, celle de ſa légiſlature nationale. Ainſi, lorsque nous entendons parler d’un appel au Peuple, cela ne peut vouloir dire autre choſe, ſi ce n’eſt que le Pouvoir exécutif pourra appeler de la Nation à elle-même, & non pas des Repréſentans à leurs Commettans, puiſque ceux-ci ne peuvent ſe faire entendre que par les Députés Nationaux. L’expreſſion d’appel au Peuple eſt donc mauvaiſe, autant qu’elle eſt impolitiquement prononcée. Le Peuple, je le répète, dans un pays qui n’eſt pas une démocratie (& la France ne ſauroit l’être). Le Peuple ne peut parler, ne peut agir que par ſes Repréſentans. »


Effectivement, tout partisan de la démocratie (celle qu'on dit communément directe, l'ajout de cet adjectif laissant penser qu'il s'agirait là d'une déqualification de la chose pour d'obscurs desseins prosélytes, tandis qu'il ne s'agit que de lui conférer le sens même que lui reconnaissaient ses opposants) admet la nécessité de représentants, mais ceux-ci peuvent parfaitement être chargés de mandats impératifs et dans tous les cas, demeurer révocables par ses électeurs. La Constitution morte-née de 1793 prévoit maintes dispositions dans ce sens, jusqu'à la légitimation de l'insurrection... C'est l'autonomie des représentants qui est le problème... et qui demeure injustifiable du point de vue de la démocratie elle-même... Dans une assemblée démocratique, on recherche généralement n'unanimité, ou on débat jusqu'à élaborer une synthèse acceptable pour tous... En ce sens, le système des partis, qui prétendent être élus sur leur programme par une majorité simple (en réalité, la majorité simple des suffrages exprimés) est une aberration démocratique et l'on conçoit que les libertaires se soient souvent (en Espagne, en Ukraine, au Mexique ou ailleurs) considérés comme apolitiques. Cet apolitisme égalitaire, est une posture hautement révolutionnaire et en effet, ce qui sourd de plus remarquable du passionnant mouvement des GJ, c'est bien cette construction, initiée à Commercy et qui pourrait aboutir à la formation d'une véritable constituante... sur des bases authentiquement démocratique... 

La discussion autour de 20'... pérenniser ou pas les partis qui déméritent... à réécouter... attentivement. Je ne comprends pas très bien ce que défend Charlotte Girard avec son truc de parti potentiellement éternel. Sauf énorme et massive connerie, si un parti perd la confiance de ses électeurs/financeurs, ce sera progressif, et il aura le temps de rectifier, non? Je trouve que c'est un excellent moyen de contraindre les partis à respecter leurs contributeurs. 


"électeurs/financeurs": Me vient l'idée qu"on pourrait bien financer un parti et voter pour un autre, quand on croit devoir faire un "vote utile". Ou quand le parti qu'on a choisi n'est pas présent. Pas inintéressant

Je rejoins l'unanimité quant à la pertinence des débats et la clarté des propos tenus ! Vraiment une très bonne émission ! Seul petit bémol, que M. Larrere répète a l'envie ses idées d’extrême gauche. Je connais son opinion, je partage ses vues, mais est-ce nécessaire de les rabâcher dès que l'occasion se présente ?

Merci ASI, encore une bonne émission !


7 euros par an pour tout citoyen, de façon inconditionnelle... 

Mais ne serait-ce pas à ranger dans la catégorie "Revue de Base Inconditionnel" ?


J'aurais vraiment aimé questionner l'économiste Julia Cagé : 

En moyenne, la masse monétaire de l'euro® augmente de combien par jour ? 

A la louche, 20 euros par jour par citoyen européen ? 

A qui profite cette création monétaire, aux citoyens européens ? 

Mais alors, ces 7 euros par an dont vous parlez, ne pourraient-ils pas être obtenus par création monétaire ?

Une émission  a rendre publique pour la diffuser un maximum a montré dans tous les lycées collèges fac et autres écoles  de France

Emission d'utilité publique assurément.
Et au passage, devoir aller tout en bas de l'article pour trouver l'accès aux commentaires, et au vote, ça en fait du scroll. On ne peut pas les remettre dans la barre d''outil à gauche, en dessous de "télécharger" et "écouter" ?
Je sais c'est un détail, mais c'est agaçant. Surtout après une émission comme celle-ci. Quand on veut tout de suite lire ce qu'en ont dit les autres, et voter son partage pour le jeudi suivant.
J'ai vraiment trouvé ce débat rafraichissant. Très bon pour les neurones ;)
Merci pour ce moment bien trop rare dans notre bruit médiatique quotidien...

A quoi peuvent bien servir des élections quand on ne veut plus de représentants ?

 Des assemblées citoyenne consultative puis des assemblées citoyenne détentrice du vote . des fonctionnaires exécutants contrôlés par des conseils de contrôle de l'application de la loi . Les élections  sont à bannir puisque'on va vers des tirages au sort .

Excellente émission avec des invités d'excellente qualité.

Les propositions de Julia Cagé me paraissent très intéressantes. A relayer sur le site du grand débat ? :-)

j'ai regardé l'émission, très satisfaite du thème et des prestations des invitées et j'ai carrément oublié de vous dire que j'y ai pris un énorme plaisir ! Voilà c'est fait ! Encore plein d'autres comme celle-là cher Daniel !

 Je ne suis pas sûr que l'on puisse dire  Bégaudau  3 , Patrick  Cohen 0 .Il me semble lointainement me rappeler que lors du coup d' Etat du 2 décembre 1851  ,un député était mort sur une barricade en disant : " Voilà comment on meurt pour  50  francs " ( le montant de l'indemnité parlementaire de l'époque ) De surcroît ,on peut choisir la limite historique de son choix  pour interpréter les évènements .  La répression de la Commune  de Paris en 1871  a été tragique ,mais la IIIème  République a duré 70 ans et jusque dans les années 1930 le parlementarisme n'a pas trop mal fonctionné . On pourrait alors dire que Jaurès et Léon Blum ont "trahi" le mouvement ouvrier en soutenant la démocratie parlementaire plutôt que la révolution sociale , mais cela pourrait être débattu . Je ne suis pas sûr que les ouvriers français se soient sentis trahis par Jaurès ou Blum . Cela dit , l'émission avait un avantage : montrer la grande limite de la  Vème république : la faiblesse de la vie parlementaire . Si les parlementaires pouvaient avoir un vrai pouvoir  de débat et d'initiative  et si le  Parlement comptait davantage d'élus issus des classes populaires , la situation serait meilleure .

Emission nécessaire et géniale. Constat et propositions limpides de Julia Cagé. Merci!

La priorité c'est pas "qui représente", c'est Comment soulager les exploité-e-s, comment soulager les souffrances collectives. Non, Monsieur Boulo les problèmes sociétaux sont importants aussi.


L'injustice fiscale est aussi violente que le sexisme, le racisme d'Etat, etc. Tous les moyens sont bons pour arracher les privilèges aux groupes qui les monopolisent, obtenir des droits, de l'accès, partager les richesses... partout où les structures de pouvoir sévissent. 


Si le mouvement des gilets jaune ne porte qu'une souffrance économique dans l'espace publique, alors il n'est pas le mieux placé pour parler des règles politiques en général (Mieux que le gouvernement, certes)

Par exemple la majorité des français (qui est hétéro) n'a pas à décider de donner ou non des droits aux non-hétéro. La représentativité n'y change rien !


Je crois qu'il faut abandonner l'idée romantique d'un "peuple" abstrait qui devrait décider "par lui-même" dans je-ne-sais quel hémicycle, et voir plutôt des "groupes opprimés" qui se battent partout pour trouver du respect et du soulagement. 

Émancipation d'abord, Représentativité après !


Mais je sens que tout-es les invité-es de l'émission auraient été d'accord ? 

(sauf...)

Bonjour,


Débat passionnant.

Cependant, n'avez-vous donc jamais entendu parler de l’Islande ?

On dirait qu vous inventez la  Constituante dont les membres sont tirés au sort...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Assembl%C3%A9e_constituante_islandaise_de_2011 


Bonne continuation !

Archibald H

Excellent! le sentiment de vous voir débattre dans mon salon. Les propositions de Julia Cagé intéressantes même si je ne suis pas personnelleemnt sur une ligne seulement réformiste. Une émission rafraîchissante et détendue... Et toujours Mathilde, passionnée et passionnante!  Catherine

Excellent émission et merci aux invités


Voici enfin des fait, vérifiables identifiables qui ne sont pas aussi hermétiques et compliqués à trouver avec l'aide de personnes éclairés!


Quelques pensées qui e viennent en ce samedi...

mais pourquoi se fait-on bluffer par les politiques... ...par excès de confiance. Et j'ai à l'esprit la citation du "Général de Gaulle", "les français sont des veaux", qui résume le méprit de ce "personnage intronisé sauveur à une  époque certaine" puis devenu une "bête pilotique" nourri pas son ambiton.

Et d'autres hommes politiques par la suite ont été pris la main dans le sac à exprimer ce même termes péjoratifs à l'égard de leur compatriotes... des propos méprisants. Tout comme notre Président actuel, qui s'est lui aussi, laissé aller à se découvrir sous son vrai jour...


Aussi, j'ai une réflexion... 


Le citoyen ne devrait-il tenir "son rôle de citoyen", "son devoir de parent", "son rôle de membre de cette démocratie" travaillant sans cesse son jugement et en se gardant de suivre les autres comme un mouton?


...Et vos invités sont des citoyens qui nous montrent aussi l'exemple par leur participations(je les encouragent en passant à fédérer leur initiative)...


...Vaste débat certes, mais aujourd'hui, nous avons une preuve que nous apportent "les gilets jaunes"... le sursaut de la conscience "de la femme et de l'homme d'en bas et de la classe moyenne", qui nous montre "qu'elle ou il n'est pas aussi mouton que cela".


Alors, je souhaiterai...

que ces exemples de femmes et d'hommes simple fassent réagir les "pseudo-éduqués", "pseudo-intello" qui sont rentré dans le rang puis se sont endormis sur leur acquis de classe. Et qui n'exprime leur opinion que "dans l'ombre des femmes ou hommes politiques et de leur mots simplistes et stériles"... soyons acerbes et critiques sur tous les fronts, sur tous les forums..les moyens qui nous tendent les bras aujourd'hui... internet... et les réseaux sociaux (mais attention à la récupération).



Merci aux acteur d'Arrêt sur Images et à Daniel de nous offrir de si beaux éclairages, bel exemple d'un métier qui demande du travail et de la persévérance.







Émission intéressante, mais très très teintée de lutte des classes : on ne pourrait voter pour un candidat qu’en fonction de ses revenus. C’est d’une tristesse.


Quand a l’idee de faire un don à un parti politique, personne pour relever le problème de confidentialité du vote ? Car la on demanderait à tous les citoyens de faire un « vote » fichable et fiché.


Par contre 100% d’accord pour annuler l’avantage fiscal aux dons. Idem pas d’oposition à la baisse du plafond.



Dernier point, l’ensemble des propositions vont vers le sens de la volatilité des idées politiques, puisque la moindre décision semblant impopulaire paralyserait immédiatement financièrement la majorité.


J’imagine la galère pour un parti avec un programme long à mettre en place comme la France insoumise : la moindre inflection du chômage, la moindre faillite, risquerait de ruiner le parti majoritaire : impossible de faire des lois à moyen terme, c’est la paralysie immédiate.



J'avoue que je ne comprends comment on peut porter une critique sur notre système politique tout en voulant conserver la Ve République et ses côtés bonapartistes. Je ne sais pas si c'est représentatif des Gilets jaunes, mais je trouve ça un peu inquiétant, car je vois là un terreau assez favorable sur lequel Macron pourrait s'appuyer sur sa réforme constitutionnelle pour retirer encore plus de pouvoir au parlement et renforcer les pouvoirs du président... J'imagine très bien Macron en mode "Je vous ai compris" et je vous propose un référendum pour réduire le nombre de parlementaires.

Je constate que ces derniers temps, les émissions de ASI son très instructives et intéressantes, dommage car ASI est peu visible, notamment  a cause des GJ, beaucoup d’intervenants qui nous renseignent autrement, en nous fait des rappels de l’esprit critique qui est salutaire par les temps qui courent : pendant que MédiaP avait une tentative de perquisition, les chaines mainstreams (LCI, Cnews, BFM…)  ne parlaient que de Monarque.


Je salue aussi les efforts faits par ASI pour faire émerger les idées de gauche chez les GJ, pour éviter la mainmise  de l’extrême droite sur le mouvement.


Dès la fin  des législatives, on a bien dit que le mouvement d’opposition  se fera dans la rue, vu le raz de marée… on y est complètement en plus de leur non représentativité :  au niveau social ,surreprésentation des juristes et autres avocats, des médecins, des cadres sup et chefs d’entreprise , inexistence des ouches les plus basses : mi-temps imposés, RSA-istes, chomdu, et ethnique, il fut un temps au XVIIIe siècle ou il y a plus de noirs à l’Assemblée, étonnant ,non ?


Mais chut, il ne faut pas parler de stats ethniqueuh… heureusement que Memona Hintermann-Affijee et  qu’on ait parlé du CFA la semaine dernière sinon, iln ‘ a que RFO qui montre des renois, et même chez ASI, pour parler du CFA…


Alors, ce fameux Système « démocratique » en question : élection présidentielle, justement peut-on en discuter passer à un autre régime : notamment parlementaire, voir fédé … hoh, non vous plaisantez, vous avez-fumé ??


Bah non, si on doit discuter de tout, discutons-en donc de la Vè république:

-Mode de scrutin à deux tour ou 1 tour pour toutes les élections ou partie des élections

-Mise en place de tirage au sort sur un nombre restreint de députés à définir

-Régime parlementaire ou présidentielle ???

-Mise en place de système de RIC avec comme l’a bien dit Francois Boulo, tirage au sort.

-Système direct/semi-direct

-Système avec présidence tournante à plusieurs ?

-Séparation réelle des 3 pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire.


Le parquet ne doit plus dépendre de l’exécutif : l’affaire BENALLA !

Il n’a qu’en France ou quelqu’un comme Benalla peut encore se balader librement, sans être inquiété  dans toute  démocratie qui se respecte, dans toute démocratie qui se respecte, le chef du gouvernement aurait déjà dû démissionner, le chef de l’Etat aussi !


Bah, oui !  Mais, bon on est en France…. Selon que vous êtes grand ou petit…

-Financement des partis : en France plus de 280 millions pour les élections présidentielles de 2012…


(Apparté, affaire en cours pour N.Sarko).


D’où les bonnes idées de Julia Cagé.

Comment évier que le fisc ne soit au courant de vos idées politiques ?


Pour les présidentielles, comme le dit si bien Francois Boulo, on est plus dans le paraitre, et non sur le débat d’idée, qu’on arrête sur la personnalité, et même l’aspect physique des candidats, dont Mac40 a bien profité.


Par contre, dire qu’il y a des positions de GJ, quand F. Boulo parle qu’ils doivent tous avoir les mêmes idées s’ils présentent des candidats  aux élections parlementaires, mais c’est tout simplement impossible, vu que les GJ sont « apolitiques »,  alors qu’ils ont des abstentionnistes, des gauchistes et des électeurs de RN…


Que vont-ils faire pour l’immigration, les migrants, la PMA… après on pourra aussi toujours se réfugier derrière le RIC …


Pareil, dans le titre, ce que dit F. Boulo, est dans la démarche épistémologique, pas vraie : « Quel ministre est aujourd'hui en prison ? Il n'y en a pas ».

Le fait qu’il n’y ait aucun ministre en prison, n’implique pas forcément qu’il y a problème dans notre démocratie…


Par contre qu’il n’y ait aucun président :J Chirac par exemple, Nicolas S. c’est en cours, mais bon, on est en France, Dettinger se prend la prison, Bouba se prend la prison et c’est mérité !  Benalla s’amuse.

Emission intelligente, pédagogique, débat respectueux et constructif , invités impeccables et de haute qualité à tout point de vue ,bref du asi comme on l'aime et en plus .....qui fait du bien en ces temps troublés et troublants .

 merci 

Ah c"était bieeeeeeeeeeeeeeeeeen !!!!


La question centrale est intime, secrète, et peine à se formuler. 

La question centrale, quelles que soient les modalités de sa mise en œuvre,

qu'il s'agisse de démocratie directe, semi directe, représentative ou "meprésentative",

la question centrale que seule Mathilde Larrère et François Boulo 

se sont posée consciemment, plane sur tous les esprits... 


"La multitude est-elle fiable ?"


Quand on se la pose franchement, on réalise que personne n'en sait rien, en fait. 

Mais on réalise aussi que la question n'est pas là.


La multitude n'a pas à montrer patte blanche devant les sachant de tous poil,

elle n'a pas à prouver qu'elle est savante, raisonnable ou éclairée.

La multitude doit avoir le pouvoir de décider pour elle même parce que c'est juste.


Alors ces fadaises de financement des partis des riches par l'état 

( à hauteur de 63 millions d'euros si je me souviens bien ) sont tout à fait décalées. 

Imaginez vous qu'une somme aussi dérisoire puisse faire peur à un Bolloré ou à 

un Xavier Niel ? Est-ce que Total ou Laffarge ou Dassault seront désarmés 

pour acheter les médias et donc les élections ?


Est-ce qu'on peut vraiment se passionner pour un financement de 7 euros par Français ?

:D :D :D 


Heureusement, Daniel le subtil a dégainé notre Mathilde flamboyante à 

la bonne minute, celle où je commençait à douter, 

me raccrochant désespérée à l'extrait publié hier !!! 

Et là !!!

Et là !!!


On a vu nos deux commères coupées net dans leur ronronnement de bienveillance 

supérieure, alors que le petit avocat se sentais ragaillardi par le nouveau tour de 

la conversation. D'un coup on parlait de son rond-point et de ce qu'il révèle!

 D'un coup, on allait pouvoir parler de légitimité !!! Enfin !!!


Le reste de l'émission s'est déroulé comme dans un rêve... Je ricanais de la fourberie du

matois qui avait orchestré cette pépite, tout en me régalant de voir les masques se lézarder,

la volonté de chacun et chacune de chercher un registre plus vrai, les positions qui 

s'éclaircissent... 


"Bref", 

(comme disent souvent les gens qui parlent trop), de l'intelligence à la manœuvre !


Merci pour cette belle émission, 

et pour la part de respect qu'elle alloue à ce qui est en train d'advenir. 









On revient à cette idée de Julia Cagé bancale pour pas grand chose : Bercy connaîtrait les opinions politiques des contribuables. C'est une fausse bonne idée à la hauteur du vote électronique.

Il faut préalablement une confiance dans le processus pour y concourir et le doute en ruine le fonctionnement.

C'est bien dommage que vous n'ayez pas abordé le problème, car sinon c'est une très bonne émission de haute volée qui m'a donné envie d'allez regarder Hanouna-Schiappa, ce qui n'était pas gagné !

Belle émission.
Ca fait du bien un plateau avec 3 femmes.
Beau moment de complicité au moment de parler des "faux débats" LCI.
Chouette aussi de découvrir la mécanique interne de structuration des gilets jaunes, commercy & les groupes facebook.
Le travail de Julia Cagé est exceptionnel, les remarques de Boulot sont bien sensés et la complémentarité avec la FI fait quand même un consensus à 98% sur le fond des questions.
L'historique de Mathilde permet de resituer la bataille actuelle dans le grand fleuve de l'histoire.

Cela mériterait d'aller plus loin sur les expériences de démocratie liquide, démocratie semi-directe, expériences à grandes échelles dans des organisations via les logiciels loomio ou dans le parti pirate, je crois qu'à Taïwan il y avait eu aussi un gros travail démocratique numérique à grande échelle cf https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/25/une-experience-pionniere-de-democratie-numerique-a-taiwan_4926104_3232.html

à suivre.

L'idée de Julia Cagé est assez séduisante, même si on peut penser que bien des partis ne tarderaient pas à la détourner. Et qu'en serait-il du rôle de propagandiste des grands médias, qui ne manqueraient pas de peser pour influencer les citoyens. Je les vois d'ici les Calvi, Aphatie et consorts nous sermonner pour qu'on ne gaspille pas notre monnaie vers d'affreux partis "populistes".

Par ailleurs, cela ne résout pas ce qui constitue selon moi un problème tout aussi important : celui de la distribution des pouvoirs à l'intérieur même des partis. Où les postes de candidats aux élections sont pour une très large part confisqués par, à la fois, les plus "instruits" et les plus riches. Même à gauche, pas beaucoup d'ouvriers, de "petits" employés, bref, de gens très modestes aux avant-postes électoraux.

La représentativité est bien à deux niveaux : politique, certainement - et en cela notre assemblée est tout sauf réellement représentative de l'état de l'opinion - mais aussi social, les classes les plus aisées y étant sur-représentées.

En tout cas, un débat qui mériterait un ample développement, et qui n'est quasiment jamais abordé sur nos télévisions, par exemple. Ou alors pour être balayé d'un revers de main : notre démocratie est censée être parfaite, puisque tout le monde a le droit de se présenter, et que le vote est libre et secret. Or les deux roposiyions sont fausses : non, tout le monde ne peut pas se présenter, en tout cas pas avec des chances égales au départ, et non, le vote n'est pas totalement libre, dès l'instant qu'il peut être dirigé par d'intenses et ultra financées campagnes de propagande.

Une chose est certaine : réguler les flots d'argent qui biaisent les élections serait déjà un bon début. Mais à mon avis, seulement un début.

Et rien sur l'idée de tirage au sort, avancée par d'autres ?

Une émission remarquable avec des intervenants pertinents, hyper compétents. Quel gâchis de savoir qu'il y a des gens de cette qualité en France et que leur parole et leurs idées ne sont pas utilisées.....


Cette émission est un cours d'instruction civique qui devrait être enseigné.

Top cette émission ! 

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Deux problèmes: l'accès à Internet n'est pas égalitaire, et les risques de fraude/malversation/hacking ou même de simple panne du système sont trop élevés.

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Attention de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Bien entendu, transformer le parlement un un gigantesque clickodrome en ligne ne parait pas bien judicieux et serait certainement bien peu efficace. Et cela ne résoud que lla question du legislatif, qui de l'éxecutif?


Cependant c'est une erreur de penser que la démocratie directe ne se limite qu'au vote de la loi, et que la seule façon de résoudre ce vote passerait par un vote de tous à toute les lois.


Par ailleurs la démocratie directe ne se passe pas des représentants, hormis peut-être dans certaines sociétés tribales ou très petites sociétés, pour des raisons évidentes. La démocratie directe s'appuie sur différents ressorts que l'on pourrait classer en trois catégories:


1) Le vote de la loi

Le référendum, l'initiative citoyenne, la pétition etc. L'idée n'est pas de voter chaque règlement de mise en application de la mise en conformité de la taille des boulons, mais de voter les grands axes, les lois concernant toute la population et les institutions. Cela demande du temps et la mise en place d'un débat au préalable, donc c'est forcément limité en terme de nombre d'objets


2) La participation

Comme la démocratie directe est plus simple en petits groupes, l'idée est de décentraliser et de s'appuyer plus fortement sur des assemblées locales, qui encouragent aussi la participation des citoyens sur des sujets sur lesquels ils ont prise et de vrais pouvoirs de décision.


3) Les représentants.

Car il en faut aussi, tant pour certains aspects législatifs qu’exécutifs. Par contre il s'agit de limiter les problèmes de sérails et de carriérisme. C'est la qu'interviennent divers outils: Tirage au sort, limitation de la durée des mandats, mandats impératifs, des vérifications d'aptitudes, etc. Tout cela pouvant s'adapter selon les cas, le tirage au sort peut coexister avec l'élection et la désignation, un système n'étant pas toujours parfait pour toutes les situations.


Un démocratie directe efficace nécessite un mélange de ces divers points, on pourrait encore parler de mode de prise de décision alternatifs à la majoritaire  (principe de celui qui a la plus grosse gagne) comme le concensus par exemple.

Passionnantes Julia Cage et Mathilde Larrere. Impeccable François Boulo.

Mais Mme FI rame je trouve, pas claire, pas nette, encartée et pas libre quoi.Peut-être le risque de tomber très vite en disgrâce à FI ?

Une des meilleures émissions d'ASI récemment.

Je commence l’émission c'est très intéressant. Je connaissais le travail de Julia Cagé elle a levé un lièvre ce qui lui a vaut une curiosité médiatique rafraichissante. 

Ce serai tellement bien qu'elle continue à creuser cette histoire d' État plus généreux avec les classes aisées car l'observation qu'elle fait à propos du financement des partis me semble s'appliquer à d'autres domaines. 


Dans l'enseignement supérieur par exemple l’État dépense beaucoup plus pour les enfants de la bourgeoisie que pour les prolos : L'Etat plus généreux avec les classe prépa et les "grandes écoles" 

Idem dans le secondaire, par le jeu des filières d'excellence je sais aussi que les lycées publics prestigieux ont des budgets par élèves bien supérieurs aux secteurs d'éducation prioritaire (mieux doté mais seulement en théorie).


Et il y a un système global d'avancement qui profite aux classes aisées 


C'est aussi une question de masse salariale. Dans la fonction publique, l'accès aux postes plus convoités est plus facile avec l'ancienneté et c'est sur cette ancienneté qu'est basée une bonne partie du salaire des agents 

En conséquence, les dépenses salariales sont nettement plus importantes dans les services publics des zones géographiques les plus huppées on a la encore un domaine ou l’État devient mécaniquement plus généreux pour les riches. 

Des enfants de riches qui ont des profs plus riches dans un établissement plus riche.


En matière de sécurité c'est pareil, avez vous déjà remarqué la différence de présence policière entre l'hypercentre des métropoles et les quartiers périphériques si quelqu'un a sous la main des statistiques de dépenses par habitant en fonction des zones géographiques je suis preneur les dépenses de sécurité du secteur Champ Élysée Concorde depuis le mois de novembre par exemple a mon avis on a fait sauté la banque pour protéger les lieux de pouvoir.


En terme d'infrastructures payées par l'Etat j'ai la même impression.


Si on regarde les aides publiques à la presse, pareil Le Figaro ou Libé aspirent 10 x plus que les journaux indépendants.

Si on regarde le CICE et la fiscalité des entreprises idem les gros se gavent d'argent public.


Dans l'agriculture les gros producteur aspirent la plupart des subventions.


Et c'est la qu'est le paradoxe avec la bourgeoisie française: la classe politique et médiatique qui est au commandes. 


Elle n'a de cesse de réclamer une réduction des dépenses alors qu'elle en a été la plus grande bénéficiaire


Ce jeu de dupe n'est possible qu'avec la complicité du système électoral et institutionnel.


Allez on reprend l'émission.



La démocratie est le pouvoir au peuple.


Comment le peuple peut-il exercer son pouvoir ? On peut croire que c’est via l’élection ou le vote direct des lois par les citoyens. Ou une solution intermédiaire comme le RIC. Mais il s’agit dans tous ces cas d’imposer à la totalité du peuple la volonté de certains (au mieux, la majorité). C’est-à-dire d’empêcher par la violence (amende, prison, Flash-Ball, ...) des actions non-violentes (manifester, vendre des semences paysannes, pratiquer la GPA, fumer du cannabis, acheter un bien au prix convenu avec le vendeur (donc sans les taxes) entre adultes consentants, copier un procédé alors qu'on n'a pas accepté son brevetage, refuser de financer des écoles dont on rejette les méthodes, refuser de payer des CRS quand ils matraquent des gens non-violents, des militaires quand ils bombardent des innocents, des représentants politiques dont on désapprouve les décisions ou les salaires, ...).


Exercer une violence sur des personnes non-violentes, c’est leur retirer du pouvoir de façon illégitime. Il en découle que pour laisser un maximum de pouvoir au peuple, il faut respecter les actions individuelles de chacun tant qu’elles sont non-violentes, c’est-à-dire interdire (et s’interdire) l’initiative de la violence (1).


Cela n’empêche pas d'organiser des élections ou des votes, mais cela restreint l’application des lois ainsi promulguées à ceux qui ont consenti à ces procédés et à leurs conséquences, à ceux qui ont signé le contrat commun : la constitution (2). Dans une société non-violente, nous pourrions donc tout à fait continuer à nous regrouper pour prendre des décisions et des engagements communs, mais pas obligatoirement à l’échelle d’un État : à des échelles quelconques, selon les aspirations de chacun. Le concept même d’État n’aurait plus de sens, chacun pouvant faire partie de plusieurs groupements d’intérêts de tailles et thématiques différentes, et n’importe qui ayant le droit d’en créer un ou de n’adhérer à aucun d’entre eux.


La non-violence me semble être ce qu’il y a de plus démocratique. Et si nous la mettions en pratique ?


(1) Je parle de la violence physique : l’usage de la force sur une personne ou sur ses biens. Je ne parle donc pas de la violence verbale, qui ne peut pas empêcher des actions non-violentes. Je ne parle pas non plus de la contrainte non-violente, comme le boycott. Empêcher cette contrainte par la force (amende puis prison si l’amende n’est pas payée) serait commettre une violence contre un acte non-violent, donc serait illégitime. Heureusement, car le simple fait d’exister exerce une contrainte sur les autres, et il serait absurde d’interdire d’exister.


(2) Actuellement, la constitution de notre pays nous est imposée. Et même si elle était écrite par une assemblée de citoyens tirés au sort et ratifiée par un référendum, elle serait tout de même imposée à ceux qui n’ont pas voté pour, et même à ceux qui ont voté pour non pas par adhésion mais parce qu’il la préfèrent à l'ancienne. La seule façon de ne pas se voir imposer une constitution c’est la possibilité pour chacun d’entre nous de toutes les refuser.


https://le-vrai-debat.fr/projects/democratie-institutions-referendum-dinitiative-citoyenne/consultation/consultation/opinions/democratie-institutions/avant-tout-la-non-violence

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