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De Munich à Cergy, BFM et Itélé plus enthousiastes que les migrants
Quel accueil ! Quel enthousiasme ! Dans le sillage de l'Allemagne, qui a promis d'accueillir 800 000 réfugiés, la France s'est engagée à recevoir... 24 000 migrants. Symbole de cette "générosité" française : l'arrivée par bus de 200 réfugiés syriens et irakiens, venus de Munich. Un transfert intervenu mercredi 9 septembre, supervisé par l'Office français des réfugiés (Ofpra) avec l'aide de la Croix rouge, et suivi en temps réel par les chaînes d'info continue visiblement plus enthousiastes que les réfugiés eux-mêmes. Car derrière cette mise en scène de la générosité française, la réalité est tout autre : l'Ofpra peine à trouver des réfugiés intéressés par une installation dans l'hexagone.
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Voir par exemple Libération pour les quotas :
http://www.liberation.fr/monde/2015/09/08/120000-nouveaux-refugies-a-repartir-en-europe-et-apres_1378033
Et Wikipédia pour le PIB : environ 3.900 milliards de dollars pour l'Allemagne, 2.900 pour la France :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_nominal
Et chacun fera sa lecture du revirement allemand de ce soir...
http://www.liberation.fr/monde/2015/09/08/120000-nouveaux-refugies-a-repartir-en-europe-et-apres_1378033
Et Wikipédia pour le PIB : environ 3.900 milliards de dollars pour l'Allemagne, 2.900 pour la France :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_nominal
Et chacun fera sa lecture du revirement allemand de ce soir...
Votre article est instructif mais attention avec vos chiffres vos comparaisons entre les 800.000 et les 24.000 qui sont inexactes..
Le gouvernement allemand indique qu'il estime de façon prévisionnelle qu'il y aura 800.000 demandes d'asiles, contre 200.000 l'an dernier. Sur les sept premiers mois il y en a eu 218.000 (voir n'importe quel article comme celui-ci), dont 44.000 syriens; et apparemment 100.000 environ en août.
Le gouvernement allemand n'a aucune envie de garder tout le monde et d'ailleurs les ministres de Merkel indiquent bien que notamment tous ceux des Balkans n'ont "aucune chance d'obtenir l'asile" politique et devront être reconduits à la frontière. Il n'est pas exclu que le chiffre de 800.000 soit d'ailleurs un peu "gonflé" (à suivre en fin d'année) pour faire passer les quotas, dont l'objectif est justement de réduire la part de l'Allemagne pour la distribuer chez ses voisins - de façon autoritaire et sans lien avec les volontés des migrants, comme le montre bien votre article. Parce qu'effectivement si les migrants souhaitent aller en Allemagne ou en Suède, cela correspond à des logiques économiques bien compréhensibles mais aussi pour rejoindre des parents ou connaissances déjà installées et c'est bien normal qu'ils ne souhaitent pas être éclatés de façon autoritaire aux quatre coins du continent.
Comparés aux 800.000 demandes d'asiles prévisionnelles, Hollande a indiqué qu'en France ce serait autour de 60.000 comme l'an dernier (en 2012 il y avait environ 60.000 dans les deux pays). C'est vrai que cela peut paraître beaucoup plus léger et insuffisant mais là encore ce n'est pas que "la volonté" de tel ou tel gouvernement (même si tout est fait depuis des années pour dissuader les demandeurs) - cela découle du souhait des migrants que sous-tend bien votre article; dès lors qu'ils sont arrivés sur place, les gouvernements sont obligés d'enregistrer la demande.
Les 24.000 migrants en France que vous citez résultent de l'application (encore théorique à ce jour) de ces quotas concernant (prévisionnellement) 120.000 réfugiés. De ces 120.000, l'Allemagne en accueillerait 31.000 (soit un tiers de plus, ce qui correspond d'ailleurs grosso modo à la différence de PIB entre la France et l'Allemagne). Et c'est sur deux ans. A comparer aussi aux 10.000 annoncés par Obama, et les 20.000 (sur 5 ans!!) annoncés par Cameron pour être complet.
Pour être tout à fait exact, vous devriez comparer les 24.000 au 31.000, et les 60.000 aux 800.000, tout en insistant sur les limites de ces deux chiffres.
Donc par pitié, je comprends que vous soyez touchés par la gravité de la situation et par la mobilisation d'une partie de la population allemande, mais ne dessinez pas un tableau en noir et blanc qui ne correspond pas tout-à-fait à la réalité et qui de plus s'insère dans un jeu politique européen (et au-delà) bien plus complexe et avec d'autres enjeux politiques dissimulés. La volonté des migrants est une chose, à respecter, et celle des gouvernements en est une autre, et on peut et on doit critiquer la politique française d'asile mais avec les bons chiffres et les bons arguments.
Le gouvernement allemand indique qu'il estime de façon prévisionnelle qu'il y aura 800.000 demandes d'asiles, contre 200.000 l'an dernier. Sur les sept premiers mois il y en a eu 218.000 (voir n'importe quel article comme celui-ci), dont 44.000 syriens; et apparemment 100.000 environ en août.
Le gouvernement allemand n'a aucune envie de garder tout le monde et d'ailleurs les ministres de Merkel indiquent bien que notamment tous ceux des Balkans n'ont "aucune chance d'obtenir l'asile" politique et devront être reconduits à la frontière. Il n'est pas exclu que le chiffre de 800.000 soit d'ailleurs un peu "gonflé" (à suivre en fin d'année) pour faire passer les quotas, dont l'objectif est justement de réduire la part de l'Allemagne pour la distribuer chez ses voisins - de façon autoritaire et sans lien avec les volontés des migrants, comme le montre bien votre article. Parce qu'effectivement si les migrants souhaitent aller en Allemagne ou en Suède, cela correspond à des logiques économiques bien compréhensibles mais aussi pour rejoindre des parents ou connaissances déjà installées et c'est bien normal qu'ils ne souhaitent pas être éclatés de façon autoritaire aux quatre coins du continent.
Comparés aux 800.000 demandes d'asiles prévisionnelles, Hollande a indiqué qu'en France ce serait autour de 60.000 comme l'an dernier (en 2012 il y avait environ 60.000 dans les deux pays). C'est vrai que cela peut paraître beaucoup plus léger et insuffisant mais là encore ce n'est pas que "la volonté" de tel ou tel gouvernement (même si tout est fait depuis des années pour dissuader les demandeurs) - cela découle du souhait des migrants que sous-tend bien votre article; dès lors qu'ils sont arrivés sur place, les gouvernements sont obligés d'enregistrer la demande.
Les 24.000 migrants en France que vous citez résultent de l'application (encore théorique à ce jour) de ces quotas concernant (prévisionnellement) 120.000 réfugiés. De ces 120.000, l'Allemagne en accueillerait 31.000 (soit un tiers de plus, ce qui correspond d'ailleurs grosso modo à la différence de PIB entre la France et l'Allemagne). Et c'est sur deux ans. A comparer aussi aux 10.000 annoncés par Obama, et les 20.000 (sur 5 ans!!) annoncés par Cameron pour être complet.
Pour être tout à fait exact, vous devriez comparer les 24.000 au 31.000, et les 60.000 aux 800.000, tout en insistant sur les limites de ces deux chiffres.
Donc par pitié, je comprends que vous soyez touchés par la gravité de la situation et par la mobilisation d'une partie de la population allemande, mais ne dessinez pas un tableau en noir et blanc qui ne correspond pas tout-à-fait à la réalité et qui de plus s'insère dans un jeu politique européen (et au-delà) bien plus complexe et avec d'autres enjeux politiques dissimulés. La volonté des migrants est une chose, à respecter, et celle des gouvernements en est une autre, et on peut et on doit critiquer la politique française d'asile mais avec les bons chiffres et les bons arguments.
[quote=article]Selon Le Point, "Les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans ont un taux d'emploi inférieur de 25 points à celui des Français dits de souche, alors que cet écart n'est que de 12 points en moyenne en Europe"
Ca ne choque personne ?
L'expression "français dits de souche" est donc citée dans le très sérieux hebdomadaires Le Point, avec un petit dits pour le recul journalistique.
Alors ça va. Mais en attendant, l'expression "français dits de souche" est devenue une catégorie comme les autres pour faire des statistiques.
Youpi.
Ca ne choque personne ?
L'expression "français dits de souche" est donc citée dans le très sérieux hebdomadaires Le Point, avec un petit dits pour le recul journalistique.
Alors ça va. Mais en attendant, l'expression "français dits de souche" est devenue une catégorie comme les autres pour faire des statistiques.
Youpi.
Pas vraiment un commentaire sur l'article, mais y a un rapport ...
Migrants : une éruption de « bonté », de « générosité » et de « détermination » inattendue, soudaine, étonnante, incongrue et exceptionnelle (pour ne pas dire étrange)
Extraits :
Alors, comme ça, il paraît qu’il y en a qui se couchent le soir en bons salauds pépères et se réveillent en sursaut en se demandant quelles sont ces ailes qui poussent dans leur dos.
(...)
Et tout ça à la vue d’une photo. Pardon : de LA photo. Celle qu’ils attendaient dans leur for intérieur, celle qu’ils appelaient de leurs vœux les plus secrets pour soulager leur conscience meurtrie et connaître (enfin) la rédemption.
Bienvenue pour la nième fois dans l’univers ouaté des bisounours du monde politico-médiatique occidental...
(...)
Migrants : une éruption de « bonté », de « générosité » et de « détermination » inattendue, soudaine, étonnante, incongrue et exceptionnelle (pour ne pas dire étrange)
Extraits :
Alors, comme ça, il paraît qu’il y en a qui se couchent le soir en bons salauds pépères et se réveillent en sursaut en se demandant quelles sont ces ailes qui poussent dans leur dos.
(...)
Et tout ça à la vue d’une photo. Pardon : de LA photo. Celle qu’ils attendaient dans leur for intérieur, celle qu’ils appelaient de leurs vœux les plus secrets pour soulager leur conscience meurtrie et connaître (enfin) la rédemption.
Bienvenue pour la nième fois dans l’univers ouaté des bisounours du monde politico-médiatique occidental...
(...)