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De #MeToo à Mélenchon : les (r)évolutions de Gérard Miller

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Je n'ai écouté que la fin de l'émission , qui concernait Mélenchon. Vous disiez dans une de vos chroniques, qu'il valait mieux ne pas avoir Miller comme avocat. On peut ajouter ni comme ami. 

Il reprend à son compte les reproches que font les enn(...)

Personnellement je suis très content de cette formule. 


Et je vous remercie, Daniel, de revenir à l'écran pour provoquer des entretiens avec des "figures". 

Gérard Miller EST une figure. 

Je suis heureux d'avoir pu l'écouter dérouler, ave(...)

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Je vous comprends. Pour ma part je rêve d'un débat avec Elisabeth Lévy, Raphaël Enthoven, Caroline Fourest et Michel Onfray. Animé par Philippe Val. Ce serait quelque chose.

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Cet interview, c'était bien avant que la "bombe" Miller éclate.  Or Daniel questionne bien, le pousse dans ses retranchements à maintes reprises. On dirait presque qu'il s'attend à ce qu'éventuellement, quelque chose se passe, se révèle autour de Miller.  Bon, c'est facile de dire ça après, hein.  En tout cas, chapeau Daniel. Excellente interview ! Sans concessions, soucieuse des détails (là où le diable peut se cacher), Bravo !

Actuellement, 50 femmes accusent Miller de viol et d'agression sexuelle. Étrange comme timing... Pourriez vous revenir sur cette affaire svp

Bonjour au regard des derniere information concernant monsieur millers , je suis surpris du timming de l’émission, apres une seconde lecture, celle-ci ressemble fort a une opération de communication préventives. je ne pense pas et j'espére que cela sois volontaire de la part de la rédaction d'asi. cependant cela questionne et je pense que la rédaction aurais intérêt a donner quelques explication sur ce choix a ce moment sur ce sujet.

C'est bon ! Avec tous ces témoignages dans le papier de Médiapart, Miller a le profil pour entrer au gouvernement !
Il n'a pas beaucoup d'espoir cependant : il n'est pas et ne sera pas condamné (La convention d'Istanbul n'étant pas appliqué en France*)

*Oui, je sais, le droit français n'est pas appliqué en France non plus lorsqu'il s'agit du corps des femmes.


J'ai écouté cette émission ce weekend, je n'aurais jamais imaginé que ce sujet serait d'autant d'actualité. Ce type était déjà louche : un ancien mao qui ne se renie pas et en plus soutien de LFI

Je me demande si Gérard MILLER ne reste pas prisonnier de son image chez Laurent RUQUIER.


Dans On a tout essayé, sur France 2, il disait tout le temps ceci "Je ne vous connaissais pas, mais je trouve que...".


Dans On va s'gêner, sur Europe 1, il disait toujours, "Ma compagne Anaïs, Ma compagne Anaïs," relevé par un asinaute, ci-dessous.


J'ai beaucoup de mal à distinguer le militant pol du psy que ce soit chez ASI ou chez RUQUIER.

Miller accusé de viol... qu'est ce qu'il disait au sujet de la gifle de Quatennens !!!!

Le psychanalyste Gérard Miller accusé d’agressions sexuelles et d’un viol par trois femmes

  

   Le magazine « Elle » rapporte le témoignage de trois femmes, pour des faits datant des années 1990 et de 2004. Gérard Miller affirme, lui, « n’avoir jamais abusé sexuellement de quiconque, et ce, en aucune circonstance ». 

   

   Le Monde avec AFP   

 

 Publié aujourd’hui à 11h26, modifié à 11h28  

 

Quel visionnaire Daniel... (suite aux accusations très récentes)

Et si vous déréférenciez cette émission ? Elle pose problème vu les accusations.

Aveuglement ? Ce qui se passe en Palestine depuis la fin de la seconde guerre mondiale ?

 

Je ne discute pas recette de cuisine avec un anthropophage… enfin, sauf dans le cas d'un dîner organisé en soutien à l'État d'Israël.

Sérieux ?

[En rapport avec le fait d'aller manifester contre l'antisémitisme aux côtés des adorateurs de Pétain]

 

— Les colonies Israélienne c'est vrai, c'est mal, ce n’est pas bien, faux pas !

— Mais l'État d'Israël, ce n'est pas une colonie de peuplement Européenne au Moyen Or…

— ANTISEMITE !

— Ce n'était pas le projet du fondateur du sionisme politique, Théodor Herzl, en 1926 ? "Pour l’Europe, nous constituerions là-bas [Palestine] un morceau du rempart contre l’Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation [Occident] contre la barbarie."

— MENSONGE ANTISEMITE !

— …

L'excellent article de Paul Elek dans Positions_revue (via son tweet) montre à quel point ce pauvre Mollet est à côté de ses pompes.

Et voici de quoi alimenter la réflexion de GM (et de Daniel ?) sur nos aveuglements... 

Une sacrée nana, qui aide à bien comprendre l'état du monde - je lui souhaite une immense visibilité 

https://www.youtube.com/watch?v=r6wfdmngDmU

M. Miller vous invoquez MeToo, mais n'est-ce pas plutôt l'âge de vos artères ? Vous ne gambadez pas autant que vous le pûtes.


Mais qu’est-ce qui m’a pris d’aller regarder cet entretien ? C’était mal barré dès le départ.  J’ai dû arrêter à 26’53 : l’envie de gerber devenait difficile à juguler.
La façon toujours précieuse, tellement chic, de parler de GM, ancien Mao qui « ne le regrette pas » (les millions de morts de la révolution culturelle chinoise apprécient le courage de tous ces anciens Mao bien installés depuis qui ne le regrettent pas), « pas spécialiste de l‘autocritique » (effectivement, la réelle autocritique n’est pas son fort, après avoir soutenu autrefois en étant Mao les autocritiques dictées et forcées par le Parti), parlant des « hommes de sa génération ». Le concept de génération où tout le monde penserait et agirait de la même façon est comme toujours très grossier ; ça ne rate pas :  là, il l’utilise en souriant, indulgent envers lui-même, pour affirmer qu’il faisait , oui certes, partie de ces  «dragueurs invétérés », restant au passage absolument silencieux, hermétique à l’éventuelle souffrance infligée à toutes les femmes assez naïves pour être tombées dans ses filets et en avoir souffert, dès qu’il repartait en chasse comme tout « dragueur invétéré ». Et il ajoute que les hommes révolutionnaires  de gauche de « sa génération » prenaient en compte « la domination dans les luttes sociales » mais que les femmes militantes aient été « à la ronéo ou à la cuisine » n’était pas un problème. Si si ! C’était un problème qui peinait à se faire entendre, certes, mais qui était dit. Il ajoute, péremptoire : Pour les hommes que j’ai connus et fréquentés, Non, c’était non ! Même au lit ! précise-t-il, pas peu fier d’affirmer par là leur self-control. Eh ! Oh ! Gégé ! Tu plaisantes ! J’ai connu, au sens biblique ou non, la « génération » juste après, celle des mecs de l’âge de DSchneidermann, et peux témoigner que les Maos, Trostkos, les Anars dont j’attendais mieux, les Giscardiens (les Macronistes de l’époque à peu près), les Socialos, les Cocos, les Royalistes et autres allumés, tous ces groupes  regorgeaient de mecs auxquels il fallait répéter 12 fois NON avant qu’ils ne l’admettent (ou pas), tellement sûrs qu’ils étaient du bien-fondé de leur désir, de mecs qui devenaient insultants si on les refusait, de mecs odieux de supériorité affirmée de mille façons, quoi !

Après un lapsus de DS à 14’43, sur « l’emprise que peut exercer un homme en position de pouvoir PAR une femme… », son évocation de « plaintes à retardement » (Non, non, les plaintes ont toujours existé, c’est plutôt qu’elles étaient  rarement écoutées, le plus souvent alors rejetées par tel ou tel argumentaire bien rodé, .. comme aujourd’hui, quoi !), il demande à 19’40 « ce qui vous a manqués », il devrait dire « ce qui NOUS a manqués », car les choses, 10 ans plus tard n’avaient pas changé. Et la mouvance masculiniste d’aujourd’hui prônant entre autres joyeusetés le retour de Bobonne à la cuisine et au devoir conjugal prouve que ce qui a « manqué » CONTINUE de « manquer » : appelons ça l’empathie ?

Magnifique !! Tellement heureux de pouvoir te revoir en ITW.
Cette émission est juste incroyable, il faut absolument voter sa gratuité !

Sympa cette discussion entre deux vieux bonhommes fort sympathiques! Pour aider Gérard Miller à chercher ses points d'aveuglement, je lui suggère de travailler sur les formules comme "je vais/j'aurais voulu t'expliquer", "je vais te faire comprendre", "tu n'as pas entendu" qui sont récurrentes, et qui démontrent une propension indéniable à vouloir occuper la position haute dans l'interaction! Nonobstant, j'ai regardé jusqu'au bout, et je me réjouis de la prochaine émission de ce type.

Parmi les anciens maoïstes il en est une dont je voudrais saluer la mémoire pour une certaine fidélité à son engagement  . Marie-Josée Révillon d'Apreval étudiait la philosophie  à la Sorbonne dans la classe de Jankelevitch sans trop d'assiduité quand elle décida  au milieu des années 60 d'aller s'établir en usine  . Après une première expérience ratée à Paris elle est allée à Roubaix .  La fidélité que j'évoque n'est pas une fidélité à un parti, mais aux habitants d'une  ville , ou plutôt d'un quartier de la ville . Le quartier de l'Alma . le quartier le plus pauvre de la ville qui était peut-être bien la plus pauvre de France . Plus de la moitié des logements de Roubaix étaient situés dans des courées sans hygiène . Il fut question de rénovation urbaine . en associant  la population au projet...Beaucoup d'utopie et d'énergie au départ  .  Avec des résultats peut-être pas à la hauteur des espérances .


Toujours est-il que c'est dans ce contexte , que Marie-Josée Révillon devenue Juliette Campagne comprit l'importance de la maîtrise de la lecture  comme facteur d'émancipation individuelle et qu'elle mit toute son énegie à fonder une association : "Lis avec moi" basée sur ce sconstat : il faut lire des histoires aux enfants pour qu'ils aient envie d'apprendre à lire ...


Elle est restée dans le Nord, à Lille , à quelques stations de tramway de Roubaix où elle revenait régulièrement .




  Lis avec moi

Il était un petit bonhomme, pirouette, cacahouette qui avait de drôles d'occupations : La  psychanalyse,  les médias, la politique.  Il avait plein de copains comme Ruquier et Melenchon.

Il s'est créé un média pirouette, cacahouète avec le petit bonhomme, et une petite bonne femme  et plein àd'autres gens.

Le petit bonhomme et la petite bonne femme se sont chicaillés, pirouette, cacahouète.

Le petit bonhomme a été chouiné auprès de son ami politique qui la envoyé bouler pirouette, cacahouète. 

Le petit bonhomme a eu son ego tout cabossé. 

Au lieu d'aller voir un psy, il a décidé d'attendre le bon moment pour se venger.

Une émission de France 2 avec d'autres egos bosselés lui en a fourni l'occasion pirouette, cacahouète. Il a déposé les poubelles du bloc bourgeois sur le plateau. Gros succès.  Beaucoup d'invitations sur tous plateaux. Bientôt cnews..

Morale de la chanson : les petits bonhommes   deviennent rarement grands.

Merci Daniel pour ce beau moment, qui ne manquera pas d'indigner encore et encore, car en effet l'oignon est encore à peine pelé. J'avoue que coté aveuglement, j'aurais attendu aussi un passage sur le déni du changement climatique.


Cela aurait peut être permis d'élargir sur la propension de l'humain à voir midi à sa porte, et le monde comme ça l'arrange... 


Mais pour revenir à Godrèche/Jacquot, je reste étonnée du fait qu'à force d'accuser les profiteurs/prédateurs, ce qui est une étape nécessaire, on oublie aujourd'hui qu'à l'adolescence, les humains sont avant tout sous l'emprise de leurs propres désirs, puissants, AVANT d'être sous l'emprise d'hommes ou de femmes plus âgées.


Et que leur capacité à en sortir va dépendre de tout plein de facteurs, pas de ce seuil légal des 15 ans, qui ne signifie pas grand chose - sauf sur le plan juridique. Le discernement, pour certain.e.s, n'arrive pas avant 25 ans, voire bien plus tard, voire jamais...

Il me semble qu'en licence de psycho, la psychanalyse est aujourd'hui abordée par le prisme de son histoire et ses filiations, et non comme une discipline à appliquer en l'état.

Difficile de prendre au sérieux quelqu'un qui n'a pas encore remis en question l'anarque intellectuelle qu'est la psychanalyse. Cela décrédibilise un peu tout le reste.


Voir par exemple un déconverti comme Jacques Van Rillaer https://www.youtube.com/watch?v=Brbys66TRxk

Bonne émission. 

Puisqu’il y a un psychanalyste sur la sellette, il faut tout avouer.


Autant l’avouer tout de suite, je n’ai pas tout regardé ni écouté. 


Tout d’abord, parce que j’ai beaucoup de méfiance envers la psychanalyse et les psychanalystes. 


La vie a fait que j’ai appris peu à peu à me débrouiller tout seul avec les désarrois de mon ego. Gérard Miller fait parfois référence à Lacan et pour moi Lacan c’est Pierre Dac qui se prend au sérieux.

Tout ça pour dire l’intensité de l’aveuglement qui m’accable.


 Ensuite, Gérard Miller m’insupporte et ça ne date pas d’aujourd’hui. À l’instar de son maître (?) Lacan, il maîtrise parfaitement les finesses et la langue et du dialogue et il s’en sert pour entortiller ses interlocuteurs. Je me trompe peut-être mais il me semble prendre du plaisir à mener ses auditeurs en bateau sous le couvert d’une franchise bien affichée. Ce qui compte, c’est l’affichage.


Enfin mais j’en ai déjà parlé dans un précédent message, il y a ce pseudo aveuglement face aux prédateurs sexuels bien en cour dans sa génération, qui est le mienne. Il y a de sa part une terrible désinvolture à l’égard de la culpabilité ses congénères B. Jacquot, DSK et quelques autres qui laisse entendre qu’il n’en n’a rien à foutre de ce qu’ont subi les victimes de ces prédateurs.


Et puis, Gérard Miller de gauche…

Ça commence un peu avant la minute 59. Le sermon sur le « bruit et la fureur » imputables à Mélenchon et qui feraient désordre dans son bel ordre bourgeois ou l’on peut lutiner les filles sans bruit ni fureur. Merci à Daniel Schneidermann de le secouer un peu (pas assez à mon goût) sur le fond et la forme. Mais l’autre continue sur le thème « faut changer de discours» comme un bon rad-soc des années 80.


Et le reste est à l’avenant. 

Gérard Miller de gauche… Et Pourquoi pas Manuel Valls tant qu’on y est ?

Formidable interview. La parole psychanalytique est extrêmement rare dans les médias (pour ne pas dire carrément censurée car soi-disant "invalidée par la science", mais entretenir le débat ici serait trop long). Gérard Miller est un invité qui connaît son sujet, maîtrise les concepts, a du vécu, et se donne la possibilité de développer sans biaiser. Sa parole est bien sûr contestable ("ce pauvre Gérard Miller", comme aimait à dire mon psy), ça n'en retire pas d'intérêt. Ses docs sont souvent très bons d'ailleurs. Merci Daniel de lui laisser cet espace.

Bordel. J'en suis a 32mn et c'est vraiment du n'importe quoi !!! Son regard rétroactif sur sa complaisance, sur la société patriarcal, rien ne va !!  Et maintenant il nous ressort du Freud et du Lacan ???!!? Mais Bordel, on est en 2024. Freud a sorti ses théorie de son C** et la science les a démonté point par point depuis des décennie !!! Même punition pour Lacan !!! Rien que ça veut tout dire de l'aveuglement du personnage "pas doué pour l'autocritique"... Tu m'étonne...


Avoir ou revoir pour comprendre toute la porté malsaine de la psychanalyse Française qui veille sur l'idéologie mortifère de Freud et Lacan.

Je viens de regarder l'émission jusqu'au bout et pour compléter mon com'  -à chaud (plus haut)- je maintiens que Daniel a été complaisant avec GM au sujet de son interview de B.Jacquot. 

Par la suite, on sent qu'il (GM) est souvent gêné aux entournures par l'invitation qui lui est faite souvent au cours de l'entretien de développer, s'expliquer... et ça c'est pas mal 

Effectivement, on change au fil des années... Par exemple, moi j'aimais assez écouter Gérard Miller et aujourd'hui je le trouve d'un ringard impressionnant et surtout, surtout d'une suffisance, d'une condescendance caricaturale !  Et puis vraiment, être maoïste encore aujourd'hui !!! Au secours ! Beaucoup de chinois en seraient atterrés !  Et il parle de la guerre d'une façon très intello, bref ! comme quelqu'un qui ne l'a jamais faite ou subie. Je ne lui souhaite pas bien sûr mais je découvre à quel point cet homme est dénué de capacité d'empathie. 

Bouh !!  que je ne l'aime plus !

Fascinée par les images, (mais pas sous leur emprise pourtant!), je n'ai pas été attentive tout le temps. 

Deux gros micros, comme deux personnages, l'un se prend une taloche d'ailleurs, "si je sais pas pourquoi, toi tu sais", mais les micros n'ont pas parlé comme dans téléchat de Topor. Une skyline d'un tableau, avec un ciel de la même couleur que son mur d'attache, et avec des contour d'arbres bien rangés, la vraie plante verte qui dit "m'en fous, ça va bien hein, j'pousse comme je veux, les cheveux en pétard, et quoi?". Soudain deux images côte à côte, pareil à une visio. Mais comme on sait qu'ils sont ensemble, on recrée une pièce rétrécie ou la fenêtre touche le mur d'en face. Un recul, la bibliothèque, un autre cadre, pff mal de mer.


C'est quoi ce bin's sur les hommes tous les mêmes? Gérard Miller a demandé aux femmes? Un homme, tu en as vu un, tu les as tous vu? Alors que les femmes chacune serait différente. Oui mais non. Ça m'a tout l'air de partir du postulat éternel que l'homme doit papillonner de fleur en fleur (François 1er a dit que les femmes à la cour, c'est comme des fleurs, ça nous rajeunit pas) et que la femme seule doit fidélité. Il est bonasse, il est de bonne foi, mais bonimenteur parfois. 

À 29 minutes, un quart d'heure d'anthologie! "La femme" n'existe pas (bien d'accord!) Par contre, "l'homme" existerait??? Il serait "simple", pas complexe du tout? Je rêve d'un "Me-too" masculin qui les aiderait à réaliser à quel point ils se sont faits flouer, finalement, eux aussi. 


On discerne, chez certains, un désarroi qui pourrait les amener à plus de complexité, plus de réflexion, moins de certitudes hautaines. Mais Miller résiste, vaillamment et efficacement. Chapeau.

« Ca n’est pas l’anatomie qui fait le destin... »

C’est exact, puisqu’il est effectivement possible de ne pas se résoudre à avoir ce que l’on a ou inversement, ne pas se résoudre à ne pas avoir.
De même, en observant que, quels que puissent être nos désirs explicites, ça n’est pas nous qui en décidons.

Il n’empêche que, dans la réalité, il y a dissymétrie.
Peu importe les sexes et les genres, tous les corps sont pénétrables à l’identique par tous les orifices que l’on voudra.
Mais seul l’homme détient l’outil de la pénétration.
C’est profondément injuste, mais c’est comme ça.

En corolaire, on peut observer ceci :
Pénétrer ou se faire pénétrer, ça n’est pas la même chose et ça n’est jamais neutre.
 
Second corolaire :
Peu importe le genre, le sexe ou les outils, on n’entre pas dans les autres sans autorisation.
Et même avec autorisation, on fait gaffe.
Et ça, peu importe les époques ou ce qu’elles en disent : C’est invariant.

La différence d'âge entre Gerard Miller et sa compagne (Anaïs Feuillette, de 32 ans sa cadette) est peut-être une explication à l'absence de réaction de GM dans son reportage...

Je vous conseille de regarder l'introduction ridicule d'un documentaire de GM sous forme de dialogue malaisant avec sa compagne (voir à partir de 1:00): Désirs Masculins 

On en profitera pour croiser Philippe Caubère (tiens, encore un chic type) dans ce documentaire...


Je suis tombé sur une interview de Miller qui disait à propos de sa jeune compagne: "Elle était dans le public de l'émission, que Laurent (Ruquier - NDLR) présentait à l'époque sur France Inter. Je ne l'ai pas quittée des yeux et, à la fin, j'ai traversé tout l'amphi pour lui parler." Elle avait 19 ans (au plus, car Ruquier a arrêté son émission sur FI en 99), et lui 51 ans. Leur relation est parfaitement légale, mais je ne peux m'empêcher d'imaginer une certaine complaisance de Miller à l'égard de Jacquot.

Daniel aurait aussi pu l'amener sur ce terrain.

Bon, Gérard Miller parle de la "majorité à 15 ans" mais si je ne m'abuse, ce concept (car le code n'emploie pas le terme "majorité") date d'avril 2021 et son documentaire de 2011.  Autrement dit, il se dédouane facilement de son manque de réactivité car, quand bien même Judith Godrèche aurait eu 15 ans (on sait maintenant qu'elle n'en avait que 14), à l'époque du documentaire, Benoît Jacquot était totalement hors la loi. Il y a d'ailleurs une sacrée perversité dans le "c'était interdit... Enfin, je crois ! ".  Evidemment qu'il en était tout à fait sûr ! Dans le meilleur des cas, Miller s'est fait avoir (et alors franchement j'espère qu'il n'avait pas de mineur en psychanalyse chez lui bicôze levée du secret professionnel en cas de connaissance d'un crime et obligation de le dénoncer) ou alors, il était aussi pervers que Jacquot à l'époque ! 

Bref ! Bizarre cette interview.  Je n'en suis qu'au début alors je vais voir la suite mais là toute suite,  je vous trouve un peu complaisant Daniel Schneidermann... Je vais regarder jusqu'à la fin....

Bonjour et merci pour cette émission. J'ai un peu regretté toutefois les fréquentes interruptions de l'invité, qui n'a trop souvent pas pu développer sa pensée jusqu'au bout quand il était parti pour le faire. Interruptions à mes yeux parfois fébriles et contre-productives pour la qualité du débat, que Miller n'esquivait par ailleurs pas. Je l'ai trouvé patient.

"Comment pouvait on être maoïste" ? se demande GM avec un brin d'ironie ou de nostalgie.... Sans doute est il trop tard pour l'entendre dire :"Comment peut-on être psychanalyste ? ".... 

MR Miller n est pas vraiment original , ses propos sur JLM sont ceux rabachés à longueur d antenne ( QUATENNENS , LE HAMAS , les retraites , garrido and co.) 

Ah je sais pourquoi  !!! depuis qu il a fréquenté LCI à côté de la chère  ARLETTE et RUTH ELKRIEF

? il est sous leur emprise !!!!!! et a rejoint le bloc bourgeois 

Ce n est pas grave car il n a pas l air de tout bien maitriser de LFI  et de jlm qui n est même plus député . mais qui a créé l institut la boétie .

Melenchon a toujours l intelligence d anticiper sur le temps long et de permettre de réfléchir , de penser etc...

Ses anticipations sont très souvent justes si on le suit de près

Mais je n ai pas l intention de convaincre miller .Qu il aille rejoindre glucksmann , l homme adoré des médias .

On comprend donc la psychanalyse ne prenait pas en compte les phénomènes d'emprise ou de domination... c'est donc bien une fumisterie.


Gerard Miller, un psychanalyste, nous explique que l'homme est simple et la femme est multiple. Bravo le vieux cliché. Traduction: les bonnes femmes sont compliquées, c'est pas de ma faute si elles me trouvent lourd...


J'aurais aimé que Daniel lui rentre un peu plus dedans, mais c'est déjà une belle performance de l'avoir fait parler.

Il est temps de se débarrasser de la Psychanalyse, ou en tout cas de la purger sérieusement.

Cette discipline établie par des hommes qui ont théorie l’Hystérie comme une maladie spécifiquement féminine. (Je le sais pour avoir lu Freud dans le texte).

Certes, la thérapie par la parole vaudra toujours mieux que les electro-chocs, mais la psychanalyse a aussi fait dire à certains que l’autisme était provoqué par les parents, voir par des relations incestueuses.


La psychanalyse c’est comme le système de Ptolemé : « le Soleil tourne autour de la Terre ». Une théorie utile à un moment donné de l’histoire, mais fausse car réfutée par les dernières découvertes.   


On voit bien que Miller a du mal avec les mots : « la femme est singulière, c’est 1+1+1 », et il esquisse un sourire gêné  disant que la sexualité de l’homme serait « simple ».


Alors que, les recherches récentes en psycho, sexualité, biologie, neurologie le montrent : la sexualité de la femme est (en moyenne) plus plus riche que celle de l’homme.


Pas « compliqué », pas « complexe », mais plus riche.


Et encore, on a pas tout compris.

C'est pour ça que les fachos s’arrêtent de réfléchir a la première pensée qui leur vient a l’esprit ... Y'a un moment où la pensée risque de faire la bascule Gérard , et tu l'a atteint . Freines , t'attaque la falaise !

Quand DS (65 ans) demande à Miller (75 ans), en substance :  "qu'est-ce qui vous a manqué, à l'époque (sous entendu à l'époque du MLF)  pour ne pas avoir pris conscience de la domination masculine", je trouve qu'il s'exonère, ou du moins qu'il exonère sa génération, un peu trop facilement. Parce que la génération de DS, 10 ans plus tard, n'a pas travaillé davantage cette question. Metoo est arrivé bien après. Je n'irais pas jusqu'à interroger, depuis les débuts d'ASI, le casting féminin des chroniqueuses (choisies par qui ?)... mais on pourrait poser la question.  

N'étant pas moi-même de première jeunesse, pourriez-vous, s'il vous plait, ne pas attendre vingt ans avant de vous retrouver ?

Jacquot ça ne l'interpelle pas mais Quatennens oui ... Je l'ai trouvé contradictoire su début à la fin.

DS en intro qui dit a Miller qu'il ne se souvenait même plus que miller avait été chroniqueur d'@si, pas tres delicat, j'ai bien ri.


Bon sinon tres bon format avec un invité qui en apparence fait preuve d'une certaine lucidité dans son propos mais qui ne résiste pas a la persistance de DS qui pointe justement les contradictions  que ce soit sur mélenchon ou la notion d'emprise. 

 

En tout cas passionnant, vivement la prochaine.

Excellente émission (ça se dit encore, "émission" ?), j'ai vraiment adoré alors que je l'avais lancée en matant ma série, avec une oreille laissée libre pour écouter distraitement Miller et finalement, au bout de 7 minutes, j'ai stoppé la série. J'ai vraiment beaucoup aimé ce Miller sans divan, au plus proche de l'honnêté qu'il s'efforce d'avoir envers lui-même. Un vrai humain, bien vertébré du côté tronc cérébral. C'était très fin, très ... attaché-détaché et au final, attachant. Merci aussi à Daniel pour les questions très pertinentes (les mêmes que j'aurais eu envie de poser). Je vais même m'offrir un replay ce week-end. 

L’interview de Benoît Jacquot  (autour de 10’) est hallucinante. 

Je suis contemporain à l’année près à la fois de Miller et de Jacquot., 

Bien que provincial, je suis issu d’un milieu intellectuel et « libéré » au sens ou l’on pouvait l’entendre après 1968. 

Mais entendre l’un affirmer « ça l’excitait » et l’autre dire a Daniel Schneidermann « je croyais la relation réciproque », ça me fout la rage. Ils parlent l’un et l’autre d’une fille de quatorze ans, deux fois sept, comme deeux maquignons parleraient d’un beau cheval de course que l’on s’est offert comme « d’autres auraient bien aimé en faire autant ». 

Mais comment ces deux abrutis peuvent-ils se regarder dans une glace ? Je vais passer pour un vieux con mais tant pis pour moi. J’ai honte que ces individus soient, avec DSK et quelques autres sommités de l’époque le représentants visibles de ma génération.

Personnellement je suis très content de cette formule. 


Et je vous remercie, Daniel, de revenir à l'écran pour provoquer des entretiens avec des "figures". 

Gérard Miller EST une figure. 

Je suis heureux d'avoir pu l'écouter dérouler, avec une suffisance "Onfraysteque" à quel point il est sûr d'être dans le juste, sauf sur Jacquot, Depardieu ou DSK, apparemment.

Heureux aussi que vous ayez aussi facilement pu le mettre face à sa contradiction concernant JLM qui " devrait ne plus être le même". 


A mon sens, mais je peux me tromper, moi, sa démonstration quant à son changement de camp concernant Méluche a fait "pschitt".
Il a participé, quelle honte, à alimenter la rumeur de son "antisémitisme. Et ça, quelques soient ses colères, parfois légitimes, sur Chikirou et la démocratie interne à la FI, le discrédite à peu prés totalement. 

j'avoue avoir surpris chez vous le regard amusé de celui qui sait que l'autre est en train de s'enliser. 


Je manque probablement de justesse et de rigueur dans mon petit feedback, mais je m'en voudrais de paraitre suffisant.
7 octobre, perso, sa clairvoyance sur ce qui allait se passer à gaza aprés l'attaque du 7 octobre m'a plutôt confirmer que cela pourrait être un  homme d'état.

Je regarderai naturellement les prochains "je vous ai laissé parler".

Très bien, Merci à vous trois.

Je n'ai écouté que la fin de l'émission , qui concernait Mélenchon. Vous disiez dans une de vos chroniques, qu'il valait mieux ne pas avoir Miller comme avocat. On peut ajouter ni comme ami. 

Il reprend à son compte les reproches que font les ennemis de Mélenchon. Sur Quattennens, on l'a assez débattu dans le forum. Sur les mouvements contre les réformes de la retraite, JLM aurait nuit aux syndicats. Ceux de Berger et Martinez ? Quelle blague.

Sur Gaza, LFI est le seul parti qui a eu une position digne et équilibré.

Alors bien sûr, Mélenchon crie trop fort, remet souvent les journaleux à leur place , est parfois trop agressif. Et puis quoi ?... La ligne politique de ce mouvement reste quand même la seule crédible à gauche.

La Nupes avec Roussel et les socialos, on a vu ce que cela a donné. 

Je pense au contraire qu'il aurait mieux valu ne faire aucune alliance avec ces traîtres .

Comme disait Ruffin, Mélenchon est celui qui a remis la gauche sur ses deux pieds.  

Alors à tous ceux qui lui reprochent tant , "faites mieux."


Dans larticle,

je suis pas sur quon puisse dire que la Maoïsme cest de gauche. Ca reste un systeme totalitaire sans election pour diriger, avec eradications tranches de la population. C'est se dit de gauche mais cest de droite, clairement.

Bonjour

F ranchement, on se pince pour croire qu'on est pas en train de faire un cauchemar; Quel intérêt , une émission où l'on  invite un ancien gauchiste mélenchoniste déçu ( ce qui prouve que l'on peut faire preuve de lucidité à tout âge )  pour évoquer des affaires sans importance montées en épingle par un petit milieu wokiste alors que l'on pourrait recevoir pour un long entretien nettement plus passionnant une autre  ancienne chroniqueuse d'ASI qui a fait un sacré chemin depuis ! Je parle bien entendu d'Elisabeth Levy, qui à la tête d'une excellente revue, la bien nommée causeur  pointe avec ses journalistes toutes les dérives de notre société: l'antiracisme échevelé, les excès de meetoo, les invasions cosmopolites et la mainmise des journalistes de gauche dans les médias dominants. Il est évident que l'on arrive en bout de course chez ASI et qu'aujourd'hui on tente de faire taire les voix qui pourraient éveiller quelques consciences endormies, quelle tristesse !!!

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