Contre la fermeture de la télé publique grecque, une soirée Mediapart-RSF
Ce n'était pas une "histoire d'amour polyphonique", mais il y avait tout de même une certaine communion dans la salle. Entre deux représentations d'une comédie musicale de John Adams, Mediapart et Reporters Sans Frontières ont pu réserver le théâtre du Châtelet à Paris pour organiser une soirée de soutien à la Grèce et protester contre la fermeture de la télévision publique grecque ERT. Chants, discours engagés, appels à la résistance et références incontournables (Platon, Vidal-Naquet, Hemingway mais aussi les nazis). Une soirée globalement réussie, même si ce concerto inhabituel a connu quelques fausses notes. @si était dans la salle.
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Derniers commentaires
Cette loi Sarkozy, destinée à museler la presse qui parle doit être modifiée et c'est en ce sens que Christine Toubira avait présenté une nouvelle loi afin de supprimer le flou juridique qui permettait de s'attaquer au Journaliste et de bien encadrer ce qui est de la liberté de la presse et des actes graves pouvant nuire à la sécurité de l'état
Des dispositions garantissant la liberté de la presse, leur travail, leurs informateurs mais aussi des cas bien encadrés qui peuvent permettre à des journalistes d'être poursuivis
De cette première mouture, les députés de l'assemblé nationale et le conseil d'état aurait rendus plus flous le texte en ajoutant des exceptions à cette liberté d’exception mais pour des raisons aussi flous qu'approximatives
Il semblerai que les atteintes à la liberté de la presse ne sont pas une exclusivité grec
L'article d'Acrimed : Moins-disant législatif et arbitraire répressif : le projet sur la protection des sources des journalistes est consultable sur leur site
Eh il y a ENCORE des gens critiquent la manifestation d'Edwy PLENEL
Merci EBU (sauf que je ne comprends rien) ;o))
Le texte dit, et retranscrit ci-joint, de Stathis Kouvelakis, chercheur au king's college :
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/190613/la-grece-n-est-pas-un-pays-normal
Il a aussi écrit un texte trés intéressant dans le livre collectif "En finir avec l'Europe" / La Fabrique éditions ( cité par moi dans le forum de l'émission consacrée à la TV publique grecque .
Etre dans le réel . Etre lucide . Ne pas se laisser endormir par les eurocrâtes béats ( et non innocents ) =) ce n'est pas de cette Europe dictatoriale,et aux mains de la phynance et des monstrueuses entreprises multinationales totalitaires et sans freins, que nous voulons !
Source
Tiens, puisque vous développez le sujet, et semblez aspirer à un regard un peu latéral, ou surplombant, il serait peut-être bien d'expliciter :
1) Les abus de ERT (comme l'évoque Andrea, italien de 38 ans).
2) Le contenu précis des différentes mesures d'assainissement éthique et/ou "dégraissage" néolibéral que le gouvernement a essayé d'appliquer ces dernières années.
2) Le contenu précis des revendications et/ou des argumentaires de résistance opposés par les grévistes de ERT ces dernières années.
Optionellement, un topo sur les structures syndicalistes dans ces institutions grecques, leur pouvoir, leurs codes, et la liberté de positionnement des individus travaillant dans ces entreprises. Ces questions pourraient éclairer un peu le contexte de ces évènements, et leurs enjeux contradictoires. Ils pourraient aussi éviter les interprétations par simple transposition terme à terme des situations familières aux lecteurs/commentateurs ("professionnels" inclus) et la confusion, déjà suspectée par Daniel Schneidermann, entre ce que Walzer appelle les "thick morality and thin morality" - c'est-à-dire les grands principes généraux qui font les réflexes solidarités internationales, contre les contenus locaux qui, dans le détail, font parfois la déception de ces soutiens internationaux.
Les enjeux de la crise ERT ne se résument pas à une équivalence de type "si Sarkozy fermait Arte", même si ces projections collent certainement à un aspect du problème. Il y a à nuancer au-delà des grandes postures dramatiques à la Plénel ou Quatremer, et @si pourrait se donner mission d'offrir les outils nécessaires pour ça...
et là, tout d'un coup, la grenouille sursaute... bon, c'est pas une réaction corporatiste. ni coproratiste. non. je l'ai pas dit.
A part ces dérapages incontournables, soirée salutaire;
Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne risque pas d'être critiqué.
La vidéo a terminé avec 30 000 vues en tout.
Le chiffre de 2000 vers 21h était sans doute celui des personnes connectées en même temps sur le live : c'est à dire le nombre de spectateurs qui regardaient en même temps à ce moment là.
Amitiés
Christophe Gueugneau
Mediapart
Plus tard dans la soirée, le compteur a dépassé 3000 (point culminant autour de 3300 si mes souvenirs sont exacts...).
Le chiffre de 2000 vers 21h était sans doute celui des personnes connectées en même temps sur le live : c'est à dire le nombre de spectateurs qui regardaient en même temps à ce moment là.
Effectivement : ne confondons pas le nombre de personnes connectées en même temps à un certain moment et le nombre de connections dans la soirée (le nombre de "clics", donc).
Lors de la publication de comptes offshore par The Guardian et Le Monde, Mediapart n'a pas obtenu l'exclusivité, sûrement par faute de temps par rapport à ce qu'ils avaient à gérer (petit clin d'oeil) quant à l'affaire Cahuzac.
Ceci étant dit, je pense que c'était clair dans l'article.
Résultats des courses : Mediapart annonce que sa retransmission, reprise par les médias partenaires comme Lhumanite.fr mais aussi des sites internet grecs, a été suivie par 20 000 personnes. Un chiffre difficile à vérifier : à 21h, selon nos constatations, le compteur du live affichait 2 500 personnes.
Si je ne m'abuse, l'auteur disait juste que le chiffre (final) était difficile à vérifier.
Pourquoi pinailler là-dessus ? Ou en faire tout un drame ?
Même si je peux comprendre la position de C.Gueugneau, qui, à l'instar F.Bonnet, défend bec et ongles son entreprise et il semble vraiment y croire en leurs engagements... ce n'est pas quelque chose que de reprochable, de mon point de vue. Cela semble, de leur part (CG & FB ainsi que LM) sincère et honnête.
Et puis, je trouve cela bien (d'un point de vue éthique, de la part d'@si) que S.Rochat (rien à redire sur son article) a été missionné pour ce reportage que David Medioni...
Qui fait "tout un drame", à part vous ?
Il ne dit pas avoir joint Daylimotion pour comprendre cette différence de chiffre, c'est tout
La réponse a été données par des @sinautes ouff
Les différents points ne sont que du détails mais dans l'ensemble il faut reconnaitre que faire un tel billet sur cette magnifique intervention de Plenel alors que @si n'avait consacré que 20/30 minutes c'était disons.....
D'autant plus, comme je l'ai lu dans les commentaires, cette émission (celle d'@si) aurait put s'attaquer à ce que devient la liberté de presse en France et en Europe... heureusement qu'il y a Internet :-)
Un absent aussi sur la Trubune, DS qui aurait put y faire un discours sur cette même liberté de la presse pour lequel il se battait bête et ongle il y a encore quelques année... Les temps changent
Que les propos on durée plus de 2h contre 20 minutes pour arrêt sur images qui a préféré consacré 1h20 à des youtubers
Nous avons ici Plenel qui a tenté de mobiliser des troupes pour une bonne cause et l'on vient chipoter qu'il n'y ait eu que 2000 visiteurs contre 20 000 annoncés par Plenel (peut-être y a-t-il eu un problème de compteur mais pas d'appel auprès de Daylimotion pour en savoir plus sur ce cafouillage de compteur.. )
Non on préfère se poser la question du "qui va payer la note" ou bien on pose le problème de spectateur qui n'auraient pas put parler
Pas de retransmission ici de l'intégrale de cette vidéo, pas de directe-live non plus (du moins en essai) non, simplement un papier pour casser ce qui ne marchait pas, les problèmes techniques, d'organisations qu'il a put y avoir (normal lorsqu'une émission de direct est programmée à la va-vite)
Moi je dirai plutôt Bravos Plenel, Félicitation d'avoir organisé ce grand rassemblement car les médias publics sont indispensable dans une démocratie.