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Commentaires

Color Purple, premier mélo en Noir intégral

Ce fut un des premiers films au casting quasi-intégralement composé de Noirs. Sorti en France en 1986, La couleur pourpre (color purple), de Steven Spielberg marque incontestablement une date de l'Histoire du cinéma.

Commentaires préférés des abonnés

Ça fait du bien un peu de culture dans cette actualité au ras des pâquerettes ! Cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu le film, et cette heure avec vous m'a convaincu de le visionner une nouvelle fois. Un peu de recul, c'est bien ce qu'on attend(...)

Ne balançons pas, cette émission est une réelle réussite.

Très bonne émission. A suivre. Mais vous pouvez vous écarter d'Hollywood de temps en temps et  faire des émissions sur les films d' autres pays, même si le ciné des US of A est très imprtant.

Derniers commentaires

Excellent ces analyse cinématographique, c'est beaucoup plus enrichissant que des profs endormis dans des amphis ! Le titre du film la couleur pourpre ne fait il pas simplement référence à cette couleur invisible dans le spectre chromatique (infra rouge, ultra-violet ?) et donc mise en comparaison à ces personnes de couleurs noirs invisible dans la société ?

Merci pour cette émission ! Une grande bouffée d'air frais !

Je dis oui! Oui à ce nouveau format! C'était jouissif, à la fois captivant et très intéressant sur plan culturel. Merci beaucoup. La présence de Delphine Chedaleux permet un éclairage un peu plus en demi teinte fort appréciable!

C'est sweet sweetback's badass song, le film. Pas sweet sweetbadass song. Sinon on comprends pas la blague.


Bravo pour cette émission passionnante ! Une conversation entre des interlocuteurs respectueux et cultivés est une réelle pépite.

Merci, j'espère que cette émission va perdurer.

Bonne émission. Rafik était en forme.

Il est toujours un facile de juger un film avec nos lunettes de 2018. Il est plus intéressant de recontextualiser le film, dire comment il a été accueilli à l'époque, de souligner les différences de regards selon les époques et essayer de les expliquer. Choses que Rafik D. et Delphine Chedaleux ont faites pendant l'émission. J'espère que Rafik n’espacera pas davantage ses apparitions Dans le Mythe à cause de Post-pop.


La prochaine émission pourrait porter sur le film Thé et Sympathie de  Vincente Minelli (1956). Ses thématiques principales sont la virilité et le droit à la différence. Le film a été diffusé à Cinéma de Minuit sur France 3 il y a une semaine. En théorie il est encore visible en TV de rattrapage.

Bravo pour cette nouvelle émission !

Vivement la prochaine...

Je suis désolé d'écrire ce message ici, maisje souhaiterais me désabonner. Pourriez-vous m'aider ?

Merci ! Très belle émission ! 

Il faudrait qu'@si annonce à l'avance quel film sera analysé lors de la prochaine émission, afin de permettre à vos abonnés de le regarder s'il ne la jamais fait.

Bravo et merci ! Je propose pour la prochaine "The Big Leboxsky" 20 ans après. Avec sa vieille voiture polluante et son incapacité à comprendre les grands bourgeois qu'ils croisent dans le film, le Dude ne serait-il pas une sorte de proto gilet jaune ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Émission très intéressante et agréable à écouter ! 

On aurait beaucoup à dire sur Blade runner aujourd’hui : le questionnement sur notre humanité, l’empathie, la mémoire, les personnages féminins et là aussi la condition de la femme, la biodiversité, les enjeux éthiques de la génétique, etc.

Je suis très heureux de ce nouveau format, j'ai vraiment apprécié cette première émission, vivement la suite !


Si je devais proposer un film, ce serait Starship Troopers.

Même si tout à déjà été dit sur ce film, je trouve qu'il est toujours intéressant d'analyser la propagande guerrière des médias.


PS : J'ai trouvé très rafraichissant que les intervenants se tutoient, ça rend le dialogue plus convivial.


Serait-ce la renaissance d' ASI qui se déroule sous nos yeux ?

A post-eriori très méfiant devant l'intitulé de l'émission et de son programme, très proche dans l'idée de ce qui fût proposé ici sur le même principe ( souvenir douloureux des chroniques de Dédé Gunther ).


Et bien que nenni ! Loin des grilles de lecture morale actuelles, cette émission est une véritable bouffée d'air :
Remise en contexte du film, evocation de l'arc narratif des personnages, comparaisons historiques, nombreuses anecdotes sur le tournage, la réception du film, etc.
Avec 2 intervenants de qualités  (l'incroyable Rafik Djoumi, véritable puits de connaissance cinématographique) et surtout de la vraie analyse filmique qui n'oublie pas que le cinéma à son langage propre, et que lui appliquer une grille de lecture littéraire ne marche pas !

Bonus, Daniel Schneidermann, semble, balbutiant, découvrir l'incroyable pouvoir du montage et l'orientation qu'il peut donner à un récit, selon qu'on le coupe à un moment donné ou un autre. Incroyable.


Boutade mise à part, j'attends avec impatience le prochain numéro,  et si il faut une proposition : Alien.



Et au rayon des films joués uniquement par des Africains-Américains, vous avez oublié Carmen Jones, qu'on peut trouver inoubliable (c'est mon cas) tout en reconnaissant qu'il se prête à bien des critiques, dont celle, féroce, de James Baldwin.

Super émission, mille mercis, et vivement les prochaines avec les mêmes intervenants !


J’ai une remarque sur la séquence où Sofia (Oprah Winfrey) se fait frapper par un blanc. Delphine Chadeleux et Rafik Djoumi décrivent ce qu’ils appellent "le plan sur l’œil" comme le moment où survient le réveil de la bête qui est en elle, dans la continuité des séquences précédentes où son comportement animalisé, mais ils omettent selon moi un détail, qui occupe pourtant la première moitié du plan : la boucle d’oreille. Là où on s’attend à un gros plan de réaction sur Sofia, Spielberg nous montre d’abord sa boucle d’oreille, qui "devient" ensuite son œil à mesure qu’elle se redresse. L’analogie animale est donc précédée d’une métaphore radicalement différente : Sofia la bête furieuse est aussi un bijou. Il ne s’agit donc plus de jalousie et de sale caractère comme lors de ses autres colères, mais de noblesse d’âme mise à mal par le racisme. Sa réaction semble ici beaucoup moins impulsive que précédemment, sauf du point de vue de Swain (Laurence Fishburne), dont la vision oblitérée par la voiture emprunte les codes du cartoon (hors-champ + ellipse donnant lieu à un jeu des 7 erreurs), comme s’il ne saisissait pas tout de suite que ce qui se joue là pour Sofia a bien moins à voir avec ses pulsions colériques qu’avec sa dignité bafouée.

Quant aux métaphores animales, je ne pense pas qu’elles intéressent tant Spielberg que ça, et je retiendrais surtout le côté cartoonesque, l'humour de Tex Avery étant une  des composantes évidentes de son langage cinématographique (en plus du slapstick des "3 Stooges"), parfois de façon insoupçonnée au premier abord : il suffit de revoir Il faut sauver le Soldat Ryan pour s’en convaincre, tant les morts y sont mises en scènes comme des gags de Bip Bip & Vil Coyote auxquels ne manquerait que le rire (Tom Hanks qui se rend compte un peu tard que l’homme qu’il traîne par terre n’a plus ses jambes, le soldat sauvé d’une balle par son casque s’en prend une entre les deux yeux sitôt qu’il le retire, Tom Hanks qui continue à dicter un message à son officier-radio dont le visage n’est plus qu’un trou, des allemands découverts lorsqu’un américain fait s’effondrer un mur en s’appuyant dessus, un soldat déchiqueté par la bombe qu’il n’a pas le temps de coller sur un char, Hanks qui croit avoir fait exploser un char d’un simple coup de pistolet alors qu’il s’agissait d’une bombe larguée par les renforts aériens…). Dans le cas de Sofia de La Couleur Pourpre, on pourrait aussi évoquer le comic book, avec le personnage de Hulk (le gros plan sur la main en plus de celui de l’œil lors de sa "transformation"). Malgré la gravité du sujet, le film garde aussi ce langage fait de gags, de substitutions, de juxtapositions et autres trouvailles surprenantes, à ceci près que ce qui serait comique dans un autre contexte est perverti par l’oppression raciale et sexuelle, voire en est le fruit.

Par ailleurs le sexe chez Spielberg a toujours été associé à la mort, au refoulé, jamais à l'épanouissement. Au début des Dents de la Mer, un bain de minuit entre amoureux éméchés se finit très mal. Le génial Indiana Jones et le Temple Maudit n’est qu’une suite de symboles et de situations trahissant un dégoût du sexe assez régressif. Les corps nus de la Liste de Schindler sont promis à l’extermination ou ne servent qu’à contenter l’appétit d’un nazi entre deux exécutions sommaires. Jurassic Park transpire le sexe et le désir refoulé à chaque plan (la jeep "prise par derrière" par un T-Rex qui passe de femelle à mâle etc., des brachiosaures qui se dressent quand on les appelle et éternuent quand on les caresse…). La séductrice de Munich n’est qu’une tueuse dont la nudité se couvre de sang lors de sa mise à mort, et le personnage principal ne peut pas faire l'amour à sa femme sans (re)vivre la fin tragique de la prise d’otages. Le Pont des Espions s’achève plus légèrement par les retrouvailles entre Tom Hanks et sa femme, mais "l’homme debout" est si épuisé qu’il ne peut que se coucher et dormir. Le sexe n’est donc pas absent chez Spielberg, mais les questions plus directes et matures du roman La Couleur Pourpre vont bien au-delà de ce avec quoi il est à l’aise, et il se contente d’employer ses codes de cinéphile pour les évoquer rapidement par l'image uniquement. Il est donc essentiel d’analyser les films de Spielberg au-delà de leur scénario et des dialogues (qui ici édulcorent plusieurs aspects du livre en les passant sous silence), il faut aussi se pencher sur la mise en scène, qui fait toute la richesse de son cinéma. Tout ce qui étonne, détonne ou sonne faux indique le sens véritable de ses films, comme c'est le cas pour cette couleur pourpre si discrètement évoquée dans les dialogues.

Encore merci pour cette émission !

Dallas pour la prochaine émission.

Ah, quelle belle idée d'émission que la relecture du cinéma au regard de son époque, mise en abyme par la nôtre. Sur la condition humaine (noire et féminine de surcroit) et de son émancipation, on ne pouvait mieux commencer!  


Que diriez-vous de la dystopie 'Soleil vert' comme prémonition écologique? Ou du phénomène que fut Akira Kuroshawa, à travers son 'Rashomon' (et autres 'Vivre' ou Dodeskaden', pour la condition humaine) sur le rapport aux différents récits d'une réalité par chacun distordue, en miroir des actuelles Fake News?


Sinon, Roger Rabbit, pour se détendre, un peu, ça me va aussi, car vous êtes si passionnants....
Bon, on attends la suivante maintenant. 

Tapetapetap!

La discussion est excellent mais franchement, y'a des efforts à faire sur le décor!

Très bonne émission. A suivre. Mais vous pouvez vous écarter d'Hollywood de temps en temps et  faire des émissions sur les films d' autres pays, même si le ciné des US of A est très imprtant.

Entretien passionnant !


Spielberg était particulièrement réticent à l'idée de tourner ce film, car, selon lui, il ne connaissait rien à cet univers, à la culture du Sud, noire ou blanche. Quincy Jones, qui était un des producteurs, a beaucoup insisté pour le décider. Alice Walker n'était pas non plus très à l'aise à l'idée que ce soit Spielberg le réalisateur, et c'est bizarrement après E.T. qui a emporté son adhésion (E.T. était, selon elle, traité comme une personne de couleur — curieux comme notre expérience de vie peut nous mener à des conclusions surprenantes pour d'autres). 


Dans l'entretien, on parle des actrices ayant refusé de jouer dans le film. On compte parmi elles Phyllis Hyman (occupée ailleurs ?), Diana Ross, Chaka Khan, Tina Turner, Lola Falana pour le rôle de Shug Avery, Nell Carter et Jennifer Holliday pour celui de Sofia.

Un grand plaisir, cette émission. Au très appréciable retour de Rafik Djoumi s'ajoute un propos dense et didactique sur les subtilités de cette oeuvre complexe et difficile à aborder. L'équipe ayant relevé le défi de proposer une analyse limpide et passionnante dans une émission restant trop courte pour faire le tour du sujet, ce premier numéro vaut à lui seul un abonnement à ASI.

Pour la prochaine émission :


Le dernier tango à Paris

Merci

Vraiment ravie de retrouver Rafik Djoumi dont chaque intervention éclaire la compréhension du film.

Notamment à la fin de l'émission, à propos de la couleur pourpre quand il insiste pour dire que le film n'est précisément pas le livre et que le cinéma utilise d'autres moyens que ceux de de la littérature. Est-ce que dans la prochaine émission, il pourrait être envisagé de consacrer qq minutes à une des scènes du film pour illustrer un procédé cinématographique ?  

merci pour cette nouvelle et passionnante émission. J'ai beaucoup aimé ce film quand je l'ai vu et vous m'avez donné envie de le revoir et surtout de lire le livre. Bonne continuation.

Oh! La surprise, une nouvelle émission sur un sujet que j'affectionne particulièrement, Rafik Djoumi <3, un nouveau plateau, un générique avec du Lee Hazlewood, je me réjouis de voir tout cela! Merci Asi, ça fait du bien!

Un bon concept d'émission, avec des intervenants de qualité. Bravo à vous! Et l'idée soumise quant au prochain thème me séduit. 


Ne balançons pas, cette émission est une réelle réussite.

Oh oui, banco pour Roger Rabbit !!!

J'ai suivi avec intérêt cette première émission, je n'aime pas beaucoup que l'on me dise quoi penser d'un film, mais j'aime qu'on le situe dans le contexte de l'époque où il a été tourné et qu'on ait droit à des anecdotes qu'on ne pourrait même pas imaginer, également savoir quel accueil on lui a fait à l'époque. Merci pour la qualité des intervenants. J'ai fort fort envie de relire le roman, j'ai loupé plein de trucs quand je l'ai lu à l'époque de sa sortie. 

Ça fait du bien un peu de culture dans cette actualité au ras des pâquerettes ! Cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu le film, et cette heure avec vous m'a convaincu de le visionner une nouvelle fois. Un peu de recul, c'est bien ce qu'on attend quand on s'abonne ici !

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