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Clip à scandale : tentative de chronologie d'un buzz

Le groupe français de musique électronique le plus populaire du moment, un réalisateur branché, des images ultra-violentes et polémiques à souhait, le tout lancé grâce à des sites de partage de vidéos extrèmement fréquentés...

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Ce clip est une dénonciation de la complaisance à filmer la violence. Un seul indice a été donné dans le tour de table avec Daniel Schneiderman, David Abiker, Alain Korkos et Dan Israel : tout à la fin du clip une voix dit "ça te fais kiffer de filmer ça, fils de p... ?", mais il y en a bien d'autres qui vont dans le même sens : la caméra est invitée à suivre la bande dans le bar, la police demande en vain au caméraman d'arrêter de filmer, le perchman monte dans la voiture dont le conducteur vient de se faire agresser. Par ailleurs, la fin du clip donne un retournement de situation où la violence se retourne contre l'équipe de filmage : le perchman d'abord qui est brûlé par le cocktail molotov, le caméraman ensuite qui se fait agresser, alors que le rythme de la musique change et se fait beaucoup plus lourd et inquiétant, l'agressiion étant cette fois dirigée contre le spectateur en caméra subjective. En outre, il est beaucoup moins violent que bien des films ou des séries TV, où l'hémoglobine coule à flot. Regardez-le trois fois de suite, ce clip, et vous verrez qu'il est EXCELLENT.
Ma réaction est liée à la lecture que mon fils de presque 18 ans a de ce clip.
Il s'est montré incapable de voir, ou peut être n'a pas voulu voir, que ce clip est totalement mis en scène et n'est pas un documentaire.
La violence montrée ici et parfaitement filmée sème le trouble chez beaucoup de jeunes, dont mon fils, qui par manque de culture cinématographique ne parvient pas à simplement voir que la mise en place de la camera n'a rien du reportage.

Il ne faut peut être pas voir ce qui est mis en scène, mais la lecture qui est faite en fonction des capacités et de la culture des spectateurs.
Mélomane à mes heures, je ne connaissais pas ce "groupe" appelé Justice. Wikipédia m'apprend qu'en fait il s'agit de 2 jeunes copains aux noms issus de la haute aristocratie ( de machin de truc muche...) qui, en guise d'instrument de musique, passent leur temps à se branler sur des boutons et autres petites leds de boite à rythme, pour faire du bruit...Mais ça n'est pas grave.
Alors je me pose la question : est ce que ces 2 types qui se disent musiciens, ne sachant probablement même pas ce qu'est une clé d'Ut, ni même combien de dièses il y a sur une partition en fa majeur (attention piège !), est ce que ces 2 types donc sont assez intelligents pour filmer une violence pareille et nous dire au final que la violence c'est pas bien ? Hein ? Non ! définitivement non ! Surtout qu'à aucun moment du clip il y a la moindre allusion allant dans ce sens.. Mais ça n'est toujours pas grave !

Ce qui est grave c'est que des noms connus du cinéma français, cachés derrière un collectif "ma reum", réalisent et participent à ce genre d'images dans le contexte social français actuel. Et les mecs, faudra pas vous plaindre si demain quelques jeunes sans trop d'esprit critique sortent de leur cité et se mettent à tout casser, agresser, violer, bruler, pour faire comme les "grands frères" de ce clip. Oui je sais cette remarque est facile, mais le risque, a mon sens, est bien réel.

Ce clip est une merde sans nom , sans autre but qu'attiser la curiosité malsaine de nos concitoyens pour vendre un son préfabriqué, et en prenant des risques sociaux.


La prochaine fois innovez : filmez une bonne scène de partouze endiablée au rythme de votre "beat-box". Ca collera mieux avec votre musique et au moins on est sur d'y voir un peu d'humanité... A ce propos je m'étonne que les films dit X soit toujours interdits aux mineurs alors que ce clip est autorisé...

Ce qui me désole le plus c'est que au final ce buzz va fonctionner et que Justice va s'en mettre plein les poches en montrant des images de violence gratuite sans même avoir composé quelqu'une mélodie...

Ah oui une dernière chose : l'apparente grossièreté de ce commentaire n'est là que pour faire passer mon message : c'est à chier, ça pue et c'est nul !
Par rapport à l'émission il aurait été souhaitable que l'on s'intéresse de plus près au collectif Kourtrajmé (http://www.kourtrajme.com/) ce qui aurait largement pu permettre de nous éclairer sur l'intention du clip. En effet Kourtrajmé a sorti notamment en 2007 "365 jours à Clichy Montfermeil" qui propose une vision de l'intérieur de la vie de la cité et des révoltes. Kourtrajmé a aussi sorti deux autres dvd où il règne un esprit décalé mais où surtout on laisse la part belle à la culture underground des banlieues.
Voilà pour l'intention qui se place donc du côté de la dénonciation des clichés véhiculés par les médias.
Néanmoins je comprends les arguments qui consistent à dire que sur un certain public ce clip peut être mal interprété.
La question se pose de savoir si le second degré est assez explicit ou s'il ne manque pas des éléments de contextes ou explicatifs.
Enfin on peut aussi se demander si dénoncer, non pas la violence, mais le traitement médiatique des jeunes de banlieues, qui est à mon avis plutôt l'objet du clip, par une dose d'images violentes et de surabondance de clichés est la bonne manière de s'y prendre. On peut aussi se demander si les réalisateurs d'origines aisés à l'initiative de dépat de Kourtrajmé ne sont pas dans une certaine facination pour l'univers de la banlieue.
Il est vrai qu'il peut être dangereux de jouer la provoc' surtout pour le risque de réappropriation à des fins politiques. Mais les personnes ayant des idées d'extrème droite ne sont pas prêtes de changer d'avis et je pense que cela n'alimenterai qu'une pensée déjà nourrie (notamment par les médias traditionnels).
En tout cas ce clip soulève beaucoup de questions mais je pense qu'il est plutôt à regarder avec un certain décalage ce qui permet de le regarder avec un sourire en coin. Néanmoins il m'est arrivé d'être très déçu par Kourtrajmé (comme le film Sheitan) ou au contraire très enthousiaste comme pour le documentaire 365 jours à Clichy Montfermeil.

Et s'il vous plait évitez les points de vue trop tranchés. Ce clip soulève de vrais questionnements il est vrai et je crois que c'était aussi un de ses objectifs (même si l'on peut se poser la question de savoir si les réalisateurs se posent toujours la question des csq).

enfin ne prenons pas les jeunes pour des demeurés. Quelques uns sûrement pourront mal interpréter ce clip mais c'est le risque qui existe avec toute oeuvre en sachant qu'aujourd'hui même la publicité peut être très violente et surtout travaille de manière sous terraine.
Si le message avoué est "Non à la violence des jeunes de banlieue"... il transparaît si peu qu'il en devient déroutant, écoeurant et purement manipulateur de la part d'un groupe et d'un réalisateur en pleine ascension, bourrés de fric, eux (non ?), qui ne vivent sans doute pas en banlieue, eux (pour ma part, j'en doute)...

En revanche, ce que ces mêmes - et rares - "jeunes de banlieue violents" retiendront c'est : "Regardez notre impunité ! Nous sommes les maîtres nazis de votre nouvelle ère, celle-là même qui ne veut pas de nous jusque dans des clips qui prônent notre violence si chèrement - ou tristement ? - assumée. Regardez comme les badauds ne bronchent surtout pas, mais continuent à regarder, avides, pleins, eux-aussi, de cette même violence. Regardez, même l'autorité est bien incapable de nous arrêter !!"
Forts de ce pouvoir "virtuel", loin du recul nécessaire à juger de l'ironie ou de la dénonciation implicite car débordés par leurs propres tourments, leur propre écoeurement : que retiendront-ils ?...
Quant à l'electeur FN lambda, que gardera-t-il en mémoire ? "Ces crouilles, ces singes, ces "racailles" (no comment) nous avons donc bien raison de vouloir les éradiquer de notre sol national !"
Car nous savons tous que le vocabulaire restreint de ces primates du FN, se résume à quelques mots tout juste : "La France aux Français", "Les étrangers dehors"... Bref, "ironie", "dénonciation", "implicite"... c'est déjà taper beaucoup trop haut pour leur pauvre cerveau reptilien. Excusez-les, ils ne font pas tout à fait partie du clan humain, pitoyables qu"ils sont à mes yeux.

Toutefois, le message pacifiste - s'il existe - n'a rien d'évident et par la même, en devient des plus dangereux, des plus affligeants...

En ce jour du 08 mai, j'ai bien peine à voir sur mon écran de telles images de violence et de haine, j'ai bien peine à considérer que "Nous sommes les uns, les autres, nous sommes tous héritiers d'un passé suffisamment raciste, haineux et xénophobe pour que nous ayions chacun, les uns, les autres un devoir de mémoire"...

Je ne vis pas en banlieue, moi non plus... Je n'écoute pas d'ordinaire cette musique inaudible car virtuelle (merci au passage de m'obliger à me taper cette daube sans nom de sons électroniques ! Merci bien !! BEURK, BEURK !!)

Je suis une toute petite prof habitant et enseignant sur l'île de La Réunion où le passé colonialiste et servilisant a laissé d'affreuses traces preignantes chaque jour encore... Où l'homme noir n'a toujours pas retrouvé sa place sur son propre sol, où il peine à se faire aujourd'hui encore une "place".
Si mes élèves perdus, paumés face à une politique bananière (oui, même en 2008 !) si mes élèves en échec scolaire, ceux-là même en révolte contre une société qui laisse 30 % de chômeurs sur leur île pourtant française !?? S'ils visionnent ce type de clip foireux et purement polémique alors, qu'adviendra-t-il ?
Confortés, ils continueront à se laisser happer par l'Amérique, les gangs, et... la violence purement justifiée selon ce type de clip affligeant...

Je ne fais pas mon travail "d'éveil à la conscience" ? C'est probable...
J'y tâche, de toutes mes forces et chaque jour, et le suivant encore, j'y tâche, investie et sincère.

Mais ce genre de clip pourri ruine mon travail en quelques minutes à peine, ce type de clip hypocrite et inaudible en prime ne nous élève en rien : ni mes élèves, ni moi-même...

Magali Pignoque.
Je viens de regarder l'émission. Je trouve curieux que, ayant démontré que Justice n'était pas vraiment ce qu'on appelle un groupe subversif, on continue à se pencher sur ce que le groupe a voulu dire. Ne faut-il pas au contraire regarder les court métrages précédents de Romain Gavras, qui lui a des origines plus propices ?

Le débat porte ici sur les images, pas sur le son. Et les images, c'est Gavras, pas Justice.

Justice (et/ou le producteur) demande un clip à Gravras (ou bien Gavras se propose, pourquoi pas), c'est donc la vision de Gavras, sa propre réalisation. Ensuite, Justice (et/ou le producteur) accepte. Mais leur rôle est certainement beaucoup plus passif.

Non ?
lu sur http://www.samples.fr/

"[...]Au delà du clip, "Stress" (2007) de Justice est un morceau à base de sample, celui de la pièce symphonique "Une nuit sur le mont chauve" (1867) de Modest Moussorgski, qui a servi de base à David Shire et son "Night on disco mountain" (1978).[...]"

Des références en plus pour ce morceau... Fantasia & Saturday night fever !
Bravo, à toute la rédaction pour la promotion de ce clip.
Entrevue, 20Minutes et même "Bloglounge" en parlent?
Il s'agit donc d'une grande oeuvre qu'il est indispensable de relayer et votre introduction le fait très bien.
Les JT ne participent pas à cette promo nauséabonde? C'est parce qu'ils censurent cet art.

Sur 150 commentaires, il n'y en a qu'un qui contient le mot clé "racisme" ou "raciste".
Et encore, il essaie de réfuter ce qui caractérise cette vidéo.

Dans le contexte historique, médiatique, politique et socio-économique français, un clip présentant, je cite ASI,

"Une bande de jeunes Noirs d’une cité, semant la terreur dans la ville, arrachant les sacs à main, agressant les femmes seules sur les quais déserts du RER"

C'est simplement de l'art et des clins d'oeil à du grand cinéma.
j'ai, comme la plupart d'entre vous, ressenti un malaise en voyant ce clip pour la 1ère fois.

Est-ce de l'incitation à la violence ?
Ca dépend pour qui.
Pour moi, c'est de l'incitation à la défense plutôt, ça soulève plein de questions sur la gestion du problème, l'auto-défense, la police plus forte.

Trop de violence, est-elle réelle ?
Oui bien sûr, c'est la façon de vivre de certains, c'est la violence que d'autres ont subi. Des tranches de vie qu'on refuse de voir et qu'on s'efforce d'oublier vite.
Alors quoi de mieux que ce clip de 5 minutes pour faire resurgir violemment les différentes questions et relancer le débat ?

Moi, je dis bravo pour ce clip, parlons-en encore et encore.
1) c'est un film
2) finalement le preneur de son qui prends feu et l'équipe de tournage (la presse) qui finis prise au piège de ses images je trouve ça pas mal. De la à soutenir l'effet promo comme l 'ont fait les médias, il y a un pas que l'attente d'un mai 2008 nous fait franchir. Finalement c'est par les images qu'on l'aura notre petite révolte.
Le clip en lui même est bien fait à mon gout, mais au niveau de l'inspiration, l'équipe de kourtrajmé c'est aussi largement inspirée du clip de Chris Cunningham réalisé pour le titre come to daddy de Aphex Twin (l'uniforme, la télé la cité blafarde et désertée, la prise d'images façon caméra à l'épaule, la bombe sur le mur rappellant les petits personnages et leur baton le long d'une grille, les jumeaux ....) avec un peu moins de réussite au niveau de la musique. Bref, pas de quoi en faire tout un plat, hors mis à vouloir sombrer dans la Mai 2008 attitude.
pour le clip [url=http://www.youtube.com/watch?v=Pe-XNav5mWU&feature=related]

sinon, que pensez vous de cette histoire de régularisation, ou la cgt est présentée comme "preneuse en otage" à une semaine des mouvements enseignants (le 15 mai), la préfecture de Paris refusant de prendre en compte la demande de 1000 travailleurs sans papiers et désignant la CGT comme coupable...au moment ou le gouvernement va remettre le couvert sur le service minimum à l'école...

salut à l'équipe d'ASI
Je n'ai pas parcouru l'ensemble des réaction, mais franchement, vous pensez que ce morceau de Justice aurait eu autre chose qu'un intérêt polit de 5 minutes sans ce clip? Si vous écoutez seulement le morceau, sans les images (et en s'abstrayant de la bande son violente), vous trouvez ça bon? Pour moi, ça ferait une bonne musique d'ambiance pour feu "le droit de savoir", mais de là à enflammer les pistes de danse... Vous vous voyez écouter ça en boucle à la radio comme c'était le cas pour D.A.N.C.E.? Pour moi, y'a pas photo, un clip à scandale pour masquer un manque d'imagination flagrant...
Salut, je ne sais que penser de ce clip, je dirais ...mouais...Hmmmbof...J'ai d'abord visionné le bouzin sans musique, puis avec
D'accord avec la plupart des points du décryptage "social" de Sylvii (15h40), c'est d'ailleurs à cela qu'un article d'ASI se doit de ressembler. Hein David A.?
Musicalement ça n'est en rien révolutionnaire, et artistiquement, euh...plein de références, mais au final vraiment pas transcendant, ni même choquant (à mes yeux, hein).
S'il fallait faire des rapprochements entre ce clip et d'autres oeuvres, je penserais comme quelques commentaires précédents à "Cometodaddy" d'Aphex Twin, réalisé par le génial Chris Cunningham, "Smack my bitch up" de Prodigy, mais aussi à une vidéo des Chemical brothers "Galvanize" (un peu moins violente, certes), à "Petit frère" d'Iam, ou encore au cinéma, à "Orange mécanique" ou encore à "C'est arrivé près de chez vous". On est toutefois ici complètement dans la touche "Kourtrajmé", c'est à dire violent, cru, et avec beaucoup moins de talent que les diverses références que j'ai énoncées. (je ne suis pas sûr de l'accord, là) Ce jugement totalement subjectif n'engage bien sûr que moi.
Le problème ici, c'est que l'on a une violence incontrôlée et quasi incontrôlable, comme ses référents, et cependant aucune morale, aucun message évident ne me saute aux yeux, si ce n'est que cela va choquer le tout venant, de m'ame Michu aux extrémistes de tout poil, et plus souvent chez les bien-pensants.
Il faut ici creuser afin de tenter de déceler un message quelconque, et c'est là où l'équipe marketing a marqué un point décisif, appuyé par le "bouche à oreille" du net avant même la diffusion du clip, dans le but de créer le "buzz" (que j'adore ce mot^^).
Je vote par conséquent pour le gros coup de pub bien gras et pas vraiment utile, auquel je participe de mon plein-gré en ce moment même.
D'ailleurs, je trouve qu'on en a assez parlé comme ça, allez, salut.
C'est la 3eme vitesse de la Justice !

Bravo pour la production, les images collent bien au son.
Ce clip est imbécile. Le réalisateur est un imbécile. Les justices sont des imbéciles. Les adolescents qui jouent dans le film sont des imbéciles. Tous veulent dénoncer la stigmatisation des jeunes de banlieue par les média, entendant profiter de la puissance des maisons disques pour faire passer leur message subversif. Mais en fait et lieu d’être dénoncée, elle est ici tout simplement exploitée au profit des vendeurs de galettes. Les maisons de disques peuvent se frotter les mains : nous sommes tous des imbéciles.

(J’ajoute que j’ai le disque de Justice, et qu’il est vraiment très bon ! Misère…)
Message à ASI : merci d'avoir abordé le sujet de la violence et l'image par le biais de cet article.
Suis-je le sul à trouver la musique mauvaise, un mélange de musique d'acenseur et de vieux pornos.
Pour ce qui est du clip, j'aime beaucoup le travail de Kourtrajmé, mais il faut pas les idolatrer, ils ont aussi réaliser un clip ridicule pour "Fatal bazzoka" .
Une réalisation brute m'ayant rappelé trop de mauvais souvenirs pour y voir la beauté, si comme le disent certains ici "c'est une réponse à la violence par la violence", il faut savoir finir le cercle vicieux.
je suis totalement pour une action en justice contre cette bouse.
Un clip tout à fait acceptable à la subversivité de façade destiné à faire de la publicité.
Le sujet n'est plus tabou depuis la sortie d'orange mécanique de Stanley Kubrick, (ça fait donc bien longtemps).

Quant à l'accusation de racisme, je ne vois pas ce qu'elle fait là. Kourtrajmé est un studio métissé issu de la banlieue, ils sont par exemple à l'origine du clip de Thé à la Menthe (la caution).
Cette accusation de racisme est JUSTEMENT involontairement raciste, ou plutôt, elle encourage le racisme.
Pourquoi? Parce qu'elle place sur un piédestal une "race".
D'abord, d'une part, parce qu'elle fait cette distinction de la race (elle parle de jeunes noirs et de jeunes beurs), et parce qu'elle considère qu'on n'a pas le droit de les représenter en tant que délinquants.

Bien entendu, je sais que, vu la sous-représentation des minorités à la télévision et dans les fictions, c'est dommageable de créer des stéréotypes en les mettant dans la peau de délinquants. Mais pourquoi hurler au racisme ici? Comme si ça existait pas les petits cons à la peau noire...

Rappelez vous de Pierre et le Loup. A force de crier au racisme quand il n'y en a pas, on finit par ne plus se rendre compte qu'il s'infiltre de tous les cotés. Les gens ne comprennent pas le juste milieu, deviennent ennemis de l'antiracisme, et deviennent par conséquent racistes eux-mêmes. Ils votent pour des valeurs d'extrême droite, et on se retrouve à expulser d'honnêtes travailleurs par des moyens abjects. Il faut se remettre en question et ne plus céder le moindre bout de terrain aux partisans du gros porc.
Je n'ai pas envie de regarder ce clip plus que ça après avoir lu l'article et les commentaires, surtout que je ne me suis pas faite buzzé ailleurs, c'est pas @si qui va le faire...
C'est pas que je n'aime que les clips avec des petits zoiseaux et des papillons, loin de là. Donc je parle juste pour dire, puisque je m'épargne la vision de ces horreurs.

Orange mécanique : je connais des gens qui n'ont pas bien vécu la vue de ce film. Même si la violence n'y est pas racoleuse et qu'on sait qu'il est indispensable de la montrer pour que l'on comprenne bien l'idée philosophique sous-jacente à l'histoire (vite-fait = le cercle vicieux de la violence, dans lequel trois violences s'enchaînent, mais une seule est visible, lisible, dénoncée). N'empêche, tout est dans la perception du spectateur et les images peuvent occulter le discours du film. Mieux vaut lire le livre.

Donc, peu importe le talent, peu importe le buzz, peu importe que je ne l'ai pas vu : les images de ce clip sont de l'aliment à phantasme, ou même du phantasme matérialisé. La réalité est loin.
Si ils fabriquent de telles images, les auteurs, est-ce parce qu'ils perçoivent ainsi toutes les images violentes qui circulent, qu'elles aient un sens ou pas à l'origine? Est-ce possible de ne pas distinguer la nuance entre "image violente" et "image violente", comme semble le faire certains commentaires? Pour moi, oui.
Car une image violente a du mal à avoir un autre sens que la violence qu'elle montre. À "Mr et Mme Smith" je me croyais plongée dans l'humour et détachée de la réalité, mais je me suis aperçu que j'étais tétanisée sur mon fauteuil, ça m'a fait peur la tension qui m'envahissait physiquement malgré le sourire aux lèvres, et j'ai regardé par terre deux minutes pour voir si j'arrivais à me détendre.
La violence dépasse l'intention de l'auteur et elle exerce une fascination : ce clip, c'est un peu "nous l'allons montrer tout à l'heure" qu'il nous conte.
On n'a pas les clefs pour réfléchir sur ce clip alors on n'y voit que de la violence.
Sachons que pour beaucoup d'images violentes, les gens n'ont pas les clefs non plus... Ils la reçoivent brut de décoffrage. Et en plus, les clefs ne suffisent pas à nous détacher de l'impact.

Est-ce que ce clip ne dit pas au moins ça? Alors il faut l'autoriser et le reconnaitre comme un clip et c'est tout.
Ça me ferait mal que Zazie ait le droit de mettre des grands coups de couteau dans un clip, avec toutes les femmes qui s'en prennent un, et que là, on pense a priori que c'est incitatif plutôt que répulsif : dans le clip de Zazie, l'image passait comme une lettre à la poste, ce qui est plus insidieux, alors qu'apparemment ce clip créée un malaise, sans atour, sans malencontreuse empahie pour un personnage, la violence c'est du malaise pur, elle ne peut pas seule avoir un rôle incitatif. Il faut du lourd autour d'un jeune spectateur pour que ça l'encourage, et il est plus important de s'intéresser au "lourd", si on tient à faire de la prévention, plutôt que de crier au scandale à l'occasion de ce clip.
1. Des gens faisant des actes de violence gratuite...
2. ... suivis par une caméra...
3. ... contre laquelle ils se retournent à la fin.

C'est la fin de "natural born killer" ... même si ce dernier était bien mieux réalisé (violence plus stylisée, moins quotidienne, etc.) et pour le coup il y avait une vrai critique de la société.
C'est drôle que personne n'ai fait le rapprochement.Parfois on se dit que le fait que la société soit aussi pourrie n'excuse pas tout (tout comme les 4 dernières secondes de ce clip ne le rachète pas, et ne le transforme très certainement pas en critique de la société... même si c'est mignon d'essayer d'y voir une critique sur les rapports entre média et violence).

La vérité c'est que ce clip, loin de dénoncer quoique ce soit, montre la réalité telle que certaines personnes peuvent la vivre. Demandez à quelqu'un qui s'est fait agressé ou qui a assisté à une agression ce qu'il en pense. Il se reconnaitra surement dans l'une des scènes de ce clip (les gens bouche bée, personne qui intervient, et quand quelqu'un essai d'intervenir c'est pour finir roué de coup à 6 contre 1)... Bref, un clip qui montre des choses qui existe. Le problème c'est qu'a force de les montrer, on fini par croire que c'est la seule chose qui existe (et qu'"ils" sont tous comme ça).

En revanche en ce qui concerne la théorie sur "l'apologie de la violence", je ne doute pas que quelques déséquilibrés y trouvent de l'inspiration, mais cela vaut pour une minorité. J'ai bien peur que la grande majorité des gens, à la vison de ce "clip", n'éprouvent qu'un sentiment de haine contre ces jeunes. Je sais pas pour vous, mais moi, après toute ces scènes de tabassage, de vol, de casse en tout genre, j'ai limite été soulagé de voir les flic arrivé, j'aurai limite apprécié que les flic leur casse une ou deux jambes.

Et voila le problème de ce clip... alors que je passe la moitié de mon temps à lutter contre les préjugés, à penser que si ils brulent des voitures c'est qu'ils ont des raisons (enfin, certains du moins), que si ils sont violents c'est en partie à cause de la société qui a crée des ghettos, à prôner la non-violence, etc. et bien je me retrouve à avoir envie de casser la gueule de ces petits con à cause d'une overdose de scènes violentes.

Clip contre-productif, qui ne fera que renforcer le FN (et Sarkozy).
Moi il y a une chose que j'ai du mal a interpretter (autre que pour faire de la vente/pub...), c'est pourquoi les jeunes ont ils tous ce manteaux.
Si demarche politico-artistique il y a, pourquoi le realisateur a t il decide de leur donner a tous ce meme logo dans le dos?

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La violence est la plupart du temps présente là pour nous éviter une réflection et nous faire encaisser un message, la violence est une communication dans un seul sens. Ainsi a l'image des dernières seconde du clip "on se fait tabasser" par le clip. Donc un recul a priori est difficile. C'est un procédé publicitaire bien connu.
C'est pourquoi je ne peut voir ce clip que comme une publicité, son message ne va pas au delà, il n'a pas d'autre but que "provoquer pour marquer". Qu'on se souvienne du logo du groupe.
C'est efficace. des tee shirt vont sans doute être vendu, le clip va bien marcher, le buzz est lancé. Pour moi ça ne va pas plus loin. Je passe un moment désagréable en le visionnant, je me souviendrais du logo et peut être même j'inviterais des gens a le regarder.

Tout comme la publicité d'ailleurs le clip surfe sur les effets de mode (« happy slapping », fait divers de "villiers le bel", guerres de clan a la gare du nord de l'été dernier). Ce sont des images qu'on a en tête sans jamais les avoir vue de façon aussi directe. La violence ici ne surprend pas, on l'avait imaginé comme ceci, ce qui change c'est que l'on voit. Aucun débat n'est enrichie, rien n'apparait, aucune réflections exterieure ne peut se former a partir de ce film. Il ne crée, n'entretiens et n'enrichis que le débat sur lui même, c'est un objet publicitaire parfait, comme un logo qui ne renvoie qu'a sa marque.

D'un point de vue artistique, je n'aime pas le manque de recul entre les image et la musique, le manque d'analyse, tout cela colle trop bien, c'est un peu trop facile . J'aimais cela dans orange mécanique que la musique et les images étaient choisi pour être violentes et intense indépendamment et sur des modes différents.
musique exellente pour clip a emotions : du grand Disque Jockey a message .........la musique nous met autant la pression que les images !!!
La seule chose de triste à constater dans cette histoire, c'est que les zigotos à l'origine de ce clip vont réussir leur coup: faire facilement un buzz et par conséquent des brouzoufs.

A la droite les réactionnaires qui vont crier au scandale et fulminer sur la déliquescence de la société, à la gauche les libertaires bien-pensants qui vont défendre "l'art pour l'art" et voir une critique du malaise et de la violence qui règne dans notre monde cruel...et hop l'affaire est dans le sac.
On va en parler au jités, le Point et l'Express vont dénoncer cette ignominie, Marianne et l'Obs y voir une critique subversive sur l'image des banlieues et la violence, on aura droit à un C dans l'air sur le sujet et un ou deux (au minimum) bons députés vont estimer que dénoncer ce clip odieux est une priorité pour eux...

Est-ce demander de trop que de laisser ce clip là où est sa place: dans les méandres de la médiocrité ? Il n'a aucune vocation si ce n'est de la provocation ultra contrôlée (ce qui ne lui permet même pas d'être considéré comme subversif) dans un but purement mercantile; en s'offusquant/créant débat autour d'icelui on rentre juste dans un jeu marketing qui doit bien faire sourire les kékés qui vont empocher les bénéfices.

Autant de bêtise pourrait me rendre irascible si ce n'était pour la voix ensorcelante de Scarlett Johanson reprenant Tom Waits qui m'enchante pendant que je tape ces quelques mots.
Allons allons, calmons nous...

Je suis étonné de voir les réactions suscitées par ce clip, en fait, je suis étonné de la réaction du français moyen qui s'outre pour un oui, pour un non, à chaque fois qu'on lui tend un materiau prétendument sulfureux. "-Voyez monsieur le gogo: voici un truc choquant! Vous vous rendez compte? c'est un scandale! D'autant plus que ça vient de chez nous!
-Mon dieu, mais comme vous avez raison monsieur le marchand! Je m'outre, je m'outre! C'est la fin du monde civilisé! L'apocalypse à notre porte!"
Non, c'est triste, mais c'est comme ça, de mon (modeste) point de vue, le "buzz" médiatique autour de ce clip est bien plus malsain que le clip en lui même, car il démontre une fois de plus que les consommateurs que nous sommes sont prêts à s'attarder sur les choses les plus futiles à la seule condition qu'on les y incite.

Dans le fond, ce clip n'est qu'un coup marketing de plus, on adéjà vu ça de par le passé non? Les images violentes adjointes à la musique pour faire vendre, c'est pas trés nouveau... Au fil des ans on a tout essayé:Un coup de blousons noirs, un coup de punks dégénérés, un coup de métaleux sanguinaires, un coup de rappeur gangster avec uzi, mercedes et ribanbelle de filles pimpantes et "pimpées" autour etc,etc...
C'est un peu le principe de la bouteille de parfum, plus celle-ci est belle, plus le prix et la renommée du parfum augmente, sauf que là nous n'avons pas à faire à des choses trés jolies-jolies (à par la musique, qui soit dit en passant n'est pas trop mal).
Ainsi, posons nous la question: quelle est la cible marketing, la clientèle visée? Qui peut souhaiter la destruction de ce qui l'entoure? Qui peut bien en vouloir à tout le monde? Qui peut bien penser avoir toujours raison? Qui peut s'extasier devant tant de choses violentes et gratuites? Mais qui peut bien vouloir la mort de la BX de papa?! L'adolescent boutonneux bien sûr!

De là tout s'explique, nous ne somme plus en présence d'un ersatz de Kubrick ou de G. Noé, mais plutôt dans une glorification des videos prises par téléphone portable qui pullulent sur internet dont les adolescents sont particulièrement friands. Rien de plus. Ah! tout de suite ça a moins de gueule! Je ne vois ici qu'une tentative déstinée à choquer les parents pour faire acheter un produit à leurs enfants, car c'est bien connu: si les parents disent du mal de quelques chose, c'est sûrement que ça doit être bien! (rappelez-vous les films gore de notre enfance).

Ce clip, même s'il est d'un goût discutable n'est que l'amplification d'un phénomène de mode, et dans un an tout au plus, tout le monde l'aura oublié.
Je suis assez sidéré que l'on ne puisse voir là-dedans qu'au choix :
- un élan artistique "génial" dans la droite ligne de Kassovitz et autre Noé ;
- et/ou une stratégie marketing "génial" avec un buzz qui fonctionne du feu de dieu, etc.

Personnellement l'analyse artistique tout comme l'analyse marketing sont à mille lieux des préoccupations qui me viennent à l'esprit en voyant ces images... La première pensée qui me vient est : LA PEUR. Et je crois que ce clip entend montrer cela : "vous avez déjà croisé ces anges noirs (Madeleine SCHOTT supra) encapuchonnés dans le métro ; vous les avez vu avoir la haine il y a quelques années dans un film festival-de-cannonisé ? et bien vous pouvez avoir peur, car voilà ce qui fait leur journée, et rien ni personne ne peut leur résister (particuliers, isolés ou en groupe, homme ou femme, police ou caméra) et puisque vous les avez abandonnés, ils se rendront j.u.s.t.i.c.e."

"Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
À vous tous, que c’était à vous de les conduire,
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D’une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;

C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.
Ils errent ; l’instinct bon se nourrit de clarté ;
Ils n’ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;
Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
Et plus morne là-haut que les branches des bois ;
Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois,
Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?
En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;
La misère, âpre roue, étourdit Ixion.
Et c’est pourquoi j’ai pris la résolution
De demander pour tous le pain et la lumière. (...)"

Victor Hugo, "A ceux qu'on foule aux pieds", L'Année terrible, "Juin", XIII, 1872. (Nb. "ceux qu'on foule aux pieds", dans ce poème de 1871 de Hugo, ce sont les Communards).
Ce clip fait déjà fureur sur les sites d'extrême-droite et chez les crânes rasés.
Peu importe les intentions de l'auteur, je trouve le charabia autour de ce thème inutile, ce sont les effets, visibles, qui comptent, et les auteurs sont avant tout responsables de ces effets.
Supposez que jj'ai envie de faire une plaisanterie sur les juifs ou les arabes, je prendrai la peine de tâter le terrain, mauvais, avant de choisir ou non de faire la blague, et je pense que dans les temps actuels je m'en dispenserais.
En tout cas, musicalement parlant, cela ne vaut pas une bille ! On buzze vraiment avec rien de nos jours ;-) !
Franchement, je suis étonné par certains commentaires...
Sous entendre qu'il y a une démarche artistique, voire politique là dedans... Alors que c'est juste un clip publicitaire pour faire vendre des albums !

Critique des médias ? de la société ? Mais voyons, ce film exploite le sensationnel pour vendre, c'est tout. C'est comme la pub pour les cuisines qui suggère que le mec de dos se masturbe alors qu'il fait une omelette. Vulgarité et sensationnel pour vendre un produit. Belle critique de la société.
Quant aux ârtistes, ça me fait bien rire ! Le petit fils de bourgeois qui défend la "misère" de la banlieue... calmos !
Refaire en moins bien ce qu'à déjà fait Kubrick il y a 30 ans n'a aucun intérêt. C'est comme si j'exposais un urinoir retourné dans une galerie parisienne aujourd'hui... "tu voâs, coco, c'est de l'âârt". Marcel Duchamp était un vrai artiste, et son œuvre etait une critique non pas de la société, mais du marché de l'art lui-même. Refaire ce qu'un artiste a déjà fait n'est pas de l'art, mais du copiage, du plagiat. Dans Orange Mécanique il y avait un message, une morale, une vraie réflexion sur le monde moderne.

Rien de comparable là-dedans. Juste un piège marketing, qui va permettre à la droite réactionnaire de justifier sa politique sécuritaire. C'est lamentable et dangereux. Moi ça m'a juste rappelé que je me suis déjà fait bastonné (il y a près de 30 ans) par une bande de banlieue, en sortant du collège à Fontenay sous bois. En cela, cette histoire n'a rien de nouveau.
Les voyous qui détruisent les voitures n'ont aucun message révolutionnaire (genre critique de la société de consommation) parcequ'ils sont les premiers à se la péter avec des BMW et des chaînes en or dès qu'ils ont 3 sous, à l'instar de leurs idoles, les rappeurs américains phallocrates, les alliés de la société de consommation amorale.

Je préfère Keny Arkana, il y a un vrai message révolutionnaire dans ses chansons.
et si la violence des images et le buzz organisé autour n'étaient là que pour masquer la médiocrité de la musique ?
Je suis surpris du nombre de gens qui peuvent supporter ces images, leur trouver une justification artistique ou dénonciatrice des médias. Pour ma part je me suis arrêté de regarder au milieu, j'ai du retourner sur la page pour entendre ladite justification dénonciatrice (soit dit en passant, 6 minutes de tabassage pour 2 secondes de critique des médias... je pense déjà savoir ce que les 12-18 ans vont retenir).
Alors pourquoi certains peuvent regarder ce clip sans problème alors que j'ai du mal à supporter ne serait-ce qu'une ou deux scènes?
Cette complaisance est elle reproductible dans la réalité?
Une petite chronique de Sébastien Bohler serait intéressante... quoiqu'il a peut être déjà traité le sujet?

Maxime

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

papa gavras dénoncait les violences (fascisme,dictatures etc...)
gavras fils en fait l'apologie..... allez ce que l'on voit cen'est ni plus ni moins que du NAZISME
Je laisse mon premier (dernier ?) message pour dire que je trouve dingue qu'@SI n'ait pas réussi à cerner que ce clip poursuit le même but qu'@SI lui même.
La dernière phrase est pourtant éloquente : ce clip est une critique claire des médias !!!

Le violence qui le compose n'est pas le but en soit ! c'est dénoncer l'utilisation de la violence dans les médias.

Ou alors j'ai mal compris l'article de @SI ....
Le problème, et ça se lit déjà à travers quelques commentaires de cet article, c'est que le sens voulu par l'artiste n'est jamais le sens accepté, compris, préféré, par le public. Ainsi, si quelques-uns vont comprendre (ou en avoir l'impression) l'esprit et le message voulus par le réalisateur du clip, le public en fera une lecture toute autre, et se dira plutôt quelque chose de l'ordre du "mon dieu, quelle horreur, ça peut vraiment arriver ?". Sans compter que le clip met en scène exactement l'exagération voulue par l'actuel président lorsqu'il était à l'intérieur. Que les médias et différentes personnalités ait fait de même, passe encore, mais si l'art, en ayant d'ailleurs une intention probablement contraire, se met à faire de même, il y a un soucis...

L'intention n'est pas vraiment souvent le résultat...
arretsurimages.net deviendrait-il un repaire de reactionnaires?
;)
Faire une "oeuvre" pour dénoncer des médias c'est drôle quand même, ce clip est plutôt une anti-pub, un genre de truc comme le film avec brad pitt où ils se tapent dessus
Un clip idiot, tourné par un idiot, qui va immanquablement donner envie à des idiots de faire pareil. Vous pouvez remplacer idiot par irresponsable, ça marche pareil. Ca ne mérite qu'une chose, une bonne fessée de Papa Costa à son abruti de fils pour lui rappeler comment utiliser intelligemment une caméra.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Une chose est regrettable à propos de ce clip que je découvre : l'absence d'analyse d'images. Dan Israel tourne autour, en remémorant une chronologie dans le but d'anticiper un éventuel surgissement radios-télés. Mais le coeur meme du sujet n'est guère abordé qu'en surface.

Alors certes, 5 mn de film, c'est long. Mais les différents angles que soulève le film auraient mérités d'etre grossis à la loupe, et gageons qu' A. Korkos n'est pas le seul habilité au sein de l'équipe, à lire les codes d'une image et d'un montage. Le clip à mon humble avis, eut pu etre séquencé, à défaut isolé par parties, bref rendu digeste, afin de permettre d'aller plus loin dans le raisonnement qu'un mini-historique ne saurait le faire.

Et la question de savoir si "buzzé" "pas buzzé" suscitant les commentaires "inadmissible" "intéressant", d'etre rendue plus intéressante qu'elle ne peut l'etre actuellement.
Pour ma part je ne considère ce clip ni comme une apologie ni comme une dénonciation de la violence. C'est tout au plus un façon pour le réalisateur de montrer pour le plaisir de montrer. On a l'impression que Gavras n'ayant pas de vrais délinquants a montrer il en invente tout en essayant d'être le plus réaliste possible.

Si quelqu'un voit un sous-entendu anti-violence dans ce clip expliquez-moi parce que je ne le vois pas. Ces jeunes semblent tous puissants, indestructibles. Rien ne les arrêtes et ils font ce qu'ils veulent.

Comme ce clip ne délivre aucun message (pas de morale, pas de distance avec le sujet ni d'explication) chacun le prendra comme il voudra : la plupart des gens y verront une raison d'avoir peur et certains petits malins y verront un modèle de "rebelles" à suivre.

Je ne peux pas m'empêcher en voyant ce clip de me dire : il y a des arabes, des noirs, ils sont mauvais, dangereux. Que retiendra-t-on de ce clip si ce n'est l'urgence de "nettoyer au Kärsher cette racaille" ?

Je ne peux pas m'empêcher de penser à la surdose d'images de violence à laquelle on a eu droit avant la présidentielle de 2002. A qui a-t-elle profité ?
Honnêtement, c'est un clip tout à fait normal. Cela fait des années que Kourtrajme sort des documentaires et des courts métrages de ce calibre. Je compends que certain trouvent cela violent, mais le clip mérite une autre lecture que "c'est violent, c'est mal". Il y a un message, une parodie, un pamphlet contre le voyeurisme des médias en banlieue. On peut penser aux émissions d'enquête bas de gamme de TF1 par exemple. Et puis ces jeunes n'ont rien à voir avec une apologie de la violence. Ils ont l'air heureux ? Vous avez envie de partager leurs vies ? Au fond, c'est une oeuvre bien trop fine et bien trop violente à la fois. Peut-être n'est-on plus habitué à réfléchir devant des images et à prendre un peu de recul.
Une raison de plus pour lire @si attentivement.
Le docteur HOUSE a dit : "dans la réalité il y a beaucoup de mensonges".
Là "nous" (ceux qui veulent) peuvent dire dans la fiction il y a beaucoup de vérité.
Madeleine
Et si ça nous dérangeait uniquement parce que ce sont des jeunes et que si les tous les jeunes avaient envie d'agresser tout ce qui bouge,ça nous ferait trés peur parce que trop plausible ?
Au niveau violence, le clip n'est pas plus violent que certains films à la télé ou que certaines images de JT...C'est magistralement filmé avec tout les codes actuels de film de reportage,et documentaire.J'ai plutôt envie de croire que ce film dénonce la violence,et le rôle des médias (le preneur de son dans le champ) , la caméra qui se prends un coup de boule ( ça vous rappelle quelque chose ?), qui reste par terre,et le "ça te fait kiffer"...
En tout cas les jeunes aiment J.U.S.T.I.C.E.
Le nom ,le symbole sur le dos,la musique du clip sont bien en adéquation.
C'est étrange,mais j'arrive pas à me dire que c'est du marketing total pour faire buzzer.Cette génération sait utiliser les outils de notoriété sur internet.Ils sont nés avec,on dira !
Je me dis que c'est bigrement moderne dans la forme,et que l'art est un angle de vue personnel sur un fait de société.
Au premier abord, tout indique la volonté des auteurs de faire de ces jeunes délinquants les anti-héros du clip, voire les héros tout court. Le logo de Justice, d'abord, qu'ils portent comme une distinction : une croix qui témoigne à la fois de leur fardeau de victimes de notre société, et de leur engagement solidaire dans une lutte idéologique, une croisade certes ultra-violente mais justifiée. La subjectivité d'une caméra empathique immergée sans discontinu dans le groupe ensuite. Leurs visages d'enfants, jeunes donc excusables, presque purs, filmés dans le bus. En somme, la légitimité de la rage des démunis face à la -relative- abondance du bien d'autrui et à un système qui les en exclut.

Ce contexte étant posé, chacune de leurs actions peut paraitre au spectateur influençable non plus comme un acte cruel et condamnable mais comme un exemple à suivre.

Incitation à la violence avec arme.
Incitation à la dégradation de biens publics et privés.
Incitation à la violence sur forces de l'ordre.
Incitation au vol.
Incitation à la pyromanie.

Au bout du compte, il y a tout de même bien des motifs pour lesquels cette oeuvre est condamnable et aurait des chances d'être condamnée devant un tribunal.

Face à cela, les éléments qui pourraient faire penser, comme l'indique l'article d'ASI, à une dénonciation des agissements de ces bandes violentes, sont maigres. Peter Dourountzis en a soulevé quelques-uns mais ils n'apparaissent qu'au second ou troisième niveau de lecture.
Se faire le prophète de malheur d'une situation qui pourrait bien arriver un jour et ainsi contribuer à la prévenir, pourquoi pas ? Mais utiliser un tel moyen de diffusion risque plus d'accélérer le processus en suscitant le mimétisme, que de le calmer... A cet égard, un des gros problèmes du clip reste son éminente lâcheté, sa paresse à s'expliquer et son absence totale de prise de responsabilité vis-à-vis du message qui sera perçu par le spectateur.

A ne pas trancher clairement entre pompier et pyromane, Justice et le réalisateur risquent d'apparaitre au final comme des oiseaux de mauvaise augure porteurs de projets mercantiles qui ne disent pas leur nom, prospérant sur le dos d'une majorité de jeunes de banlieue (sans histoire, ceux-là) laissés en lambeaux par une nouvelle controverse médiatique sur le thème des violences urbaines.
Pour moi, no problème !
Vous voyez des croix stilisées Dan, moi j'y vois des "fantômes noires" bordés de blanc (j'allais écrire des "anges noirs")
Ces gamins en pleine lumière ont des têtes d'ange.
Par contre les HLM (via 9 3) si je les ai bien reconnus me fond toujours autant flipper... chacun sont trip...
Madeleine
Dans le même style, y'a funny game qui ressort au ciné, je trouve quelque point communs...quand les idée sont dans l'air ?
Putain ! C'est de l'incitation à la violence, rien d'autre !
Il faut vraiment avoir un petit pois dans la tête pour commettre ce genre de truc.
Ou alors vivre sur un nuage intello…
Pour ma part, je trouve ce clip dangereux.
C'est juste une série d'actes violents et gratuits qui se succédent sans aucune explication. Où est la dénonciation de la violence. Au contraire on a plutôt une incitation à la violence. Ca donne plutôt envie d'en faire plus.
Quand a comparer ça à Oranges mécaniques ou autre, ça n'a aucun rapport. Dans Oranges Mécaniques il y a une vrai dénonciation à la fois de la violence mais aussi des réponses mises en place par la société. Ici, il n'y a rien de tel.
Quant à Costa-Gavras père, qui a fait beaucoup de films avec des messages forts, qu'est-ce qu'il en pense?
Pour ma part, je pense qu'il faudrait l'interdire.... et même éviter de le diffuser dans sa totalité sur @si.
Un clip inutilement violent genre "Orange mécanique".
Au moins, le film avait un sens, celui de dénoncer la violence. Ce clip n'est là que pour faire parler de lui et vendre. C'est du pur marketing.
Le marketing de la violence en quelque sorte. Et moi j'adhère pas.
Nous entrons dans l'ère de la consommation de la violence. On avait déjà les dessins animés pour enfant, et voilà que les enfants ont grandis.
Moi ça m'inquiète pour la suite.
M'est avis qu'on piétine le gros bouton rouge d'auto destruction ....

Jean
Bon on la refait.

Avez-vous entendu à la fin quand l'un des jeunes dit à la caméra "ça te fait kiffer de filmer ça, fils de pute!"

Si c'est pas un message adressé aux reportages orientés de TF1 tiens...
Je pense que nous sommes de plus en plus dans une société de communication et non de parole, comme nous l'indique Philippe Breton (sociologue français). Ici, on communique beaucoup: présence du logo du groupe, esthétique du clip déjà bien rodée, violence débridée mais on parle peu.
Ou bien on fait le choix d'images illustratives ou documentaires comme Hardcore de Kery James ou encore le dernier clip d'IAM ou bien on assume le choix de la fiction.

Je pense qu'une fois de plus on nous impose des images parce qu'il y a une renommé des réalisateurs et du groupe. Or je pense qu'un artiste doit toujours se soucier de la légitimité de sa production. Pourquoi faire des images ? Pour qui ? Et surtout, comment ?
Ici, le désir de buzz est évident et est symptomatique d'une génération de communicants et non de parleurs ou de "raconteurs".

J'estime que ce clip est à oublier car ses opérateurs n'ont en rien maîtrisés les signifiés d'une telle pièce. Je trouve ça naïf d'utiliser ce genre d'images dans notre contexte socio-politique actuel.

On garde le contact, on sait que Justice existe encore (qu'ils sont aussi rebels), que Kourtrajmé fait toujours des clips et que c'est bien d'être djeunz.

On communique beaucoup, on ne dit pas grand chose.
C'est vrai que hors période électorale, il est choquant d'évoquer cette chère vieille insécurité sans aucune arrière-pensée politique, quel scandale!

Visuellement, c'est un mix entre Orange Mécanique et un clip de l'UMP sur l'insécurité en banlieue...

Stress... en fait tout est dans le titre, et de ce point de vue là, c'est réussi, ça stresse.
En fait à chaque fois que je vois un groupe en uniforme, je stresse.
Surtout si l'uniforme est sombre.


Juste un détail: à la fin, au moment où un des garçons incendie la voiture, il a la manche qui prend feu et puis plus rien, on ne le voit plus... so?
Discret hommage à l'arroseur arrosé?
ça a commencé avec le "happy slapping" qui n'a rien de happy et ça va se terminer par quoi ? un "happy burning"? un "happy killing" ?
Non mais c'est quoi ce délire? ils appellent ça de l'art?
Mais dans quel monde vit-on ?
Ça montre juste que même la violence urbaine, conflit social s'il en est, est aussi vendable que tout le reste, il suffit d'en faire une mode...
Après des T-shirts qui changent de logo et quelques pubs, on passe au trash des familles.
Bonne nuit, rien à dire.
« L’histoire de ce clip de Stress est celle d’environ dix jeunes de banlieue, d’environ 12 à 16 ans… Qui se transforment en sauvages pendant tout le clip. Environ 5 vont se faire prendre par la police, et sur toute la bande, il y a deux paires de jumeaux peu catholiques, qui vont, en 7 minutes, étaler toute la violence urbaine possible. La brutalité peut paraître nuisible, mais chez 75, la boite de production, pas d’inquiétude à avoir. On nous la montre bien aux infos, pourquoi critiquer des artistes qui la dénoncent? »

Je ne vois pas en quoi ce clip dénonce la violence. Il en fait plutôt l'apologie, puisqu'il n'y a aucune morale pour conclure cette équipée sauvage. Je ne comprends pas cette absurdité qui n'a rien de dadaïste. La valeur esthétique m'échappe aussi puisqu'il n'y a rien de révolutionnaire dans la manière de filmer. Le tabassage final "en subjectif" du cameraman n'est pas ininteressant, mais le message n'est pas clair. Y a-t-il un autre message que la recherche d'un coup marketing ? J'en doute. D'autre part, il y a du grain à moudre pour nos amis de l'extrême droite, et là ça devient très très gênant. Comme vous le faites remarquer, la censure serait LA consécration ultime. L'absence de censure serait tout aussi scandaleuse, puisque ce clip est clairement une apologie de la violence nihiliste. C'est donc un piège parfait, d'un parfait cynisme.

C'est une horreur !

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