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Chlordécone, le scandale antillais que la métropole ne voulait pas voir

"Il ne faut pas dire que ce pesticide est cancérigène." En prononçant ces mots le 1er février, Emmanuel Macron a fait bondir élus d'outre-mer et scientifiques qui s'inquiètent des décennies de ravages sanitaires et environnementaux causés par le chlordécone. Retour sur vingt ans de (sous-)médiatisation d'un désastre annoncé.

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J'ai l'impression de ne pas avoir lu le même article que vous...

Le chlordécone :

- substance classée "cancérogène possible" par l'OMS depuis 1979

- qui a immédiatement été interdite aux États-Unis (qui eux ne prétendent pourtant pas appliquer le "princ(...)

Deux liens pour comprendre, ce scandale digne d'une "république bananière" :


chronologie rapport ANSES 2010


Chlordecone aux Antilles le scandale oublié Reporterre



(...)

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Mme de Staël: ""Il ne faut pas dire que c'est cancérigène." "

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Avant de dégainer les copains, c'est de chez moi qu'on parle... Et franchement, ça gonfle d'entendre ça!

Pas rire du tout.

Merci de faire vivre le sujet du chlordécone. Du scandale sanitaire et environnemental qu'il est. 

Un problème similaire arriverait ici en métropole et c'est tous les jours qu'on en parlerait. Pas un seul JT pas un seul journal, ferait l'impasse sur le sujet. 

Si les territoire ruraux sont oubliés les territoires ultramarins sont en plus méprisés par les pouvoir publiques.

Là-bas ma famille en subira les conséquences. Leurs enfants seront touchés et les enfants de leurs enfants le seront aussi et ça pendant plus de 700 ans d'après l’étude cité ?

Bref la suite en automne 2019 ? J'imagine que vous suivrez comme vous le faites régulièrement les conclusion de la ministre.

Personnellement, je n'affirmerais pas trop que c'est parce qu'il s'agit des Antilles.

Dans les années 80/90, il y a eu un scandale de ce type en Bretagne.

Moins grave certes, au moins dans un premier temps, parce qu'il s'agissait de la qualité de l'eau. 

De la même façon qu'aux Antilles, c'est par hasard qu'un scientifique a découvert le pot aux roses.  Parce que les nitrates n'étaient pas recherchées dans les analyses d'eau. Et cette infestation énorme était due aux déjections de porc,  à travers l'élevage industriel.

Entre la découverte du problème, puis le fait qu'il a fallu que les agriculteurs et les municipalités se battent entre eux pour savoir qui allait financer les stations d'épuration spéciales qui nettoyaient l'eau du robinet des nitrates, ça a pris une vingtaine d'années. 

Et dans certaines  zones, le cancer de l’œsophage s'était développé dans des proportions énormes, ça avait jusqu'à quadruplé en quelques années. au nord de la Bretagne. La crise sanitaire a été gigantesque. Par chance, le problème était avant tout celui de l'eau. 

Mais à terme, évidemment que tout le territoire breton est lui aussi empoisonné. Les algues vertes en sont la preuve, puisqu'on sait qu'elles sont issues également des nitrates qui sont déversés, naturellement ou pas, dans les cours d'eau. 

Et on n'est pas prêts d'arrêter.

Ma famille est en Bretagne et j'habite dans la région parisienne. A cette époque, lorsque je retournais là-bas, je voyais les journaux de la région qui titraient très souvent sur ce problème, pour dissuader les gens de boire de l'eau et de se méfier des sources et des cours d'eau. 

Je n'en ai quasiment pas entendu parler dans les médias nationaux.

C'est en grande partie un problème de médias parisiens qui ne veulent pas gêner l'économie et ne s'intéressent pas à la province.


Il est certain que les Antilles sont éloignées et qu'il y a un problème colonial.

Mais pas que...

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"Dans les années 80/90, il y a eu un scandale de ce type en Bretagne."


Plus tard, à Gilly sur Isère, suite au (dys?) fonctionnement d'un incinératueur. Bétail sacrifié, terres inutilisables dans toute une vallée, suspicion de cancers associés, vous en avez entendu parler au national? Même localement, on a "oublié". 


Miracle de google: vous tapez "Gilly sur Isère dioxine", vous tombez en premier sur "Séjour Isère - Vacances Ski Pas Chères", oh les petits malins!    

Merci... On me l'a déjà dit... C'est assez hallucinant de voir que les premières références proposées par GGL cont toujours des références publicitaires, n'ayant presque jamais un lien, ou alors très tiré par les cheveux, avec la demande.

C'est le soufflé qui retombe, pas le soufflet. 

On s'attendrait à ce que ASI s'attarde plus précisément sur ce que dit le président, sans faire l'amalgame avec la contamination au chlordécone (nous sommes tous contaminés au glyphosate) et les cancers supposés qui sont encore sujets à débat. Deux scientifiques qui publient une étude controversée, jamais contredite certes mais jamais répliquée, n'en font pas un consensus scientifique.

La déferlante médiatique n'a jamais été une preuve scientifique, ni le mutisme une preuve de complot. C'est navrant de tomber dans les mêmes travers du glyphosate. Et ASI ne vaut pas mieux que le ramdam habituel et le mépris habituel de la méthode scientifique.

Je ne dis pas que le chlordécone est innofensif, je dis juste qu'il n'y a pas la preuve de sa cancérogénéité.

Deux liens pour comprendre, ce scandale digne d'une "république bananière" :


chronologie rapport ANSES 2010


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