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Chili / gauche : faux cancer, et vraie défaite

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Tristesse pour les Démocrates Chiliens. Pensées pour ceux qui ce sont battus contre Pinochet, et y ont laissé leur vie.

Pour ce qui est du parallèle... on ne peut que le constater. 

Voir ce qu'est devenu le Monde qui se couche devant un froncemmen(...)

« Ce harcèlement médiatique sur un processus démocratique tâtonnant évoquera sans doute quelques parallèles à nos abonnés vigilants »

Bon résumé de ce qui se passe dans nos belles démocraties.

Difficile de lutter contre ce rouleau compresseur médiatiqu(...)

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C'est hallucinant, ce qu'ils lui font, à Rousseau. La presse est déchaînée, je suis sûr qu'ASI va traiter cette panique morale (Elodie Safaris ?), qui semble très large....


Fou de voir autant de médias pas encore bolloroïsés faire semblant de ne pas c(...)

Derniers commentaires

Pour ceux qui peuvent lire l'espagnol, lien vers un article du quotidien argentin "Pagina/12" (gauche péroniste) donnant quelques explications intéressantes sur la défaite du projet dans les urnes.

ca merite de s'arreter 2 minutes sur le vote obligatoire, lors du referendum de 2020 qui s'est prononce a 80% en faveur d'une nouvelle constitution il y avait 60% d'abstention. maintenant que le vote est obligatoire on se retrouve avec 62% en faveur du non,  l'analyse laisse peu de place a l’équivoque et devrait faire réfléchir ici meme, les abstentionnistes ne sont pas systématiquement de gauche. les chiliens meme après des années de traitement de choc a l'ultra liberalisme reste conservateurs, celui ci s'exprime a different niveau que ce soit economique , culturel religieux ou politique.


https://information.tv5monde.com/info/chili-le-corps-electoral-silencieux-s-est-exprime-et-choisi-massivement-le-rejet-470298

Te recuerdo Amanda


Honneur à Victor Jara torturé, mains écrasées, fusillé par les barbares


ibas a encontrarte con él con él, con él, con él, que partió a la sierra, que nunca hizo daño, que partió a la sierra y en cinco minutos quedó destrozado 


Honneur à Victor Jara


...



quand à bfmtv privée de majuscules à jamais, oh poubelle médiatique qui fabrique la fange où elle se complait


Je suis très triste depuis ce matin. J'ai voulu y croire depuis des mois. Quelle déception !


Ce qui me préoccupe le plus, c'est l'impression terrible que malgré tous les décorticages précis, les alertes circonstanciées, les débats argumentés, réfléchis, posés, l'accès large et simple à la connaissance, le niveau d'éducation global en hausse, etc., malgré tout cela, la manipulation médiatique, à l’ancienne dans la presse, ou moderne par les réseaux "sociaux", fonctionne toujours aussi bien.

Gramsci, ce Cassandre funeste des temps modernes, n'a jamais eu aussi raison. Et moi, je ne vois toujours pas comment on pourra sortir de toute cette infecte désintox mortifère...


Oui, je suis triste et amer. Et tout ça finira mal si l'on ne trouve pas la clé !

Il se passe au Chili la même chose que ce qui se passe en Argentine. La grande presse (quotidiens nationaux, radios, télés) est à une majorité écrasante aux mains des classes possédantes, et très militante. Le harcèlement contre toute idée un tant soit peu progressiste y est continu, la désinformation est la règle. Les crânes sont tellement bourrés qu'on en arrive à une haine et une violence telles que non seulement tout débat serein est devenu impossible, mais que certains finissent par passer aux actes. Voir le récent attentat contre la vice-présidente argentine. Difficile d'être certain que les deux dernières dictatures militaires dans ces pays aient été effectivement les dernières. Les nostalgiques d'un ordre féodal restent nombreux, y compris hélas dans une partie des classes populaires. La peur de l'avenir, la peur tout court,  est un puissant carburant pour faire avancer les solutions les plus autoritaires. 

Sans compter un autre puissant carburant : la haine des indiens, et notamment des Mapuches, des deux côtés des Andes. Après des décennies de soumission et de spoliations, ceux-ci ont commencé à secouer le cocotier, et à revendiquer leurs droits. Réaction immédiate : on commence par nier leur existence même, en contestant leur origine (certains rappelant même, sans aucune honte, les massacres de la"Conquête du désert" au XIXème siècle, censés en avoir définitivement fini avec le "problème"), puis on fait donner la répression. 

Dans moins de deux ans, la droite aura plus que probablement repris le pouvoir en Argentine. Boric pourra-t-il seulement aller jusqu'au bout de son mandat ?  L'influence de l’Église et des propriétaires terriens reste très forte dans ces deux pays, dans lesquels la gauche n'est jamais réellement parvenue à se faire une place (encore moins en Argentine, où elle a été vampirisée par le péronisme, encore aujourd'hui seul vrai adversaire de la droite libérale). Et rien n'incite à l'optimisme pour ces deux pays où jeunesse et modernité semblent pour le moment totalement maintenus sous le bâillon.

C'est une très grande déception. 

Parce qu'on assiste encore une fois à la victoire du pouvoir de manipulation par ceux qui tiennent en mains les moyens de communication. En France on alerte depuis des années sur la dangereuse concentration des médias entre les mains de quelques milliardaires. On voit ce que ça donne. 

Grande déception aussi parce que ce texte, peut-être incomplet, ou imparfait, comportait les essentiels pour une transformation réellement progressiste de la société telle qu'est s'est imposée partout. L'adoption par le Chili d'une telle constitution eut servi de modèle pour les pays en quête de réponse à la dégradation du monde.

Grande déception, oui.

Pour approfondir :


Le monde diplomatique du 5 septembre :


La « première Constitution du monde à convenir de l’existence d’une crise climatique et écologique et à enjoindre à l’État de prendre tous les moyens de prévention, d’adaptation et de réduction des risques nécessaires pour en limiter les effets », a été rejetée par 62 % Chiliens, lors d’un vote obligatoire, ce dimanche. Comme le précisent Victor de La Fuente et Libio Pérez dans nos colonnes ce mois-ci, après la victoire du « non », la Constitution de Pinochet va donc rester en vigueur jusqu’à ce que les différentes forces politiques la réforment au sein du Parlement. « Mais le président Boric a annoncé qu’un rejet déclencherait, selon lui, l’inauguration d’un nouveau processus constituant. Après tout, le référendum du 25 octobre 2020 avait établi qu’une majorité de Chiliens — dans un scrutin affichant la plus importante participation de l’histoire du Chili — souhaitait une nouvelle Constitution. Aucune limite de temps n’avait alors été précisée. »

Et :

https://www.monde-diplomatique.fr/2022/09/LA_FUENTE/65015


Voyons, M. Scheidermann, il n'y a que les islamo-gauchistes stipendiés par Poutine pour faire de la désinformations, les autres informent et se font pédagogues, comme le font Avisa Partners, BFMTV, CNews, les cadors de l'exécutif par exemple quand ils nous expliquent, entre autres, pourquoi taxer les superprofits serait contreproductif ou pourquoi il faut s'étoffer quand on parle de violence policière, ou celle qui nous a expliqué avant la législatives qu'il serait normal que Macron ait la majorité à l'AN ayant été élu PR, etc.

@si officine lfi?



ici même, BFMTV dégainait son pistolet à bouchon contre une réunion publique de Jean-Luc Mélenchon à Lille. Tout parallèle entre les deux situations est absolument autorisé.



Dérive mélenchono-schneidermannienne allant s'accentuant: demeurera-t-elle sans autre opposition sur @si que celle en laquelle, sans nul besoin d'espoir (cette ancienne "illusion lyrique" devenue stalinoïde) je me fais devoir de m'obstiner? J'en avais prévenu formellement du principe y conduisant dès la transition à la présente seconde version du site: déserté presqu'aussitôt par qui, parmi les abonnés n'avait pas, séductivement, renoncé à sa liberté de penser. Suis-je condamné à les imiter? Je ne le pense pas de mon côté: avis donc aux complaisants: j'en demeurerai leur combattant: endurant (82 ans passés depuis une vingtaine de journées).

" L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même "

On connait ce processus, déjà mis en oeuvre lors du Brexit. Ou, chez nous, en 2005. Jouer sur les peurs pour mieux faire gagner l'extrême droite.

Tristesse pour les Démocrates Chiliens. Pensées pour ceux qui ce sont battus contre Pinochet, et y ont laissé leur vie.

Pour ce qui est du parallèle... on ne peut que le constater. 

Voir ce qu'est devenu le Monde qui se couche devant un froncemment de sourcil du Château. 

Voir le harcèlement de S. Rousseau.

Voir le pataquès et les mensonges concernant la voiture louée par Leaument pour transporter le matériel, le vieux et 3 autres militants.

Voir Alliance qui se comporte comme un parti politique. 

N'oublions pas que le Chili a été le laboratoire des Chicago's boys pour la mise en pratique les théories economique libérales  de Friedmann.

Conseil de lecture : La fabrique du consommateur de Anthony Galluzzo. L'étude va bien au-delà du consommateur et peut être appliquée au citoyen et, évidemment, le rôle des médias est analysé... ainsi que la complexité de l'humain. D'autre part, la lecture en est très plaisante, même si les conclusions sont assez désespérantes.

Mais, peut-être, grâce ou à cause des multiples interrogations actuelles, des changements bénéfiques auront-ils lieu? (Y crois-je? mais l'espérance est restée dans la boîte...)

La puissance de la désinformation, qui s'appuie sur la peur et uniquement sur la peur de la remise en cause de ses petits privilèges. Voilà pourquoi les ultra-riches peuvent dormir sur leur deux oreilles. Les petites expériences qui illustrent cette peur sont quotidiennes, deux exemples personnels les plus récents: 


Samedi, au restaurant, dîner en couple. Le serveur, grand gaillard à manbun blond avec une tête de bambin jovial. Il pose l'addition devant moi (je suis un homme tout ce qu'il y a de plus banal malgré mon pseudo qui s'inspire d'un certain Bison Ravi). Je lui dit en souriant, avec légèreté, que c'est sexiste de considérer par défaut que c'est l'homme qui paie. Je lui conseille dans ce genre de cas mettre l'addition entre les deux ou bien de demander qui paie. Il part dans une envolée lyrique sur "de toute façons, aujourd'hui tout est sexiste, on a même plus le droit de dire mademoiselle etc...". Le type avait vraiment l'air touché au plus profond de son être (je ne connaissais pas la polémique du mademoiselle). Je me suis dit, Bolloré est passé par là...


Dimanche, chez un couple d'amis dont la femme vient d'accoucher. La question se pose de qui va aller changer la couche. Je soutiens la mère, amie de longue date, même si son mari est très sympathique, en invoquant l'ancienneté dans l'amitié, et sur le ton de la plaisanterie, j'indique que la solidarité masculine qu'on me réclamait, c'était fini. Un des copains que je ne connaissais pas a eu un haut-le-coeur quand j'ai dit ça, il s'est stoppé net parce qu'il ne voulait pas plomber l'ambiance, mais on a senti que Bolloré rôdait dans les parages.


Voilà, le Mâle se sent apparemment très menacé...

« Ce harcèlement médiatique sur un processus démocratique tâtonnant évoquera sans doute quelques parallèles à nos abonnés vigilants »

Bon résumé de ce qui se passe dans nos belles démocraties.

Difficile de lutter contre ce rouleau compresseur médiatique.

Quand le pouvoir néo libéral a comme allié les médias, la police, la justice, le combat est difficile.

20 ans de Pinochet, çà laissent des traces dans la société.

N’oublions pas que lors du référendum, pour ou contre le maintien de Pinochet au pouvoir en 1988 ; le « non » avait gagné de justesse.


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