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Chez "Brut", la souffrance au travail n'est pas juste une vidéo

"Arrêt sur images" a recueilli plusieurs témoignages d'ex-employés attestant d'un climat social difficile chez "Brut", en contradiction flagrante avec les valeurs véhiculées publiquement, et dans ses vidéos, par le média. La direction assure méconnaître ces situations, mais dit avoir démis de leurs fonctions d'encadrement certains journalistes.

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Je pense que ce ne sera une surprise pour personne... De base, un média qui a décidé cyniquement de faire son beurre sur la panoplie des préoccupations des jeunes urbains de gauche, caricaturées à quelques sujets clignotants, en ne produisant que des(...)

ça m'étonne pas, et au passage je balance : chez Arte aussi, c'est l'hypocrisie... on diffuse des documentaires qui dénoncent le déclassement (dumping), le profit, l'ubérisation, les multinationales, etc., et en même temps on fait des économies sur l(...)

"Tu pourras leur dire à tes petits copains, là, que la porte est ouverte ! Parce que le marché du travail, il est flexible, OK ? Les gens, on peut les prendre et les remplacer comme on veut !"

Ce genre de parasites, la forme la plus aboutie de ce sys(...)

Derniers commentaires

En même temps le truc s'appelle brut, c'est littéralement écrit dessus.


Merci! Et au fait, bienvenue Madame Le Rest!

J'adore comment l'article commence par un climat patriacosystémique et se termine par une femme chef écrasant une femme prolo. Brut n'est pas la "réccupération" du progressisme de la gauche libérale dite "woke", c'est son abouttissement logique. Une preuve de plus que les femmes doivent être défendues par en bas. Allez voir le film de Ruffin.

Ils ont choisi l'anonymat, par crainte de retombées sur leurs futurs emplois.

Libérez vous !Ne vous mettez plus jamais en position de faiblesse , avec n'importe qui et pour n'importe quoi (un appart, un job) La campagne vous attend , mais laissez vos travers en ville , ici on rote on pète on gueule on a de la boue sur nos godasses , on mange du pâté de sanglier qu'on a tué nous memes , on boit de la gnôle qu'on a fait nous memes , quand les flics se planquent pour mettre des PV on se fait des appels de phares , venez nous aider a remettre des murs autour des villes , et les bombarder de bouses de vaches ! Ca fait rêver hein? Non ? Alors fermez vos gueules et subissez! Vous avez la société que vous avez fabriqué !

C'est un grand classique des entreprises, associations, ONG, etc, qui affichent des "missions" (politiques, sociales ou culturelles) : la grandeur de la mission semble légitimer aux yeux de l'encadrement que les employé.e.s soient taillables et corvéables à merci.

La différence principale que je vois chez Brut, à en croire l'article (et je ne le mets pas en doute, Le Rest a fait un travail que je n'ai pas fait), c'est que cette "mission" affichée n'est en fait que le paravent d'une entreprise capitaliste pure et dure, ce que ne sont malgré tout pas les associations, syndicats ou ONG.

"Tu pourras leur dire à tes petits copains, là, que la porte est ouverte ! Parce que le marché du travail, il est flexible, OK ? Les gens, on peut les prendre et les remplacer comme on veut !"

Ce genre de parasites, la forme la plus aboutie de ce système crasseux.

 Le fait d'être actionnaire de la société où on travaille, change-t-il  les relations au sein de l'entreprise ?

« Marie raconte une nuit de mai 2019 [...] pendant laquelle ce journaliste [...] s'était couché à ses côtés faute de place, puis avait enlevé son caleçon dans la nuit – sans toutefois tenter de l'agresser. »

Dans un tel contexte, y a-t-il une différence entrer "tenter de l'agresser" et "l'agresser" ? (C'est une question que je me pose vraiment, pas d'intention cachée.)

Je pense que ce ne sera une surprise pour personne... De base, un média qui a décidé cyniquement de faire son beurre sur la panoplie des préoccupations des jeunes urbains de gauche, caricaturées à quelques sujets clignotants, en ne produisant que des pastilles sans profondeur et du publireportage, ça laisse plus augurer un plan marketeux et l'environnement de travail capitaliste au diapason, qu'une boîte éthique au management sain.

ça m'étonne pas, et au passage je balance : chez Arte aussi, c'est l'hypocrisie... on diffuse des documentaires qui dénoncent le déclassement (dumping), le profit, l'ubérisation, les multinationales, etc., et en même temps on fait des économies sur le dos des prestataires de post-production, tout en refilant le boulot aux multinationales, justement, qui exploitent les gens (c'est du vécu !)


Un grand classique, comme "là bas si j'y suis" du grand humaniste Mermet avec son générique façon Harley !

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