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"Cherchons de nouvelles têtes ! Les femmes surgiront comme des champignons"

Mais où sont les femmes ? Où sont les femmes sur les plateaux de télévision, dans les journaux télévisés, dans les photos des journaux ? Elles sont moins nombreuses que les hommes. Et bizarrement le plus souvent cantonnées à des rôles très particuliers. Quelle est la nature de la malédiction qui pèse sur la représentation féminine dans les médias d’information ? Trois invitées : Anne-Laure Sugier, rédactrice en chef de l'émission Ce soir ou jamais présentée par Frédéric Taddeï et en charge notamment du recrutement des invités ; Alice Coffin, journaliste média à 20 minutes et militante du mouvement "La barbe". Enfin, Brigitte Grésy, rapporteure de la commission gouvernementale sur l'image des femmes dans les médias, auteure d'un Petit traité contre le sexisme ordinaire et inspectrice générale des affaires sociales.

Derniers commentaires

Je viens de lire votre "vite-dit" du 25/01/2012 17h51 grrr ! "Sexisme ordinaire à l'Assemblée" :
Je ne sais pas s'il s'agit de sexisme. Il me faudrait une définition précise. En tout cas, il me paraît évident (l'ayant vécu plusieurs fois) que dès qu'un groupe est composé d'une minorité d'homme ou d'une minorité de femme, les individus du genre majoritaire tentent de s'affirmer sexuellement devant leurs pairs du même genre. Ce qui ressemble plus à une concurrence sexuelle qu'à du sexisme, d'après moi. En revanche, le citoyen que je suis est en droit d'attendre une attitude plus responsable et sérieuse de la parts des législateurs.
Illustration magnifique

15 émissions @ux sources 15 hommes

Pas de pressions de l'actualité, 3 mois pour trouver une femme.......et puis rien
les femmes sont dans les médias mais pas sur l'image; il y a les maquettistes, les maquilleuses, les scripts, les journalistes ...: bref, souvent les petites mains; il y a certainement autant de femmes "expertes" que d'hommes mais pourquoi elles n'apparaissent pas dans les médias:
parce que la France est un pays de machistes !
ENFIN !!!!!

:)
Est-ce que Lordon se conjugue au féminin ?
Elle doit exister, Forcément !
@si, trouvez là SVP !

(é_è)
Désolée ASI, ce genre de débats, c'est pas en ce moment.
Je me suis réabonnée à ASI pour voir des Lordon, des Sapir, des Généreux et d'autres, qu'on ne voit pas ailleurs nous décortiquer ce qui se passe, la sauce à laquelle on va être mangé et nous expliquer comment on peut faire pour l'empêcher.
Cela fait plusieurs semaines que vous proposez des sujets sans doute intéressants pour les mois de juillet et août d'année normale mais pas en ce moment.
Vous n'avez pas des gens qui nous raconteraient la Grèce ou le Portugal vus de l'intérieur ? Vous ne pourriez pas inviter F. Ruffin pour parler de la Banque Centrale Européenne ou du protectionnisme ? Et Mme Lacroix-Riz, elle ne viendrait pas nous faire un parallèle entre la trahison des élites en 1940 et maintenant ? Et Etienne Chouard, il ne viendrait pas nous dire ce qu'il pense de ce qui se passe, lui l'un des artisans du NON de 2005 ? Et vous ne trouveriez pas un journaliste américain qui viendrait nous parler de la campagne de Ron Paul ?

Dans une société où le social va mal, la place des femmes est celle qui est le plus rapidement remise en cause. A bon entendeur....
Quant au fait de savoir si Sarko a un ordinateur... Je m'en tape beaucoup plus que de l'an 40.
Je viens de lire le vite-dit du 19/12/2011 16h16 titré « Aram et les pubs sexistes d'Inter »

Deux remarques :

1- La publicité infantilise souvent l'auditeur pour lui inculquer un message, pour l'éduquer au comportement auquel l'annonceur souhaite l'engager.

2- Concernant l'achat des biens de la maison, ce sont les femmes qui choisissent (et achètent) dans la majorité des cas (la fameuse ménagère de moins de 50 ans).

Personnellement, je suis pour l'interdiction de la diffusion de publicité aux moins de 12/13 ans. Pour autant, je pense que, dans notre société actuelle, on interprète toute parole ou expression comme du sexisme ou de l'homophobie ou du racisme ou etc. Et dans le même temps, on estime que la liberté d'expression autorise de tout affirmer (même si l'affirmation ne sert à rien... ou, après réflexion, à provoquer pour vendre plus). Tout ceci est dogmatique et irrationnel.

Pour moi, le problème de ces pubs soit-disant sexistes est le manque d'éducation à l'émancipation du message publicitaire ; les références culturelles et morales de ces publicités concerne les cibles de consommateurs que l'annonceur souhaite toucher. Les publicités sont le miroir de la société et il faudrait casser ce miroir ? Comme casser le thermomètre pour ne plus être malade ? Et dans le même temps, on propose d'imposer des statistiques et des quotas de féminins sur les plateaux de TV ou dans les entreprises. Un beau paradoxe.
Beaucoup de ses questions tiennent aux habitudes : quand il n'y a que des hommes sur un plateau, personne ne le remarque. Si un jour, il n'y a que des femmes, c'est tout de suite signalé et commenté.

Petite observation pour Didier et sa chronique: dites donc, n'y aurait-il pas d'autres sujets que Ruquier?
Je ne suis pas un inconditionnel de Ruquier, je le regarde, ça dépend surtout des invités. Ca tourne au règlement de compte. De plus, sur Ivan Levai ( DSK) vous êtes passé à coté, vous moquant de Ruquier alors qu'il avait été très critique sur le livre. Cela avait même été signalé par DS en direct sur le plateau.
Des chroniqueurs médias à critiquer, ce n'est quant même pas ça qui manque...
Bye
Beaucoup de faux débats dans tout cela.


1/ Le pouvoir (et donc le pouvoir de parole) ça ne se donne pas ça se prend. Ceci est valable pour les femmes comme pour les hommes.

2/ La mixité sexuelle est importante certes mais la mixité sociale est encore plus importante. Il n'y a rien de plus proche d'un cadre de droite du 17 ème arrondissement que sa femme. Et vice-versa...

3/ Aucun média n'est aussi sexiste qu'un journal féminin...balayer devant sa porte.

4/ Remplacer Zemmour et Naulleau par les mêmes en jupon et en plus insipide ne sert à rien. De même merci de ne pas remplacer les BHL par des Caroline Fourest.

5/ La plupart des féministes se tirent une balle dans le pied en étant outrancières et en manquant de discernement (chiennes de gardes et consoeurs)

6/ Si vous remplacez Barbier + Duhamel + Finkielkraut + BHL + Askolovitsch par des femmes avec un propos différent le problème de la parité est résolu vu qu'ils occupent déjà 50 % du temps d'antenne.
C'était moyennement intéressant tout cela mais la dernière question de Daniel était plus que médiocre : "ça apporterait quoi qu'il y ait de la mixité ?". C'est idiot qu'une des participantes se soit sentie obligée de répondre dans le sens que présupposait la question car, en vérité, ça n'apporterait rien du tout ! Ni à la politique, ni à l'économie, ni à l'entreprise ! Ça apporterait juste autant de possibilités aux femmes qu'aux hommes de faire ce qu'elles ont envie de faire... C'est tout et rien d'autre. Ça n'est pas suffisant pour justifier la chose ? Genre, les bus des blancs ouverts aux noirs et les carrières des hommes ouvertes aux femmes ? Il y a autant de connes que de cons, autant de cons noirs que de cons blancs. La question n'est pas là ! Quand en finira-t-on avec ce genre de bêtises et de faux problèmes ? Il s'agit juste d'être juste.
Bonjour à tous, je suis Suisse, j'ai 27 ans, abonné depuis qques mois à ASI. C'est mon premier message ici.

J'ai été un peu déçu par ce débat. En fait, ça m'a surtout fait rebondir sur une autre problématique médiatique. Celle du renouvellement de trombone dans les médias. D'ailleurs c'était un peu le thème de l'émission aussi finalement. Et là que je me suis dis, en tant que Suisse, que ce qui m'agaçait sur le plateau d'ASI, c'est qu'on ne voit que des Français! Et la critique vaut pour une bonne partie du PAF.

Pourquoi ne pas inviter plus souvent des Allemand(e)s, des Américain(e)s, des Chinois(es), des Argentin(es), etc.? Quand on parle de crise financière par exemple, le point de vue français au bout d'un moment... on en a marre! C'est agaçant d'entendre des "les américains pensent que", "le dogme allemand veut que...", "Les Grecs ceci, les Italiens cela", etc.

Donc voilà, amenez des expertes étrangères sur le plateau et des traductrices et on fera d'une pierre deux coups. On peut même se passer des traductions, beaucoup de gens sont bilingues!

Désolé pour ce léger hors-sujet.
Au final, cette émission ne parle pas tellement du sexisme. Elle parle surtout de la manière dont les journalistes sont, le plus souvent, des "reproducteurs" ("chiens de garde", étalons en quelque sorte, qui fabriquent des petits qui durent et perdurent et reproduisent à leur tour...). Le sexisme est un racisme. Le racisme est de peau, de sexe, de langue, de culture, de classe aussi, versus moins référencé politiquement: il est "social". Les journalistes s'auto-alimentent entre eux en info, en réseau : les gens, experts ou non, qui ont parlé parleront parce qu'ils sont les témoins de ce qu'ils ont déjà dit, and so on... Les origines sociales des journalistes, mais surtout leur statut, leur condition de pratique (qu'elle soit précaire ou au contraire "notabilisée") réduisent leur champ d'accès au monde. On parle plus finement des choses, on a plus de billes pour trouver les gens qui ont des choses à dire, quand on les connaît, quand on va les chercher, quand on ne se fie pas à ceux qui causent le plus fort dans les autres médias (y compris les médias du net ! A quand, une recherche des sources d'@rrêt sur images ?). C'est moins "qui sont ceux que l'on fait parler" qui pose problème que "ceux qui les font parler". C'est précisément le boulot d'@rrêt sur images, il est immense !! En attendant, le rôle d'alerte des "compteuses-de-quotas-féminins" de l'émission est essentiel... Après les femmes, parlons des pauvres : évidemment toujours victimes, évidemment toujours témoins, jamais experts. Imaginons : que faut-il faire pour être expert en pauvreté : un roman ? une thèse d'économie ou de sociologie ? C'est juste absurde ! Ainsi, les pauvres, tout comme les femmes, sont condamnés à se faire raconter par les autres.
Daniel, puisque vous nous avez sollicités pour vous suggérer des femmes expertes, en voici une et pas des moindres : Susan George.

Experte en économie, elle connait sur le bout des doigts les institutions financières et économiques mondiales (FMI, Banque Mondiale, OMC, ...), leur rôle, leur pouvoir, leur fonctionnement, leurs intentions à travers les textes qu'elles publient ou cachent comme l'AMI en 1998 par exemple. Elle connait également sur le bout des doigts les accords et traités internationaux notamment l'un des plus importants comme l'AGCS qui pilonne et anéantit les services publics dans le monde entier. Elle connait de la même manière les institutions européennes (Commission européenne, Parlement européen, Banque Centrale.) Elle a encore des connaissances sur les lobbies industriels, leur place et leur pouvoir au sein des institutions précitées.

Bref un puits de science qui fait peur à beaucoup d'autres experts perclus d'idéologie contre lesquelles elle oppose une vision du monde davantage inscrite dans les faits à travers sa connaissance que ces mêmes experts ne lui conteste pas. Je l'ai déjà vue à l'oeuvre lors de conférences publiques face à des contradicteurs tenaces, elle ne se démonte jamais et sais imposer sa voix douce comme le disait Brigitte Grésy parce qu'elle est sure d'elle et impose sa légitimité. Lui couper la parole et l'empêcher de parler fait immédiatement mauvais genre même si on peut ne pas être d'accord avec les conclusions qu'elle tire des faits qu'elle énumère. C'est sa force : annoncer des faits objectifs et enclencher le débat à partir de ces faits.

Vous avez souvent fait des émissions économiques où elle aurait pu être invitée mais je ne l'ai jamais vue alors qu'elle est parfaitement capable de vous parler par exemple des liens très étroits entre médias et pouvoirs économiques au sein de ces institutions.

J'espère que ce message ne sera pas vain.
-Dans la discussion le mot pouvoir ou responsabilité revient sans cesse.
-On revendique le pouvoir et les responsabilité mais attention que dans certains domaines, les conseils d'administrations, les médias.

Ce serait tellement bien qu'on revendique le pouvoir, même la parité, chez les ouvriers qui "marnent" pour 3 fois rien, les éboueurs, par exemple.
Non mais ça va pas la tête, c'est dur et ça ne donne pas de pouvoir, ça c'est bon pour les hommes.

Ce sont les femmes les plus précaires (puisqu'on le dit c'est que c'est vrai) mais 64% du patrimoine des Français est possédé par les femmes (données officielles des établissements bancaires) et que 90% des sdf sont des hommes.
Comment est-ce possible puisqu'on vous dit qu'elles sont moins payées (sans jamais citer de cas concrets) et plus précaires ?

Depuis des années et des années une certaine catégorie de femmes qui ne supportent pas qu'il y est des hommes sur terre (ça se lit sur leurs visages) tiennent un discours qui ne fait qu'opposer (de part leur mauvaise foi) de plus en plus les hommes et les femmes. Ce n'est pas comme ça que l'on va y arriver surtout comme le montre le plateau d'@si ou aucun intervenant homme n'est présent; s'il y avait eu parité peut-être que le débat eu été différent.

Ce que je dis est bien sur très schématique bien sur mais c'est un début de réflexion.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

0h37m45: une des invitées essaye d'aborder le problème des journalistes qui se tourne d'abord vers les gens qu'ils connaissent pour trouver des invités: on appréciera la façon dont D.S. passe à la suite en évitant d'approfondir....(circuler, il n'y a rien à voir!)

Sinon bonne émission (vu que la moitié).Merci.
Contrairement à ce qu'il a été largement dit dans ce forum, je soutiens que la parole dans cette émission a été respectée comme il est rare de le voir dans d'autres débats.
En effet, ici les invitées s'écoutent et prennent en considération les paroles énoncées. Ainsi le débat suit une logique collégiale et nous assistons à la formulation d'idées et d'un discours qui suivent un déroulé logique commun. Malgré un désaccord de fond sur l'altérité, la mixité et les quotas.

On est loin, extrêmement loin de ces débats sans queue ni tête où chacun est venu avec l'impérieuse nécessité de lâcher des idées préméditées, des phrases qui n'ont aucun rapport entre-elles d'une intervention à l'autre, sans répondre aux questions de l'animateur, et sans faire suite à ce qu'il vient d'être dit.
J'affirme que bien souvent, dans des débats qui apparaissent superficiellement courtois, il y a bien souvent une violence par le mépris, le dédain, et l'ignorance de la parole de l'autre.

D'autre part, je dois dire mon contentement pour le rôle important qu'à joué L.Daucy tout au long de l'émission. La dynamique visible du capitaine à laisser un minimum la barre à une de ses collaboratrices (comme à AS.Jacques pour les questions économiques) est là aussi suffisamment rare ailleurs pour être notée. Le capitaine abandonnait (ho hé ho hé) un peu de son omniprésence de généraliste. Et bien sûr, ça permet au débat de profiter des qualités d'animation de L.Daucy.

Le ton exceptionnel de cette émission prouve qu'un autre type de débat est possible. Merci.
À la question "si la proportion femmes / hommes s'inversait dans les médias que se passerait-il ?", pourquoi personne n'a répondu que le problème n'est pas lié aux compétences donc aux résultats mais qu'il est lié à la justice. Ne pas pouvoir s'exprimer simplement parce qu'on est une femme ce n'est pas juste et l'argument devrait suffir pour que personne n'ait à y redire quoi que ce soit. Ici ce n'est pas le spectateur consommateur qui importante, c'est celui qui s'exprime, celui qui donne, qui a le droit d'exister.

Il me semble que la faible représentativité de la femme dans les médias n'est que le marqueur d'un problème beaucoup plus grave. La sélection des experts se fait de plus en plus en fonction de leur capacité à s'exprimer et non plus en fonction de leurs réelles compétences. Si on « passe bien à la télé » ou si on répond à un stéréotype précis est-on pour autant meilleur expert ? Par exemple, une personne timide et peu sûre d'elle n'a t-elle aucune chance d'être reconnue ? Est-ce que l'argument "temps de préparation d'une émission" est recevable vu l'importance des enjeux : excellence et exactitude de l'information / droit et liberté d'expression ?

Si la confusion «capacité d'expression / compétences» n'affectait que les médias cela ne serait peut-être pas bien grave, le plus souvent il suffit d'être reconnu par ses pairs pour avoir autorité dans un domaine. Mais dans un monde «tout» médias où le label «vu à la télé» vaut tous les Nobel du monde je pense qu'il serait urgent de penser enfin à sélectionner les vraies compétences pour oublier l'image du «beau parleur». D'après une étude du sociologue Jean Epstein, il suffit d'inserer 30 mots d'un jargon quelconque pour passer expert dans un domaine aux yeux d'un auditoire . Imaginez le nombre d'escrocs qui sévissent un peu partout et qui exploitent à leur compte les vraies compétences de personnes plus réservées.

Que le showbiz veuille nous montrer un monde chimérique stéréotypé, pourquoi pas ? Cendrillon a parfois besoin de songer au prince charmant et le prince charmant se rassure souvent en rêvant qu'il sauve Cendrillon. Mais la confusion des genres info / spectacle / monde du travail pose de réelles questions et nous impose un monde de fantasmes à tous les niveaux.
exemple 1: un labo scientifique 10 hommes, 10 femmes d'égales compétences
- 9 hommes franco-français, un chinois
- 6 femmes franco-française, une indienne, une russe, une guadeloupéenne, une martiniquaise

exemple 2: la classe politique dite d'altérité
- hommes: Azouz Begag, Harlem Desir
- femmes: Rama Yade, Rachida Dati, Fadela Amara, Eva Joly, Christiane Taubira, Marie-Luce Penchard
Observations à mettre bien sûr en relation avec le nombre total respectivement d'hommes et de femmes politiques.

Il apparaît évident qu'en choisissant préférentiellement la mixité, on favorise, par voie de conséquence, l'altérité.
@ASI

Impossible de visionner l'émission, que ce soit d'un bloc ou par petits bouts comme vous le proposez. C'est ainsi depuis vendredi.

Même le téléchargement est mis en échec.

En mode lecture classique, je visionne les premières minutes et puis, systématiquement, tout s'arrête, et s'affiche l'écran final de dailymotion avec les petits pictogrammes publicitaires des vidéos disponibles (d'ASi ou de Dailymotion). Parfois c'est carrément un écran noir qui s'affiche. Impossible de reprendre en cours de route dans tous les cas de figure.

Je précise que, par ailleurs, je ne rencontre pas de difficulté pour visionner les vidéos proposées par exemple par la cyberpresse donc mon ordinateur ne semble pas en cause.
Merci pour l'émission toujours très intéressante...

À la fin du filme pourtant, la présentation de l'émission de Maja est coupée de façon brutale. C'est un peu bâclé comme travail, je trouve.
Une émission intéressante et qui permet de voir dans quoi s'enferme toute lutte s'attaquant à une discrimination de manière compartimentée et les impasses auxquelles elles débouchent.

On ne lutte pas contre la discrimination mais on hiérarchise parce que...
parce que c'est plus simple... plus efficace (en apparence)...
et du coup c'est incohérent (discrimination positive).

Seule Anne-Laure Sugier se démarque en refusant de s'enfermer dans la lutte contre cette seule discrimination ce qui l'amène même à se demander si elle est ou pas féministe.

Le travail de Brigitte Grésy est indispensable même si son sujet est étriqué (primo, "l'image", secundo "les médias") car il permet de voir de rappeler des faits et de rompre avec l'inertie la croyance que nous voguons clairement, naturellement vers des jours avec moins de discrimination.

Les habitus ont la vie dure et on ne changera pas cela du jour au lendemain et certainement pas avec des "solutions" comme les quotas de la "discrimination positive" (abjection intellectuelle). C'est un travail de longue haleine et un travail que les dominant-e-s comme les dominé-e-s ont à faire sur elleux-même.

Ensuite vous avez relevé la question des pictogrammes et de la neutralité du masculin (ayant les atours -construits et auto-nourris- d'une certaine classe sociale selon le sujet). Je rappelle qu'en français, la neutralité revient également au masculin. La norme est la masculinité dans la langue, l'anormalité à la femme. Et sachant que l'on pense avec les mots et la grammaire en place, difficile de sortir du schéma...
Encore plus lorsque les gardien-ne-s de la langue française n’ont pas pour but de "réformer la langue française, mais de veiller sur elle, d’en maintenir les qualités et d’en suivre les évolutions nécessaires, sans devancer l’usage". L'idée d'une neutralité qui ne serait ni mâle ni femelle ne fera donc son chemin que par nos pratiques. Inventons, utilisons des pronoms dégenrés afin de penser la neutralité par delà la masculinité, écrivons les accords pour les deux genres, écrivons les mots dans leur forme masculine et féminine, changeons les termes, et pour les pictogrammes inventons-en un androgyne ou affichons les deux stéréotypes.

C'est sûr cela demande un effort d'émission comme de réception mais on ne changera pas le monde de la neutralité masculine sans outils nouveaux. On ne pensera pas différemment (avec des mots, donc) sans une langue différente. Cela ne suffira évidemment pas, c'est juste une étape indispensable.

Bonne continuation

Adelphiquement vôtre
Mes lamentations portent finalement un peu leurs fruits : ASI se remet en question sur la place des femmes. Une des raisons qui fait que je ne regrette pas du tout la Ligne Jaune c'est l'aspect C'est dans l'air des plateaux. C'est une démarche très saine de se remettre en question. La prochaine étape : la rémunération des journalistes.

Concernant les femmes invitées, leur temps de parole, quand elles sont minoritaires sur le plateau d'ASI, n'est pas aussi long que celui des hommes. On -DS notamment- leur coupe la parole.

Sur la qualité de leur intervention, à part celle d'Agnès Verdier, les femmes, surtout Judith Bernard, Camille Saint-Paul et Rokhaya Diallo (peut-être d'autres que j'ai oubliées mais celles-là m'ont marquées) m'ont toute donné satisfaction. Il n'y a pas de "risque" à interroger une femme (comme on l'a dit dans l'émission) il y a un risque à interroger un(e) incompétent(e), c'est tout.
La vraie question n'est pas la question du genre (féminin/masculin) et encore moins une question de statistiques ou de quotas. Les vraies questions sont les questions de l'estime de soi (l'amour propre), de la confiance en soi et de l'envie de se réaliser dans ce que l'on aime(rait) profondément faire, en sachant respecter ses propres besoins.

Femme ou homme, un individu* ne se fait entendre du reste de la société qu'en sachant évoluer, en connaissant ses propres compétences et en surtout en s'aimant lui-même. Quand il ne fait pas ce qu'il aime, il ne se respecte pas lui-même/il ne s'aime pas, qu'il soit femme ou homme. La représentativité de la femme dans les médias ne se fera que dans l'indifférenciation par genre.

* En l'absence de genre neutre dans la langue française, je préfère utiliser les termes individu (masc.) ou personne (fém.) plutôt qu'homme ou femme. Ces derniers distinguent des êtres selon une caractéristique parmi tant d'autres de leur personne.
Voici un lien qui fait un écho sinistre et désespérant à la chronique de Didier Porte sur la possibilité d'obtenir la nationalité française après 28 ans de présence en France. Le refus qui a été opposé à cette dame parle de "critères". Quels critères? Honte sur nos dirigeants!
Merci @SI !

Vous nous deviez cette émission.
J'ai plus d'une fois pensé à me désabonner à cause de cette absence des femmes sur votre plateau. Sincèrement.

Je vais me rabonner, ok.
Maintenant faites des efforts, et en amont, SVP. Les femmes en valent la peine : analyses différentes, + de gaité dans les débats, + d'écoute (pas dans cette émission, paradoxalement), + de respect mutuel, + de sensibilité... pour autant de compétence, autant de pertinence, autant de cohérence, autant de sérieux que les hommes.

Les femmes doivent mener leur combat.
Les homme doivent se RETIRER, renoncer à trop prendre la parole, arrêter de se sur-représenter, de couper la parole, de s'énerver...
La discrimination positive, en tt choses, c'est utiliser ce que l'on dénonce .... ou comment se "névroser" un peu plus...
Petit coup de sonde sur les invités de la matinale de France à 08h20.
Saison septembre 2009/ fin juin 2010.
Sur 220 invités: 28 femmes (dont un quarteron invité plusieurs fois, Lagarde, Alliot Marie, Royal et Aubry)
Soit 12% des invités.
Idem pour les 150 premiers invités de la saison suivante: 12%
Un des débats les plus décevants que j'ai pu voir le site. En une heure et demie, il ne dépasse jamais la question de la représentativité, il y a des sujets comme ça qui semblent systématiquement asphyxier la démarche intellectuelle pure, probablement par peur de tenir des propos qui déplairaient au consensus. Vous concernant Daniel, il y a deux explications possibles. Soit vous n'avez pas assez préparé l'émission pour réussir à faire évoluer le débat, soit vous craignez tellement d'avoir un mot malheureux qui pourrait être assimilé à du sexisme, que vous restez sur des considérations superficielles. Pourquoi alors en faire une émission ?

La première chose quand on invite des revendicateurs quels qu'ils soient, c'est d'être préparé à les questionner sur ce qui les a amené à se positionner de la sorte et à s'opposer au reste de la société, car il y a quelque chose d'absurde dans le fait de s'exclure en espérant mieux s'intégrer. Démarche qui conduit à des aberrations comme la "discrimination positive", comment une discrimination peut-elle être positive et comment un concept comme celui-ci peut-il s'inscrire dans une société qui se voudrait libre ? Il y a avait déjà de quoi discuter un peu là-dessus, car il n'est pas difficile de démontrer que ceux qui ne savent traiter les problèmes qu'en surface sans en chercher les causes profondes sont des imbéciles.

A partir de là, avec un peu de réflexion préalable, il est assez facile de comprendre que les féministes font le jeu de la société phallocratique qu'elles condamnent. Un produit de la société a rarement conscience que son comportement tout entier est dicté par une transmission de schémas. Ces femmes sont d'une malhonnêteté intellectuelle sans pareille, elles nuisent à l'avénement de la parité hommes-femmes. Par le simple fait qu'elles s'opposent aux hommes, elles perpétuent cette idée de dualité instituée par les hommes depuis longtemps. Elles pensent être émancipées en combattant les hommes, exactement comme toutes les femmes de mon entourage dont l'époux est parti après vingt années et qui se réunissent pour ruminer leur amertume, qui devient haine et qui les font s'enrôler sous le drapeau féministe.

Et il est là le fond du problème, la vraie parité est impossible tant que les femmes ne prennent pas conscience des mécanismes qui agissent sur elles dès la prime enfance, notre modèle apprend à la femme qu'elle n'est que la moitié d'un entité, que la complétude se trouve dans le couple. Seule, elle est soit en attente, soit en colère. Tout ça est finalement philosophique, il y a un amalgame entre amour et besoin, on ne peut pas aimer par nécessité ou par carence d'amour propre. Elle est là la question de la parité, il faut apprendre aux femmes à s'aimer pour résoudre cette question de société, et sortir du modèle de l'amour sous conditions donné par la figure paternelle, assumé plus tard par l'époux et par le patron.

Pourquoi est-ce nécessaire ? Tout simplement parce qu'en observant des entreprises où les femmes sont aussi représentées que les hommes, voire plus, ça ne résout rien. Prenons la rédaction du magazine Elle par exemple, les femmes sont majoritaires et pratiquent l'autorité d'une manière qui est proche du bizutage, elles reproduisent et caricaturent même l'exercice du pouvoir jusque là prêté aux hommes.
Dans des entreprises plus mixtes, j'ai pu observer la même chose, les femmes se font subir entre elles les pires crasses du monde, certaines vivent un véritable enfer au quotidien. Et ça tourne le plus souvent autour de questions d'apparence, de recherche de favoritisme auprès des collègues masculins, etc…
Au final, même dans ces exemples que j'ai autour de moi ou la parité en entreprise existe, ça n'a aucune vertu tant que les femmes ne sont pas réellement émancipées et tant qu'elles jouent inconsciemment le jeu du modèle phallocrate, dont le premier principe est que les femmes doivent plaire aux hommes. Alors on va se féliciter de trouver davantage de présentatrices à la télé, mais si celles-ci sont toutes des poupées Barbie écervelées, à quoi bon ?
Pour cette raison, je rejoins l'une de vos invitées, qui malheureusement n'a pas beaucoup développé, la discrimination positive, le chiffrage, tout ça c'est de la littérature. Le vrai changement se fera quand plus de femmes feront valoir leurs compétences et cesseront de jouer à l'apprenti mannequin en entreprise.
A partir de là, avec un peu de réflexion préalable, il est assez facile de comprendre que les féministes font le jeu de la société phallocratique qu'elles condamnent. Un produit de la société a rarement conscience que son comportement tout entier est dicté par une transmission de schémas. Ces femmes sont d'une malhonnêteté intellectuelle sans pareille, elles nuisent à l'avénement de la parité hommes-femmes. Par le simple fait qu'elles s'opposent aux hommes, elles perpétuent cette idée de dualité instituée par les hommes depuis longtemps. Elles pensent être émancipées en combattant les hommes, exactement comme toutes les femmes de mon entourage dont l'époux est parti après vingt années et qui se réunissent pour ruminer leur amertume, qui devient haine et qui les font s'enrôler sous le drapeau féministe.


AAaaaaaaaaah, je meurs sous les cliché et vieux poncifs idiots...
Elle est là la question de la parité, il faut apprendre aux femmes à s'aimer pour résoudre cette question de société, et sortir du modèle de l'amour sous conditions donné par la figure paternelle, assumé plus tard par l'époux et par le patron. Seigneur du Poukram et du nonsens épargnes moi ><
Arrrgh tant de confusions uuurrrgh
Le vrai changement se fera quand plus de femmes feront valoir leurs compétences et cesseront de jouer à l'apprenti mannequin en entreprise. Sucker Punch voilà le coup de grâce. LE final est juste grandiose, à méditer.
Quel est l'intérêt de commenter mon message de cette manière ? Je peux reconnaître beaucoup de choses, notamment le fait d'avoir utilisé des raccourcis au risque de travestir mes idées, et un exemple est toujours un raccourci. Qui plus est je ne suis pas particulièrement à l'aise dans l'exercice de l'écriture, mes lectures me nourrissent et nuancent toujours mon point de vue, nuances qu'il m'est difficile de régurgiter à l'écrit. Je veux bien discuter, à moins que tu prennes ça pour une perte de temps, mais puisque tu en perds à regarder du très mauvais cinéma, j'ai un peu d'espoir.

Alors je prends les devants, sur les quelques passages qui t'ont vraisemblablement fait sourire. Le truc des femmes délaissées n'est qu'un exemple, mais il a du sens. Peut-être y vois-tu le vieux refrain de la "mal baisée" mais j'espère être un peu plus intelligent que ça. J'ai déjà donné mon explication, qui est davantage sociologique, voire philosophique. Ces femmes dont le conte de fées a été brisé par un "salaud de mec", ces féministes qui se cherchent une cause comme un supporter de foot fait la guerre au club d'en face pour se trouver une identité, ces hommes et femmes jaloux ou possessifs, tout ça relève des mêmes mécanismes.

Pour moi, la société n'est pas un monstre obéissant à des puissances occultes, la société c'est les hommes. Et ces comportements sont simplement à l'image de notre médiocrité. Dans cette émission il est question des femmes donc j'ai parlé des femmes uniquement, mais les hommes sont tout autant des produits. Hommes et femmes sont des agents et des acteurs, car ils transmettent à leurs contemporains ou leur descendance les comportements névrotiques qu'ils ont absorbés.
Le manque d'amour propre n'est pas le propre de la femme. Simplement, la solution dictée à la femme est de le trouver auprès de figures masculines, et la reconnaissance sociale de cet amour illusoire en est la certification. La solution dictée aux hommes est de le trouver dans la puissance et la conquête. C'est très schématique, puisque la recherche de reconnaissance est prégnante chez les deux sexes. Nous fuyons la solitude qu'est l'existence, c'est pourtant dans son apprivoisement que se trouve le salut, et nous ne savons pas marcher sans béquilles, c'est ce qui fait revêtir au mariage la marque d'une promesse au lieu de celle de l'amour. C'est pour cela que je parlais d'amour, pourquoi la grande majorité des relations de couples sont elles aussi foireuses ? C'est pas ça l'amour, l'amour ne peut pas être réflectif, sinon c'est autre chose.

A mes yeux donc, ces combats féministes, comme bien des combats, sont absolument vains, et contribuent à faire perdurer le modèle, car l'illusion de la subversion est finalement de l'adhésion. Mais ce que je n'ai pas dit dans mon précédent message c'est que je suis très optimiste concernant la question de la parité, moins sur d'autres questions de société, mais de ce côté-ci le changement est en route. Ces féministes paumées veulent précipiter quelque chose déjà en marche, les femmes peu à peu s'émancipent sainement. Il faut laisser du temps, dans une première phase seules les secrétaires poupées pouvaient espérer une promotion, ensuite c'était au tour des working girls, celles qui acceptaient tous les codes masculins de l'entreprise et qui tiraient un trait sur leur vie personnelle, maintenant il y a de plus en plus de femmes "normales" qui ont des responsabilités. C'est à elles de détruire pour de bon ce modèle phallocratique de l'intérieur, en cessant d'en reproduire les mécanismes. La parité réelle et le bouleversement des codes en entreprise sont pour très bientôt, pourquoi brusquer les choses avec des quotas ou que sais-je encore, les mentalités évoluent grâce au renouvellement générationnel, il faut être un peu patient.

Sur le forum, il est beaucoup question des médias, c'est d'ailleurs le seul sujet de l'émission. Oui les médias ont une influence, mais franchement, la télévision c'est un cirque, la parité à la télé on s'en cogne, heureusement que les gens sont capables d'évoluer indépendamment de ce qui se passe dans cette boîte à lumière, par leur vraie expérience, dans la vraie vie. Les médias ont probablement beaucoup d'influence sur le plan politique, car c'est la source principale d'informations de la population, mais sur des questions comme la parité, ça n'a pas grande importance.
Moi je ne vous poserai qu'une question JohnSims, vous proposez quoi pour résoudre le problème des discriminations à part de la philosophie éthérée ? Le monde des idées c'est beau, mais après il faut des actes pour influer sur le réel. Si on vous suit, il faut de la réflexion, du travail sur soi, et surtout de la patience (!). On a le droit de vouloir faire évoluer la société un peu plus vite que sur 20 générations.

La discrimination positive c'est comme la démocratie, c'est la moins mauvaise solution.
[quote=la moins mauvaise solution]

Ce sont ces "moins mauvaises solutions" qui nourrissent les politiques ségrégatives (issues de la sociologie urbaine) dont l'analyse appliquée aux États-Unis nous renseigne sur ce que ça va donner "chez nous".
Premièrement, on ne part pas de la même situation que les États-Unis, deuxièmement, il n'est pas interdit d'apprendre de leurs erreurs.
Quand on me dit "la discrimination positive, c'est le MAL", je réponds toujours la même chose : qu'est-ce que vous proposez de mieux et d'immédiatement efficace ?
Les femmes ont assez attendu, les français noirs et arabes ont assez attendu... Il faut que ça change vite.
Qu'est-ce qui te gêne? Qu'il n'y ait pas de sauveur à la solution miracle ou qu'il faudrait commencer par arrêter de véhiculer les discours des sociologues d’État pour réfléchir collectivement à d'autres manières d'organiser notre vie sociale que celle qui génère ces inégalités sociales?
Ça fait soixante ans que nous sommes "tous américains" (avec vingt ans de décalage, mais ça se réduit).

[quote=Quand on me dit "la discrimination positive, c'est le MAL"]
Te rends-tu compte qu'en utilisant cette formulation (qui c'est "on") tu pratiques la diabolisation caricaturale de tes contradicteurs?
« Se définir comme modéré en présentant les opposants comme extrémistes est une vieille ficelle politique. ». Ce n'est pas parce que je le cite que je suis partisan de ce bonhomme mais son texte me paraît bien poser le problème en restant dans un cadre "républicain".
Exiger de la représentation nationale qu'elle soit diverse ne me semble pas automatiquement faire le lit d'une politique communautariste. En l'état actuel des choses, ce sont plutôt l'assemblée, le sénat, le gouvernement, les élus divers qui constituent un petit cercle très fermé de notables blancs, vieux, mâles, et bourgeois. On a tout à gagner (ou au minimum rien à perdre) à soutenir une politique volontariste de renouvellement des élites (au moins des élites élues), en utilisant les moyens du bord, qu'ils soient moralement incontestables (non-cumul des mandats, proportionnelle), ou plus discutables dans l'absolu (discrimination positive).
Il faut impérativement lutter contre les discriminations, mais pas en les occultant, pas en les recouvrants, pas en les légitimant.

Or, la discrimination positive tente bel et bien de dissimuler le racisme, le sexisme en reproduisant à toutes les échelles, la diversité qu'on trouve à une autre bien plus grande. L'entreprise à l'image du pays pourrait-être son crédo. Si le résultat ne souffre pas de discution, il n'y a rien à redire à ce que l'entreprise ressemble à la société (enfin, à la société productive, celle dont veut l'entreprise...), la démarche pose problème, car, elle supprime la responsabilité éthique du discriminant pour donner un droit au discriminé, ce qui n'a rien à voir.

Car, en agissant de la sorte, la discrimination positive ne fait que recouvrir le sexisme, le racisme. Vous n'êtes plus condamné pour racisme, mais pour non respect des quotas, chose bien élégante, bien civilisé, mais qui ne remet pas en question votre fonctionnement racial. De même, vous n'êtes plus victime de racisme, mais de la perte d'un droit à l'embauche. Outre l'hypocrisie de la chose, c'est le verni dont elle teinte les pratiques les plus inavouables de nos pairs qui est problématique.

Je suis davantage pour le testing, qui sanctionne le discriminant en le mettant face à sa pratique, sans donner pour autant un droit à l'éventuel discriminé qui n'est pas responsable de sa condition dans l'oeil du discriminant. Si on ne mérite pas d'être rejeté en fonction de la catégorisation dont on peut faire l'objet, on ne mérite pas davantage d'être accepté en fonction de celle-ci.

C'est la discrimination en tant que telle, positive et négative, qui doit être sanctionnée, pour cela, il existe une toute autre arme, le testing. Quoi qu'il en soit, il n'est pas suprenant que cela soit d'un pays où le communautarisme est roi et l'entreprise au-dessus de tout qu'on estime pouvoir régler la question de cette manière. On se leurre à bon compte, j'en ai peur.

yG

Le monde des idées c'est beau, mais après il faut des actes pour influer sur le réel.


L'inaction est un acte puissant, tout comme la non consommation ou la non répression. Si l'on suit ton raisonnement, alors lorsqu'un enfant est "coupable" d'une bêtise, il faut chercher une solution parmi les punitions possible, le pardon ne serait jamais une option, puisque c'est de l'inaction. A mon sens, le pardon est la solution ultime, j'ai rencontré beaucoup de gens que ça fait éclater de rire, peut-être que toi aussi, mais c'est pourtant ma meilleure conclusion, après mûre réflexion.


Si on vous suit, il faut de la réflexion, du travail sur soi, et surtout de la patience (!).


Effectivement, c'est tout à fait ça !
La discrimination positive, comme tous les actes aliénés dont nous sommes capables et dont nous ne maitrisons pas les conséquences, ne va pas servir la voie humaniste mais lui nuire. Il est indispensable d'avoir l'humilité de ne pas détenir la vérité et de chercher à grandir individuellement. C'est seulement après cette introspection et cette consolidation idéologique que l'on peut prétendre proposer des idées, car on en comprend alors leurs causes et leurs conséquences. Vous voulez agir, mais agir pourquoi, pour vous sentir utile ? Au final vous pourriez empirer les choses. Les équilibres ont besoin de temps pour se créer, il faut penser l'action ou l'inaction au sens de leur impact sur cet équilibre en construction. Imaginez quelqu'un qui aurait jeté une pierre dans l'eau, vous pouvez jeter mille pierres pour essayer de compenser son geste, la seule solution pour un retour à l'équilibre est la patience. Je ne peux pas faire davantage les louanges de l'inaction et du pardon, car il m'est impossible de décrire leur vertu au sens d'une solution linéaire, les bénéfices du pardon, et l'attitude d'un individu bienveillant sont tellement inspirants pour les autres que c'est au final une manière d'agir bien plus puissante et bien plus politique que n'importe quelle autre, car elle se répand comme l'eau.
Et si vous voulez vraiment accélérer les choses, alors n'allez pas chercher les coupables, ceux qui freinent le progrès en marche, pour les punir. Non, choisissez plutôt l'éducation, l'ensemble des problèmes de société que nous connaissons peuvent être traités dans leur totalité en trente ans. En commençant à l'école, en réformant totalement le système éducatif pour favoriser l'émancipation intellectuelle, l'esprit critique, la créativité, le respect de l'autre. Beaucoup de solutions existent déjà, il y a des écoles tests, et les résultats sont probants. En choisissant de régler un problème au niveau des adultes qui en sont les acteurs, on alimente notre propre colère dans le combat qu'on mène contre eux, on cherche à les contraindre à nous ressembler et eux s'en défendent. Quand on choisit la solution de l'éducation, des enfants ou des adultes, on est dans l'amour et la transmission, on cesse alors de transmettre des affects anxiogènes, c'est finalement le seul côté par lequel on peut traiter un problème.
désolée :) pas bien placé.
En quoi être une femme et pas un homme changerait le propos ?
Les hommes sont à al fois tous d'accord entre eux et en désaccord avec toutes les femmes ?
La vérité est sort de la bouche des enfants garçons ou des enfants filles ?

A la prochaine émission, s'il y a une femme sur le plateau dois-je penser qu'elle a été conviée avant tout parce qu'elle est une femme avant de d'être compétente sur le sujet ou d'avoir un propos intéressant, nouveau, différent ?

Qu'est-ce qui a prévalu dans l'embauche de .. ,mettons, Laure ? Sa gracile féminité ou sa compétence ?

Je demande instamment que le sexe de chaque contributeur dans le forum soit clairement affiché (mais sans photo dudit sexe, svp, bande de coquins), et cela par mention spécial de la charte des forums ( Bruanne si tu passes par là... )

Ce qui dit Cultive ton jardin est intéressant, mais est-ce le propos d'un jardinier ou d'une jardinière ? Ah ah, parce que ça doit tout changer à l’intérêt de son message, nan ?
Je suis assez d'accord que parler d'une représentation minoritaire devrait être parler de toutes les représentations minoritaires.

Et du coup, pour ce faire, je me dis que le problème est peut-être pris du mauvais côté (ou du mauvais quotas):
Le problème n'est pas ceux qui sont représentés minoritairement mais la catégorie qui est représentée majoritairement.

Quelle est la vraie cible des médias, à qui les médias veulent-ils/elles plaire, passer la brosse à reluire, etc...?
Dans le monde des medias, oui, "l'universel est un homme blanc"
Là est le vrai problème et il me semble que si on s'attaquait à ce problème là plutôt que de diviser les forces lésées en prenant le petit bout de la lorgnette, on pourrait réellement changer les choses.
En dehors de l'homme blanc avec revenus certains, on est dans des cases - rôles et schémas bien précis - clichés qui confortent l'homme blanc à revenus d'environ 35-45 ans dans son idée de cocon suprême: la ménagère de moins de 50 ans / le noir rigolo, bêta, paresseux mais apte au sport / l'arabe voleur / les pauvres, responsables de leur sort / l'homo folasse / la bimbo / les vieux / le djeunz / etc...

C'est cette cible suprême qu'il me semble devoir révéler mais pas en divisant les lésés
(mais comme en matière de racisme, on divise par catégorie pour mieux continuer pépère sans risque de changer le bon vieux schéma...)
Est-ce une coïncidence : Télérama publie cette semaine un article sur le même sujet . Je m'étonne que vous ne le mentionniez pas.
J'ai encore vu que le premier quart d'heure d'émission, et elle m'agace déjà foutrement, la nana de "Ce soir ou jamais", à s'obstiner à trouver que c'est pas bien, "le comptage et les chiffres". Elle se répète, s'installe dans cette posture, y revient inlassablement, à ce "comptage" qui la "gêne toujours beaucoup", qui a "un côté assez euh...". Elle trouve lamentable aussi les pourcentages de temps de parole, cette manière de "faire rentrer les femmes dans des tableaux excel" (Mais oui, c'est mignon, gracieux, délicat, subtil, une femme, alors, la mettre dans un vilain tableau excel, ça la prive odieusement de tout ce qui fait son chââârme).

Elle nous concédera pourtant qu'un plateau où il n'y a pas une seule femme c'est "horrible", ça la "terrifie" (pfffff, trouillarde!) et même il en faut au moins deux, sinon on a l'air de quoi? Bon, voilà qu'elle sait même compter jusqu'à deux! pour une femme, c'est pas mal, hein?

En tous cas, elle a bien raison sur au moins UN point, il ne suffit pas d'être femme pour avoir un discours de qualité. Beaucoup de bla bla pour rien, quand l'intervenante suivante règle la question d'un coup de cuillère à pot:

Compter, c'est la seule manière de rendre les choses VISIBLES.

Une autre manière de rendre les choses visibles, c'est cette photo, chez Olympe, avec un court commentaire, bien envoyé.
émission sympathique (moi je trouve ça plutôt vivant que parfois tout le monde parle en même temps, surtout quand chacune se débrouille, in fine, pour dire ce qu'elle a à dire), mais je suis restée un peu sur ma faim quant au débat de fond, à peine esquissé : pour Anne-Laure Sugier, la discrimination entre les femmes n'est qu'une parmi d'autres, symbolique de rapports de pouvoirs et d'accès à la parole qui touchent bien d'autres groupes sociaux, et on peut légitimement et utilement agir tout aussi bien sur d'autres discriminations. Pour Alice Coffin, en revanche, et pour Brigitte Grésy, la lutte contre la discrimination contre les femmes semble être prioritaire, parce que "c'est la seule minorité qui soit majoritaire", en quelque sorte.
et les ouvrier-e-s ?
et les minorités visibles ?
et les membres d'autres classes ?

Bref et tou-te-s les autres discriminé-e-s ?...
bonne émission
Ah mais j'ai trouvé ! Faudrait faire un système a point , pour chaque invitation dans une émission ça donnerait :

-mâle blanc : 1 point
-femelle blanche : 3 points (je mets 3 , mais ça reste a débattre , dans l'idéal faudrait que ce soit en proportion du déficit constaté ²)
-mâle maghrebin/noir/asiatique/sioux : 2 points
-femelle maghrebine/noire/asiatique/sioux : 6 points

A la fin de l'année chaque producteur devra répondre d'au minimum 50000 points (voir²) l'équipe du Figaro se réserve le droit de se limiter a 12 tous médias confondus

A savoir qu'un coefficient exponentiel sera appliqué dans le cas d'un (et a chaque) handicap .

Et je rajoute 10 points a celui qui me dit que je suis un(e) boulet(te) .
Comme signaler la semaine dernière par mail au service technique, impossible de télécharger vos vidéo depuis Taiwan (le problème a commencé il y a environ un mois). Je dois passer par un VPN.
"un plateau d'hommes c'est terrible"....
Un plateau de femmes aussi... A plusieurs reprises j'ai du baissé le son, j'ai cru être dans un poulailler.
Émission qui amènent quelques propositions intéressantes. Honnêtement je n'ai rien appris que je ne sais déjà. L'humanité réserve un traitement particulier à sa moitié.Bien que je crois comprendre la position complexe d'Anne-Laure Sugier, la représentation de l’altérite féminine dans la société est pour moi une priorité. De travailler la représentation des possibles et de ce qui est tout simplement. Car le champ des possibles qu'on donne en exemple façonne quand même les réels et dessinent des avenirs différents. On le sait bien il ai fallu quand même que des femmes osent porter le pantalon à travers les siècles, se montre et le revendique pour aboutir à une relative avancée (Je dis relative parce que dans ma tête me revienne les remarques lourdottes de la femme qui porte une jupe et qui...).

Et le rôle des médias est capitale. C'est ce qui m'a le plus interpelé dans les réaction de DS et de Anne-LAure Sugier, vous n'êtes pas que des relais d'informations, de l'analyse, du divertissement vous êtes un POUVOIR. Le quatrième parait t'il celui au combien important de représenter, de communiquer autour des autres. Et comme le dit une réplique d'un célèbre film de super-héros " Un grand pouvoir entraine de grande responsabilité" ^^.

Tout le long de l'émission Anne-LAure Sugier ouvre un questionnement intéressant sur la diversité de parole dans les médias mais semble vouloir éluder la question spécifique de celle des femmes. L'idée de la base de donnée pour moi est à creuser. ça pourrait en plus se faire avec les universités et autres organismes de formation. Vous avez formé qui, a quoi et hop base de donné.

Concernant le petit journal, pourquoi yann barthès n'a t'il tout simplement pas fait son boulot de clown lui ? Déjà il commence avec des remarques qui on rien à voir, vous avez pas vos barbes moche mais vous êtes bien jolies ?? O° Moi j'ai eu l'impression que c'est dès ce moment que c'est joué le rapport entre les protagonistes. Et pourquoi diable Yann Barthez a ressenti le besoin de défendre en mode imbécile : nan mais y'a des femmes, nan mais ça changerai quoi si y'en avait PLUS QUE LES HOMMES, bon relent de vieux tripe paranoïaque. QUOI QUOI VOUS LE POUVOIR NOUS CASTRER AaHAHAHAHHAhAHAHAH! ^^.

Pourquoi lui est t'il devenu sérieux? En cela il me fait pensé un peu à la position de Anne-LAure Sugier ou même notre cher @si - Mais nous on est bon, on mérite pas la barbe ^^ Parce que c'est vrai que la barbe est devenu un pouvoir. Un peu comme le Yabon des Indivisibles ou le Prix Busiris de Eolas. Ce prendre une barbe ça doit faire un peu mal à l'égo quand on est canal + ( LA chaîne progressiste ^^), mal tout simplement en étend CSOJ ou @si. Et on se défend avec je dirai une certaine réflexion comme @si ou CSOJ. Un peu de honte mal expliqué, mal exprimer et c'est bien normal c'est de la honte, ou comme un imbécile à la Yann Barthès mais nous, moi je on est bon mais euh non non !!!

Et les réactions suscités, COMMENT QUOI face à une introduction de type ouais t'es peut être conne et moche avec cette barbe mais tu es es bien bonne hihihi, plus une crispation de l'ego, les 2 représentantes d'un collectifs ne réagissent pas selon LE script ??? MAIS COMMENT ? La le débat est ouvert, Céline et Amélie ont été mauvaises ? Oui si tu passes au petit journal et que ça passe pas... Suite naturelle : mais qui est donc ce collectif, désorganisé etc ne nuit-il pas a ses propres intérêts? (Ton un brun paternaliste, concerné oblige). Retour d'un féminisme trop voyant revendicatif, d'ailleurs voici un échantillon de femmes qui ne se reconnaissent pas en La Barbe... Cela me rappel étrangement la DSKatastrophe. Y'a un ton pour porter une parole féministe, une forme une bienséance tout ça.

Alors puisque que nous somme sur @si Regardons à nouveau les 5 questions

Dont la 1er ma préféré : Pourquoi ces barbes un peu moches? sur Vos Visages qui ne sont pas moches...
Encore une struggle for life en guise de débat.
Avant même d'essayer de suivre ce qui se dit, on en vient à espérer que la personne qui parle aura la possibilité de terminer son propos, au lieu de se faire couper la parole - ou se voir imposer la paume du patron... Et tout le monde adopte un débit de plus en plus rapide, et ça devient fatiguant et, surtout, frustrant à regarder. Anne-Laure, s'il vous plaît, vous êtes l'hôte, laisser parler vos invité(e)s !
Il n'y a guère que Brigitte Grésy qui s'en sort à peu près vivante, notamment quand elle dit estimer qu'une voix douce et féminine peut s'imposer dans un choeur mâle... et tout le monde l'écoute, et elle baisse encore le ton... Mais ce n'était qu'une trêve, c'est reparti de plus belle pour le brouhaha.

Enfin bon, je crois que c'est une antienne, le brouhaha chez @si. Quel dommage.

...
Je sais que je suis de mauvaise foi et que c'est encore pire chez les autres, notamment Taddéi ou Calvi (qui parvient un peu mieux à faire la discipline me semble-t-il), mais on est plus exigeant ici, non ?
Je suis très satisfaite d'avoir écrit,il y a quelques mois,mon mécontentement de ne voir que des hommes sur le plateau d'@si,et encore plus satisfaite de voir que DS le déplore lui-meme.En fait,l'émission traite du problème des quotas qui malheureusement sont indispensables si l'on veut faire progresser les choses.J'espère que DS mettra en oeuvre ce qu'il dit et que l'on verra,peu à peu,des progrès se faire dans son émission.

"C'dans l'air":gros problème de parité hommes/femmes ,mais pas seulement,il y a aussi un problème de parité droite/gauche.C'est une émission où il n'y a pas d'opposition,tous les hommes qui y parlent sont de droite et tout le temps d'accord entre eux.On peut me prouver le contraire,comme on peut dire qu'il y a des femmes qui participent à cette émission.
Enfin des meufs sur @si !
Relative, bien sûr, pas à la seconde du temps de parole.
Proportionelle?
Universelle!
Bon, je vais peut-être fâcher, mais lorsque j'ai cette émission j'ai trouvé peu de choses intéressantes que ne connusse pas déjà.
De plus, dans les commentaires de l'article de Laure Daussy, quelqu'un a mis un lien vers un texte soit-disant scientifique qui indiquait que les femmes coupaient beaucoup moins la parole que les hommes : ben là, raté. Ultra raté. L'étude de ce texte est laminé par au moins la moitié du temps de cette émission. Rarement vu une telle cacophonie (et pourtant, sur @SI il y en a eu...).

Et puis j'ai pris ma douche.

Et là, l'idée d'altérité, exposée d'abord comme un principe par Anne-Laure Sugier puis comme un processus bénéfique dans les entreprises par Brigitte Grésy, m'est apparu, entre deux bulles de savon, oh combien intéressante, pertinente et prometteuse.

En effet, la recherche d'altérité peut permettre de définir la méthode qui permet de couvrir bien des questions (laissées certaines sans vraies réponses pendant l'émission), comme :
- Anne-Laure Sugier: comment vous définissez les priorités entre les différentes inégalités ?
- (je ne sais plus qui) : Comment et qui va faire des listes d'expertes utilisables par lémédias ?
- peut-on en tant que journaliste s'empêcher de recourir aux bons clients et de céder aux évidences de participants bien connu pour un sujet donné ?
- "comment j'utilise mon pouvoir ?"
- à quoi sert de faire "la police du chiffre" ? C'est au moins pour avoir une idée du problème, mais que faire ensuite ?
- temps relativement limité pour le/la journaliste pour trouver les personnes à inviter et qui peuvent venir.
- et la question principale : comment on fait pour réduire les inégalités d'image engendrée par les inégalités de représentation dans lémédias, sans user de cette aberrante discrimination positive qui ne résout rien ?


Voici, sorti de la douche, un premier jet d'une possible méthode basée sur l'altérité, du moins en me limitant au cas de la préparation d'un "plateau" :

Il ne faut pas s'empêcher de recourir à la première idée de "bon(ne) client(e)" qui s'impose. Ce serait trop difficile et surtout ce serait généralement contre-productif à la qualité du débat, puisque ce premier choix se justifie normalement toujours par une réelle très bonne compétence et adéquation de l'intervenant(e).

Mais il faut se limiter à un seul de ces choix d'évidence. Toute la puissance de l'altérité trouve à s'exprimer dans la manière de sélectionner les autres candidat(e)s.

En effet, comme expliqué par les deux invitées sus-nommées, l'altérité est extrêmement intéressante rien que du point de vue de la qualité potentielle et de l'intérêt du débat prévu. Elle permet de sortir du ronron répété partout, et il permet d'améliorer fortement la "performance" du groupe ainsi créé.
Il ne s'agit donc pas pour le journaliste de trouver un moyen de se donner bonne conscience en se disant qu'elle agit pour le bien de la société : c'est là d'abord intéressant pour le journaliste elle-même, au niveau du résultat journalistique obtenu (ou du moins du potentiel espéré).

Pour utiliser l'altérité à partir de la personne de "premier choix" il faudrait donc pouvoir déterminer la liste des personnes qui lui sont le plus "alterisé".
Pour cela, on pourrait utiliser un décompte de "critères d'altérité" satisfaits, un critère d'altérité étant une caractéristique personnelle non partagée par les deux personnes comparées.
Pour chaque personne reconnue du domaine de compétence adéquat, à chaque critère d'altérité différent du "premier choix", on ajoute 1 au décompte. Les personnes avec le plus grand décompte (le plus grand score) sont choisies pour être contactées en premier pour se confronter au "premier choix".

Mais comment déterminer les critères d'altérité ? On peut faire empiriquement une liste, sur la base de ses priorités, mais selon le/la journaliste, ce ne seront pas les mêmes priorités.
C'est là où la statistique peut jouer tout son rôle, un peu selon le principe qu'elle permet la réalisation du niveau du problème, tel que défendu par Alice Coffin.
L'étude statistique peut permettre de déterminer les caractéristiques personnelles qui dans la société donne lieu à une forte inadéquation entre la réalité statistique dans la société et celle dans lémédias, par catégorie (par exemple dans la catégorie des experts).
Par contre si les statistiques ne montre pas de forte inadéquation, on ne prend pas comme critère d'altérité, ou alors seulement avec une pondération bien plus faible.

Ainsi, on peut donner comme critère d'altérité, étant connu par ailleurs les sous représentations de ces caractéristiques (certaines très sensibles) dans les débats télévisés :
- le sexe bien sûr, c'est le thème de l'émission d@SI
- la couleur de peau (puisque le racisme est une réalité flagrante en France)
- l'origine familiale étrangère ou pas (critère évoquée sans le dire franchement dans l'émission mais en employant des termes comme "diversité" : étrange, non ?)
- le niveau social actuel et/ou d'origine (puisque par exemple chez les politiques, très peu de personnes viennent de milieux pauvres, ouvriers, etc.)
- l'appartenance ou pas à un parti majoritaire (UMP / PS) ; puisque comme détaillé par exemple par Acrimed, l'accès aux médias des "petites" formations est désastreux.
- etc.


Par contre à priori la tranche d'âge serait moins probable pour être un critère d'altérité, car il me semble (sans doute à tort) qu'il y a une relative bonne répartition de l'âge dans les experts (Bien que fréquemment chenus, Touati est jeune, comme la plupart des portes paroles de candidats).

Ainsi, on pourrait faire un annuaire "d'experts" (universitaires, journalistes, politiques, ...) où chaque personne aurait les caractéristiques des critères renseignées (secrètement, du fait de la sensibilité de certains critères), et donc il serait possible de faire une recherche à partir d'une personne donnée pour obtenir la liste des 10 ou 20 personnes qui sont compétents du même domaine (mots clefs associés aux personnes) avec le plus haut score d'altérité.

Hop, voilà le/la journaliste qui n'as plus d'excuses et n'as plus qu'à téléphoner.

Et cela changera très certainement, pour la fois suivante, son choix de "premier choix"...

(bon ben après la douche, je sais essayer le lit, je sens que j'en ai besoin...)
Et le public d'ASI (les abonnés) est-il aussi majoritairement masculin ? ...

...
1:27:30
- Mixité facteur d'innovation et prise de risque ? Pourquoi ?
- Fidéliser le client, être prescriptrice d'achat, les RH, etc.

Mon problème, c'est qu'il y a deux femmes sur 73 ouvriers hommes dans mon entreprise (automobile). Fidéliser le client, les RH et l'achat, c'est pas notre domaine.

Je dis quoi, moi ?
A 23' : un argument du débat est que 2/3 des diplômés du supérieur sont des femmes (sous-entendu : on devrait "naturellement" retrouver cette proportion dans les invités).

Sauf que les plateaux TV sont constitués autour d'experts, et non de diplômés. Et qu'être diplômé ne signifie pas devenir un expert, une référence dans son domaine.
Emission de la semaine en cours (plutôt intéressante), et y'a quand même un truc qui me fait marrer : sur le Libé rempli de photos d'hommes, certes, c'est assez terrifiant. Bon. Mais faudra m'expliquer comment on illustre un article sur Sarkozy, Cesare Battisti ou le mariage gay autrement qu'avec des photos de Sarkozy, Battisti, et un couple homo ! :)
Question hallucinante de DS, quand même, concernant la différence entre un intellectuel et un expert...
Doit-on voir là encore une résurgence du vieil antagonisme journalisme-université ?
On sait très bien ce que recouvre le terme "expert" en termes médiatiques...
Lien très intéressant du site économique voxeu sur les femmes dans les lieux de pouvoir
http://www.voxeu.org/index.php?q=node/7404

D'après les recherches du chercheur qui a écrit l'article, les femmes auraient tendance à moins vouloir se mettre en avant en tant qu'individu mais elle serait favorable à se lancer dans la compétition en équipe. Cela pourrait expliquer en partie leur moindre présence sur des plateaux de télévision où la prise de parole est par excellence l'exercice de la mise en valeur individuelle.
L'auteur souligne néanmoins que ce trait varie fortement suivant les normes culturelles de la société considérée.
Je m'en souviens d'une en particulier, c'était à @si télé, il y a quelques années, pour sa participation à la grève des enseignants...
Merci à Daniel (ou à sa/son collaboratrice/teur) de l'avoir alors invitée et par la suite engagée.

;) yG

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