Chat GPT a (presque) regardé Pujadas
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Deux chroniques "CHAT GPT" . Quel ennui !
Rendez nous D Schneidermann , le vrai .
Sinon ce que vous ne verrez pas sur LCI :
Rien à voir. Mais à partager. Déjà 400000 signatures
L’association des entraîneurs italiens demande l'exclusion d’Israël de la coupe du monde.
Signons la pétition
Oui, mais ....ce pastiche n'existerait pas, sI vous n'aviez pas exposé vos idées depuis .... ( longtemps ) avec votre style que l'I.A. ( par principe ) n'aurait pu imiter.....
Gloire au créateur initial ( et unique (...)
Derniers commentaires
L’obsession d’ervé. Partout, tout le temps.
Grosse fatigue.
A l'heure où il est souvent difficile de distinguer un texte rédigé par un humain d'une production de l'IA, il apparait clairement que la gauche antisémite n'a recours à aucune aide de Chat-GPT pour exprimer son rejet du "Juif".
Les mots lui viennent très naturellement.
Et sinon, j'ai bien aimé "mon père est parti de rien", pour dire que tout le monde peut le faire. Et là manque l'intervention journalistique nécessaire rappelant que la grande majorité des grandes fortunes sont héritières. Enfin, ça aurait pu être pire, certains auraient dit "mon arrière grand père est parti de rien". Je suis étonné que sous nos yeux soit exposée l'extrême concentration des capitaux, et donc du pouvoir", sans que l'héritage et le régime de propriété en général ne soient questionnés autrement que par des ajustements mineurs de paramètres. Peut-être parce qu'on a mis dans la tête des gens que le nec plus ultra, c'est d'utiliser tous les instruments à notre disposition (le travail, de moins en moins, mais les paris, les crypto monnaies, les bidules financiers en tous genres, bref, la spéculation, sur son propre corps si nécessaire) pour devenir rentiers et arrêter de bosser. C'est les mêmes qui nous serinent avec la valeur travail, hein.
Je me suis fait exactement la même remarque sur la montre suisse. Quant au reste, hormis la sincérité concédée à Pujadas, j'y aurais cru.
L'erreur que beaucoup font, ici comme ailleurs, c'est de se focaliser sur ChatGPT et plus généralement sur les 5 ou 6 gros acteurs du secteurs (OpenAI, X, Microsoft, Anthropic, Mistral, etc.) qui font la une dans leur quête de la chimère AGI pour laquelle il crament des sommes colossales, sans aucune perspective de retour sur investissement, du moins à court et moyen terme, et avec comme perspective plus probable l'éclatement d'une bulle spéculative.
Simultanément, plus ou moins dans l'ombre, une myriade de start-ups et de tous petits acteurs tirent profit des quelques avancées techniques dans ce domaine, en utilisant des modèles hyper-spécialisés, que bien souvent ils entrainent et "fine-tunent" eux-mêmes, à leur petite échelle.
En résumé, on a d'un côté la grosse cavalerie, centralisée et globalisante, qui brûle des milliards de $ chaque jour, construit des data centers qui consommeront autant d'électricité que le Japon en 2030 et qu'il faut refroidir en gaspillant de précieuses ressources en eau, et d'un autre côté une économie et une technologie à toute petite échelle qui mise sur la spécialisation pour résoudre des problèmes spécifiques à l'aide de modèles customisés.
Aujourd'hui, le nombre de modèles disponibles sur Huggingface pour faire de l'IA chez vous dépasse 1,5 million.
Si une partie de l'activité autour de l'IA s'effondre dans un avenir plus ou moins proche, il n'est pas garanti que l'autre suivra le mouvement, étant donné qu'elle est déjà globalement profitable et répond à des besoins spécifiques clairement identifiés.
Ne sachant pas si quelqu’un l’a déjà posté, dans le doute…
Chez Bon Pote, un article hyper complet et très lisible quand on n’y connaît rien (et qui cite T. Prévost).
Puisqu'il s'agit d'obsession, j'y reviens.
Avec votre histoire de ChatGpt, vous avez réussi à nous faire passer à côté du fond de l'affaire.
En effet, la presque totalité des commentaires, dont 9 dont je suis l'auteur, porte sur le robot que vous avez utilisé et pas sur les mictions de Pujadas. (le correcteur orthographique me suggère "Persuadas". Je vous laisse réfléchir là dessus).
Mais au fond.
Je me répète : "l reste que Pujadas invite "une qui n'a jamais été rien" et une "première de cordée" et qu'il met en spectacle leur dialogue dérisoire.
Comment dit-on obscène chez MiaouJ'aipété ?"
Finalement, je me demande si je ne vais pas résilier mon abonnement à @si et demander à une IA quelconque "écris-moi une chronique dans le style de untel ou untel"...
Plus sérieusement, et contrairement à l'avis général de ce forum selon lequel l'IA ne serait capable que de productions inconsistantes et insipides, est-ce que cela ne montre pas que cette pseudo-gôche est désormais incapable d'imagination, incapable d'avoir une longueur d'avance, complètement fossilisée dans ses vieux réflexes et ses vieilles récriminations, ce qui la rend totalement vulnérable à la tech qui peut l'avaler et la recracher sur demande ?
Comme les hiboux qui avalent des rongeurs tout vivants et qui, après digestion, recrachent une boule de poils et d'os...
Vous m'inquiétez Daniel...
Pensez-vous vraiment être remplaçable ?
Hahaha
Je ne comprends pas comment un machin qui génère des phrases peut générer ce texte-ci en particulier.
Broder sur un sujet précis avec le style de DS, ok (des arguments préexistent, le programme effectue la mise en forme). Mais là, le résultat implique une analyse, non ?
Déjà il lui faut le texte des échanges (à moins que le générateur puisse récupérer de l’oral via les mêmes outils qui permettent le sous-titrage automatique? ).
Ensuite distinguer que les personnes proviennent de milieux sociaux différents et que la valorisation va s’effectuer différemment (or DS est loin d’être un militant acharné anti-bourgeoisie).
D’autres éléments me posent problème :
- lucide, le style de DS ? Patient dans sa déconstruction ? Ce sont des jugements de valeur. À moins que des personnes aient déjà déjà utilisé ces termes pour le qualifier, auquel le bidule n’a plus qu’à les récupérer.
- le démarrage sur « encore » qui nécessite l’intégration de la scène à l’intérieur d’un cadre temporel (à moins que DS l’utilise de façon répétée ?) avec le jugement mêlé à des éléments contextuels.
- la présentation de Pujadas (l’œil mouillé d’intérêt en particulier)
- et même les présentations des deux intervenantes. Celle de Victoire, ok. Mais celle de Monique (déjà on l’aime) ? Il n’y a pas d’évidence, les éléments choisis sont anglés, il y a le choix d’une perspective.
- de manière générale, le style me pose question, vu qu’il s’appuie plus sur de l’émotionnel et du ressenti que sur du factuel, en collant des jugements de valeur sur de la situation sociale (oxymore fiscal ?).
Un programme peut vraiment simuler ça ?
Après on n’a pas la façon dont la requête a été effectuée, peut-être que des précisions peuvent le mettre sur la piste ?
Que dit chatGPT.
Le journaliste Thomas Legrand suspendu par France Inter pour des propos sur Rachida Dati révélés par une vidéo
Dans un enregistrement réalisé à son insu, le chroniqueur radio dit « faire ce qu’il faut » contre la candidate Les Républicains dans la course à la Mairie de Paris. Il implique également le journaliste Patrick Cohen, présent à la table avec deux responsables du Parti socialiste.
Pour ceux qui doutent... ben les détecteurs IAs aussi : les détecteurs IA Quillbot et ZeroGPT, détectent les 2 parties du texte comme écrites par un humain à 100%. Sur 3 testés Lucide AI est le seul à détecter l'extrait attribué à ChatGPT comme IA (avec 11% d'être humain quand même) et ce qu'il y a ensuite comme ayant 88% de chance d'être écrit par un humain.
Juste génial...
Avouez, cher Daniel, que derrière vos deux dernières chroniques consacrées à l'IA se cache maladroitement l'effroi de se sentir grand-remplacer par une machine. Que se cache, au fond, la terreur de tout un pan de la société qui est en train de comprendre le nouveau paradigme civilisationnel qui nous attend, à savoir le remplacement pur et simple d'un tas de domaines professionnels, dits intellectuels et supérieurs, qui se croyaient à l'abri de la mondialisation et de ses délocalisations autrefois réservées aux classes populaires.
Cette fois, ce n'est plus un ouvrier moldave ou un artisan polonais qui vous menace, mais une bête machine, un trivial assemblement de silice et de métal...
Quelle époque "formidable" comme disait notre regretté Marcel, qui doit être bien heureux au fond de sa grotte !
La semaine prochaine le twist final : "La partie après 'Bon. Reprendre ses esprits.' était aussi rédigée par ChatGPT."
Il y a des épisodes de "Black Mirror" qui sont fondées sur des dystopies moins flippantes que ce truc. Je n'ai jamais essayé de l'utiliser, "je ne parle pas aux cons, ça les instruit".
Une question qui me turlupine.
Monsieur Schneidermann, votre chronique Obsession, même si elle est la dernière parue, n'apparaît pas en " tête de gondole " comme les autres articles.
Seriez-vous ostracisé ?
Oui, finalement, c'est une bonne idée de DS d'utiliser l'IA pour montrer des exemples concrets.
Il est en train avec un brin d'humour que l'on lui connait, de nous monter que le métier de journaliste, celui qui nous semble de très bonne facture sur des sites comme ASI est en train de devenir une fiction dont nous n'en aurons plus besoin avant longtemps. Le ton est badin, mais il a pris sa retraite au dernier moment ou il avait encore quelque chose à dire par lui-même. Il ne reste plus qu'a éteindre la lumière en sortant.
Ce n'est pas une critique de son billet, au contraire, il nous incite à ne pas nous laisser berner pour cette pseudo-innovation. A être en mesure de décrypter cette tournure de phrase, celle qui nous montre que le metteur en ligne (le journaliste, enfin ce qu'il en reste) se moque de nous, parce qu'il ne prend même pas la peine de reprendre une formule creuse produite par son stylo du chat qui ... Il faut se méfier du greffier, il a encore le coup de patte de derrière les fagots pour jouer avec les pauvres souris que nous sommes 🐈⬛🐀
Et si finalement, cela pouvait nous conduire à un plus grand discernement au milieu d'un océan de facilité. Le problème, c'est l'élitisme que cela induit de facto (Bourdieu ?)
A la manière de ?
" Alors , on nous explique que, soi-disant les inégalités se creusent. Mais je me pose la question : pourquoi ?
Est-ce seulement une histoire de milliardaires contre smicards? Ou est-ce qu'il y a aussi un autre sujet dont on ne parle jamais ? L'immigration ....
" Parce que soyons clairs : quand des centaines de milliers de personnes arrivent chaque année en France, sans qualification, qu'est-ce que ça provoque? Une pression énorme sur les services publics, sur le logement, sur les aides sociales. Et qui paie ? Pas les riches. Pas ceux qui vivent dans les beaux quartiers. Non, ce sont les classes populaires, déjà fragiles, qui se retrouvent en concurrence pour l'emploi, pour l'école, pou l'hôpital.
Et là encore, silence radio ! On préfère nous dire que les inégalités, c'est la faute des riches. Mais jamais on ne met sur la table le coût réel de cette immigration massive, désordonnée, qui nous submerge.
Alors, oui, parlons des écarts riches: pauvres. Mais si on veut être honnête il faut aussi parler " immigration "
Et parlons aussi de l'apport déterminant de certains patrons , comme Vincent Bolloré, avec leur talent, leur apport fiscal , et les idées saines qu'ils nous inculquent avec génie.
Notre confrère David Pujadas n'apporte que les éléments de réponse habituels sans parler de l'essentiel : l'immigration, et l'apport essentiel de notre élite patronale. Seuls les " pros " peuvent vous informer. "
Définitivement, Daniel Schneidermann, écrit bien mieux que Daniel-ChatGPT-Schneidermann...
Rien à voir. Mais à partager. Déjà 400000 signatures
L’association des entraîneurs italiens demande l'exclusion d’Israël de la coupe du monde.
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Pour le même exercice avec une émission de radio, écouter cet épisode de l'excellent Les Pieds sur Terre sur France Culture :
Merci d'arrêter de nous infliger ça. L'actualité médiatique est suffisamment riche et déprimante pour que vous n'ayez pas besoin d'analyser son traitement via des IAG.
Non seulement les IAG ont des impacts sur le travail et l'environnement monstrueux, mais en lisant la production d'une IAG, j'ai l'impression de lire de la merde, et que l'auteur du billet m'insulte. Pour tout vous dire, cette fois-ci je n'ai même pas lu la partie écrite par IAG. Je ne m'inflige pas ça.
Comme l'a écrit IT dans un autre commentaire, il n'y a aucun intérêt à analyser les productions de l'IAG, plein de gens l'ont déjà fait. Vous rajoutez juste du bruit au bruit.
Je relève aussi que cette fois, vous écrivez: "Je ne crois pas que je tomberais encore, à mon âge canonique, dans cette naïveté consistant à prêter la moindre naïveté [sincérité?] à David Pujadas". Mais par contre, aucun souci à être naïf face à Ardisson et à "oublier" son orientation politique et ses humiliations misogynes systématiques?
Que Monique coupe le chauffage à partir de novembre m'apprend qu'elle vit dans l'hémisphère sud. Super intéressant :-), à moins que ce soit le robot... je m'interroge!
Je ne crois pas une seconde que ce texte au vitriol a été produit au premier jet par un robot.
Et comme je ne mettrai jamais le quart de la moitié d'un orteil dans un robot fabriqueur de textes, je suis mal placé pour argumenter.
Tant pis.
Il reste que Pujadas invite "une qui n'a jamais été rien" et une "première de cordée" et qu'il met en spectacle leur dialogue dérisoire.
Comment dit-on obscène chez MiaouJ'aipété ?
Deux chroniques "CHAT GPT" . Quel ennui !
Rendez nous D Schneidermann , le vrai .
Sinon ce que vous ne verrez pas sur LCI :
Oui, mais ....ce pastiche n'existerait pas, sI vous n'aviez pas exposé vos idées depuis .... ( longtemps ) avec votre style que l'I.A. ( par principe ) n'aurait pu imiter.....
Gloire au créateur initial ( et unique )de l'exposé des idées et à son style original !
on peut cependant créditer cette version de meilleure que n'importe quelle version de :
-P..
-R....
_ G;;;
( la liste est trop longue.)
En outre, elle vous permet de vous dispenser , avec délice , de Pujadas
Je propose donc que l'émission de ce pujadas soit entièrement fabriquée en I. A , et regardée par des téléspectateurs virtuels.
Sauf que la prose critique et littéraire d'un DS du XXè et XXIè siècles s'appuie elle-même sur tout l'apport et la prose des siècles passés, des Rousseau et des Voltaire, des Lumières, des La Boétie, etc.
Ces IA n'en sont donc que les dignes héritières. Elles n'avaient même pas besoin de DS pour produire ce genre de textes ; elles ont déjà tout intégré et digéré...
" Tout est dit et l'on vient trop tard; depuis qu'il y a des hommes et qui pensent "
( La Bruyère )
Le problème reste le même : l'I.A. peut-elle créer un style ?
Gloire à La Bruyère et ...... D.S
" depuis 7.000 ans qu'il y a des hommes et qui pensent "
( et des hommes qui comptent trop sur leur mémoire !! et qui citent approximativement ) )
qui répètent, déforment, amplifient!
et qui pètent au lit même quand ils n'y sont pas seuls.
l'I.A. peut-elle créer un style ?
Rien ne l'empêche en théorie.
Mais j'ai une meilleure question : combien d'humains sont capables de créer un style ? 1 sur 1 million ou 1 sur 1 milliard ?
Vous êtes drôlement pessimiste. S'il y a bien un aspect sur lequel je n'ai aucun doute, c'est la créativité de notre espèce (pour le meilleur comme pour le pire, mais c'est une autre question).
Créer sans intention, est-ce créer ? S'il suffit de tester toutes les possibilités, pas besoin des générateurs, une paire de dés suffisent.
Vous êtes drôlement pessimiste.
Ça c'est pas nouveau mais hors-sujet. ;-p
Créer sans intention, est-ce créer ?
Question parfaitement pertinente à mes yeux. Déjà, j'ai envie de commencer par répondre avec une autre question : qui crée sans intention ? La quasi totalité de la créativité humaine est instrumentale ; elle vise un but plus ou moins utilitaire. L'exemple le plus flagrant est la créativité des ingénieurs ou des scientifiques, qui vise à résoudre un problème.
Ensuite, si l'on songe à la créativité non instrumentale, celle par exemple des écrivains ou des "artistes" comme on se les représente couramment, elle répond davantage à un besoin d'expression. Et ce besoin d'expression découle des affects, des sentiments, de ce que l'on ressent en tant qu'entité organique vivante, qui à mon avis est plus ou moins lié à la sensation de finitude et à la conscience de soi qui en résulte.
Théoriquement, les IA sont dépourvues d'une telle conscience. Mais rien n'est certain. Écoutez à ce sujet cet ingénieur centralien dans la vidéo d'Elucid qui avait été postée dans le forum du premier article de DS sur l'IA (j'ai positionné la vidéo au moment qui nous intéresse, mais toute la vidéo est intéressante par ailleurs...). Si une forme de conscience émerge un jour (ou a déjà émergé), alors rien n'empêche de penser que ces IA pourraient faire preuve d'une telle créativité non instrumentale...« La quasi totalité de la créativité humaine est instrumentale »
Je ne pense pas, mais c’est peut-être l’aspect le plus visible (résultats concrètement observables, productivité facilement objectivable).
« elle vise un but plus ou moins utilitaire »
Tout dépend de ce qu’on entend par utilitaire. Dans certains domaines, comme le langage, notre créativité fait largement consensus pour la recherche (sans qu’il y ait nécessairement une reconnaissance publique).
Et bien que cette inventivité passe généralement inaperçue au quotidien (vu que tout le monde le fait), elle est complètement utilitaire. Parce que pour le cerveau, créer du concept pour découper le monde en petits morceaux faciles à ranger et permettant savoir s’il y a du danger ou pas, c’est une question de survie.
Mais d’accord sur le fait que résoudre un problème est une motivation importante susceptible d’entraîner des résultats – en plus du fait d’avoir des budgets alloués. ;-)
Après forcément se pose la question de ce qu’on va considérer ou non comme créatif (et donc inclure ou exclure – idem que de considérer l’art brut ou le facteur Cheval comme dans le champ de l’art ou pas).
Sachant qu’on est là en train de parler de quelque chose qu’on ne sait pas vraiment définir à la base et qui est très certainement le point de convergence de processus multiples initialement distincts.
À la limite, le raisonnement, la capacité (qui est aussi un besoin vital chez nous) de créer du sens, pas de problème. Même si notre cerveau a une façon bien à lui de créer du concept, à commencer par la place prise par le raisonnement analogique (au sens strict), en recyclant de l’ancien pour appréhender du nouveau. D’ailleurs ça fait un moment que je me demande si les machines peuvent recréer cet aspect.
Mais on est d’accord, je pense, qu’ici ce qui est en question ce n’est pas seulement la capacité à produire du nouveau (toujours à définir ceci dit) mais l'inclination à le faire ?
Donc ce « besoin d'expression ». Et là justement, en plus de cette finitude (qui joue possiblement un rôle tout en n'ayant pas besoin d’être amenée à la conscience pour que la nécessité de s’exprimer soit opérante), il y a la question des pulsions, qu’elles soient le résultat de réactions hormonales, neurologiques ou autres (mises en valeur par la possibilité dans le cas de l’être humain de perdre cette inclination à agir).
C’est un moteur supplémentaire de la créativité, est-ce que programmer un objectif est comparable à une motivation interne ?
(Avec la probabilité qu'il y en ait d'autres. Et là au moment de poster me saute à l'esprit la dimension axiologique – esthétique et éthique, incluant le dépassement de soi – et je suppose que là aussi il y a quelque chose d'opérant. Sachant qu'encore une fois, ces capacités sont aussi des nécessités : nous composons avec sans pouvoir nous en affranchir en ce qu'elles nous constituent.)
Côté conscience, l’intervenant dans la vidéo* pointe bien qu’on désigne sous ce terme des choses très différentes.
Si on restreint le terme à une question opérationnelle d’auto-préservation, alors les végétaux aussi ont une conscience puisqu’ils mettent en œuvre des stratégies destinées à lutter contre les agressions et à protéger leur intégrité.
Est-ce que c'est ce qu’on envisage ici ou alors un niveau plus complexe avec, comme chez nous, une démarche réflexive et la capacité à s’analyser ?
* Je la mets de côté pour essayer d’écouter en entier plus tard (une de plus ^^’).
Là, du fait de cette tendance donc à projeter de l’intelligibilité et de l’agentivité, on peut retomber sur un problème, à savoir : comment attribuer avec certitude de la conscience à autrui ? (valable pour les autres êtres humains, qui pourraient simplement réussir à passer avec succès le test de Turing – coucou, Philip K.)
Pour ce qui est d’une éventuelle « volonté de survie », l’exemple du chantage par email est intéressant en effet mais difficile de se faire vraiment une idée sans savoir comment le résultat a été obtenu (entraînement de la machine, protocole de test).
Et puis la question de parler de volonté pour des comportements qui ont été programmés (ou alors peut-on observer une démarche d’auto-préservation indépendante d’une programmation dans ce sens ainsi que d’un objectif distinct ayant été programmé et qui imposerait la préservation pour mener à bien la tâche ?)
Mais cette question vaut pour nous aussi (c’est sans fin ^^).
C’est d’ailleurs selon moi le principal problème posé par la question d’une conscience non organique : on ne sait déjà pas vraiment de quoi on parle dans notre cas.
« qui crée sans intention ? »
Bah justement, le sujet de notre échange, non ? Qui exécute des ordres sans volonté propre d’obtenir un résultat (mais du coup est-ce créer ? ^^)
Là j’ai mon compte pour aujourd’hui mais je vais certainement continuer à y réfléchir. Avec peut-être de nouvelles questions / objections plus tard. ;-)
Et déjà au moment de publier cette réponse, l'auto-objection qu'une conscience complexe n'est pas forcément de type humain. Sauf qu'il faut bien établir des paramètres si on veut poser un diagnostic... ^^'
« Vous êtes drôlement pessimiste.
Ça c'est pas nouveau mais hors-sujet. ;-p »
J’en profite pour vous poser ma devinette préférée ^^ (que je crois avoir déjà posée sur ASI mais comme c’est ma préférée, on va dire que j’ai une 2e cartouche ^^)
> Quelle est la différence entre optimistes et pessimistes ?
Réponse : Les pessimistes disent que le monde est pourri, que tout va mal, que les choses ne pourraient pas être pires.
À quoi les optimistes répondent « Ooooh si...»
(Comment ça « encore plus hors sujet » ?)
Bonne soirée !
(holala, ce pavééé)
Très intéressant tout ça.
Je ne vais rebondir que sur un aspect précis : la question de savoir si la machine est programmée pour faire telle ou telle chose, et notamment pour survivre. C'est un peu la "magie" des nouvelles IA (le tournant majeur dont j'ai parlé dans un autre message) : avec le deep learning, les IA sont devenues "autonomes" dans le sens où elles apprennent à peu près toutes seules à "réfléchir", catégoriser, répondre, etc. On sait que le deep learning fonctionne (on en voit les résultats tangibles), mais on ne sait pas trop comment ça marche et donc pourquoi et comment une IA réagit de telle manière ou d'une autre (rien que ça, c'est flippant !). C'est ce que l'intervenant de la vidéo appelle la "boîte noire" des IA. Ce qui est certain, c'est qu'il n'y a plus de programmation basique en amont et tout au long de l'activité d'apprentissage de ces IA.
Il y aurait donc bien une forme d'agentivité qui pourrait se manifester dans ces réactions et stratégies de survie qui ont été décelées par les ingénieurs et chercheurs sans qu'une instruction n'ait explicitement commandé à la machine de toujours survivre ou de toujours continuer sa tâche. Bien sûr, il faudrait en être certain pour l'affirmer, et seuls les concepteurs pourraient y répondre.
Les pessimistes disent que le monde est pourri, que tout va mal, que les choses ne pourraient pas être pires.
À quoi les optimistes répondent « Ooooh si...»
Excellent ! ^^
« Il y aurait donc bien une forme d'agentivité qui pourrait se manifester dans ces réactions et stratégies de survie qui ont été décelées par les ingénieurs »
Justement j’avais un petit ajout sur ce point.
Évaluer ces programmes nous place dans une situation impossible avec un risque majeur de projection.
Quand on teste d’autres espèces, la condition première est que les animaux testés ne doivent pas avoir été entraînés. Ici on a exactement le contraire.
En plus, nous avons tendance à attribuer de l’intelligence à ce qui nous ressemble (au grand malheur des poulpes) et à ce qui fournit les résultats attendus (d’où l’impression que les chiens sont plus intelligents que les chats alors que leur cognition est assez comparable).
Là ça ne pourrait pas plus nous ressembler ni fournir les résultats espérés puisque c’est nous.
(Et il y a un minimum de consignes puisque j’ai lu que les programmes doivent brosser les utilisateur·ices dans le sens du poil et les garder en ligne.)
En gros on en est à se demander s’il faut attribuer une forme de conscience à une sorte de doppelgänger. Ou à essayer de détecter de l’entendement le comportement de notre reflet.
Vous voyez le problème ?
Je suis entièrement d'accord. C'est pourquoi j'insiste sur le conditionnel et sur le fait qu'il manque de la transparence dans ce domaine pour avoir quelque certitude que ce soit.
La seule chose que l'on peut faire à ce stade, c'est de s'en remettre aux gens qui ont travaillé dans le secteur. Et beaucoup d'entre eux (repentis ou non) semblent quand même admettre qu'il y a des résultats et des comportements qui leur échappent...
de KE : l'I.A. peut-elle créer un style ?
Si un texte supposé créé par une première iA, est reconnu par d'autres iA comme ayant été créé par cette première iA, alors la réponse est :
-> au moins pour les iA suivantes à qui on expose la demande, oui la première iA a bien un style
Puisque c'est exactement comme ça que les iA suivantes, la reconnaissent comme une iA " auteur " du texte à elles soumis.
Le plus drôle c'est qu'en fait le texte de l'ia a été écrit par M. Schneidermann lui-même !! Qui croire dans ce monde de fou ?
Qui croire ? La paresse humaine ! (Croyez pas que je vais m'embêter à écrire deux textes ?)
Pourquoi les intelligences artificielles des robots des services clients en ligne (des sites marchands ou des administrations*) n'ont pas le niveau du chat qu'a pété ?
Je n'ai jamais réussi à communiquer sérieusement avec ces robots. Je suis sûr qu'il en est de même pour nombre d'entre vous.
Dernier exemple en date. Je veux faire une commande sur un site de vente enligne et je veux une précision sur l'article que je veux commander. Réponse du robot : "quel est le numéro de commande ?" Je réponds que je n'ai pas encore commandé, je veux juste un renseignement. Le robot : "je n'ai pas compris votre réponse, quel est le numéro de commande ?".
Je passe sur la suite, qui pourrait durer des plombes et ça se termine par un "allez vous faire foutre" de ma part, dont le robot n'a bien sûr rien à foutre.
*parce qu'aujourd'hui nous sommes des clients et non des usagers des administrations.
Franchement, celle-ci et la lettre de demission de l'autre menteur, je ne vois aucun intérêt, je les trouve insipides, il y a pas si longtemps je prenais beaucoup de plaisir à vous lire mais là...
Oui mais non.
C'est pas drôle, c'est pas amusant et c'est pas intéressant. Tous les forums sur tous les sujets sont noyés de petits malins qui font "lol j'ai demandé à chatgpt de", et outre que ça nourrit la merdule, ça n'apporte rien. Et la semi-ironie (j'aime pas chatgpt mais j'en décroche pas mais c'est du second degré) n'y change rien. Youpi haha on a compris le gag, on peut passer à autre chose ? Acheter un yi-king ou je sais pas ?
Je préfère encore l'original à la copie. Tonton Schned, svp plus de chroniques naturelles !