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Casser Internet

Un brouillard informationnel inédit recouvre les bombardements de Gaza. À rebours de leur mythologie émancipatrice post-Printemps arabes, les réseaux sociaux ont détruit l'écosystème de l'information. Et à la fin, c'est la colonisation numérique qui gagne.

Commentaires préférés des abonnés


Bouleversé, admiratif...et jaloux.

Bouleversé parce que tout est dit sur l’inexorable dérive du rêve internet. 

Admiratif, parce que rien ne manque dans ce constat dressé dans un langage digne de Victor Hugo. (j'attends les coups).

Jaloux, parce qu(...)

Ben mon vieux attends toi à un déluge d'ignominie. J'ai voté pour (que ce soit en accès libre).

article d'utilité publique. 

Derniers commentaires

En ce 11 novembre, ce chef-d'œuvre de Maxime reposté par DS sur Twitter (qui n'a pas que de mauvais côtés) :

Je ne comprends pas comment vous pouvez écrire cette article sans mentionner, ne serait ce qu une seul fois, la Syrie.

Syrie qui a été le laboratoire de la désinformation telle qu on la connait aujourd’hui avec la guerre sur Gaza; vous avez les mêmes infaux sur les hôpitaux, leurs destructions  , les victimes, leur nombre et l'origine de leurs bourreaux . Pour s en rendre compte il suffit d'aller lire les commentaires sur les article de ASI  traitant de la Syrie.





Merci. Une lumière dans la nuit qui tombe.

Merci pour cet article formidable (comme d'hab).
La lecture me prend du temps, car j'ai été consulter toutes les abondantes références, ça vaut toujours le coup dans vos articles.

Juste une remarque à ce propos ; dans l'extrait ci-dessous :

« ces clips de propagande sur Candy Crush, Angry Birds, Twitter et d'autres. Rien de nouveau dans le manuel de propagande numérique israélien : comme le relevait Pauline Bock ici-même le 10 octobre dernier

il semble que le premier lien soit à rectifier : c'est le même que le lien suivant (vers Pauline Bock).

La chance qu'on a d'avoir des articles comme ça. Voté. Merci !

Je suis outrée par ce que j'apprends dans cet article.

Et je constate que ça ne sert à rien au bout du compte

Les gens autour de moi qui parlent de ces horribles évènements regrettent tous qu'on ne parle pas assez des souffrances des palestiniens.

La propagande, ça n'influence que les imbéciles, nos personnalités politiques par exemple...

""des outils de libération de l'information et des fournisseurs de Bien, qui allaient bientôt permettre au reste du monde (comprendre : le Sud global) d'accéder à la démocratie et au pluralisme d'idées.  ""


Mais ça a marché..! :o)

Mais pas dans le sens auquel ils s'attendaient.

Le touareg sur son dromadaire dans le Sahel a pu voir combien les bienfaits de la Civilisation, que l'Occident lui proposait, étaient bons, grâce à son smartphone et à tik tok. MDR ;-)

Grâce à la mondialisation, les Peuples du monde entier ont pu observer jour après jour la décadence du modèle qu'on voulait leur imposer.

Et ils ont dit non. 

Observez, les gens qui arrivent à l'age de la prise en charge de la Cité ont l'age de la communication numérique. Après enthousiasme, le désenchantement. Vous savez, regarder sur internet des vlogs tournés dans les rues de villes étasuniennes, ça refroidit...

Et finalement beaucoup se disent: notre modèle, tout merdique qu'il soit, n'est peut être pas si mauvais que ça... Et puis après tout, c'est le notre. :-)

Il y a un problème de source et un anachronisme concernant ce passage :


« En 2023, le groupe compte supprimer près de 21 000 postes à travers le monde, parmi lesquels de très nombreux modérateurs de contenu, qui seront remplacés par des dispositifs de modération automatisés par IA. la philosophie affichée : faire mieux avec moins. Raté »


1/ L’article cité ne dit pas 21’000 (ou alors il faut payer pour avoir la suite ?), et on ne trouve pas beaucoup de preuves sur internet que beaucoup de modérateurs seront licenciés, et encore moins de chiffres exacts. On trouve même des déclarations comme quoi des locuteurs arabes auraient été recrutés. Bref, on ne serait pas contre un peu plus de références. 


2/ la modération par IA est seulement en phase de développement chez META. En particulier Yann LeCun mise beaucoup sur ce qu’il appelle l’I-JIPA, mais celui-ci n’est pas encore opérationnel.

Ou alors vous faites référence à la communication de META datant du 14 octobre comme quoi ils ont amélioré leur modération. Mais clairement leurs chercheurs en interne avouent publiquement que la techno d’IA générique (type chatGPT) est trop limitée.

Le temps de lecture est inexact. :-) J'ai lu cet article en plusieurs fois et en essayant de prendre du temps. C'est dense, très dense ou c'est moi qui ai perdu l'habitude et la concentration? Il aurait pu paraître en plusieurs fois, ça me correspondrait mieux comme lectrice, est-ce qu'il n'y a que moi qui le vit mal?


Pour la première partie, on le savait tous que ça ne marcherait pas deux fois de suite la liberté de parole  "du sud" ( c'est pas le même que la chanson de Nino Ferrer). Les twittes révélant la vérité ont agacé.


Une remarque puisqu'il est cité, Lordon ne devrait pas employer le terme "bloc bourgeois" parce qu'il est lui-même le bourgeois pour une autre catégorie de gens. Voilà comment on se clive tout en pensant la même chose, sur l'orientation, claire et nette, de nos médias. 


Selon moi la dernière partie est vraiment de l'info-choc dont on a besoin. 

Ça laisse supposer qu'on en est là dans la terre entière. Sauf à imaginer que ce pays de 10 millions d'habitants, tel le grand Paris, est un pionnier en la matière. 

Parfois je me demande si le forum d'arrêt sur images n'a pas ses "chargés de mission" venus nous woker le nazisme.. Voilà où j'en suis. Bon je n'attend pas de confirmation à ce sujet précis. C'est pour expliquer que quand j'ai du concret, mon imagination est canalisée.

Ce qui est bien, pour garder de l'optimisme, c'est que avec réseaux sociaux ou pas, on ne vit pas complètement en phase avec l'actualité. Les jeunes en particulier, échappent facilement au bruit de fond médiatique. Est-ce que ça les préserve ou au contraire les rend vulnérables à ces salves de désinformation de deuxième ligne?



J'ai des comptes sur Facebook, Youtube, Discord, Twitch et Linkedin. J'utilise à peine les trois derniers. Youtube devient peu à peu inutilisable, et c'est dommage, c'était le dernier outil qui proposait encore des contenus réellement intéressants (il ne faut jamais regarder les commentaires). Leur volonté de profitabilité est en train de détruire l'intérêt de la plateforme (ça fait une semaine que je me tape des popups pour que je coupe mon adblocker, ce qui n'arrivera jamais. Je serais donc obligé d'arrêter d'utiliser Youtube). Je réfléchis à fermer mon compte Facebook, qui est en train de devenir un marigot de plus. J'ai fermé mon compte Twitter en 2016. Je n'ai jamais eu de compte Tiktok, Instagram ou Snapchat.

"Clic gauche", c'est presque la seule rubrique d'ASI sur laquelle je me jette avec délectation.


Pour continuer la réflexion :

https://www.vice.com/fr/article/dy35p7/couverture-mediatique-palestine-neutralite


https://www.vice.com/fr/article/5d9kv3/pourquoi-il-faut-sopposer-aux-postures-qui-deshumanisent-la-palestine

Limpide ! Merci. Je comprends un peu mieux le pourquoi et le comment des éternelles embrouilles gluantes que sont les désespérants réseaux sociaux.  

Merci pour cet article !

Une question m'assaille (oui comme les guerriers, trop nombreux en ce moment) nonobstant : que les réseaux (prétendument) sociaux ont-ils apporté de bon ou d'utile ? 

Question subsidiaire : qui pense encore que twiter devenu X et autres meta-bidules aient un jour été des outils de travail et/ou d'information ? A part les politiques insomniauqes hystériques en mal de visibilité (existe t-il des politiques qui ne le soient pas ?) et des journalistes paresseux, ça ressemble de plus en plus à un monde artificiel et parallèle sur-exposé par ceux qui devraient précisément faire le tri.

Merci pour la qualité de votre travail

Merci beaucoup de votre grande précision. Mes intuitions brumeuses en la matière (et surtout en ce moment dingue) se transforment ainsi en données.

Bien à vous

YG

Merci pour votre article, j'avoue m'être éloigné depuis une belle décennie de toute source d'informations que je ne maîtrise pas (réseaux sociaux et télé en particulier), cela ne me garanti pas une information juste, mais j'ai au moins le temps de choisir et de recouper les infos qui me semblent d'intérêt et ma charge mentale est sacrément allégée.

En revanche, je n'étais pas totalement conscient de ce déferlement d'intoxications et vous le mettez superbement en lumière, merci encore.

Quelle claque ! Article magistral qui montre à quel point, quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise, le colonisateur aura toujours plus de ressources et de moyens que le colonisé y compris et surtout dans la bataille numérique….il a déjà perdu ce terrain là…ce déséquilibre tellement injuste me rend amère, triste et désabusée….on se sent tellement impuissant, floué…

En quoi le terme "narratif" est plus horrible que "récit"? Il met l'accent sur le fait que ce dont on parle n'est pas l'enjeu alors que récit laisse supposer que l'histoire sera chosie parce qu'elle influence par elle -même l'auditeur. Par narratif on dit simplement que l'histoire ne sera même pas évoquée...

En conclusion avec les mots de l'écrivaine tu aurais pu rajouter les mots de la rapporteur de l'ONU qui dit l'asymétrie de l'information. Le fameux récit.
https://www.aljazeera.com/news/2023/10/9/necessary-to-stand-with-both-israelis-palestinians-un-rapporteur

Je pense qu'il faut traduire le : "it is not a bug, it is a feature" par : ce n'est pas un bug, c'est une fonctionnalité".

C ' est satisfaisant ( et un peu déstabilisant ) un article qui décrit exactement ce que l'on pressentait ( mais  qu'on est incapable d'écrire ).


Merci.

Aussi fabuleux que terrifiant article, voté d'utilité publique aussi.


La seule légère réserve que j'aurais serait au niveau de situer la rupture à ce conflit quand presque tous les ingrédients décrits se retrouvaient dans les deux épisodes précédents les guerres informationnelles autour de l'épidémie de Covid puis de celle en Ukraine. Deux mêmes déluges de désinformation et de contenus toujours plus sensationnalistes mélant réalité, délires, souffrance-porn et pop culture. Et qui ont conduit le public à accepter les pratiques des réseaux d'aujourd'hui, d'une manière d'autant plus insidieuse qu'elles apparaissaient alors au service du bon camp, de celui d'un minimum de respect de la vérité dont on leur délégua le pouvoir d'être juges.

"Bon" camp ou pas, je pense que c'est plus au moment de Russie-Ukraine, quand on est sorti de l'exceptionnalité de la pandémie pour appliquer les mêmes recettes à une guerre, qu'on a définitivement basculé dans cette nouvelle ère, sans que grand monde s'en rende compte, tout pouvant se justifier par la lutte contre l'indéniablement omniprésente propagande russe, jusqu'à voir de mystérieux "on" se féliciter de l'efficacité de celle adverse pour faire passer ce conflit pour une histoire d'Aragorn contre le Mordor a grand renfort de memes et de war porn héroïque, ou assimiler toute voix qui ose douter des affirmations venues de Kiev à celles reprenant celles de Poutine, sans même parler de celles osant afficher leur préférance pour la paix plutôt qu'une éternalisation du conflit.

L'étape suivante c'est juste l'extension de ces méthodes à un conflit où les gentils et les méchants sont moins clairement établis. Et c'est ce qui fait que cette nouvelle réalité des réseaux (que ce soit les méthodes d'influence qui s'y déploient ou de contrôle des discours qu'ils déploient) éclate soudain à la gueule de tout le monde (enfin sauf des 80% ou par là de politiciens français semblant totalement convaincus de l'existence d'un absolu bon camp, bien sùr, définissant généralement le mauvais à partir des positions mélenchoniennes :).

Mais c'est largement parce qu'on a laissé tout ça s'imposer, et pour la bonne cause alors, dans l'esprit de la plupart des gens, qu'on en est arrivés là.

Tout est très bien comme d'habitude, il y a juste une petite chose qui me dérange : parler "d'internet". Ce dont M. Prévost parle ici c'est un sous-espace limité (les réseaux sociaux) lui même contenu dans le Web, lui-même simple interface avec les internets.

Sauf que ce sous-espace (politique ?) ou  beaucoup trop de choses se concentrent est, dans le cas présent, quadrillé et dominé par Israël et ses soldats. De mémoire les territoires dirigés par des militaires ça se passe rarement bien.

Bonjour Thibaud, je suis assez content de mon choix de quitter il y a déjà des années twitter, fessebouc et consorts car en  vous lisant cela ne fait que me conforter... néanmoins je pense que c'est vraiment de notre responsabilité de quitter ce genre d'espace créé avant tout pour être monétisé à un moment ou un autre en utilisant soit nos données personnelles ou en utilisant nos bas instincts. Merci pour l'article

J'assistai de loin sans rien comprendre à cette hystérie informationnelle. 

Maintenant, je comprends mieux.

Merci pour le taf.


Bouleversé, admiratif...et jaloux.

Bouleversé parce que tout est dit sur l’inexorable dérive du rêve internet. 

Admiratif, parce que rien ne manque dans ce constat dressé dans un langage digne de Victor Hugo. (j'attends les coups).

Jaloux, parce que j'aurais bien aimé arriver à faire pareil.

Merci.

Merci pour cet article.

La bonne nouvelle c'est que toute cette propagande ne semble convaincre que les déjà convaincus. En tout cas à en juger par le succès des manifestations pour la Palestine un peu partout en Occident (300 000 personnes hier à Londres).

D'accords. Mais pour ma part. Je considère que les médias "main stream" façonnent pas mal encore les mentalités (jusqu'à un copain "anarchiste" qui tombe dans leur piège). V oici sous une forme ironique une esquisse d'analyse de leurs trucs pour amener l'auditeur où ils veulent.


Lettre aux amis d’Israël, en particulier les journalistes.



Chers amis. En ces temps troubles, il est peut être difficile pour vous d’argumenter pour prendre notre parti. Et cela que ce soit dans les conversations ordinaires, ou pire, dans les médias. Nous comprenons bien la difficulté d’un tel exercice. A priori, Il peut vous sembler difficile de prendre parti pour un pays qui fait trois fois plus de morts que son agresseur, qui ne respecte pas le droit international depuis cinquante ans, etc... Bref, pour « faire passer des vessies pour des lanternes » comme on dit en français, et la partie peut vous sembler perdue d’avance.
Pourtant rien n’est joué. Et avec un peu d’habileté et de vice, on peut arriver à « noyer le poisson dans l’eau » comme on dit en français et même pour certains esprits simples, à littéralement inverser les causes et les effets. Et si tout cela ne suffit pas, et que quelques esprits libres et courageux persistent à garder raison dans la tourmente, on peut compter sur la terreur morale qu’on aura installé et surtout le concours d’intellectuels demi-débiles (pardon lapsus : demi-habiles) ou d’artistes se plaçant toujours du côté des  plus forts pour les faire plier, ou du moins les rendre pestiférés et inaudibles. Mais venons-en  à celles-ci.
Première technique évidente : noyer ceux que vous voulez convaincre ou qui vous contredisent sous un flot d’images de violence sur les israéliens, que ce soit en temps de reportage ou en degré de sauvagerie des images montrées. Parallèlement (d’ailleurs notre armée veille quand elle détruit à tout raser autour, de telle sorte qu’il est quasiment impossible d’en faire) ne pas passer d’images (ou en tout cas beaucoup moins) concernant notre violence sur les palestiniens. Si vous tenez à garder une image d’honnêteté et de  neutralité, contentez vous de citer des statistiques. Certes, elles nous sont défavorables (et nous travaillons sur ce problème). Mais non accompagnées d’ images affectant les spectateurs, elles tombent dans l’oubli. Car autant une image de violence bien médiatisée marque, autant une statistique en chiffre passe. Croyez en notre expérience.
Deuxième technique : Le choix des mots. Il faut aussi qu’ils soient aussi frappants que les images et accentuent la réaction affective plutôt que le calme et la réflexion (n’oubliez pas que le but final est sur le moyen-long terme de culpabiliser qui aura recours à la recherche des causes du problème : tout doit devenir et rester réaction affective devant l’horreur parfois infligée par ceux qui résistent à notre occupation et jamais causes géo politiques du problème. Sur ce terrain, s’il est vraiment pris au sérieux, à tout coup nous perdons. Faire tout pour surtout ne pas y aller : tel doit être votre ligne  de conduite)  .

Par exemple pourquoi parler de terrorisme plutôt que de crime de guerre (alors que franchement c’est du pareil au même du point de vue de l’horreur, de la culpabilité de l’agresseur et de la punition qu’on peut lui infliger) . Le mot terrorisme, contrairement à celui de crime de guerre, comme le dit si bien  Lordon sur son blog, a cette vertu de dépolitiser la question. Le terroriste n’est qu’un animal sauvage (encore qu’il est peu d’animaux même « sauvages » qui ne soient violents sans nécessité vitale ; la comparaison est fallacieuse à vrai dire), le terroriste dans l’imaginaire collectif est un animal sauvage dénué de toute raison et tout entier habité par sa sauvagerie. Tout ce qu’il invoque est donc par principe faux et inécoutable. Et si dans son argumentaire, il dit des choses vraies, et bien le fait de le voir comme un terroriste vous autorise à ne même pas les prendre en compte. Mieux : par une stratégie de contamination fallacieuse et  d’amalgame vicieux, vous pouvez tenir le « raisonnement » suivant  devant ceux qui invoquent le droit international. « vous invoquez le droit international, le HAMAS invoque aussi le droit international, vous êtes donc un soutien du HAMAS ». Et le tour est joué. Nous insistons : la ligne de votre conduite doit toujours être de rabattre constamment le problème sur la condamnation morale sans suite et non pas sur les origines géo politiques et historiques du problème. D’ailleurs répétez inlassablement « est-ce que vous condamnez ? ». Généralement cette injonction paralyse votre interlocuteur et aucun n’a le propos de répondre « c’est vous qui ne condamnez pas en interdisant d’aller sur le terrain des causes de la violence qui n’est pas tombée du ciel ».
Troisième technique : la diversion déstabilisante et déplacée.
Nous insistons : Ce qui nous intéresse c’est la paralysie et la non évolution du problème. Si par exemple votre interlocuteur invoque L’ukraine, pays pour lequel on n’a pas hésité à partir en guerre contre son envahisseur justement au nom du droit international que nous refusons d’appliquer pour les palestiniens, rabattez tout de suite la question sur la violence de Poutine et de son armée. Et dites qu’au fond partout l’occident lutte contre la violence terroriste.
Si en désespoir de cause, vous tombez sur un interlocuteur logique et qui connaît l’histoire du conflit et ne s’en laisse pas compter (style Alain Gresh. Et  si vous l’invitez, veillez à ce que sa  prise de parole soit coupée et massacrée)  concluez au moins en disant que finalement il y a de la violence partout et que cela est bien triste. Toujours les sentiments et la morale ostentatoirement mise en scène ; Mais surtout jamais de logique dans les raisonnements et d’histoire du conflit. Il faut absolument surestimer la violence de nos opposants et sous estimer la notre,  ne jamais faire allusion au contexte socio-historique  qui pourrait nous faire apparaître, par notre politique de non reconnaissance des droits élémentaires du peuple palestinien, comme recherchant intentionnellement le conflit et la « solution » militaire au problème, terrain sur lequel nous sommes largement en position de force.
Merci d’avance pour respecter cette ligne de conduite….








































Tiens je regarde l'interviouve de Daniel sur le média. Passionnant. A postériori il remarque que de son temps il n'y avait pas de journaliste noir au Monde. Je crois pas qu'il y en ai non plus à ASI, non ou je suis bigleux ?

article d'utilité publique. 

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