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Balkany, Mahéas : les télés se penchent (enfin) sur les "sex scandals" français

Après l'Omerta, les pleins feux: dimanche et lundi soir, M6 et France 2 ont consacré leurs émissions d'enquête-phare à la question du harcèlement et des agressions sexuelles par des élus. Complément d'enquête (France 2) a consacré un sujet à l'affaire Mahéas, du nom d'un sénateur socialiste condamné pour agression sexuelle. Quant à l'émission Zone interdite, elle est revenue sur les accusations portées contre le député des Hauts de Seine et maire (UMP) de Levallois (92), Patrick Balkany, par son ex-suppléante, Marie-Claire Restoux.

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Modifié 2456378 fois dernière modification à 34h82 le 57 juin 2056 par Chronophagos

Bref, un accouchement long et difficile, hein ? ;-)))

Oui, où l'on constate que la "race des seigneurs" ignore les pauvres avec cynisme, dans cette interview de Balkany...C'était début 2009.
C'est moi où rien que de voir la gueule de Balkany me donne envie de gerber ?
Alors, l'imaginer "faire du charme" à quelqu'un.... Brrr...

Mais je dois être la seule, vu que les habitants de Levallois l'ont réélu, malgré ses casseroles...
Dingue, non ?

Bref. Pas étonnant qu'ils se croient tout permis. Nos "élus".
Réaction purement épidermique : je fatigue.
Et j'abandonne de plus en plus @si pour les excellentes analyses de PUBLIC SÉNAT ("Déshabillons-les", par ex., avec de bons intervenants, ainsi que plein de belles analyses)
Marre de la branchouillitude voyeuse mais hypocritement bien pensante !
Je fatigue.
En effet un ovni improbable durant toute l'année 2010 que Public Sénat. A se demander comment c'était même possible. Sans doute parce que les indices d'écoute sont faibles et le public visé censément plus averti du fait politique que celui de TF1 ou Direct8, donc des conséquences jugées inexistantes par le pouvoir, doublé d'un blason protecteur : "regardez ce que nous proposons comme qualité d'éducation civique télévisuelle" ?

Amener le public du juste prix et Lagaff à regarder des émissions aussi pédagogiques en matière justement de civisme, entre autre, tient de la quadrature du cercle, sinon à revenir à un choix de deux ou trois chaînes de qualité, ce qui est définitivement impossible (à moins de changements de paradigme dont je n'imagine même pas la brutalité, déjà la censure quasi totale du Net, des révolutions massives, mondiales, une autorité impensable, bref).

Donc oui, au plan individuel. La praxis étendue au collectif, c'est une autre paire de manches.

Sinon, tout homme à ses limites. J'ai beaucoup, beaucoup de mal, malgré de formidables invités parfois, avec Bibliothèque Médicis.
Ceci dit, puisque cette chaîne l'est, sérieuse, à ce point qui fait que c'est un ovni, mais de l'équilibre, la balle est au centre, dorénavant. Même si les restes sont goûteux, les tensions, la sinusoïde des teintes, la dynamique sonore, tout ceci me donne la sensation de cordes qui finissent lentement de vibrer sur un bel accord. C'est le genre de la maison, c'est justement sa marque dans tout ce bruit.
Mais j'ai ce sentiment d'engourdissement. Un vivarium en trompe l'oeil. Une exacte répétition. On verra à la rentrée, la campagne.
++ à JColbart et Chronophagos, "deshabillons-les" est une superbe émission, et ce que j'aimais de @si télé, et qui me manque cruellement ici désormais... quant à Bib Médicis et l'autre Elkabach, je zappe toujours, c'est plus fort que moi! :) Peut-être devrais-je faire une effort selon les invités?
Un jour, plein de bonne volonté, j'ai fait l'effort de regarder "Biblio Médicis" car Jorion était invité. Elkabach s'est montré imbuvable, tout simplement insupportable. Comme d'hab (peut-être même pire). Donc zappage systématique.

"Déshabillons-les" : faut croire que j'ai pas dû tomber sur les bonnes, ou peut-être suis-je trop exigeant, mais ça m'a donné l'impression d'être surtout, pour aller vite, "de la com' sur de la com' ", un truc finalement un peu oiseux pas si loin que ça du café du commerce. Suis preneur de lien(s) pour changer d'avis.
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/I08055940/anne-sinclair-chez-les-misogynes.fr.html
On tombe de haut.
Des gens si distingués.
Il est vrai que "l'affaire DSK" est omniprésente dans les radios*, les télés et la presse papier, sans oublier qu'en famille, dans les dîners en villle, au travail, "on ne parlerait que de ça"!

C'est une opportunité pour sélectionner nos sources d'information.

Pas de matinale télé ou radio, ni de mag politiques dominicaux : les invités sont toujours les mêmes et sont sommés de donner leur avis sur ?

F Taddéï va arrêter son émission, raison supplémentaire de voir les invités, les thèmes et l'ambiance. Parfois certains s'étripent, se coupent la parole. Inaudible donc éteindre la télé. Le plus souvent, bien-très bien-excellent.

Sur le net, on (en tout cas moi) sait quel site consulter. Si je suis abonnée (notamment) à @si, comme au Canard, c'est par souci d'être mieux informée ou de déceler ce qui se cache derrière une phrase, une personne de presse dénigrant untel, adulant unetelle etc. Les potins, les rumeurs non, le Journalisme oui.

Sans oublier de lire. Les essais politiques déboulent : j'entame l'essai de C Fourest et F Venner "Marine Le Pen"/ biographie/Grasset.

*la palme à RTL pour son dimanche "Spéciale DSK".
1° temps:
On titre pompeusement : "Balkany, Mahéas : les télés se penchent (enfin) sur les "sex scandals" français "
Donc à partir de dorénavant, vous allez voir ce que vous allez voir, et nous, asi, on est à l'avant-garde de ce combat etc ...

2° temps:
Je poste un message qui se contente de ricaner en rappelant des faits de notoriété publique concernant balkany (évoqués par tous les journaux à l'époque).
Résultat: mon message est CENSURE.

C'est pas la peine de vous abaisser à une explication, on a compris
Eh ben...
Le mardi 31 mai 2011, dans l’émission de Taddeï, une fois de plus autour de l’affaire DSK, la philosophe Cynthia Fleury parlait de l’enfermement dans lequel elle se trouvait avec ce traitement aujourd’hui excessif, dans les médias, de sexe et de pouvoir, de misère des femmes et de saloperies des mecs.
Et ça continue … Hier tout la journée, les émissions spéciales se sont succédées à la radio, à la télé. Pas un endroit tranquille. Et le soir pareil : une émission poubelle, sur une chaine publique, orchestrée par un Benoît Duquesne toujours aussi imbus de lui-même. Il aurait bien aimé, ce pauvre journaliste frustré, que l’avocat de Tristane Banon, porte plainte en direct.
Y’en a marre… Foutez-nous la paix ! Tant mieux, si ces affaires sordides permettent que les femmes maltraitées soient plus nombreuses à se défendre devant les tribunaux. Mais devant les tribunaux !
Je n’en peux plus, je ne veux plus voir cette chieuse féministe et tous ces chieurs de journalistes dans leur certitude.
Merde ! C’est quand même encore bon, quelquefois, une rencontre entre un homme et une femme ! Non ?
Vous voulez une autre émission trash ? Ce soir ou jamais d'hier soir était assez gratinée :
http://replay.fr/soir-jamais-06-06-2011-234387

Résumé : on ne sait pas si DSK est coupable. Mais c'est un homme, puissant, riche, blanc. La plaignante est pauvre, noire, immigrée.
Symboliquement, il a tort. S'il est condamné ça vengera les petits du monde entier qui se font enc... par les riches !
C'est simple !
L’émission de M6 n'est plus disponible sur le site m6replay, il semble qu'elle l’était jusqu’à' à lundi matin.
C'est dire si les amis du président sont des gens de qualité !
Les journalistes n'ont aucune excuse de ne pas avoir questionné sur les faits de violence et de harcelement.
Concernant l'échangisme, il s'agit bien de vie privée donc à priori cela ne m'interesse pas; a moins que l'on ait le cas d'un politique qui veut pénaliser l'echangisme ou la prostitution alors qu'il en est coutumier, les journalistes pourraient alors dénoncer le "faites ce que je dis, pas ce que je fais"
Ce distinguo entre temps judiciaire et temps politique qui seraient distincts et qui est devenu un des leitmotivs les plus récurrents de ce mois, toutes cordes vocales PS à l'unisson, est peut-être, par la magie d'une coïncidence, en train de voler en éclats :

L'avocat de Tristane Banon vient, tout en citant cette nouvelle antienne une énième fois, de proposer une énigme à Benoît Duquesne agacé de n'assez bien questionner pour comprendre : Pourquoi ne portent-ils toujours pas plainte ?

Et pourtant, c'est simple, et après cette é-mission de destruction du parti socialiste* au travers d'un de ses sénateurs-maire, Mahéas et ses deux têtes restantes, Aubry refusant de répondre à l'association de défense des victimes de harcèlement dans l'affaire Mahéas, puis Hollande faiblissime dans son avion face à des affirmations contradictoires issues de son propre parti au sujet de la mère de Tristane Banon, il aurait du piger (un terme journalistique qui signifie comprendre, si, si.)

L'avocat évoque justement ces dirigeants PS, comme n'ayant pas réagi face à leurs demandes de clarification. Il répète qu'ils ont, Tristane Banon et lui un an encore avant qu'il y ait prescription.
Or un an, c'est justement très exactement l'élection présidentielle. Si DSK s'en sort avant, ils peuvent porter plainte contre lui juste pendant la toute dernière ligne droite, les dernières semaines de cette élection. Facile d'imaginer la catastrophe que serait un tel dépôt de plainte de Tristane Banon deux semaines avant le premier tour. Avec Hollande juste avant que l'on glisse un bulletin de vote présidentiel à son nom, appelé comme témoin dans le cadre des échanges téléphoniques de compassion supposés avec la mère de Tristane Banon ? Avec Internet en soutien derrière ?
Et l'avocat insiste bien, à la toute fin de l'émission, sur les responsables socialistes. Théorie.

Une vengeance savourée comme un caviar dans la glace. Caviar, ça ne vous rappelle rien ? Oui, le temps judiciaire et le temps politique, malgré les incantations du PS peuvent très bien, ou très mal, comme vous le désirez, être les mêmes.
Il n'y a pas des temps, distincts, différents, à notre pogne, à notre cuisine, à nos ordres. Les picosecondes de différence que nous enseigne la relativité einsteinienne ne jouent pas sur la scène humaine. Quelles que soient nos velléités d'évasion ou nos perceptions si électives, Nous vivons sur la même planète dans un seul temps. C'est le Principe du Réel. Et il vaut pour tous, sans exception. Aucune. Rien. Aucune indulgence à espérer de ce côté.

C'est d'ailleurs de ce bain commun que nait le véritable humanisme. Mais c'est une autre histoire.


* Ni Tron ni Balkany n'ont été cités, ne serait-ce que quelques secondes de manière à contextualiser.
Mais nous étions chez Benoît Duquesne et l'occasion paraissait trop belle. Ce journaliste qui anticipe les voix de ses maîtres, comme ce fut le cas par exemple lors de cette émission inouïe où l'on voyait Eva Joly en Norvège conserver ses notes de taxi et le premier ministre prendre les transports en commun, et où il balaya lui-même le débat potentiel quant au train de vie des représentants politiques français en parlant en substance de situation extrême voire choquante qui ne pouvait être ni de près ni de loin exemplaire parce que tout simplement ridicule.

Je l'ai d'ailleurs trouvé - à sa décharge - un rien plus lucide, posant, miracle, quelques questions de fond sur les limites du métier de journaliste, débat qui semble être au coeur de toutes les préoccupations actuelles de déontologie de la profession.
Ce qui explique sans doute la fièvre du grand intro-extraspecteur Daniel ces temps derniers.
Balkany est répugnant et pathétique à la fois, le genre d'homme qui croit que tout lui appartient, tout est objet et la femme y compris. L'extrait du reportage est outrant, on sent cette impunité, l'absence de scrupule et l'humiliation en bouquet final. Le type rabaisse Restoux et la discrédite en même temps (en gros "si elle se plaint c'est qu'elle est moche et petite et qu'elle voudrait bien que je lui fasse des avances"... comme à d'autres?) qu'il essaie d'asseoir sa domination sur la journaliste et de se la mettre dans sa poche ("mais toi tu as ta chance")

écoeurant!
Patrick devrait retourner à Saint Martin "chercher la paix" pour qu'on la trouve.
Regardez bien au second plan sur le comptoir dans la deuxième vidéo il y a une photo qu'on voit tous les jours ds les JT...

Autrement, autant Balkany a l'air de mentir, autant Mahéas (moi le mollet) a l'air plus sincère...
Emission étonnante que celle de France 2 hier... mais la partie la plus étonnante, vous n'en parlez pas. Je ne suis pas encore revenu des 3 minutes consacrées à ce summum, cette quintessence, ce haut fait du journalisme d’investigation mode "service public". La rédaction de France 2 a retrouvé une ex-star du porno italienne et son cher mari à catogan, adeptes, il y a quelques années, de l'échangisme, et qui, après une bonne journée de tournage ont eu envie de se détendre dans un club libertin parisien (sic !!! J'en vois qui rient au fond ! Du calme !). Et qui c'est-y qui z'y ont croisé dans leur lupanar ces soyeux italiens ? DSK ! ... il s'est approché et s'est présenté "Bonjour, je suis Dominique Strauss-Kahn" (RESIC !!!!)... (il aurait poursuivi par un petit mot gentil à transmettre à Berlusconi ! pas-sic)... et notre chère star du porno de conclure qu'il n'était " Pas violent pour deux sous... enfin pendant les deux ou trois heures ou je l'ai connu" (Reresic approximatif cette fois)... Je n'ai jamais vu de reportage aussi ridicule, navrant, "pneu crevé", aussi peu journalistique, aussi "con" (je me triture pour trouver un mot : je ne trouve que celui-là).. et à tellement de titres !

D'abord, DSK dans des clubs de ce genre, c'est depuis 3 semaines de notoriété publique, et en l'occurrence, il n'y a rien à ajouter puisque décrire ce qui s'y passe est journalistiquement impossible (à moins de tomber dans la narration pornographique) et de surcroit parfaitement superfétatoire : on sait ce qui s'y passe, dans un club échangiste pour peu qu'on soit doté, à défaut de l'expérience in vivo (véritas !), d'un minimum d'imagination.

Ensuite parce qu'il est entendu que ceci fait partie de sa vie privée et qu'il appartient à chacun de considérer si oui on non, cela pourrait l'empêcher de porter son suffrage sur le nom d'un homme qui aime l'échangisme ou non... point barre. C'est as un crime, pas un délit, même pas à mentionner...

Enfin, ce lien entre une pratique sexuelle joviale libre entre adultes consentant ne dit rien, n'éclaire en rien, ne concerne en rien l'acte pour lequel DSK est aujourd'hui au coeur de l'actualité, et qui était pourtant le coeur de l'émission ! Qu'on en fasse mention passe (c'est sans doute même obligatoire pour dresser un "portrait" complet), mais juste le mentionner, c'est-à-dire laisser e fait à sa seule et vraie place : anecdotique ! Encore une fois, échangisme et viol, aucun rapport ! Sans quoi il faudrait à titre préventif enfermer tous les français qui pratiquent l'échangisme et qui sont des criminels en puissance, et croyez-moi, ça va s'entasser dans les prisons !!! (Peut-être en l'occurrence au grand bonheur de certain qui verraient l'entassement comme une source de joie perpétuelle).

Allez sur le site de France 2 et voyez cet extrait de reportage ! Je n'ai jamais vu ça ! Même "confessions intime" est moins crapoteux, graveleux et vulgaire que ce travail journalistique-là ! L'émission était en direct et je m'attendais à ce que Ivan Levaï (ou un autre après tout) se lève et leur dise sa façon de penser... mais non... je m'attendais aussi, je l'avoue, à ce qu'@si pointe (peut-être juste avec ironie) ce moment de journalisme putassier, inutile, gluant et dérisoire façon "service public"... mais non. Et pourtant...

NB : qu'on s'entende bien, je me fous de DSK en l'occurrence : il n'est que le support à une pratique qui m'a estomaqué et je reste juste sur une position de principe.
Ah le ps... Plus ça va moins ça va.

Je commençais cependant, au nom du TSS, à voter éventuellement pour Martine Aubry. En me mettant un sac sur la tête.

Mais sa quasi déclaration d'amour à Christine Lagarde en future patronne du FMI m'en a définitivement dissuadé.

Allez savoir pourquoi, mais le couple Balkany me fait irrésistiblement penser au couple Strauss-Khan.

"Il est charmeur, pas harceleur" me fait irrésistiblement penser au "il est harceleur, pas violeur" des straussophiles.

(Rien que de penser à de leurs angoisses de se trouver un nouveau requin à rémorer, j'en pleure. De joie.)

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