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Commentaires

Au "Monde", la pub des "partenaires" écrite par des journalistes

Le bon vieux publireportage est devenu sur internet la "publicité native" ou le "contenu de marque". Au "Monde", ceux-ci pullulent ces dernières années. Avec une particularité : une grande partie relevant de "partenariats", le quotidien du soir ne les considère pas comme de la publicité, et ne voit donc aucun problème à les faire réaliser par la rédaction. Plongée dans le journalisme "hybride" du quotidien de référence.

Commentaires préférés des abonnés

Le journal d'un milliardaire qui adore les milliardaires.

Ne pas oublier les 2 millions d'euros que " L'Immonde "a reçu de la fondation Bill Gates.

Un journal de référence , devenu un journal de révérences .

Merci infiniment  pour cet article qui correspond exactement à ce que j'attends d'ASI et félicitations pour sa qualité.

Bonjour ! Questions intéressantes, ton insultant. On aimerait bien vous répondre, mais il faudrait formuler autrement. 

Derniers commentaires

Merci pour cet article qui complète ce que je viens d'écrire au courrier des lecteurs du Monde :


Chers journalistes rédacteurs du Monde, 


Je fus un temps abonnée au Monde. J’aimais sa rigueur un peu austère, sa belle langue au service d’idées honnêtes et d’infos fiables… 

Grâce à vous, ces qualités perdurent… pour l'instant 

Je suis cependant un peu inquiète. Je me demande parfois si vous lisez votre journal tel que vos lecteurs le lisent, vos articles mis en page et ce qu’ils côtoient. Votre rédac'-chef vous demande-t-il votre avis pour ce genre d’apparentements terribles ? 


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Je comprends que vous réserviez vos articles aux abonnés : la presse gratuite, ce n’est pas possible. Je le sais tant que je consacre un bon bout de ma légère retraite à soutenir Reporterre, Là-bas si j’y suis, Arrêt sur image, Les jours, Charlie Hebdo, Mediapart…  de vrais journaux qui ont du mal à vivre certes mais peuvent proclamer « Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter ! »  et dont les journalistes peuvent se regarder dans la glace le matin !  


Le pouvez-vous encore ? Avez-vous conscience que votre magnifique journal est devenu un support publicitaire ? Qu’on n'y fait plus la différence entre un publi-reportage et un vrai reportage ?

Quand je lis ses appels insistants pour nous convaincre de nous abonner, j’hésite entre un gigantesque éclat de rire... jaune face à cette ridicule fatuité, et des larmes sur cette presse qui se meurt dans les bras de milliardaires qui la manipulent et qui, sans complexe, nous demande de la soutenir. 


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Article très intéressant malheureusement gâché par des fautes d’orthographe (elle "s'est offerte" etc)

Le Monde est un excellent journal, qui publie régulièrement des enquêtes d’une qualité exceptionnelle.


Il est cependant vrai que ce genre de pratiques sont déplorables. 


Malheureusement, les gens ne s’abonnent pas assez aux journaux. Le Monde ne gagne pas assez d’argent actuellement pour tenir sans aucune publicité. C’est désolant. Mais le problème vient principalement des français.


Illustration une fois de plus que les conseils de déontologie et autres comités Théodule des journaux, c'est du pipeau. Par ailleurs, pour avoir travaillé dans la PQR, je peux vous dire que les journalistes sont également sollicités pour rédiger du publirédactionnel (qu'on l'appelle comme ça ou autrement, c'est toujours de la publicité). Bien peu refusent cette tâche. Le Monde n'est pas une exception.

Cette pratique est très courante dans La presse culturelle. Difficile de penser que ça n'entrave pas la liberté des journalistes 

Les méfaits de la transformation des journaux en entreprises devant dégager une rentabilité. Concernant le Monde, Edwy Plenel n'a pas vraiment de quoi pavoiser, pas plus que Minc ou Colombani.

Merci pour cet article ! :-)

Pour éviter de perdre son job ou un gagner un, doit on se laisser acheter ? C'est ça la question ? Ça commence où ? Quand on vend sa force de travail a un gros porc a cigare ? Ou seulement quand ça touche la presse ou quand une femme vend ses charmes par nécessité? C'est la même chose , ouais ça fait mal au cul hein?  Dans une des situations c'est les fondements qu'ils détruisent , dans l'autre c'est les fondations qu'il faut détruire !

Merci infiniment  pour cet article qui correspond exactement à ce que j'attends d'ASI et félicitations pour sa qualité.

Bah , on a bien Borne qui fait un ménage chez "Elle" , plus ne m'étonne ! En espérant qu'elle se fera "pointer" par Mimi le jour ou çà coince !

Et Bernard Arnauld, qui  veut pas passer pour un inculte , est  proprietaires  de la revue  " Connaissance des arts", en plus  des " Echos" et du  Parisien ..  . Mais  a t il un musée(Merci Patron ?)

Et sinon camarade, comment ça se passe pour la pub déguisée que tu fais sur @si pour Amazon avec nos abonnements ? T'as toujours ton chiffon de soie pour dorloter les fesses de Jeff Bezos ? Ou t'as un article sous le coude, mais c'est juste qu'il a du mal à sortir ? Un petit conseil, peut-être, par rapport aux données personnelles des @sinautes quand ils doivent s'inscrire sur Amazon Twitch pour participer à tes émissions ? T'as touché des brouzoufs pour livrer à Amazon un carnet d'adresse complet de 22 mille personnes de gauche, ou grand seigneur, c'est juste un cadeau d'allégeance de ta part pour te lancer dans la grande aventure des vidéos entrepreneuriales rémunératrices ?

Ils ne veulent pas indiquer que c'est payé (enfin subventionné) parce que ça discrédite l'article, donc ils ont conscience que c'est mal, car ce n'est pas que de l'écrire qui gênerait le lecteur. 


Le lecteur ne se plaint pas, mais parce qu'il ne voit rien, mon bon. Par exemple, ne serait-ce que cela prend quantitativement la place d'autres informations, moins convenues.


Et si de toutes façons ils auraient fait un article, pourquoi payent-elles, les entreprises? De l'argent sur les bras dont on ne sait pas quoi faire? 


Donc un échantillon ci-dessus de 3 explications très bas de gamme.  Cet argent rend bête. Pas tant les lecteurs du Le Monde, que certains de ses employés.

"Aux États-Unis, une étude scientifique, menée par une ancienne salariée de la régie publicitaire du New York Times devenue chercheuse, a constaté que les marques s'offrant des publicités natives et autres partenariats faisaient ensuite moins l'objet d'articles dans la moitié [des] médias qui les avaient acceptées."


Attention aux syllogismes non concluants : cette étude n'est valable qu'aux USA, pour le New York Times, le Wall Street Journal, et le Washington Post, et ce pour les 1000 plus grosses boîtes états-uniennes. Rien n'indique que le phénomène apparaisse en France, pour Le Monde, et ce pour Pinault, Kering, l'Oréal, Vuitton, Véolia, etc.


En termes de différence de contexte qui peut potentiellement aboutir à des conséquences différentes (même si intuitivement, on est tenté de croire que la "magie" s'opère de la même manière) : je pense par exemple aux salaires des journalistes, aux montants des partenariats, au volume des tirages des journaux, ainsi qu'à leur portée géographique et culturelle.


Une bonne idée pourrait être de creuser le sujet en vérifiant si les conclusions de l'étude états-unienne s'appliquent au journal de référence français pour au moins une des boîtes de luxe ou d'assainissement incriminées. Est-ce qu'effectivement, on retrouve moins d'articles sur Pinault dans Le Monde avant et après leurs partenariats ? En l'état, votre article (fouillé et documenté : chapeau sans grelot) suggère mais ne démontre pas : on peut aimer l'expo mais pas l'exposant, comme on peut aimer Voyage au Bout de la Nuit mais pas Céline.


Une autre entrée en matière, moins quantitative et plus qualitative, serait peut-être d'étudier le traitement de "Merci Patron" par Le Monde. Que ce soit le film en lui-même, mais aussi et surtout toutes les affaires affairantes : en particulier ces histoires de filatures qui sont encore d'actualité si je ne m'abuse.


Avant de jeter le bébé avec l'eau du bain, je constate que l'article du Monde sur Véolia en Namibie est loin d'être flatteur. En effet, si l'on s'en tient au chapô, qui précise que Véolia s'affranchit de restituer l'eau à son milieu naturel, l'article donne à penser que :

1. une entreprise historiquement colonialiste donne aux noirs à boire leur propre urine

2. Véolia s'accapare l'or bleu de Namibie (même si elle se l'arroge souillée) et qu'elle est capable de la traiter, de la mettre en bouteille, d'en faire des stocks, et de l'exporter au compte goutte : au hasard, sur les chantiers qatariens.

C'est ça aussi d'être un journal indépendant, il faut bien se financer.

Hein? Quoi? Ils ne sont pas indépendants, ils appartiennent à des milliardaires et en plus ils touchent des financements publics? Ce monde ne tourne pas rond alors.

Le journal d'un milliardaire qui adore les milliardaires.

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